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03/06/2008

Contre les patrons et le gouvernement voyous

Spéculation, racket, mensonge,
Contre les patrons et le gouvernement voyous
Tous ensemble!

Le mécontentement et la grogne montent de partout. La hausse scandaleuse des carburants focalise la révolte, attise la colère. Le mouvement initié par les marins pêcheurs et les agriculteurs rencontre la sympathie. Il s’étend en Europe, ici aussi aux routiers, aux taxis... La lutte contre la hausse des prix du carburant, contre la vie chère concerne toute la population. C’est la lutte pour le pouvoir d’achat, contre la dégradation de nos conditions de vie. Ces hausses sont le résultat de la course au profit et aux spéculations qui entraînent l’économie mondiale dans une catastrophe, pillent les peuples, gaspillent le pétrole et bousillent la planête. Le gouvernement impuissant réserve ses mauvais coups aux travailleurs.

Racket

Cette hausse obéit à la logique des spéculations auxquels se livrent les financiers, les compagnies pétrolières et les Etats. Alors que la récession commence aux USA et que l’économie mondiale est menacée, les financiers jettent leur dévolu sur les matières premières et le pétrole. Total est à nouveau en train de battre des records de profits. L’Etat lui-même se sert au passage par le biais de la TVA et de la TIPP. Total et l’Etat se livrent à un véritable racket d’autant plus flagrant que la hausse de l’euro amortit pour
beaucoup la hausse des prix puisque le pétrole se paye en dollar.
Pour Sarkozy, il n’est pas question de prendre sur les profits. Tout au plus, propose-t-il de créer un fonds pour verser des indemnités aux travailleurs indépendants les plus touchés. Faux semblant, alors que tout le monde sait que la hausse des prix est partie pour durer. Elle est la conséquence de la folie globalisée de l’économie de marché. La seule réponse est de taxer les prix, d’imposer le contrôle sur les grandes compagnies pétrolières dont Total.

Les cadeaux aux patrons, les coups aux travailleurs

De cela, Sarkozy est bien incapable, lui le serviteur des riches. Il préfère manier la démagogie et le mensonge contre les travailleurs. Alors qu’il y a peu, Sarkozy et Bertrand ne cessaient de répéter qu’il n’était pas question de remettre en cause la durée légale du travail, les mêmes viennent de décider de faire voter, dans le cadre de la loi sur la représentativité des organisations syndicales, la possibilité de négocier, par entreprise, la durée du travail. Double mensonge : d’abord, c’est bien la fin des 35 heures, ensuite cette liquidation est décidée par une loi dont le contenu a fait l’objet d’une négociation avec les syndicats et parmi eux la CGT et la CFDT qui avaient été assez dupes et aveugles pour donner leur signature. Cette signature obtenue, Bertrand introduit la liquidation des 35 heures. Mensonges et provocation !
Et, au même moment, on apprend que les salaires des PDG du CAC40 ont connu, en moyenne, une hausse de 57,8%.

Le dialogue social pour étouffer la colère

Voilà ce qu’est le dialogue social, pire qu’une fumisterie, une politique contre les travailleurs et leurs organisations. Bertrand fait semblant de négocier pour ensuite décider ce qu’il veut et mettre les syndicats à genou. Il voudrait ainsi les déconsidérer pour empêcher une mobilisation contre la politique cynique, injuste, inacceptable du gouvernement.
Et, malré cela, les directions syndicales tergiversent au lieu d’organiser la mobilisation de tous les salariés dans un mouvement d’ensemble. Le 10 juin, ce seront les  fonctionnaires, les enseignants et les cheminots, le 17 sur le temps de travail et les retraites…
Le 17, les mobilisations de chaque secteur peuvent converger dans une journée de grève et de manifestation interprofessionnelle qui fasse comprendre au gouvernement et au patronat que les travailleurs en ont assez. Ce sera un point d’appui pour aller vers une globalisation des luttes pour les faire reculer.

