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25/11/2009

Elections régionales : quelle politique unitaire?

9621_0.preview.jpgFace à la politique de la droite, l’unité doit être sans concessions vis-à-vis de la gauche de gestion et de renoncement, incarnée par le PS et Europe Écologie.

Tout au long de ces derniers mois, le NPA a mené une politique unitaire offensive, et c’est lui qui a été à l’origine de la première réunion unitaire. Il ne s’agit pas d’une quelconque posture visant à démontrer on ne sait quoi, mais bien de la compréhension qu’une telle politique est une nécessité profonde et durable.

Dans une situation marquée tout à la fois par la crise globale du capitalisme, une politique brutale de la droite sur le terrain social comme sur les questions des droits démocratiques et la démission des forces traditionnelles du mouvement ouvrier syndical et politique, il importe d’apporter des réponses à la hauteur des enjeux. Il s’agit pour nous de mener un combat frontal contre la politique du gouvernement dans l’indépendance politique vis-à-vis de la gauche de renoncement et d’adaptation au système incarnée par le PS ou Europe écologie.

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24/11/2009

Grève reconductible

greve_reconductible_m.jpgON A TOUS A Y GAGNER!

 

Après la grève du 22 septembre et la votation citoyenne du 3 octobre, la question de la privatisa-
tion de la Poste est au cœur de l’actualité. La situation de la Poste et de France Télécom sont les 2
questions qui ont mis le plus en difficulté le gouvernement depuis la rentrée. Les 2 entreprises n’en
faisaient auparavant qu’une, avant la privatisation de FT. Il s’agit donc d’un seul et même processus
auquel nous avons affaire, à des degrés d’avancements différents. Alors : stop ou encore pire ?
La privatisation concerne tous les postiers
Certains disent : « De toute façon, la privatisation est déjà là, tout ça ne changera rien. » La priva-
tisation, cela veut dire tout d’abord la possibilité de licencier collectivement, pour « motifs écono-
miques », c’est-à-dire pour le profit. Les licenciements par milliers ne manqueront pas de nous

tomber sur la tête. Croyons-nous réellement miraculeusement échapper à la déferlante des licencie-
ments qui touchent le privé et qui continuent même si les médias en parlent moins ?
Le principe de la modulation du temps de travail (modification à volonté des horaires et jours de
congé à condition de prévenir 7 jours avant) imposera un rythme de travail qui s’adaptera au « tra-
fic ». Le régime de retraites sera inévitablement aligné avec le régime général ce qui signifie plus
de cotisations et moins de pensions. Quant aux droits syndicaux, ils seront moins avantageux : la
répression ira croissant, à l’image des Plateformes Industrielles Courrier (les nouveaux centres de tri
géants) où il est souvent interdit de parler ou d’écouter son MP3.
L’ambiance risque fort de rapidement ressembler à celle de France télécom, avec des réorgs accélé-
rées et une pression commerciale omniprésente. Les objectifs de vente ou d’activités chiffrés condi-
tionneront les salaires et les carrières. Il faudra faire mieux que le voisin, sinon, ce sera la relégation
ou le licenciement. Voulons-nous travailler dans une boîte où la seule règle soit : marche ou crève ?
Voulons-nous d’une société où la concurrence régisse tous les rapports entre les individus ?
Il est possible de gagner
D’autres nous disent : « De toute façon on n’y peut rien, ça doit arriver. » On a bien vu que lors de
la crise, certains Etats étaient devenus actionnaires majoritaires de certaines banques. Ce sont des
choix politiques : rien n’est impossible.
Au niveau de l’action, quels sont les points d’appui ? SUD, 2me syndicat au niveau national et 1er
au niveau de la région parisienne, milite pour la grève reconductible autour de la 3me semaine de
novembre. Au niveau de la région parisienne toujours, c’est un intersyndicale CFTC-FO-SUD qui a pris
position pour « la grève jusqu’au retrait du projet de loi ».
Il est rare que les salariés d’une entreprise bénéficient d’un soutien massif de la population, comme
l’a prouvé la votation du 3/10, avant même de s’être mis en grève. La Poste brasse beaucoup d’ar-
gent. Elle est présente partout. Nous faisons tourner la plus grosse boîte du pays. C’est nous qui
transportons et trions les lettres, les colis, qui faisons tourner les bureaux de postes, les centres
financiers. Si nous nous mettons en branle, nous pouvons faire trembler la direction et le gouverne-
ment. Notre lutte peut avoir un écho national, une grève des dizaines de milliers de postiers ouvrirait
une brèche pour les luttes de l’ensemble du monde du travail. Et même un écho international : les
postiers de Grande-Bretagne sont en aussi en lutte contre les suppressions d’emplois et la privatisa-
tion. Nous ne sommes pas isolés, nous pouvons gagner. Il faut y aller.

