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11/06/2009

13 juin: manifestations dans toute la France

 

APRES LES ELECTIONS, CONTINUER A SE BATTRElutte-des-classes.jpg!

Depuis le résultat des urnes du 7 juin dernier, Sarkozy affiche une certaine autosatisfaction au vu des résultats obtenus par ses listes. Pourtant seulement un électeur sur dix s'est exprimé en faveur de l'UMP! Mais cela suffira à la droite pour justifier les attaques à venir. Déjà sur plusieurs terrains les contre réformes se préparent : voilà notamment le retour de la « réforme » des lycées, celle sur les collectivités et la question du travail du dimanche et peut être une éco-taxe qui ferait payer, entre autres, les ménages! La vague des licenciements continue, le chômage s’accroît. Le gouvernement le reconnaît lui-même, le pire est devant nous.

Le 13 juin et après?

C'est dans ce contexte post-électoral qu’intervient la mobilisation du 13 juin.

Dernière d'une série de journées programmées sur 6 mois, le 13 juin ne répond pas aux enjeux ni aux aspirations des salariés qui s'étaient exprimées lors des journées de grève et de manifestations précédentes. Appeler massivement les salariés, les chômeurs et le retraités, comme le font les directions syndicales, à participer à la manifestation de samedi sans appeler à la grève et sans aucune perspective à court terme, ne peut pas permettre de franchir un pas dans la mobilisation.

Alors que la colère, le ras-le-bol se sont aussi exprimés par l'abstention record parmi les classes populaires, les jeunes et les salariés, il est primordial d'offrir échéances et démarches pour construire des luttes d'ensemble.

Aujourd'hui il est plus que temps d'assumer la nécessité d'un affrontement global avec le pouvoir et le patronat, pour exiger les mesures d'urgence sociales qui s'imposent comme l'interdiction des licenciements, l'augmentation de tous les salaires, minima sociaux et retraites, le refus de la casse des services publics.

Si la gauche politique et syndicale ne travaille pas de concert, nous n'en finirons pas de payer leur crise!

Construire enfin le « Tous Ensemble »

Pendant les élections des luttes se sont poursuivies : dans les universités, les hôpitaux, à EDF, des mobilisations fortes se sont exprimées. Mais encore une fois ces luttes sont isolées, éparpillées et manquent de perspective d’ensemble. Pour qu'elles soient victorieuses un mouvement prolongé de grèves et de manifestations s'impose. Comme il est primordial d'aider à l'organisation d’une marche contre les licenciements. Il y a, à l'heure actuelle, la place pour ce type d'initiative. Pour cela les cadres unitaires réunissant les collectifs militants, les équipes syndicales sont essentiels.

Le NPA, durant la campagne des élections européennes, n'a eu de cesse de rappeler sa volonté politique : travailler, avec d'autres, à la convergence des luttes. Après les élections, ses militants sont prêts à poursuivre cette tâche, pour construire la riposte d'ensemble nécessaire.

Le 11/06/09

22/05/2009

Tous est à nous!!!

 

Nos-vies.jpgCFDT, CFTC, CGT, FSU, UNSA,

des Hautes-Alpes

COMMUNIQUE A LA PRESSE

Dans le cadre du mouvement unitaire interprofessionnel engagé depuis plusieurs mois au plan national, les

organisations syndicales CGT, CFDT, FSU, UNSA, CFTC des Hautes-Alpes se sont rencontrées en

intersyndicale le 14 mai à 17H30 et appellent salariés, retraités, privés d’emploi à deux initiatives d’actions

dans la deuxième quinzaine de mai 2009 :

- Le samedi 16 mai Rendez-vous à 10H00 devant La Caisse d’épargne de Gap Place de Verdun

pour « La tournée des banques », tournée symbolique qui finira à la Banque de France, devant

chaque banque, un arrêt de 10 minutes sera marqué avec prises de paroles ayant pour thème « LA

CRISE, C’EST EUX, LA SOLUTION C’EST NOUS » et distribution de tracts sous forme de

billets de banques appelant à la journée unitaire nationale du 26 mai 2009.

- Le mardi 26 mai 2009 avec un appel à une manifestation départ 17H Rond-point de l’Europe,

devant le BTP jusqu’à la Préfecture, où seront matérialisées des cibles symboliques du patronat

et du gouvernement.

