24/05/2008
Un article à diffuser
Excellent préalable à la série que j'amorcerais demain à propos de questions peu connues du grand public, voici une lecture qui vous ravira. J'ai presque envie de contacter son auteur pour venir nous rejoindre ;o)
Source : http://r-sistons.blogs.nouvelobs.com/archive/2008/05/15/m...
Mai 68 : Inédit. Pour un mai 2008 contre le NOM
Mes amis,Ce jour-là, je crois que c'était le 3 mai 1968, j'avais cours à la Sorbonne. Fraîchement sortie du lycée et étudiante en Lettres modernes, je me rends comme d'habitude à la Fac, pour assister dans un amphi surchargé à un cours "magistral" - car il était dispensé par des enseignants de haut vol. Et par exemple, celui qui devait accompagner ma thèse, ensuite, s'appelait M. Castex - vous savez, celui des manuels de Français, Castex et Surer .
Or donc, lorsque j'arrive, porte close, il n'y aura pas de cours ce jour-là. La Sorbonne vient d'être bouclée, après avoir été investie par les forces de l'ordre. Il faut dire que Cohn-Bendit venait d'y entrer avec quelques dizaines de jeunes (je n'ai plus de sympathie pour lui, depuis qu'il a renié ses idéaux de jeunesse et épousé le libéralisme ambiant). Que faire ? Curieuse d'esprit, une curiosité qui me conduira ensuite à faire des études de journalisme, je décide d'observer les événements. Cohn-Bendit y tient meeting, il harangue la foule de supporters et d'étudiants qui, comme moi, se trouvent involontairement pris dans la tourmente. En effet, comme je l'ai dit plus haut, et bien qu'il s'agisse d'un rassemblement pacifique d'étudiants, la Sorbonne est rapidement bouclée.
Ne me demandez pas ce que "Dany le Rouge" a dit ; je ne m'en souviens plus. Et moi, fille de grands bourgeois dotée d'un père qui avait milité à Action Française, je n'y comprenais rien. Par contre, ce que je sais - et ce qui suit est inédit, puisque seuls quelques jeunes l'ont entendu, et semble-t-il pas relaté - c'est que brusquement l'officier déclara ceci, sans se douter qu'il allait écrire une page de l'Histoire de France :
" Les garçons, à la vérification d'identité ! Et les nanas, dehors ! "
Les nanas étaient furieuses. Vexées. Et puisqu' on les méprisait, eh bien, elles allaient montrer ce dont elles étaient capables !
Elles décidèrent donc d'entrer en résistance. Comment ? En cherchant du renfort à toutes les facs avoisinantes ! Et c'est ainsi que tout a commencé, ou plutôt, que tout le monde s'est retrouvé sur le Boul'Mich, sur le Boulevard St Michel, si vous préférez, à narguer les forces de l'ordre. J'étais au premier rang. Je ne savais pas pourquoi j'étais là, mais j'y étais. Comme mes camarades de facs, un point c'est tout. Et j'y suis restée trois heures, avançant, reculant, au gré des charges des forces de l'ordre. Jusqu'à ce que les bombes lacrymogènes me fassent battre en retraite.
Quand je suis rentrée, mes parents n'étaient pas fiers de moi. Moi, oui. J'avais fait cause commune avec mes collègues étudiants, j'avais servi à quelque chose, et on s'était bien amusés. En tous cas, on avait réveillé le quartier.
Inutile de dire que je n'ai pas mis longtemps à me politiser. Direction le PSU, puis le PS, aile gauche de Chevènement - le CERES. Et quelques années plus tard, l'Union de la Gauche avec les camarades, de sacrés militants, du Parti Communiste. Un parti, le PS, que j'ai quitté pour des raisons familiales, au moment où je commençais à avoir pas mal de responsabilités, et où on parlait de moi comme future députée.
