01/07/2009
PG, PCF, NPA, LO, Fédération, Alternatifs, aux régionales
Régionales: Mélenchon et Besancenot partants pour une alliance (Libération du 1er juillet)
mercredi 1 juillet 2009
Ils s’étaient quittés plutôt froidement, quelques mois avant les européennes, sur le refus du NPA d’intégrer le Front de gauche. Alors que le vent a tourné en faveur de cette alliance Parti de gauche-PCF, le 7 juin dernier, entre eux, le climat s’est réchauffé.
A l’issue d’une rencontre, mardi, entre des délégations PG et NPA, Jean-Luc Mélenchon et Olivier Besancenot se sont dits prêts à «travailler à la perspective d’un rassemblement politique» en vue des régionales. Alors que les discussions précédant les européennes avaient achoppé sur l’attitude de l’«autre gauche» vis-à-vis du PS, Jean-Luc Mélenchon promet: «Il va y avoir de l’ambiance...»
Qui concernerait le rassemblement ?
Boostés par leur score aux européennes, PCF et PG, qui ont élu 4 députés à Strasbourg, «restent fidèles et attachés au Front de gauche», souligne Mélenchon: «Nous avions dit qu’il fallait élargir et le NPA veut rassembler.» Besancenot n’envisage pas non plus «un tête-à-tête PG-NPA».
L’offre pour des listes communes en mars 2010 est donc notamment lancée aux forces composant le Front de gauche, à Lutte ouvrière, aux Alternatifs, à la Fédération (courants et personnalités du «non» de gauche au TCE de 2005) ainsi qu’aux «acteurs du mouvement social et des quartiers». A condition, insiste le porte-parole du NPA, d’accorder leurs violons sur «des bases clairement indépendantes du PS» et de «conclure un accord national, pas à géométrie variable». Et, enfin, de mutualiser ses forces, pas de les fusionner. «Personne n’absorbera personne», s'efforce de rassurer Mélenchon.
Quelle attitude à l’égard du PS ?
C’est la question épineuse que devront régler les éventuels partenaires. La stratégie du premier tour semble réglée pour PG et NPA, qui prônent des «listes autonomes» - le NPA préférant le terme «indépendantes», comme pour s’assurer de l’étanchéité des frontières avec le PS -.
Mais quid du second tour? Pas question, prévient Mélenchon de se maintenir à tout prix au risque de faire le jeu de l’UMP: «la droite est notre seul adversaire, nous ferons tout pour la battre.» Et de tenter d’expédier ce cas de figure en visant la pole position à gauche: «Pour régler la question, j’ai une manière simple, passer en tête de la gauche, ce n’est qu’à moitié une plaisanterie.»
Besancenot, qui écarte, bien sûr, toute possibilite de «fusion politique» avec les socialistes, pencherait pour des «accords techniques». Option qui éviterait une déperdition des voix de gauche et permettrait aux élus du NPA de garder toute latitude, en refusant par exemple de voter un budget. Aux municipales de 2008, le NPA aurait déjà proposé ce type d’accord au PS qui l’aurait refusé, à une exception près.
Dernière incertitude: le PCF, présent dans les exécutifs régionaux avec le PS - qui dirige 20 régions sur 22 - entend-il couper les ponts avec les socialistes? Début 2009, le NPA avait préféré faire bande à part, justement persuadé que les communistes, soucieux de «sauver leurs élus», retourneraient dans le giron socialiste aux régionales.
Quel est le calendrier ?
Pour faire le point, le parti d’extrême gauche et le PCF ont prévu de se rencontrer lundi. Devraient suivre une série de consultations entre les éventuelles composantes partantes pour ces «listes indépendantes». Les discussions vont aussi se prolonger lors des universités d’été des diverses formations et à la Fête de l’Humanité. Le PCF, lui, ne devrait pas trancher la question de sa stratégie avant octobre. Et un groupe de travail chargé de «la réflexion programmatique» doit être mis sur pied. Mélenchon - qui doit entrer au Parlement européen le 14 juillet -, prudent: «C’est un processus qui commence. On ne peut pas dire qu’on est sûrs d’aboutir.»