SIDA / Marche du 1er décembre

sida-1.jpgLe SIDA est l’affaire de tous et toutes !

 

Alors que les gouvernements parviennent à trouver de l'argent pour renflouer les banques, une pandémie touchant 33, 2 millions de personnes dans le monde dont les ¾ vivent en Afrique subsaharienne, peine toujours à être combattue.

L’intervention publique opprime plus qu’elle ne guérit : en France, le gouvernement de Sarkozy est en train de réduire fortement l’accès aux soins. Cette politique se caractérise par la mise en place de la loi HPST qui supprime bon nombre d’hôpitaux, de lits hospitaliers et de personnel.

 

La loi Bachelot ne fait qu’aggraver la situation !

 

L’augmentation du forfait journalier, les déremboursements de certains médicaments mettent en péril la prise en charge des patients

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23/11/2009

Postiers/enseignants, Ensemble dans la rue

faujour-crise-salaries.jpgSemaine d'Action dans l'Education Nationale et  La Poste.

Les politiques libérales sévissent depuis des années et c'est bien le monde du travail qui en subit les conséquences :

démantèlement du code du travail

démentèlement des services publics

restriction budgétaire sur fond de crise

....

La crise c'est eux, la solution c'est nous!

C'est pourquoi  les personnels de l'Education Nationale et de La Poste seront  en grève, manifesteront,  convergeront et à se réuniront en AG pour envisager les suites à ce mouvement. C'est bien d'un mouvement d'ensemble que nous avons besoin contre toutes  les attaques de Sarko and Co. Ne recommençons pas les grèves de 24h tous les deux mois, il faut une stratègie gagnante comme en Guadeloupe. Un grand mouvement vers la grève générale.

Alors pour cette semaine d'action:

mardi  24 novembre :

 

  • 10H rassemblement devant l'Inspection Académique et La Poste rue Carnot.

  • 10H30 départ des cortèges

  • 11H convergence des cortèges Poste/Education au rond point du Cèdre.

  • Grande ronde unitaire et interprof autour du rond point.

  • Départ du cortège unitaire vers la préfecture par la rue Carnot. Arrêt devant France Télécom.

  • Prise de parole Education Nationale/Poste devant la préfecture.

  • AG en fin de manif.


Mercredi 25 novembre
Débat : 18H salle des fêtes lycée Dominique Villard  "quel avenir pour l'école"

Jeudi 26 novembre

Reseau Education Sans Frontière 18H local FSU rue pasteur prolongée Gap


Vendredi 27 novembre :
Flambeau : 17h30 devant l'IA,   remise des cartes de dolèances. 

Samedi 28 novembre :
Gap : 11h Poste Rue Carnot  Rassemblement contre le changement de statut de la poste.

21/11/2009

URGENCE CLIMAT, JUSTICE SOCIAL

affiche climat thermometre.jpgSAMEDI 28 NOVEMBRE

À LA MJC DE BRIANCON


14h:   DVD « The age of stupid » docu-fiction:  en 2055, le dernier
survivant regarde les images d¹aujourd¹hui et se demande: ³pourquoi
n¹avons-nous pas empêché le changement climatique tant que nous le pouvionsŠ
participation aux frais : 4 euros

15h30 : Forum citoyen  - les enjeux du sommet de Copenhague  - comment agir
localement ?



12 DÉCEMBRE À 18H PLACE CENTRALE DE BRIANçON GRAND RASSEMBLEMENT,
EN SOUTIEN À LA JOURNÉE INTERNATIONALE à Copenhague, il faut des mesures
urgentes, efficaces et justes.

LIRE L'APPEL: http://climatjustice.org/


Collectif « Urgence climatique et Justice sociale »

ATTAC , M¹PEP, CCS, CFDT05, Artisans du Monde, SOS-Environnement , Les
Toiles Filantes,
Les Verts, Europe Ecologie, NPA, Parti Socialiste du Pays Briançonnais

17/11/2009

convergence des luttes

 

2036293186.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE 24 NOVEMBRE : TOUS ET TOUTES DANS LA RUE

 

Nous savons tous que nous devons faire front tous ensemble dans tous les secteurs et toutes les catégories.

Chaque semaine, des milliers d'entre nous sont licenciés ou subissent la précarité. Les conditions de travail régressent. Pour une majorité de la population, les salaires ne permettent pas de vivre décemment.