Et à la différence de Cohn-Bendit et de tous les traîtres de mai 68 qui considèrent cet épisode comme quelque chose de plus ou moins honteux, moi je suis restée fidèle. Plus que jamais décidée à combattre le Désordre établi. J'ai horreur des traîtres. Alors, les Kouchner ou les Glucksmann, je ne peux pas les piffrer.
Honte aux grands médias ! Une fois de plus, je les dénonce. L'héritage de mai 68, ils le liquident. Aux oubliettes, la signification réelle de ce grand mouvement qui a changé la vie des Français ! Passées sous silence, les plus importantes grèves de l'Histoire de France et même d' Europe ! Comme Sarkozy, il faut gommer ça ! Et le seul qui soit invité sur tous les plateaux de télévision à pérorer sur mai 68, c'est celui qui déclare l'événement "terminé, fini, passé" - vous avez reconnu, le rouquin allemand, le libéral-libertaire Cohn-Bendit ! (1) Voilà qui en dit long sur l'information aujourd'hui ... et sur la crainte de voir les événements se reproduire, au moment où le gouvernement Sarkozy casse tout le secteur social, le Droit du Travail, les services publics...
Car ces manifestations d'étudiants, relayées par le monde ouvrier uni comme jamais - et c'est ce qui a fait sa force - ont permis une avancée spectaculaire en matière de législation du droit syndical et de salaires (augmentation du SMIG de 35 % et du salaire minimum agricole de 55 % - accords de Grenelle), (2).
Aujourd'hui, non seulement on s'évertue à effacer ces acquis sociaux et démocratiques sans précédent, mais on tente de diviser les salariés ou les syndicats entre eux, et à les discréditer aux yeux de l'opinion publique, via les médias serviles (par ex avec les Cheminots, précisément parce qu'ils représentent l'élément moteur de la résistance).
Mai 68, ce ne sont pas seulement d'importantes manifestations, des slogans, un état d'esprit, des forums, une liberté de parole, la revendication du droit au bonheur, un immense appétit de monde meilleur, plus juste, plus fraternel, mais c'est aussi et peut-être surtout la jonction des forces étudiantes et du monde du travail, c'est à dire une implication de tous, seule susceptible d'assurer le succès d'un Grand mouvement. Ce qui est isolé, fragmenté, est condamné à l'échec.
C'est aussi pendant Mai 68 que démarre la grande aventure des Lip, ces ouvriers laissés sur le carreau qui s'organisent pour continuer à produire et à commercialiser, sur le mode de l'auto-gestion, avec le succès que l'on sait. Ou encore les paysans du Larzac, en lutte pour la propriété de leurs terres. Un immense élan a soulevé la France ! Cet élan, il faut le retrouver. Au niveau du monde entier, tous unis contre ceux qui détruisent peu à peu nos vies, les spolient, les asservissent - faisant de nous " des serfs, en temps de paix, et de la chair à canon, en temps de guerre... C'est ainsi que les castes au pouvoir ont toujours considéré les peuples " (3).
J'ai écouté l'autre jour l'émission "Les bréviaires de la haine", sur Arte. J'ai envie de remplacer le mot Juif par peuples. Voici ce qui nous attend : "La persécution croissante.. les humiliations quotidiennes.. Hitler mettait en place une société raciste (l'eugénisme est de mise, aujourd'hui, voir les EU qui envisagent de ne plus assurer de soins aux plus démunis, Attali qui parle d'euthanasier les retraités inutiles et coûteux, les lois anti-mendicité etc etc), totalitaire (n'est ce pas le projet de l'oligarchie mondiale, désireuse de mettre en place un plan de domination planétaire ?), il faisait procéder à des nettoyages ethniques (n'est-ce pas ce qui se produit dans les pays arabes ?)"... et l'extermination d'une partie de l'humanité était à l'ordre du jour, comme aujourd'hui avec la précarité généralisée, les guerres préventives ou de civilisation, les OGM meurtriers, les maladies ou les vaccins qui tuent ou stérilisent, l'arme de la faim (les révoltes de la faim sont l'aboutissement logique des choix économiques et politiques structurels : réorientation de l'agriculture familiale vers l'exportation, démantèlement des protections douanières pour les pays du Sud, spéculation, agro-carburants, etc).