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02/06/2008

Communiqué : Mobilisation du 10 juin


L’heure est plus que jamais à la mobilisation

Le mouvement massif de grève et de manifestations du15 mai n'a reçu aucune réponse si ce n'est l'annonce d'une inacceptable remise en cause du droit de grève dans l'éducation et dans la Fonction publique.

Le projet de loi « relatif à la mobilité et aux parcours professionnels » est en cours d’examen et doit passer à l'Assemblée Nationale à partir du 11 juin. S’y retrouvent toutes les mesures dont les organisations syndicales ont unanimement demandé le retrait, dispositions lourdes de conséquences pour les personnels, leur statut et le service public. Il en est ainsi notamment de l’extension du recours aux non titulaires, de leur gestion par les agences d’intérim, de la création de la position dite « de réorientation professionnelle » véritable antichambre pour de nombreux licenciements, du temps incomplet avec multi-employeurs…

Le gouvernement va présenter de nouvelles mesures issues de la Révision Générale des Politiques publiques.

L’objectif essentiel de la RGPP est de faciliter les suppressions massives de postes dans la Fonction publique (35000 à 40000 emplois par an), en articulation avec les mesures annoncées dans le cadre de la Révision Générale des Politiques publiques. Cette RGPP se met en oeuvre sans débat public, sans que soit posée la question des missions de service public et celle des besoins des usagers et des citoyens sur l’ensemble du territoire. Par exemple, la politique éducative du gouvernement porte atteinte à la capacité du service public d’assurer la réussite de tous les jeunes. Elle traduit le profond désengagement de l’Etat. Elle induit l’affaiblissement voire la suppression ou la privatisation de missions et de services ainsi que la détérioration des conditions de travail, la mise en cause du statut et l’accroissement de la précarité. La RGPP est bien un outil de casse sans précédent pour l’ensemble de la Fonction Publique.

A cela s’ajoutent les pertes de pouvoir d’achat des personnels et le nouvel écrasement des carrières qui va résulter de la conjugaison du relèvement du SMIC et de l'insuffisante revalorisation du point d'indice. Aucune négociation salariale n'est aujourd'hui engagée en dépit des promesses gouvernementales ; pas plus sur la revalorisation des métiers.

Et le gouvernement prétend imposer à tous sans débat de nouvelles dégradations en matière de retraites. Nos organisations appellent d’ores et déjà à participe aux initiatives unitaires pour une véritable réforme solidaire des retraites.

Pour une Fonction publique et des services publics de progrès social au service de la population, nous exigeons :

  • Un véritable débat démocratique sur la réforme de l’Etat et de la Fonction publique en partant des besoins de tous ;
  • Un emploi public, stable, statutaire et qualifié, permettant des services publics de qualité accessibles sur l’ensemble du territoire ;
  • L’amélioration du statut du fonctionnaire qui garantit la neutralité, l’impartialité et l’indépendance des agents dans l’exercice de leurs missions ;
  • Un développement de la mobilité choisie qui s’oppose à la mobilité subie et l’abandon du recours à l’intérim.
  • Le retrait du projet de loi dit « relatif à la mobilité et aux parcours professionnels » et de celui sur le service minimum d’accueil remettant en cause les conditions d’exercice du droit de grève.
  • L'ouverture immédiate de négociations salariales visant à maintenir le pouvoir d'achat de la valeur du point d'indice.


Les organisations signataires soutiennent les luttes et les mouvements en cours dans différents secteurs (éducation, culture, recherche, impôts-trésor, douanes…), notamment les personnels qui ont décidé de poursuivre l’action par la grève reconductible et appellent l’ensemble des agents à amplifier la mobilisation.

Elles décident de faire de la semaine du 9 au 13 juin, une semaine d’actions et du 10 juin un nouveau temps fort de mobilisation par une journée puissance de grèves et de manifestations.