Laure Equy
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28/06/2009
Coup d'état en Mauritanie
Déclaration du NPA sur la situation en Mauritanie.
Le NPA soutient la lutte du peuple mauritanien pour la défense de la démocratie, et la lutte contre le coup d’état du Général Aziz qui a déposé le Président de la république librement élu Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
Ce combat, mené à l’intérieur mais aussi à l’extérieur de la Mauritanie, met de plus en plus en difficulté ce pouvoir illégitime.
Force est de constater, une nouvelle fois, que le gouvernement français, après avoir formellement dénoncé le coup d’état, se range aux cotés de la junte :
Par les déclarations de Nicolas Sarkozy le 27 mars 2009, lors de son déplacement à Niamey au Niger, qui affirme qu’aucune protestation n’a eu lieu contre le coup d’état, et ceci en contradiction flagrante avec les mobilisations quotidiennes qui se déroulent.
Par le refus de prendre des sanctions individuelles contre les membres de la junte.
Par le rôle, de plus en plus important, des officines officielles et officieuses du néocolonialisme français auprès du général Mohamed Ould Abdel Aziz.
Plus que jamais notre Parti dénonce la complicité du gouvernement français n’hésitant pas à pactiser avec un fossoyeur de la démocratie en Afrique au nom de la sécurité et de la stabilité de la région.
Nous soutenons l’action militante de Abdoullah Ould El Mounir et Omar Ould Dedde Ould Hammady, membres de la coalition anti-putsch « for Mauritania », qui ont entrepris de se rendre en Mauritanie alors que le pouvoir accentue sa répression, comme l’atteste l’emprisonnement récent de Hannefi Ould Dehah, journaliste et directeur du site web d’information Taqadoumy.
Nous appelons l’ensemble des organisations ouvrières et démocratiques à entourer de leur solidarité active ces deux militants de la démocratie en Mauritanie.
Groupe de travail Afrique du NPA
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27/06/2009
Expulsion de sans-papiers de la Bourse de travail de Paris
00:25 | Lien permanent | Commentaires (1)
22/06/2009
AVEC LES TRAVAILLEURS D'IRAN
Avec la population et les travailleurs d’Iran
Depuis le 13 juin, au lendemain de l’élection présidentielle truquée, des millions d’Iraniens descendent dans la rue aux cris de « A bas la dictature ». La répression féroce a déjà fait des dizaines si ce n’est des centaines de morts. Les jeunes, les femmes, les habitants des quartiers populaires qui forment le gros des manifestants sont maintenant rejoints par le mouvement syndical.
L’Union des travailleurs des autobus a déclaré sa solidarité, en affirmant : « tant que le principe de la liberté d’organisation et d’élection ne sera pas appliqué, tout discours sur la libération sociale et les droits des travailleurs ne sera qu’une farce ». Les ouvriers d’Iran Khodro, premier constructeur automobile du pays (60.000 salariés), ont engagé un mouvement de grève en ajoutant aux revendications de la rue l’augmentation des salaires et le droit de grève.
Pour les libertés démocratiques et les revendications du monde du travail
L’aspiration de la société à lever la chape de plomb étouffante du régime des mollahs et à en finir avec la répression quotidienne contre la jeunesse et les femmes qui luttent pour leurs droits, se mêle de plus en plus aux revendications propres des travailleurs qui, en Iran aussi, refusent de faire les frais de la crise. L’idée de la grève générale se répand, les possédants et les profiteurs commencent à redouter le spectre d’une nouvelle révolution.
La démagogie criminelle d’Ahmadinejad et de son tuteur, le « guide suprême » Khamenei, qui prétendent représenter les « déshérités » en s’opposant à l’impérialisme des puissances occidentales, ne doit pas faire illusion. Mais Moussavi, le « réformateur », n’est pas beaucoup plus fréquentable. Il avait été le premier ministre de la République islamique entre 1981 et 1989, à l’époque où des dizaines de milliers d’opposants, en particulier militants ouvriers et de gauche, des droits des femmes et des minorités nationales, avaient été massacrés dans les geôles du régime.