Jean Ziegler, mondialement connu et respecté, l'exprime clairement : "La globalisation à marche forcée sera pleinement accomplie quand on aura un gouvernement mondial ayant les moyens d'agir. Face à cet adversaire puissant, j'appelle à une insurrection des consciences pour affronter les ennemis de l'ombre ". Et il est bien placé pour savoir, lui qui a été Rapporteur à la Commission des Droits de l' Homme de l'ONU.
Les conflits se multiplient.Les peuples sont dressés les uns contre les autres. Les pays riches étranglent les pays pauvres.Les individus sont sacrifiés à la Finance.Nous allons être de plus en plus taillables et corvéables à merci, "serfs ou chair à canon". Les écarts de revenus se creusent d'une manière scandaleuse. Le pouvoir d'achat ne cesse de baisser. On nous prive peu à peu de tous nos droits... La liste est longue, les vampires de la planète se repaissent de notre sang.
La solution finale est en marche. Pour 95 % d'entre nous, nos "ennemis" de Bilderberg, ou autres sociétés plus ou moins secrètes, ont planifié l'horreur absolue. Comme en 39-40. Une grande "shoah" planétaire. Devons-nous nous résigner ? Non.
Dans "les bréviaires de la haine", sur Arte, on voit que le monde entier découvre les projets d'Hitler (alors candidat à la domination du monde) trop tard. Le mal est accompli. J'ose comparer cette passivité mortelle devant Hitler à notre passivité à nous. Et par exemple, nous nous taisons devant les crimes anglo-saxons ou israéliens; nous déroulons le tapis rouge devant les dirigeants de ces pays, remplis du sang de leurs victimes. Et d'autres s'apprêtent à les rejoindre : De Sarkozy-Kouchner à Berlusconi, ivres d'aventures guerrières, prédatrices, vrais cow-boys des temps modernes, tous indifférents à la souffrance des peuples, avides de pouvoir, d'argent, de gloire.
Alerte ! J'appelle à la Mobilisation générale des peuples, via Internet, quelle que soit l'appartenance sociale, ethnique, culturelle, religieuse, politique, des uns ou des autres !
Comment agir ? D'abord, il faut identifier clairement les menaces. C'est l'objectif principal de mon blog http://r-sistons.over-blog.com/. Il s'agit d'éviter des spoliations supplémentaires, et de nouveaux génocides. Dans l'émission d'Arte, on voyait bien comment on en arrivait là.
L'insensibilité envers les souffrances des Juifs, à l'époque, comme l'a montré le document d' Arte, a préparé les lendemains qui déchantent. Aujourd'hui, ne soyons pas indifférents au malheur des Irakiens, des Palestiniens, ou chez nous, par exemple, des étrangers mal accueillis, spoliés de tous leurs droits, persécutés. Et soyons vigilants. Aujourd'hui, on nous propose comme idoles, pêle-mêle, ceux qui ont réussi, les vedettes, mais aussi la concurrence, le profit, le travailler toujours plus, l'ordre moral, la sécurité, l'Amérique, l'individualisme, le chacun pour soi... et on nous abreuve de jeux, de rêves, de paillettes... pour nous divertir de l'essentiel. Et bien entendu, toutes les formes de révolte, comme celles de mai 68 justement, sont discréditées, ou bien on s'emploie à déconsidérer les mythes comme ceux de Che Guevara. Surtout, on essaie de se prémunir contre la fédération des mouvements de contestation (4).