Paris, le 29 mai 2008

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26/05/2008

Pour un grand mouvement de grève interprofessionnel !


962145485.2.gifVie chère, retraites et salaires en baisse:
Cela ne peut plus durer !

La révolte des marins-pêcheurs contre le prix du gaz-oil et la destruction de leur métier trouve un écho sympathique dans la population. Elle pourrait se propager à d’autres secteurs (agriculteurs) ou à d’autres pays. Elle est bien comprise par tous ceux qui subissent tous les jours des prix en hausse, alors que les salaires stagnent en dessous de l’inflation. 
Le lien est tout tracé avec les mobilisations du 22 mai dernier contre la dégradation des retraites ou les grèves pour les salaires. De même, lycéens et professeurs dénoncent dans la rue des atteintes à l’emploi et à la qualité du service public.
Le malaise social est donc général.
Face à cela, le gouvernement Sarkozy-Fillon n’est pas si sourd qu’on pourrait le croire. Il entend parfaitement les exigences populaires mais,  ayant perdu toute crédibilité pour faire illusion, il choisit l’affrontement, des provocations supplémentaires (droit de grève menacé) ou des surenchères anti-sociales permanentes. Après le fiasco des heures supplémentaires et du « travailler plus », l’hyper-président invente maintenant une nouvelle supercherie : des primes d’intéressement aux bénéfices. Mais des salaires, il n’en parle jamais!

La vie chère, c’est insupportable pour tous

Les marins-pêcheurs ont distribué gratuitement du poisson aux populations et dénoncé les écarts de prix scandaleux entre le produit de leur pêche et les prix de vente, 5 à 6 fois plus élevés dans les supermarchés. Mais c’est la même situation  pour toutes les denrées alimentaires.
Le monde de la finance, qui perd des sommes astronomiques dans les scandales immobiliers (crise des « subprime »), se rabat comme un vautour sur la spéculation dans les matières premières, les céréales, le lait, les besoins vitaux des peuples. La hausse des prix est donc mondiale.
Mais les salaires sont loin de suivre une inflation qui court vers les 4 ou 5% en Europe.

La sécurité sociale est attaquée, les  retraites en chute libre

Pour les retraites, le gouvernement Sarkozy-Fillon fait semblant de consulter les syndicats, mais tout est décidé d’avance. Avant 1993, il fallait cotiser 37,5 années pour avoir droit à une retraite à taux plein. Aujourd’hui, c’est 40 ans et demain 41 ans. Le patronat veut un départ à 63 ans. Le gouvernement  exige que les salariés âgés (seniors) travaillent le plus longtemps possible, alors que le travail est devenu dégradant pour la santé. Les réformes de Balladur (1993), Fillon (2003 et 2008), font chuter les pensions de moins 30% par les mesures successives. Ils veulent nous obliger à contracter des plans d’épargne privés. Les retraités vont redevenir des pauvres. Ceux qui ont du fric rejoindront les rentiers.
Pour toute la population, et d’abord pour les malades, le paiement des nombreuses franchises médicales (médicaments, hospitalisation, consultations), sont une punition inacceptable. C’est la sécurité sociale et la solidarité qu’ils veulent détruire !

Un grand mouvement de grève interprofessionnelle est nécessaire !

Beaucoup de grèves sont décidées, mais pas le même jour. Il y a eu le 15 mai dans la fonction publique. Il y a eu le 22 mai pour les retraites. Des centaines de milliers de salariés ont répondu. Mais cela ne suffit pas.
Il faut préparer une grève généralisée par un appel syndical unitaire. En 1968, tout le pays s’est arrêté et des acquis sociaux ont été gagnés. Aujourd’hui, face à Sarkozy, qui veut tout liquider, il y a besoin de riposter tous ensemble en mettant toutes les revendications en avant : hausse générale des salaires (300 euros), le SMIC à 1500 euros, blocage des prix, reconquête de la sécurité sociale, annulation de tous les reculs subis sur les retraites et la santé, défense des services publics.