Face aux difficultés économiques croissantes, la corruption et le népotisme sont devenus de plus en plus insupportables, ce qui a exacerbé la concurrence entre les clans rivaux du régime, jusqu’à ouvrir une crise au sommet de l’Etat. Les travailleurs et le peuple se sont engouffrés dans la brèche. Et même une élection non démocratique a alors échappé à tout contrôle.
Leur lutte est la nôtre !
C’est aux femmes, aux travailleurs et à la jeunesse, à tous les manifestants qui défient la répression en n’hésitant pas à risquer leurs vies, que va tout notre soutien.
Le 26 juin, dans le cadre de la journée internationale de solidarité avec les ouvriers d’Iran, les organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, UNSA, Solidaires) participeront à un rassemblement devant l’ambassade iranienne à Paris (12 h 30), pour exiger notamment la libération des travailleurs emprisonnés pour avoir manifesté le Premier Mai à Téhéran.
Le NPA, qui soutient naturellement ce rassemblement, appelle à développer dans les entreprises, ville et quartiers le maximum d’initiatives en solidarité avec la lutte du peuple iranien, pour le renversement de la dictature, pour la liberté et les droits des travailleurs.
Le 22 juin 2009
18:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/06/2009
npa ecologie
Le capitalisme, c’est la crise !
Crise sociale et crise écologique se confondent, faisant les pauvres non seulement de plus en plus pauvres mais aussi de plus en plus victimes des catastrophes environnementales et des pollutions toujours plus importantes. Après avoir détruit une partie de notre environnement, la folle course d’une croissance qui n’a pour but que le profit entretient l’illusion que le bonheur se réduit à la consommation de marchandises, et menace désormais les équilibres de la planète.
Cette folle course au profit traverse une crise écologique sans précèdent à cause des conséquences désastreuses d’un système économique et énergétique basé sur les énergies fossiles, le gaspillage, l’utilisation de technologies dangereuses et l’absence de principe de précaution. La pollution et la destruction engendrées par les activités humaines croissent et s’étendent au même rythme que le capitalisme.
Ces crises inédites ne peuvent qu’aller en s’amplifiant : les combattre, c’est remettre en cause le capitalisme.
Les partis politiques qui défendent ce système et qui en même temps prétendent protéger l’environnement sont au mieux inconséquents, au pire hypocrites. L’exercice de tartufferie auquel s’est livré Nicolas Sarkozy lors du Grenelle de l’environnement ne doit pas créer d’illusions quant au vernis vert de ce gouvernement : sitôt les micros des journalistes éteints, ce sont les industriels du pétrole, du nucléaire, de l’agrobusiness, les défenseurs du transport routier et des OGM qui ont repris le pouvoir pour qu’au final tout continue comme avant.
De son côté, la gauche traditionnelle, qui refuse de s’en prendre aux causes profondes des pollutions, n’est pas en capacité de mettre en œuvre un programme réellement écologiste.
Quant aux Verts, la participation croissante de leurs dirigeants aux rouages de la cogestion sociale-libérale leur fait accepter nombre de compromis, y compris en matière environnementale, les empêchant d’être porteurs d’une écologie radicale.
Il y a pourtant urgence, comme le montrent les nombreuses luttes écologistes.
Mais celles-ci restent souvent locales et isolées. Il s’agit aujourd’hui de les développer (contre le nucléaire et sa relance, l’implantation des OGM en plein champ, la poursuite des projets autoroutiers, pour la défense du transport ferré, le maintien d’une agriculture paysanne, le droit à la santé, pour la défense du climat, pour la préservation de la biodiversité…), mais aussi de travailler à leur convergence. Car si chacune d’elles renvoie à des problèmes spécifiques, elles sont toutes dues à un même système, à une même politique, celle qui fait passer les profits avant la défense de l’environnement.