Les services publics qui se dégradent sont bradés au privé et la survie de la planète est menacée par la soif des profits. Dans l'Education Nationale, 11500 suppressions de postes ont eu lieu en 2009 et 16000 sont programmés pour 2010, dans le cadre d’un « budget de rigueur ».

Il n'y a aucune raison d'accepter cette injustice dans une société qui regorge de richesses mais les réserve aux plus riches, aux actionnaires, aux banquiers et aux patrons. Pour eux, la Bourse reprend son essor : les bonus, les dividendes et les profits s'envolent. Et les aides de l'État finissent dans leurs poches…

 

Pour ne pas payer la crise du capitalisme, faisons front commun

 

Nous avons été plusieurs millions dans la rue ce printemps pour dire haut et fort que nous ne voulons pas payer la crise. Nous avons encore été deux millions d'usagers cet automne à refuser la privatisation de la Poste lors de la votation citoyenne du 3 octobre. Et, tous les jours, nous sommes des milliers et des milliers à nous battre pour de multiples raisons.

Le 24 novembre, soyons nombreux à refuser la casse du service public d'Education. Ce jour-là, ce sont aussi les salariés de la Poste qui feront grève et descendront dans la rue. Le 28 novembre, les postiers et les usagers seront à nouveau appelés à manifester dans toute la France. Le 29 novembre, nous serons aux côtés des travailleurs sans papiers en lutte aujourd'hui pour obtenir leur régularisation et plus généralement celle de toutes et tous les sans-papiers. Et le 8 décembre, ce sont les cheminots qui descendront dans la rue pour exiger le maintien d'un véritable service public de transport.

 

La réussite de ces grèves et de ces manifestations pourrait être un tremplin vers une mobilisation d'ensemble pour riposter à la politique de régression sociale du gouvernement et du patronat.

15/11/2009

La Poste attend son référendum

dscn2173.jpgCampagne "J'écris au président".

 

Ce samedi 14 novembre, le collectif 05 pour la défense de La Poste, a encore fait signé la carte pétition " j'écris au président". C'est plus de 3000 cartes qui ont été remises à La Poste rue Carnot à Gap pour être acheminées à l'ELysée afin que le droit à référendum soit mis en place. Une fois de plus, la méthode Sarko, c'est la vitesse. Mais ne nous y trompons pas, c'est bien par la mobilisation de tous que nous garderons La Poste dans les Services Publics. Alors, la mobilisation pour la campagne " j'écris au président" continue. Pour la votation le S 3 Octobre , nous étions plus de 2 millions. Pour la campagne "j'écris au président" soyont encore plus nombreux. Nous avons encore du temps et une action le S 28 novembre est à préparer.Le Collectif se réunira de nouveau le mercredi  25 novembre 18H dans les locaux de l'UD CGT, bourse du travail 3 rue David Martin à Gap. Le M 24 novembre, les postiers et les enseignants seront en grève. Nous pouvons gagner cette lutte qui ouvrira de nombreuses victoires.

 

13/11/2009

Communiqué de presse NPA 13 Regionale

 

drapeau-rouge.jpgLe NPA poursuit les discussions pour une liste de la gauche unitaire en PACA

 

Le NPA 13 a pris l’initiative d’organiser une réunion unitaire de la gauche radicale (PCF, NPA, PG, GU, Alternatifs, FASE) en vue de discuter des possibilités d’une liste commune dans la région Paca. Un accord général existe pour ne pas laisser l'UMP s'emparer de la région.

Le NPA a proposé un texte programmatique pour une première discussion (document dans le commentaire ). De notre point de vue seule une politique de rupture peut s’opposer au Sarkozisme. Le NPA considère que les axes qui permettent une telle politique ne sont pas compatibles avec les orientations suivies par le PS et Europe Ecologie. D’autres organisations estiment que cela dépend des conditions issues du premier tour. Le PCF quant à lui estime que l’objectif de parvenir à une union avec le PS et Europe Ecologie est la condition non négociable d’une campagne commune.

Le NPA 13 propose, pour parvenir à éclairer cette question, d’aborder ensemble le fond des politiques proposées. Et (au-delà des divergences connues, comme la sortie du nucléaire) de discuter collectivement des points-clé d’une campagne anticapitaliste et antilibérale.

De l’avis du NPA, ceux-ci pourraient être :

  • L’arrêt de toute subvention publique au patronat ; les aides doivent aller à l’économie solidaire, aux associations et ne pas alimenter les dividendes des actionnaires.

  • L’engagement de procédures pour récupérer les subventions déjà accordées aux entreprises qui licencient quand même.