Version imprimable : Pour_Un_Grand_Mouvement_De_Grève.rtf

19/05/2008

OGM : la délégation reçue à la préfecture

 962145485.gifDans le cadre de la mobilisation annoncée pour aujourd'hui 11h contre la loi OGM, Une délégation de sept personnes, à laquelle la LCR/NPA05 a pris part, a été reçue ce matin par le directeur de cabinet du préfet à Gap.
Nous avons ensemble exposé les arguments de notre opposition ;
- La loi ne permet aucunement de garantir l'absence, même sous forme de traces, d'OGM dans l'alimentation,
- De sorte, faisant fi du principe de précaution des plus élémentaires, elle ne prévient aucune potentielle atteinte possible sur la santé,
- elle ne peux donc garantir dans l'état l'absence de dissémination OGM, remettant potentiellement en cause, en particulier dans notre département, la qualité de ses productions agricoles et les certifications AB strictement encadrés,
- Rien ne prouve que l'agriculture intensive complétée par ces OGM concourera à résoudre les problèmes alimentaires mondiaux, les exemples des pays producteurs démontrent au contraire un appauvrissement des sols par l'emploi massif de pesticides et engrais qu'impose cette agriculture, ajoutant leur forte dépendance aux firmes semencières ainsi qu'une nette dégradation de la biodiversité aux multiples retombées sanitaires déjà connues,
- La prise en charge par l'Etat des dégâts causés aux producteurs non-OGM par dissémination sur leurs champs, qu'aucune société d'assurance ne souhaite endosser, est un signe évident des profonds doutes que ces dernières craignent sur le coût de ces dégâts. Coûts qui seraient donc encore une fois supportés par les contribuables,
- Les manoeuvres à l'échelle globale des quelques firmes multinationales produisant ces OGM et produits associés (pesticides, engrais...) pour imposer leur marché, elles aussi largement connues (voir : "Le monde selon Monsanto") laissent à craindre de nouvelles dérives dont les conséquences pourraient porter gravement atteinte à la fois sur la santé publique, l'agriculture et la démocratie (ont été cités également à titre d'illustration, les doutes entourant la gestion de l'Arche de Noé Végétale de Svalbard, financée par Sagenta, Pioneer Hi-Bred, Monsanto, Fondation Rockefeller & Fondation Bill Gate entres autres), et ce, pour de nombreuses générations à venir,
- Le passage en force de ce texte de loi par le gouvernement remet de plus en cause les fondements même de la démocratie, et à ce titre ont été rappelés les chiffres des sondages menés auprès de la population, opinions dont le gouvernement ne tient aucunement compte, en vertu d'une présupposé "ignorance" du peuple. Ignorance démentie par l'ensemble des recherches indépendantes & enquêtes dont la population aura largement pris connaissance et opté pour le "non-OGM" en connaissance de cause.

Le préfet en aura pris note et transmettra notre position commune à l'égard de ce projet de loi au gouvernement.

Dans l'attente, restons vigilants et maintenons notre mobilisation  !

 

18/05/2008

Sarko provoque : faisons-le reculer !!!

962145485.gifSarkozy provoque !
Faisons le reculer,
tous ensemble !

Au soir de la journée de grèves et de manifestations de la fonction publique, le 15 mai, Sarkozy provoque les grévistes.
Aux enseignants, fortement mobilisés pour la défense du service public, Sarkozy répond par la remise en cause du droit de grève avec l’instauration d’un « droit à l’accueil des
enfants » et l’obligation pour les grévistes de se déclarer 48h à l’avance. Fidèle à sa méthode, il cherche à dresser les parents contre les enseignants.
C’est sa riposte aux nombreuses mobilisations communes contre les fermetures de classes et les suppressions de postes.
Il n’y a qu’une réponse possible :
se mobiliser ensemble, salariés et usagers, pour exiger un service public maximum, tous les jours, avec les personnels et les moyens nécessaires.