Il manque cruellement un outil qui aide loyalement à une telle convergence, sans chercher à instrumentaliser ces luttes, un outil qui soit aussi capable d’imaginer qu’un autre monde est possible, qu’une société débarrassée de la marchandisation et respectueuse des équilibres naturels peut et doit advenir.
Ce projet de société nécessite des bouleversements radicaux de nos modes de production, de transports, mais aussi de consommation et de comportement. Cela implique une transformation profonde, et démocratiquement élaborée, de l’appareil productif et énergétique. Des ruptures d’ampleur sont donc nécessaires :
- rupture avec la politique des transports de marchandises et de passagers, qui actuellement exploite autant les salariés qu’elle détruit l’environnement ;
- rupture avec la politique énergétique qui, pour favoriser les profits des quelques multinationales du secteur, freine toute possibilité de sobriété et de recours massif aux énergies renouvelables, se lance dans une fuite en avant nucléaire, et devient un facteur de guerres dans de nombreuses régions du monde ;
- rupture avec la politique industrielle qui n’hésite pas à mettre la vie des salariés et des populations en danger à cause des pollutions et des productions dangereuses et bien souvent inutiles ;
- rupture avec la politique agricole qui sacrifie chaque année des milliers de petits paysans, au Nord et au Sud, tout en polluant les sols et les rivières, en minant la biodiversité, et en désertifiant les campagnes ;
- rupture avec les politiques de pillages des richesses des pays du Sud par les puissances industrielles ;
- rupture avec la politique d’aménagement du territoire et d’urbanisme qui tend de plus en plus à concentrer les populations dans les grandes villes, provoquant des problèmes environnementaux nouveaux et des difficultés supplémentaires dans la vie quotidienne ;
- rupture avec les modes de consommation qui organisent le gaspillage, la non-durabilité des produits et transforment chacun d’entre nous en cibles publicitaires ;
- rupture avec une politique économique au service de la production pour la production, gouvernée par le profit, sans souci de la satisfaction des besoins sociaux et des équilibres écologiques.
Nous sommes nombreux et nombreuses à vouloir cet outil : un parti utile aux luttes, un parti pour la transformation sociale et écologiste de la société, car rompre avec le capitalisme ne suffit pas ; il faut aussi tirer les leçons du productivisme désastreux qu’a connu l’ex-bloc des pays de l’Est.
Nous avons donc besoin d’un parti anticapitaliste qui ne peut qu’être radicalement écologiste, un parti qui mette au cœur de son programme la défense de l’environnement et la sauvegarde de la planète.
A tous ceux et toutes celles qui pensent que l’écologie ne peut se satisfaire de repeindre en vert le capitalisme,
à tous ceux et toutes celles qui veulent conjuguer au présent luttes sociales et luttes écologistes,
à tous ceux et toutes celles qui ne se satisfont pas des demi-mesures et des compromis ne visant qu’à ménager le système,
nous disons « Il est temps de prendre parti », pour décider, agir et construire ensemble un parti anticapitaliste et écologiste.
Si vous souhaitez signe et soutenir cet appel, recevoir des informations et débattre, envoyez un message avec vos coordonnées à
18:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
AIX À GAUCHE
Communiqué de la liste « Aix à Gauche »
Face à l’urgence sociale et écologique, nous ; Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti de Gauche,
Avons décidé de nous unir et de lancer un appel au rassemblement de toutes celles et ceux qui veulent un véritable changement de gauche pour la ville d’Aix-en-Provence, qu’ils soient syndicalistes, acteurs du mouvement associatif, citoyens engagés dans les luttes…
Reflet de ses composantes, la liste « Aix à Gauche » sera conduite collégialement et Nathalie Leconte en sera la tête de liste.
Loin des querelles d’appareils, de personnes, et des gestions libérales et sociales libérales qui ont conduit aux désastres social et écologique, nous porterons un projet clairement à gauche.
Nous nous engageons pour Aix sur un projet volontariste de développement des services publics de proximité dans tous les quartiers, une politique de logement pour tous, d’accès à la culture pour chacun et de lutte contre toutes les formes de discriminations.
La liste « Aix à Gauche » s’engage pour une pratique de la démocratie en lien permanent avec la population.