  • Lutter pour la transparence des décisions et la fin du clientélisme

  • Le développement des services publics de transports, pour densifier le réseau et rendre gratuits les déplacements : ce sont des mesures à la fois écologiques et sociales.

  • L’arrêt de la construction de tout nouveau Lycée privé. Les fonds publics doivent aller aux services publics.

  • Pour sortir du maquis dans ce secteur, jeter les bases d’un service public de la formation professionnelle.

Une prochaine réunion est prévue pour le 24 novembre.

11/11/2009

MEETING DU NPA 13 LE JEUDI 19 NOVEMBRE À 19H AU THÉÂTRE MAZENOD (88 rue d’Aubagne, 13001 Marseille)

 

SAUVONS LA PLANÈTE DU CAPITALISME !

Le réchauffement climatique est déjà une réalité dont les conséquences frappent les populations les plus démunies. Cette situation nécessite dés maintenant un élan de solidarité internationale. Si l’augmentation de température devait dépasser les 2° par rapport à l’ère pré-industrielle, alors le réchauffement s’emballerait mettant en cause l’existence même de la civilisation.

Il faut limiter radicalement les émissions de gaz à effet de serre (CO2, méthane…) qui sont à l’origine de ce dérèglement. C’est tout notre système de production qui est en cause. Les solutions existent. Économies d’énergie, énergies alternatives (solaire, éolien…). Transport en commun gratuit pour remplacer les voitures individuelles. Accès pour tous aux biens de première nécessité et taxation des gaspillages. Agriculture de proximité et relocalisation de l’économie. Tout cela est possible, tout en créant des emplois.

Mais il est impossible d’appliquer ces mesures d’urgence en respectant les lois du marché. Tôt ou tard, il sera nécessaire de prendre le contrôle collectif des multinationales de l’énergie et des transports, comme des grandes institutions financières. Nous n’avons rien à attendre des gouvernants actuels. Seule une mobilisation de toute la population, des ouvriers, des paysans, de l’ensemble des travailleurs, en solidarité avec les peuples indigènes… qui veulent protéger leur mode de vie, peut imposer un changement de cap. C’est à eux que s’adressent les propositions du NPA.

SORTIR DE L’IMPASSE NUCLÉAIRE

30% des réacteurs nucléaires français, sont aujourd’hui à l’arrêt. Résultat : le pays le plus nucléarisé du monde va devoir importer de l’électricité cet hiver ! Les installations nucléaires françaises vieillissent ; les incidents se multiplient et on retrouve des déchets nucléaires français jusqu‘en Sibérie !

Pendant ce temps EDF privatisé, rachète des entreprises en Angleterre et aux USA. AREVA est prêt à tout pour vendre ses nouvelles centrales EPR. Seuls comptent les profits. Nouveau coup dur, le système de sécurité de l’EPR est déclaré non fiable par les autorités de sûreté nucléaire finlandaise, britannique et française.

Les victimes de cette gabegie sont les usagers, les travailleurs et l’environnement. Il faut d’urgence construire une alternative au nucléaire, comme au charbon et au pétrole. Mais pour y arriver, la collectivité devra prendre le contrôle des grands groupes de l’énergie.

L’INCINÉRATEUR : UNE TECHNOLOGIE CHÈRE ET ANTI-ÉCOLOGIQUE

L’UMP l’a construit, le PS le bichonne… L’incinérateur de Marseille à Fos-sur-Mer a émis ses premières fumées au début du mois d’octobre, sans que le changement de gouvernance à la tête de la Communauté Urbaine de Marseille n’entraîne de changement de méthode ! La mise en chauffe des fours s’est faite en catimini et le premier essai de brûlage des ordures a été réalisé sans observateur extérieur…Une source de pollution supplémentaire qui empêche la valorisation des matériaux triés et coûtera plus de 500 millions d’euros d’argent public, soit près du double du prix annoncé… L’incinérateur de Marseille consommera chaque année 300 000 tonnes d’ordures pour être rentable. Voilà la prise d’otages opérée par le préfet et les élus locaux ! Prise d’otage car c’est un contrat qui oblige la Communauté Urbaine de Marseille à livrer ces 300 000 tonnes. Si les marseillais réduisaient leur production de déchets ou les recyclaient, ils mettraient en danger l’incinérateur et les profits de ses propriétaires …