Lire la suite : FdB08-05-16.pdf

17/05/2008

Rassemblement contre la loi OGM

A l'initiative de la Confédération Paysanne, Comité Vigilance OGM 05 :

Information : Le vote de la loi OGM aura lieu à 16 heures mardi 20 à l'Assemblée et le 22 au Sénat

Nous vous invitons pour cette occasion, à réaffirmer notre opposition à cette loi lors d'un rassemblement qui se tiendra ce lundi 19 mai à 11h, devant la préfecture à Gap.

Un courrier est parvenu au préfet par fax, ainsi qu'une lettre à l'attention de Nicolas Sarkozy, qui lui sera remise ce lundi.
Vous pouvez les consulter ci-dessous :
- Courrier_Préfet_loi_OGM.doc
- Courrier_Président_Loi_OGM.pdf

Pour plus d'infos et confirmation de l'heure de ce rassemblement, vous pouvez contacter :

André Bochede au 04-92-55-97-78 ou par mail : andre.bochede@wanadoo.fr
Georges Guiol au 04-92-52-67-86 ou par mail : gguiol@wanadoo.fr
Vanessa (animatrice conf') au 04-92-51-96-30 ou par mail : conf-paysanne05@wanadoo.fr


Rappel sur le contexte actuel entourant les débats sur la loi OGM :


Le 13 mai : Alors que le déroulement s'orientait vers de longues heures de discussion autour des 800 à 825 amendements déposés par l'opposition sur l'article 1, la majorité ne parvient pas à mobiliser en tant et en heure. Peu après 17 h 30, après le rejet de l'exception d'irrecevabilité, c'est la question préalable portée par à Chassaigne (à nouveau) qui passe et provoque le rejet (temporaire) du texte de loi.

Allégresse de courte durée...

Deux choix se posent alors au gouvernement :
- Présenter un nouveau texte respectant ainsi le règlement de l'Assemblée nationale,
- Ou passer en force la loi, en employant toutes les possibilités offertes par l'article 45 de la Constitution, qui lui permet de convoquer la Commission mixte paritaire composée de 7 députés et de 7 sénateurs.

C'est ce deuxième choix qu'adopte François Fillon. Sa réunion est fixée au mercredi 14 à 16 h 30.

Députés :
Titulaires. - M. Patrick Ollier, M. Antoine Herth, M.Christian Jacob, M. Marc Laffineur, M. Germinal Peiro, M. Philippe Martin, M. Philippe Tourtelier.
Suppléants. - Mme Fabienne Labrette-Ménager, Mme Marie-Louise Fort, M. Michel Raison, Mme Frédérique Massat, Mme Delphine Batho, M. Jean Dionis du Séjour, M. André Chassaigne.

Sénateurs :
Titulaires. - M. Jean-Paul Emorine, M. Jean Bizet, M. Dominique Braye, M. Jackie Pierre, M. Marcel Deneux, M. Jean-Marc Pastor, M. Daniel Raoul.
Suppléants. - M. René Beaumont, M. François Fortassin, M. Jacques Muller.

Il en ressortira que la Commission Mixte Paritaire choisit de ne pas changer un mot au texte, tel que sorti du Sénat et proposé à l'Assemblée, ce qui provoque la sortie des 5 représentants de l'opposition qui dénoncent alors un flagrant « déni de démocratie ». C'est précisément ce texte que les parlementaires seront appelés à voter, sans possibilité d'amendements en-dehors d'un accord du Gouvernement.

Le Gouvernement déclare l'urgence sur le texte qui avait été levée de fait par la navette des 2 lectures et nous apprenons que le vote aura à 16 heures  mardi 20 à l'Assemblée et le 22 au Sénat.

Une discussion générale - courte - aura encore lieu, et la possibilité de motion de procédure auxquelle l'opposition réfléchit.
Le groupe GDR (communistes - verts) a, de nouveau, demandé le vote solennel.