Ces appels à des mobilisations convergentes des salariés, privés d’emploi et retraités ont pour objectif de

permettre à toutes et tous de se mobiliser sous des formes diverses et d’accroître l’ancrage de solidarités

pour contribuer à construire un rapport de forces durable et efficace .

Gap, le 15 mai 2009.

26_mai_cgt_05__recto_verso-2.pdf

12/05/2009

Actualité sociale : un point de vue :

lutterplus.JPGfrance_manif(2).swf

30/04/2009

A Gap, Briançon, manifestations

 

faujour-4-copie-1.jpgAppel commun des partis de gauche des Hautes-Alpes sur le 1er mai

Après les mobilisations des 29 janvier et 19 mars, c'est un 1er mai exceptionnel et unitaire qui se prépare dans toute la France.

C’est pourquoi, nous, organisations politiques des Hautes-Alpes, nous nous unissons pour appeler à la mobilisation et apporter notre soutien à tous ceux qui sont aujourd’hui concernés par des difficultés économiques et sociales.

Cela fait maintenant plusieurs mois que la colère sociale grandit dans le pays. Bien que les choix politiques du gouvernement soient de plus en plus largement mis en cause, celui-ci refuse d'entendre les exigences sociales qui se sont exprimées, entre autres, au travers de la plate forme intersyndicale du 5 janvier et dans les journées des 29 janvier et 19 mars.

Le gouvernement loin d’apporter une quelconque réponse aux urgences sociales du pays, une quelconque réponse efficace à la crise, laisse faire les plans de licenciement, continue de mettre en œuvre des choix qui font payer aux populations l'addition de la crise et s'enfonce à tous les niveaux dans un autoritarisme et un mépris insupportables.

Tous les clignotants de la situation sociale et économique du pays restent au rouge. Il faut mettre un coup d’arrêt à la politique de Nicolas Sarkozy et contribuer à faire grandir l’exigence d’autres choix de justice et de solidarité.

Nous renouvelons notre opposition aux suppressions d’emplois et à la précarisation, dans le privé comme dans le secteur public. Nous attendons l’abrogation du bouclier fiscal, le plafonnement des salaires des dirigeants d’entreprises aidées, une augmentation des salaires, du SMIC, des minimas sociaux et des retraites ; la défense et le développement des services et de l'emploi publics ; l’annulation des lois Bachelot et Pécresse, la réorientation des richesses vers le développement de productions et de services susceptibles d'engager notre pays dans un tout autre mode de développement fondé sur la satisfaction des besoins sociaux dans le respect des équilibres écologiques.

Autant de préoccupations qui seront à l’ordre du jour du 30 avril à l’Assemblée nationale où la gauche mènera une journée autour de la question du bouclier fiscal et des rémunérations. C’est-à-dire celles des dirigeants d’entreprises cotées comme celle des millions de salariés qui n’ont souvent d’autre horizon que celui du gel de leurs salaires.

Les Hautes-Alpes sont aussi largement touchées par ces difficultés.

Alors tous ceux qui croient au maintien d’une industrie dans le département, comme à la Roche de Rame avec ELSAMETAL, doivent se mobiliser.

Tous ceux qui croient en l’avenir d’un service public de qualité dans nos territoires ruraux de montagne doivent se mobiliser. Il faut en finir avec les doubles discours des élus de droite du département qui à Paris, approuvent la politique du chef de l’Etat et qui crient au scandale localement quand on touche à leur service public !

Afin d’obtenir les changements de cap politiques nécessaires, pour de vraies politiques sociales et  écologiques, nous invitons l’ensemble des haut-alpins à exprimer leur exaspération et à se mobiliser le 1er mai, en rejoignant les manifestations de Gap (10h, rond point de l'Europe) et Briançon (10h place de l'Europe).

Signataires haut-alpins : le PCF, le Parti Occitan, Pour une alternative citoyenne à gauche, le PS, le PRG, le MRC, le NPA, Les Verts des Hautes-Alpes.

27/04/2009

A Gap, à Briançon : en mai, il faut lutter!!!