Attention ! On nous scotche devant nos écrans, de TV ou d'ordi, pour mieux nous isoler les uns des autres. On ne résiste pas dans son coin, tout seul. Etre forts, c'est être unis, donc unissons-nous (5).
Par dessus-tout, réapprenons la combativité, mettons-nous en marche. Des sites donnent des orientations, des indications, des pistes d'action : ceux d'Aspeta, de syti.net, de verites.org (Mocrie), de l'Aviseur International, par exemple.
Voici des idées :
- Faire la grève des achats superflus, c'est déjà changer le monde (6)
- Regroupons-nous. A jours et heures fixes (Mocrie, verites.org).
- L'heure n'est plus aux petits défilés, mais aux grandes manifestations, mieux : aux actions de grande ampleur. Syndiquez-vous. Poussez à l'unité d'action syndicale.
- Faites la jonction avec les lycéens et les étudiants (7). Mai 68 a commencé comme cela : Au final, huit millions de grévistes occupant les usines et leurs bureaux, un pays entier paralysé par les forces vives de la nation. Attention aux provocations gouvernementales pour que les manifestations dégénèrent, et retournent l'opinion contre nous !
- Dans http://syti.net/, les multiples formes d'action sont très bien analysées.
Malheureusement, l'Histoire nous apprend que c'est seulement quand la souffrance est à son comble que le peuple sort de sa torpeur. N'attendons-pas d'avoir faim, comme dans 37 pays où les émeutes ont déjà éclaté - ou de servir de chair à canon. Là, il sera trop tard. Et les menaces sont lourdes.... Déclarons la guerre à la guerre, exigeons un référendum avant tout conflit (voir mes articles), et déclarons la guerre au NOM, le Nouvel Ordre Mondial, ou plutôt à leurs dirigeants. Consultez la liste de Bilderberg (http://lagrandeconspiration.org/, http://syti.net/, onnouscachetout, ou encore nouvelordremondial, etc).
Ecoutez la rumeur des affamés du monde entier ou des suppliciés du Moyen-Orient. Soyez attentifs aux cris des malheureux qui se lèvent de toutes parts. Ils montent comme une grande lame, comme un immense tsunami qui va terrasser la poignée de prédateurs qui s'octroie tous les droits sur les vivants, cette petite minorité qui accapare les richesses et détourne nos bulletins de vote, usurpant son pouvoir, programmant des TVA anti-sociales sous couleur de social, mettant en place des structures comme l'OMC, le FMI, l'OTAN, l'UE afin de mieux nous tenir à sa merci, nous promettant l'indépendance et un avenir radieux pour mieux nous en priver ! Oui, écoutez la rumeur monter, monter... elle va tout balayer, grâce à nous qui avons le nombre, et qui ne voulons pas nous laisser déposséder de notre existence !
S'en prendre aux psychopathes qui programment le malheur des peuples pour leur confort égoïste et cupide, c'est le devoir de tous ! C'est un combat nécessaire, au nom de la civilisation, au nom de l'humanité !
C'est un combat existentiel pour la survie de l'espèce humaine !
Alors oui, il est temps, tous ensemble, quelle que soient notre origine ou nos engagements, de perpétuer mai 68, d'en faire un mai 2008 planétaire !
Votre Eva
- 1 : http://marcfievet.com/article-18926378.html
- 2 : http://eldiablo.over-blog.org/article-17825502.html
- 3 : http://stanechy.over-blog.com/article-14040324.html
- 4 : http://poly-tics.over-blog.com/article-17997410.html
- 5 : http://eldiablo.over-blog.org/article-17521621.html
- 6 : http://marcfievet.com/article-19203964.html
- 7 : http://alterinfo.net/France-protestations-des-lyc%C3%A9en......