LES INDIENS DE LA FORÊT AMAZONIENNE DÉFENDENT LA PLANÈTE

Le Forum social mondial de Belém, en janvier 2009, a été marqué par la mobilisation des peuples indigènes des Amériques. Ces peuples se situent au cœur d’un affrontement politique, écologique et social avec les multinationales et les états à leur service. Le mouvement indigène dénonce sans ambiguïté l’exploitation capitaliste comme responsable du réchauffement global menant à une catastrophe planétaire. Il appelle à une mobilisation intercontinentale, contre la marchandisation de la vie, la pollution, la consommation toxique et la criminalisation des mouvements sociaux. Lors du Sommet des peuples, en mai, à Puno (Pérou), il a été décidé de tenir une rencontre des peuples indigènes alternative au sommet de Copenhague. Au Pérou, le combat des Indiens d’Amazonie pour la protection de la forêt contre les appétits des compagnies pétrolières se heurte à la répression sanglante du gouvernement d’Alan Garcia. Les indigènes d’Amazonie ont rejoint les peuples andins dans la lutte contre le pillage des ressources naturelles, les dégâts écologiques et la privatisation des biens communs. Face au saccage capitaliste orchestré par les traités de libre échange, les populations indigènes nous montrent la voie de l’unité des mouvements sociaux pour résister au modèle capitaliste, productiviste et destructeur. Ils défendent un projet de portée universelle, « bien vivre » plutôt que « toujours plus ».

M le Maire, il faut du courage pour aller beaucoup plus loin qu'Agenda 21

affiche climat thermometre.jpgPROJET de MOTION PRESENTE à la SEANCE du CONSEIL MUNICIPAL du 14 NOVEMBRE 09 de la VILLE de GAP par le groupe G.A.U.C.H.E.

Le changement climatique met en danger les moyens d’existence et les vies de milliards d’êtres humains, menace d’extinction des millions d’espèces et affecte déjà les peuples indigènes, les paysan-ne-s et, de façon générale, les plus défavorisés.
La Conférence des Nations Unies sur le changement climatique qui se tiendra à Copenhague en décembre doit déterminer les objectifs et les solutions à mettre en œuvre pour prolonger le protocole de Kyoto.. Selon les climatologues, il faudrait que les pays industrialisés, premiers responsables de l’émission de gaz à effet de serre , réduisent leurs émissions de 25 à 40% d’ici 2020 et de 80 à 95% d’ici 2050 (par rapport à 1990).
Des mesures alternatives radicales sont nécessaires pour atteindre ces objectifs de réduction :
- Démocratisation de l’économie, qui doit être orientée vers la satisfaction des besoins sociaux et le respect des contraintes écologiques, et non par le profit à tout prix, par les diktats de la société de consommation et du productivisme ; cela implique le soutien aux circuits courts, à l’économie sociale et solidaire, au secteur coopératif ;
- Réorientation des investissements (notamment de recherche) vers les énergies renouvelables, la cogénération, l’efficacité énergétique et les projets écologiquement soutenables ; valorisation de la sobriété énergétique
- Suppression des gaspillages résultant d’une mauvaise utilisation de l’énergie et des productions nuisibles ou inutiles ce qui représente un énorme réservoir de réduction des émissions, surtout dans les pays développés.
- Reconnaissance et protection des biens publics mondiaux tels que l’énergie, le climat, les forêts, la terre et l’eau ; arrêt de la déforestation, protection des forêts primaires et des océans, et, de façon générale, défense de la biodiversité sauvage et cultivée ;
- Relocalisation des activités économiques, rapprochement des lieux de vie et de travail, maîtrise de l’urbanisation, développement des transports collectifs, limitation du transport aérien ; taxation juste et progressive, au niveau national et international, de l’énergie et des transports les plus polluants ;
- Retour à la régulation du commerce international, garantissant notamment la souveraineté alimentaire et le développement massif de l’agriculture paysanne, au Nord comme au Sud ;
- Promotion d’un modèle alimentaire alternatif au modèle des pays industrialisés (majoritairement à base de protéines animales) afin de pouvoir diminuer les surfaces cultivées pour l’alimentation animale, donc réduire les émissions de GES du secteur agricole ;
- Rénovation massive des bâtiments et promotion de la construction écologique.
Les sommes colossales investies dans le sauvetage du système bancaire montrent que les moyens financiers ne font pas défaut : ils doivent être mobilisés massivement et sous contrôle démocratique afin de sauver notre climat et de venir en aide généreusement aux populations qui souffrent déjà de sa perturbation .Le conseil municipal de Gap exige un traité climatique efficace et juste, conforme aux conclusions à tirer du quatrième rapport du GIEC , se prononce contre un accord insuffisant sur le plan écologique et injuste socialement et contre une fuite en avant dans la mise en œuvre massive de technologies dangereuses telles que l’énergie nucléaire et les agrocarburants

Gap le 14 novembre 09