20090319_002.jpgCFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA des Hautes Alpes.
"LE 1ER MAI, TOUS DANS LA RUE "
Salariés du privé, du public, privés d'emploi, lycéens, étudiants, retraités, sans titre.
NOUS DEVONS NOUS FAIRE ENTENDRE
L'augmentation du nombre de chômeurs, la baisse significative de la consommation, l'incertitude grandissante sur l'activité des entreprises témoignent de la gravité de la crise qui frappe un nombre croissant de salariés sans que nul ne puisse aujourd'hui en prédire la durée. Les mobilisations viennent d'obliger le gouvernement à agir sur les stock-options et les rémunérations exceptionnelles des dirigeants d'entreprise lorsque ces dernières ont reçu des aides publiques directes. Sur la question de la redistribution des richesses produites, le décret annoncé bien qu'insuffisant est un début de remise en cause du système actuel. Elle laisse cependant de côté l'essentiel des revendications du 5 janvier
2009..
C'est pourquoi, dans la suite des journées du 29 janvier et du 19 mars et dans ce contexte exceptionnel, les organisations syndicales s'entendent pour faire du 1er Mai un nouveau temps fort de mobilisation pour peser sur le gouvernement et le patronat.
Pour préparer le 1er Mai, elles conviennent de faire du mois d'avril un mois de mobilisations ponctué d'initiatives visant à soutenir les actions engagées et à organiser les solidarités. Elles appellent l'ensemble des salariés à préparer cette journée de façon unitaire dans chaque entreprise et à participer en masse avec leurs propres banderoles revendicatives à la manifestation du 1er mai.
Imposons un autre partage des richesses!

Indemnisations à 100% du chômage partiel Augmentation générale des salaires, des retraites, du SMIC et des minima sociaux

Amélioration du cadre collectif et solidaire de la protection sociale (Sécu-vieillesse,
famille)
Des moyens supplémentaires, l'arrêt des suppressions d'emploi et de nouvelles orientations pour les services publics
En finir avec la fiscalité qui favorise les plus riches
Manifestation unitaire du 1er mai RV : 10 h –
Rond point de L'Europe - GAP
A partir de 12hOO : Apéro - Pique Nique - Concert - Débats - AG
Esplanade du Conseil général à GAP.

tract_1_mai_briancon.pdf

 


En mai, fais ce qu'il ta plait : grève, manifestations, occupations...

7682_image.jpgPOUR UN GRAND 1er MAI DE CONVERGENCE DES LUTTES

***
Le texte commun des organisations de gauche pour les manifestations du 1er mai 2009

Après les mobilisations des 29 janvier et 19 mars, c'est un 1er mai exceptionnel qui se prépare dans toute la France. Pour la première fois depuis longtemps, en effet, toutes les organisations syndicales y appellent ensemble et prévoient plus de manifestations qu'il n'y en a eu le 19 mars. Cela fait maintenant plusieurs mois que la colère sociale grandit dans le pays, multipliant les actions les plus diverses. La défense de l'emploi et le refus des licenciements sont à l’origine de conflits de plus en plus nombreux. Des secteurs comme l'université et l'éducation, la santé ou la Poste sont mobilisés depuis des mois. D'autres comme EDF-GDF intensifient leurs actions. Le 1er Mai peut constituer une étape supplémentaire dans la convergence et la généralisation de mobilisations sociales dont le mouvement des Antilles, notamment, a montré l’efficacité.

Bien que les choix politiques du gouvernement soient de plus en plus largement mis en cause, celui-ci refuse d'entendre les exigences sociales qui se sont exprimées, entre autres, au travers de la plate forme intersyndicale du 5 janvier et dans les journées des 29 janvier et 19 mars. Le gouvernement loin d’apporter une quelconque réponse aux urgences sociales du pays, une quelconque réponse efficace à la crise, laisse faire les plans de licenciement, continue de mettre en œuvre des choix qui font payer aux populations l'addition de la crise et s'enfonce à tous les niveaux dans un autoritarisme et un mépris insupportables. Tous les clignotants de la situation sociale et économique du pays restent au rouge. Il faut mettre un coup d’arrêt à la politique de Nicolas Sarkozy et du Medef et contribuer à faire grandir l’exigence d’autres choix de justice et de solidarité

Cela concerne notamment l’opposition aux suppressions d’emplois et à la précarisation, dans le privé comme dans le secteur public, l'augmentation des salaires, du SMIC, des minimas sociaux et des retraites; la défense et le développement des services et de l'emploi publics ; l’annulation des lois Bachelot et Pécresse, la réorientation des richesses vers le développement de productions et de services susceptibles d'engager notre pays dans un tout autre mode de développement fondé sur la satisfaction des besoins sociaux dans le respect des équilibres écologiques.

La réunion du G20 présentée par Nicolas Sarkozy comme un grand succès n’a fait que conforter les choix qui sont à l’origine même de la crise. Aucun des mécanismes d'accumulation financière à l’origine de celle-ci n'est mis en cause, l’essentiel pour N. Sarkozy comme pour les dirigeants des grandes puissances étant la sauvegarde même de ces mécanismes.