Vanessa PICARD
Animatrice
Confédération Paysanne des Hautes Alpes - ADEAR
12 bis rue Capitaine de Bresson
05000 GAP
Tél / fax : 04 92 51 96 30
mail : conf-paysanne05@wanadoo.fr

Lire aussi l'article du Monde Diplomatique : "Illégitimes OGM"

16/05/2008

Appel contre les franchises médicales

Dernière minute :

Le Vendredi 16 mai 2008, nous vous appelons à rejoindre, nombreux, les usagers et personnels des CPAM

 « C'est en changeant tous un peu qu'on peut tout changer... »

C'est au son de ce slogan mensonger qu'a été mise en oeuvre en 2005 la réforme portée par Philippe Douste-Blazy puis Xavier Bertrand. La mise en place du système du « médecin traitant » a été totalement dénaturée par la complexité tarifaire du parcours de soins, l'absence de tout investissement sur la médecine générale, l'explosion des dépassements d'honoraires, les divers forfaits sur les remboursements de consultation qui, nous disait-on, permettraient à la Sécurité Sociale d'équilibrer ses comptes en 2007... afin d'éviter des franchises sur les remboursements de soins ! Lire la suite

Mobilisation du 22 mai

RENDEZ-VOUS DE 2008 SUR LES RETRAITES : 22 MAI 2008
Consolider le régime par répartition

Les organisations syndicales des Hautes-Alpes décident de se saisir et d'amplifier le communiqué des 5 confédérations syndicales du 29 avril 2008.

Communiqué des confédérations CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, CGT-FO :

Pour les confédérations syndicales, le "rendez-vous de 2008 sur les retraites", doit être l'occasion de consolider le système par répartition, seul à même d'assurer la solidarité indispensable entre générations et de répondre aux exigences de justice sociale;
Fondamentalement, l'avenir des retraites est lié à la situation de l'emploi et des politiques économiques. Les confédérations syndicales n'entendent cependant pas nier les différences d'approche existantes entre organisations sur les réponses à apporter.
Mais face au blocage gouvernemental sur les principales propositions des organisations syndicales ( garantie et niveau des retraites, droit à la retraite à 60 ans, durée de cotisation, reconnaissance de la pénibilité, ressources financières assurant l'avenir à long terme du système de retraites, réduction des inégalités entre les femmes et les hommes,….), les confédérations décident d'appeler à une journée nationale interprofessionnelle d'action et de manifestation le 22 mai 2008.

La logique d'une retraite basée sur la capitalisation, les fonds de pensions et l'épargne individuelle est:
inefficace économiquement,
inégalitaire socialement
Dans le système par répartition actuel, ce sont les actifs d'aujourd'hui qui financent les pensions d'aujourd'hui.
Certes, la durée de vie s'allonge, et le statu quo n'assure pas la pérennité du système.

Nous réclamons des réformes qui permettent réellement le financement des retraites et garantissent les droits sociaux.

Il n'est pas acceptable que l'allongement de l'espérance de vie soit synonyme de régression sociale,
alors que notre pays n'a jamais été aussi riche!
alors que la France est le pays où la productivité du travail est une des plus fortes au monde!

Le système de retraite doit prendre en compte l'évolution de la société:
allongement de la durée des études
périodes d'inactivité forcée
insertion professionnelle pour les jeunes qui se traduit par l'enchaînement de stages, de CDD, de périodes d'intérim ou de chômage, recherche non indemnisée du 1er emploi
Recul de l'age moyen d'entrée dans un emploi stable ( 27 ans)

Augmenter les salaires d'1 point dans le partage de la valeur ajoutée = 0,62 Md euros
Règlement des dettes de l'Etat à la sécurité sociale ( exonérations de cotisations sociales
 non compensées) = 2,6 Md euros
Cotisations sociales sur intéressement, stock-options, participation = 3,735 Md euros

FINANCER LES RETRAITES, C'EST POSSIBLE !
Les organisations syndicales des Hautes-Alpes appellent à une journée nationale interprofessionnelle d'action et de manif le 22 mai 2008.