Aix-en-Provence, le 18 juin 2009.
10:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/06/2009
Communiqué NPA 05 européennes
DECLARATION NPA 05 – ELECTIONS EUROPEENNES
Avec un taux d'abstention très élevé, le scrutin du 7 juin marque le rejet, ou pour le moins le désintérêt, qui frappe les institutions européennes.
En restant chez eux, nombre d’électeurs, en particulier parmi les jeunes et les classes populaires, envoient un message clair : cette Europe n’est pas la nôtre !
Il faut dire que tout a été fait pour que grandissent cette colère et cet éloignement. Les partis institutionnels, dont le Parti Socialiste, se sont assis sur le non au référendum de 2005 en faisant passer par la voie parlementaire un traité jumeau. Quelle façon de dire clairement à la population, que son avis ne compte pas, que la gestion de l’Europe capitaliste est une affaire trop sérieuse pour être confiée au peuple !
C'est aussi cette politique que le PS paye aujourd'hui.
Le Parlement qui sort de ce suffrage manque de légitimité. Il ne donne pas une photographie réaliste du poids de chaque formation politique dans le pays.
Cependant, dans cette situation, le NPA, né voilà quatre mois, s'affirme, d'après les premières estimations qui le situe autour de 5%, comme une force politique nationale.
Le pouvoir ne sort pas grandi de cette échéance. Il a voulu évacuer la crise économique de cette élection, en jouant une nouvelle fois sur les peurs et les fantasmes : l’insécurité et la Turquie. Pourtant l'essentiel de la crise et des mobilisations sociales sont devant Sarkozy et le Medef.
Les attaques qui redoubleront venant du pouvoir et du patronat nécessitent une opposition déterminée et la défense d’une politique anticapitaliste. Une gauche de combat, pas une gauche de cogestion du système capitaliste, des institutions européennes aux collectivités locales. Nous continuons à proposer à toutes les formations de la gauche antilibérale et anticapitaliste un accord durable valable dans les échéances sociales et politiques à venir, pour encourager la convergence des luttes, plus que jamais nécessaire.
Dans les Hautes-Alpes, les européennes étaient une première échéance électorale pour notre nouveau mouvement. Les résultats sont pour nous très encourageants; mais ce qui est encore plus espoir d'avenir, c'est l'accueil que nous avons reçu sur les marchés, lors de nos réunions publiques(« le npa et le modem sont les seuls à avoir fait une campagne de terrain » dixit la journaliste de Alpes 1), il en ressort la naissance de nouveaux comités locaux dans le département, ce qui ancre notre action dans le long terme, auprès des citoyens et de leurs combats.
La véritable volonté unitaire sur le terrain (non de façade) des militants du NPA dans les Hautes Alpes a joué dans notre bon score.
La poussée du vote écologiste est pour nous une bonne nouvelle, car depuis notre création, nous nous engageons dans ces luttes : croisière blanche, sortir du nucléaire, défense du fret sncf, agriculture respectueuse de l’environnement et de ceux qui en vivent...
Cependant, il ne peut y avoir de respect de l'environnement sans rupture avec le capitalisme, le tout tourisme dans le département, avec la précarité des saisonniers, est un bon exemple des travers du développement « durable ».
Le capitalisme, c'est la guerre entre précaires, salariés, privés d'emplois,concurrence entre les peuples, négation de droits fondamentaux...(Sicav à l'hôpital de Gap mais fermeture de services, aides publiques mais fermetures du site Elsamétal à l'Argentière la Bessée, +16% d'augmentation de chômeurs, « politique de déménagement du territoire » pour l'ensemble des services publics, Agriculteurs étranglés par la grande distribution...).
Toujours non à cette Europe, non aux traités
Oui, l'Europe sociale, humaniste et écologiste
Dès le 13 juin, les luttes continuent et doivent s'intensifier, se généraliser.
Rendez-vous à 10 heures, Esplanade de la Paix, Gap
18:53 Publié dans Européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : elections, européennes, npa
11/06/2009
le 13, dans la rue, c'est quand qu'on continue?