De plus en plus en difficulté, le gouvernement semble aujourd'hui tenté par une stratégie de la tension dans laquelle il agite à nouveau le thème de l'insécurité. Il renforce sa volonté de criminaliser l'action sociale et collective, tente d’instrumentaliser les « séquestrations de patrons » que soutient une majorité de la population et lance une nouvelle loi sécuritaire stigmatisant les jeunes. Les enquêtes d'opinion ont montré que l'exaspération sociale était largement partagée. Nous refusons toutes atteintes aux libertés qui visent à museler la contestation sociale et politique.

La question de l'emploi devient cruciale. Face à des groupes qui sacrifient leurs salariés au profit de la rémunération des actionnaires et des plus hauts dirigeants patronaux, il est temps de stopper au plus vite les licenciements et d’éliminer toute conséquence du chômage partiel pour les salarié-e-s. Nous agirons dans ce sens aux côtés de celles et ceux qui sont concerné-e-s.

Nos organisations, comme elles l'ont fait lors des précédents rendez-vous de mobilisation sociale, appellent à la réussite d'un 1er mai 2009 historique. Elles seront aux côtés des salarié-e-s, de tous les travailleurs, de toute la population pour amplifier la mobilisation populaire afin d’obtenir les changements de cap politiques nécessaires.

Signataires : Les Alternatifs, le NPA, le PCF, le PCOF, le Parti de gauche, le PS, MRC, La Fédération, la Coordination nationale des collectifs unitaires (CNCU), L’Association des communistes unitaires (ACU), Alternative Démocratie Socialisme (ADS), Alter-Ekolos-Ecologie Solidaire, La Gauche Unitaire

17/03/2009

19 mars, aujourd'hui dans la rue, demain on continue!!!!

Communiqué de presse de l'Association citoyenne pour une Alternative à

Gauche, ACU, Les Verts, NPA, PCF et le POC.

Après deux ans de gouvernement Sarkozy Fillon, les inégalités sociales ne cessent de s'accroître en France.

La politique de cet Etat UMP n’a qu’un objectif donner toujours plus aux riches : bouclier fiscal, des milliards aux banques…

Pour ce faire, il s’attaque aux fondements de l’égalité républicaine : les services publics (hôpital, éducation, poste…), la sécurité sociale.

De plus, il remet en cause les droits des salariés : réécriture du code du travail, fermeture de prud’hommes, travail le dimanche, licenciements abusifs, remise en cause et limitation du droit de grève…

Dans ce contexte de crise du capitalisme que l’on veut faire payer aux classes populaires de ce pays, il est temps de se mobiliser pour un autre modèle de société. Comme à la Guadeloupe, à la Martinique,et à la Réunion c'est en luttant que nous nous ferons entendre.

C’est pourquoi les organisations politiques et associations qui pensent qu’un autre monde est possible : appellent les travailleurs et tous les citoyens des Hautes-Alpes à manifester le 19 mars et à envisager la suite du mouvement pour montrer leurs mécontentements et leur volonté de lutter pour une société juste et plus fraternelle, qui mette l'économie au service des homme et tienne compte des enjeux écologique.

l'Association citoyenne pour une Alternative à Gauche, ACU, Les Verts, NPA, PCF et le POC

peuple_en_poing.jpgC’est leur crise, C’EST LEUR CRISE !

 

 

C’EST PAS A NOUS,  DE LA PAYER !

 

Le capitalisme, c’est la faillite

Pour sortir de la crise

Faut pas le réformer, il faut le renverser

 

Rien n’est à eux, tout est à nous

Tout ce qu’ils ont, ils l’ont volé

Partage des richesses, partage du temps de travail

Ou alors ça va péter

 

Il y en a assez, assez

Assez d’cette société

Qui n’offre que le chômage et la précarité

Engraisse les actionnaires et répand la misère

 

LES PATRONS LICENCIENT…

LICENCIONS LES PATRONS !

 

Public, privé,

Unité, solidarité !!

 

Aujourd’hui dans la rue,

Demain, on continue !!!

 

La retraite, on s’est battu pour la gagner,

On se battra pour la garder

 

Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère

ON N’EN VEUT PAS, DE CETTE SOCIETE-LA !