Pour la défense de la retraite solidaire
A GAP 9H Blocage rond-point de TOKORO et de l'Europe avec distribution de tracts
10H30 Départ manif rond-point des Cèdres

Télécharger le tract : Tract_22_mai_2008.doc

13/05/2008

Mobilisation du 15 mai

962145485.gif 15 Mai 2008 :
une première journée de grève
et de mobilisations

qui doit être prolongée !

 

Le 15 mai, les fédérations syndicales de la fonction publique appellent à la grève contre les restructurations, les suppressions massives d’emplois et pour l’augmentation des salaires. Les lycéens et lycéennes seront, également, massivement, dans la rue contre les suppressions de postes de profs.

FAIRE ECHEC AU GOUVERNEMENT :

LES RAISONS SONT NOMBREUSES !

Le gouvernement dans son projet de suppression massive d’emplois dans la fonction publique, pour,

rappelons-le, soi-disant renflouer les caisses de l’Etat, multiplie les attaques. Avec, en particulier, des restructurations à la hache : changement de métier, mobilités géographiques imposées et, également, des attaques frontales sur la garantie de l’emploi.

Dans l’Éducation nationale, le gouvernement prévoit 17 000 suppressions de poste en 2009 après les 12 000 en 2008.

A travers ces « réformes », c’est l’ensemble des services publics qui sont attaqués : nous sommes toutes et tous concernés en tant que salariés et en tant qu’usagers !

Dans le privé, les salariés combattent toujours les suppressions d’emplois et les fermetures de sites dans des entreprises, qui, souvent, font des profits. Et, également, depuis de nombreuses semaines, ils luttent pour l’augmentation de leurs salaires et leur pouvoir d’achat.

Le gouvernement veut imposer l’allongement de la durée de cotisations à 41 ans, alors que les retraités subissent déjà une baisse importante du niveau des pensions et que cela sera pire encore dans les années qui viennent…

 

UN MOUVEMENT LYCEEN QUI CONTINUE !

 

La mobilisation lycéenne a réussi à franchir le cap des vacances. Mardi 6 mai, des manifestations ont eu lieu dans de nombreuses villes, et, même si elles n’ont pas rassemblé autant de monde qu’avant les vacances, elles ont touché de nouvelles villes.

Les lycéens et lycéennes semblent déterminés à faire reculer ce gouvernement qui veut détruire leur

avenir en dégradant encore plus leurs conditions d’étude et leur qualité. Classes surchargées, fermetures d’options et de filières, qualification au rabais pour former des salariés plus précaires et moins coûteux, voilà concrètement le projet de Sarkozy.

TOUS ET TOUTES DANS LA RUE LE 15 MAI ET CONTINUER APRES !

 

Il y a de réelles possibilités de faire céder le gouvernement qui est déjà affaibli par les grèves de travailleurs sans-papiers, la grogne généralisée sur la question du pouvoir d’achat et des salaires. Après un an au pouvoir, Sarkozy et sa politique sont de plus en plus rejetés.

La journée de grève interprofessionnelle du 15 mai est une bonne chose, mais sera loin d’être suffisante pour faire reculer le gouvernement. D’ores et déjà, une nouvelle journée de grève, sur les retraites, est prévue, le 22 mai prochain.

Mais ce n’est pas avec le « saucissonnage » des ripostes et des mobilisations qu’on fera plier Sarkozy.

Il faut se donner les moyens de combattre et de gagner contre l’ensemble de la politique réactionnaire qu’il mène. Et pour cela, préparer un mouvement d’ensemble prolongé le plus large possible regroupant l’ensemble de la gauche sociale et politique.Si nous nous y mettons tous ensemble, c’est possible de faire reculer Sarkozy et son gouvernement !