Le 13 juin : je manifeste, tu manifestes, il manifeste, nous manifestons
L’ampleur des mobilisations du 29 janvier, 19 mars, 1er mai ont permis d’obtenir des débuts de résultats. Ceux-ci sont très insuffisants, au regard des revendications exprimées le 5 janvier 2009, et alors que la crise continue de s’aggraver. Patronat et gouvernement doivent engager négociations et concertation sur les sujets prioritaires les plus urgents
Oui ! Nous pouvons gagner pour le pouvoir d’achat, l’emploi, les services publics.La CGT est déterminée à tout faire pour porter ces objectifs là.
Oui ! Nous pouvons gagner sur le travail du dimanche ! La CGT vous propose d’exprimer très puissamment vos aspirations à ce que le dimanche reste la journée pour vivre ensemble, être libre, se reposer se cultiver, découvrir et aimer … VIVRE !
Oui ! Nous pouvons gagner pour l’avenir de l’hôpital ! Avec vous, la CGT veut contribuer au puissant mouvement d’opinion qui grandit pour des politiques publiques qui répondent à nos besoins en matière de santé. La Loi Bachelot doit tomber aux oubliettes.
Oui ! Nous pouvons gagner sur le Smic et sur les salaires, les pensions, les minima sociaux ! Son augmentation au 1er juillet est un enjeu majeur pour répondre aux besoins des salariés rémunérés à ce niveau minimum et plus généralement pour obtenir l’augmentation de tous les salaires. C’est un élément déterminant pour sortir de la crise.
Oui ! Nous pouvons gagner une politique industrielle durable !La France a besoin d’une stratégie industrielle. Cela nécessite des investissements matériels, des investissements dans la formation et les conditions de travail et de vie de celles et ceux qui font la richesse des entreprises : les salariés !!
MANIFESTATION A GAP - 13 JUIN 2009 10h00 – Esplanade de la Paix (Face Cité Administrative Desmiche)
MANIFESTATION A BRIANCON - 13 JUIN 2009 10h00 – Place de l’ Europe
21:00 Publié dans Manifestations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manifestation, unitaire, luttes
un casse au Chicas
20:58 Publié dans S'Informer & Agir | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hopital, services publics
faîtes la fête, pas la guerrre!
28 juin : Fête de la Paix à GAP.
Pour la 12eme année consécutive, le Mouvement de la Paix des Hautes Alpes avec 14 autres associations ( Amnesty International, CCFD, Esperanto, France Palestine Solidarité, lecteurs de Témoignage Chrétien, les Amis de l'Huma, Solidarité Maroc, UNICEF, Secours Catholique...).
Elle aura lieu au parc de Charance le 28 juin prochain à partir de 12h. A u programme :
- 12h : Apéritif pacifiste avec plusieurs intervenants ( Claude Maumet sur la Palestine, Fausto Giudice sur Gantanamo, Jean jacques Dupuis sur le Tibet et Pierre Villard sur le Mouvement pacifiste).
- 13h : Repas Champsaurin ( réservation au 09 63 42 24 83 ou 04 92 52 61 31) - 10 euros
- 15 h : Espace débats sur le thème des droits de l'homme dans le monde ( Palestine, Tibet, Colombie, Haïti, liberté de la presse, etc...)
- 17h : Ballade littéraire autour du lac de Charance animée par la Cie Vandamour, sur le thème "Je pense donc je dis".
Et durant l'après-midi à l'Espace Musique : les Mandoles ( musiques et chansons napolitaines traditionnelles), Michel Aguer ( chants basques), Claude Jeannet ( Jazz), Jean Jacques Rostan ( Variétés), Jean Jacques Dupuis ( Egora), Gleizenski ( musique Kleymer), Di Batlanim ( musique traditionnelle juive), Ruddy Farmers ( country) et des danses Afro orientales.
Sans oublier les stands des associations qui présenteront leurs activités.
20:54 Publié dans Manifestations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mouvement paix, pacifisme, tibet, usa, palestine