 

C’est pas à l’Elysée,

C’est pas à Matignon,

C’est pas dans les salons

Qu’on obtiendra satisfaction !

Il faut lutter

Se rassembler

Pour remplacer

Cet’ société !

 

Où est le pognon ?

Dans les poches des patrons !

De l’argent, il y en a

A la bourse, ils savent ça !!

 

Ils ferment les usines,

Ils ferments les écoles,

Yen a ras le bol,

De tous ces guignols !!!

 

Ils cassent les acquis des salariés
Font des cadeaux aux plus privilégiés
Ils sont libéraux
Amis de Parisot
A bas ! A bas ! Fillon et Sarko !
 

De l’argent il y en a, Dans les poches du patronat !

Augmentez les salaires, taxez les actionnaires !!!


Lycéens, étudiants, chômeurs et salariés
C'est tous ensemble qu'on est visé
Lycéens, étudiants, chômeurs et salariés
C'est tous ensemble qu'on va gagner
Lycéens, étudiants, chômeurs et salariés
C'est tous ensemble qu'il faut lutter

 

Les salariés licenciés
les entreprises fermées
l'éducation cassée
C'est le capitalisme
Qui ruine, qui ruine
Qui ruine la société



les salariés virés,
Les entreprises fermées
LES ACTIONNAIRES CHOYES
STOP !
INTERDICTION DES LICENCIEMENTS!

 

Un pas en avant

Un siècle en arrière

C’est la politique du gouvernement !!!!


Les vieux dans la misère
Les jeunes tous précaires
On n'en veut pas de cette société là !

 

C’est pas aux sans papiers qu’il faut s’attaquer

C’est au chômage, à la précarité !!!

15/01/2009

Assez, assez, de cete société là!!!

 7_octobre_1.jpgCFDT – CFTC - CGT – FO – FSU – SOLIDAIRES - UNSA

LA CRISE C’EST EUX

LA SOLUTION C’EST NOUS !

La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche

durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors

qu’ils n’en sont en rien responsables les salariés, demandeurs d’emploi et

retraités, en sont les premières victimes. Elle menace l’avenir des jeunes, met à

mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques

de précarité. Surmonter cette crise implique des mesures urgentes d’une autre

nature que celles prises par l’Etat et les entreprises, pour être au service de

l’emploi et des rémunérations.

C’est pourquoi, les organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU,

SOLIDAIRES, UNSA) appellent les salariés du privé et du public, les chômeurs et les

retraités, à une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle le 29 janvier

2009 : elle donnera lieu dans tout le pays à des grèves et des manifestations. Elles

appellent à agir massivement et interpeller les responsables gouvernementaux, les

responsables patronaux et les employeurs pour :

défendre l’emploi privé et public ;

lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales ;

exiger des politiques de rémunérations qui assurent le maintien du pouvoir

d’achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités ;

défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale ;

des services publics de qualité qui assurent en particulier tout leur rôle de

réponse aux besoins sociaux et de solidarité.

DANS LES HAUTES-ALPES…

10h30 : Manifestation à GAP  

 

départ Préfecture

14h30 : Défilé en voiture jusqu’au siège de l’Union Patronale (Micropolis)

 

 

départ parking de la commanderie à Gap

Gap, le 9 janvier 2009

les syndicats déclarent le branle-bas de combat

sarko-poupee-vaudou.jpgPropositions et revendications des organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA

lundi 5 janvier 2009

La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu’ils n’en sont en rien responsables, les salariés, demandeurs d’emploi et retraités, sont les premières victimes de cette crise. Elle menace l’avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques de précarité.

Les seules lois du marché ne peuvent régler tous les problèmes.

Face à cette situation et considérant qu’il est de leur responsabilité d’agir en commun, en particulier lors de la journée du 29 janvier, pour obtenir des mesures favorables aux salariés, les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA ont décidé d’interpeller les entreprises, le patronat et l’Etat.

Surmonter la crise implique des mesures urgentes en faveur de l’emploi, des rémunérations et des politiques publiques intégrées dans une politique de relance économique.

1 – Donner la priorité au maintien des emplois dans un contexte de crise économique

De nombreuses entreprises mettent la pression sur les sous-traitants et fournisseurs faisant supporter à leurs salariés blocages de rémunérations et pertes d’emplois. Par ailleurs, des salariés sont contraints à des durées du travail élevées, tandis que les salariés temporaires, en intérim ou en CDD, sont les premiers à faire les frais des baisses d’activité. Des entreprises utilisent la crise pour opérer des restructurations tout en maintenant la rémunération de leurs actionnaires.