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soyons nombreux
- le jeudi 15 mai à 10h devant l'inspection accademique ( avenue d'embrun - Gap)
- puis à 14h salle Dum'art pour une assemblée générale des grevistes pour envisager des suites à donner
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Téléchargez le pdf : FdB08-05-09.pdf
Téléchargez le tract : recto_tract_departemental_15_05_08_defense_fp.pdf

06/05/2008

Mai 2008

962145485.gifMai 68 : construisons une opposition sociale et politique d'ampleur !

Un an après la victoire électorale de Sarkozy, seuls le patronat et les plus riches sont satisfaits des réformes anti-sociales mises en branle depuis douze mois. L’ensemble des travailleurs et de la population est loin d’être à la fête et pour cause ! Chaque jour, une nouvelle réforme contre nos acquis sociaux et démocratiques est annoncée : contrat de travail, services publics, éducation nationale, santé, droits des chômeurs, retraites, Etat pénal renforcé, lois anti-immigrés... Sans oublier la question cruciale des salaires et du pouvoir d’achat.

REJET DE LA POLITIQUE SARKOZYSTE !

Depuis quelques mois, le rejet de la politique de Sarkozy est de plus en plus profond. La chute de popularité dans les sondages, la gamelle électorale lors des municipales et le développement des luttes, des résistances dans de nombreux secteurs montrent bien que la société française est loin, très loin, d’être gagnée par le libéralisme ou « l’idéologie de droite » comme se plaît à dire François Fillon. Au contraire, des secteurs de plus en plus significatifs rejettent ouvertement, par des grèves et des résistances, les réformes actuelles : la jeunesse scolarisée, les cheminots, les enseignants, le secteur de la santé, les salariés du privé pour leurs salaires…Et depuis quelques semaines, les travailleurs sans-papiers dont la lutte oblige certains patrons à dire ouvertement qu’on ne peut pas faire fonctionner certaines entreprises, voir des pans entiers de l’économie sans eux !

DROITS DANS LEURS BOTTES !

Mais le gouvernement et Sarkozy en tête restent sourds au mécontentement, expliquant même que la population française veut que le gouvernement aille plus vite. Les réformes annoncées et promises seront donc maintenues : suppression massive de postes dans la fonction publique et, en particulier, dans l’éducation nationale, refus d’une régularisation massive des sanspapiers, réforme du système hospitalier, de la sécurité sociale et allongement de la durée de cotisation des retraites à 41 ans…
L’entêtement du gouvernement Sarkozy-Fillon et de Parisot montre qu’ils sont pressés d’en finir avec « l’exception française », surtout à quelques semaines de la présidence française de l’Union européenne où Sarkozy voudrait faire valoir ses ambitions personnelles et celles de ses amis, les patrons.

CONSTRUISONS UN MOUVEMENT DENSEMBLE ET UNE OPPOSITION POLITIQUE !

Le moment est venu d’un vaste mouvement d’ensemble contre le gouvernement et sa politique.
D’ores et déjà plusieurs dates de mobilisations sont programmées pour les semaines qui viennent : les mobilisations lycéennes qui continuent, le 15 mai, à l’appel des fédérations syndicales de la fonction publique contre les suppressions massives d’emplois et le 22 mai contre l’allongement de la durée de cotisations des retraites à 41 ans. Si ces dates marquent une accélération dans les résistances et les luttes, elles doivent se fédérer dans un grand mouvement d’ensemble pour faire reculer ce gouvernement. Imposons-lui un joli mois de mai !
Il s’agit aussi de contester le projet de Sarkozy-Fillon sur le fond en avançant un projet politique alternatif porté par une gauche qui ne lâche rien, qui ne renonce pas ! C’est tout l’enjeu du nouvel outil politique que nous devons mettre en place et qui connaît, à travers les nombreux comités d’initiative, d’ores et déjà, un certain succès.

Télécharger le pdf : FdB08-05-05.pdf