C’est intolérable et inadmissible.

Les entreprises confrontées aux baisses d’activité utilisent des mesures de sauvegarde d’emplois comme le chômage partiel, les jours de RTT ou de congés… Toutes ces mesures doivent être négociées dans l’objectif de préserver l’emploi et les salaires. Les aides publiques doivent aussi y être conditionnées. Les entreprises doivent améliorer l’indemnisation du chômage partiel et tous les salariés doivent pouvoir en bénéficier. Ces périodes de baisse d’activité doivent être utilisées pour développer la formation professionnelle et renforcer les compétences des salariés.

Dans toutes les entreprises, quelle que soit leur situation, c’est notamment en investissant dans la formation et le travail qualifiant et en réduisant la précarité que la performance sera assurée.

Dans la fonction et les entreprises publiques, il est indispensable de répondre aux besoins de notre société et de la population et de leur attribuer les moyens nécessaires. Dès 2009, le gouvernement doit renoncer aux 30.000 suppressions de postes. Il faut abandonner une politique aveugle de suppression d’emplois et penser autrement l’évolution des services publics dont la qualité et l’emploi constituent une question centrale.

La situation des salariés précaires du public appelle des mesures de justice sociale.

2 – Politiques salariales : améliorer le pouvoir d’achat, réduire les inégalités

Les exigences des actionnaires ont conduit, dans beaucoup d’entreprises, à l’accroissement des inégalités. Elles se sont aussi traduites par une redistribution des richesses privilégiant le versement de dividendes au détriment des salaires et de l’investissement.

Dans les branches, les entreprises, les fonctions publiques, les négociations salariales doivent assurer au moins un maintien du pouvoir d’achat et une réduction des inégalités.

Les allégements de cotisations sociales doivent être conditionnés à la conclusion d’accords salariaux

3- Orienter la relance économique vers l’emploi et le pouvoir d’achat.

Il est de la responsabilité de l’Etat et de l’Union Européenne de décider de politiques d’interventions publiques coordonnée favorisant une relance économique. Celles-ci doivent viser à la fois :

§ Une relance par la consommation en améliorant le pouvoir d’achat, en priorité des revenus les plus modestes parmi lesquels de nombreux salariés, demandeurs d’emploi, retraités et bénéficiaires de minima sociaux.

§ Une politique de développement de logement social à la hauteur de l’urgence, un encadrement des loyers et un accès au crédit dans des conditions excluant les taux usuraires.

§ Une protection sociale (santé, retraite…) dans un cadre collectif et solidaire

§ Des investissements ciblés, en particulier en matière d’infrastructures, d’équipements publics et de services publics, en favorisant la recherche, le développement, l’éducation et la formation.

Les investissements publics et privés doivent notamment être orientés en faveur d’une économie du développement durable mettant en œuvre les principes adoptés au Grenelle de l’Environnement.

§ Toute aide accordée à une entreprise doit être ciblée et faire l’objet de contreparties. Elle doit être conditionnée à des exigences sociales, en particulier en matière d’emploi. Elle doit faire l’objet d’une information et d’un avis préalable des élus représentant les salariés. Dans le cas spécifique du secteur bancaire, l’utilisation des aides publiques doit donner lieu à un contrôle direct par l’Etat.

4 – Préserver et améliorer les garanties collectives

Les conditions de vie et de travail pour les salariés des secteurs privé et public, passent par l’amélioration du cadre collectif. C’est pourquoi il faut :

- abroger les dispositifs légaux qui ont conduit à remettre en cause la réduction du temps de travail
- retirer la proposition de loi sur le travail du dimanche.
- respecter le dialogue social sur tous les projets et propositions de loi qui touchent à la réglementation du travail.
- face à la révision générale des politiques publiques (RGPP), mettre en oeuvre des réformes porteuses de progrès social

5 – Réglementer la sphère financière internationale

Cette réglementation doit mettre un terme à la spéculation, aux paradis fiscaux, à l’opacité du système financier international et encadrer les mouvements de capitaux. L’Union européenne doit être au premier plan pour l’exiger.

Il faut aussi imposer le respect des droits fondamentaux et sociaux et des normes internationales de l’OIT dans tous les échanges internationaux. L’aide publique au développement doit être maintenue et améliorée. C’est ce que demande le mouvement syndical international

Le 5 janvier 2009