- 8 : Lire aussi "Que la fête à Sarko commence !", la répétition de mai 68 ? in
http://toutsaufsarkozy.com/ , article : http://marcfievet.com/article-19250154.html
Blogs eva
R-sistons à l'intolérable
http://r-sistons.over-blog.com/
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http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/
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Coups de coeur blogs, d' Eva
http://eva-coups-de-coeur.over-blog.com/"
02:20 Publié dans Au coeur du capitalisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : mai 2008, mai 68, nom, nouvel ordre mondial, bilderberg
06/05/2008
Mai 2008
Mai 68 : construisons une opposition sociale et politique d'ampleur !
Un an après la victoire électorale de Sarkozy, seuls le patronat et les plus riches sont satisfaits des réformes anti-sociales mises en branle depuis douze mois. L’ensemble des travailleurs et de la population est loin d’être à la fête et pour cause ! Chaque jour, une nouvelle réforme contre nos acquis sociaux et démocratiques est annoncée : contrat de travail, services publics, éducation nationale, santé, droits des chômeurs, retraites, Etat pénal renforcé, lois anti-immigrés... Sans oublier la question cruciale des salaires et du pouvoir d’achat.
REJET DE LA POLITIQUE SARKOZYSTE !
Depuis quelques mois, le rejet de la politique de Sarkozy est de plus en plus profond. La chute de popularité dans les sondages, la gamelle électorale lors des municipales et le développement des luttes, des résistances dans de nombreux secteurs montrent bien que la société française est loin, très loin, d’être gagnée par le libéralisme ou « l’idéologie de droite » comme se plaît à dire François Fillon. Au contraire, des secteurs de plus en plus significatifs rejettent ouvertement, par des grèves et des résistances, les réformes actuelles : la jeunesse scolarisée, les cheminots, les enseignants, le secteur de la santé, les salariés du privé pour leurs salaires…Et depuis quelques semaines, les travailleurs sans-papiers dont la lutte oblige certains patrons à dire ouvertement qu’on ne peut pas faire fonctionner certaines entreprises, voir des pans entiers de l’économie sans eux !
DROITS DANS LEURS BOTTES !
Mais le gouvernement et Sarkozy en tête restent sourds au mécontentement, expliquant même que la population française veut que le gouvernement aille plus vite. Les réformes annoncées et promises seront donc maintenues : suppression massive de postes dans la fonction publique et, en particulier, dans l’éducation nationale, refus d’une régularisation massive des sanspapiers, réforme du système hospitalier, de la sécurité sociale et allongement de la durée de cotisation des retraites à 41 ans…
L’entêtement du gouvernement Sarkozy-Fillon et de Parisot montre qu’ils sont pressés d’en finir avec « l’exception française », surtout à quelques semaines de la présidence française de l’Union européenne où Sarkozy voudrait faire valoir ses ambitions personnelles et celles de ses amis, les patrons.
CONSTRUISONS UN MOUVEMENT D’ENSEMBLE ET UNE OPPOSITION POLITIQUE !
Le moment est venu d’un vaste mouvement d’ensemble contre le gouvernement et sa politique.
D’ores et déjà plusieurs dates de mobilisations sont programmées pour les semaines qui viennent : les mobilisations lycéennes qui continuent, le 15 mai, à l’appel des fédérations syndicales de la fonction publique contre les suppressions massives d’emplois et le 22 mai contre l’allongement de la durée de cotisations des retraites à 41 ans. Si ces dates marquent une accélération dans les résistances et les luttes, elles doivent se fédérer dans un grand mouvement d’ensemble pour faire reculer ce gouvernement. Imposons-lui un joli mois de mai !
Il s’agit aussi de contester le projet de Sarkozy-Fillon sur le fond en avançant un projet politique alternatif porté par une gauche qui ne lâche rien, qui ne renonce pas ! C’est tout l’enjeu du nouvel outil politique que nous devons mettre en place et qui connaît, à travers les nombreux comités d’initiative, d’ores et déjà, un certain succès.
Télécharger le pdf : FdB08-05-05.pdf
22:00 Publié dans Manifestations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mai 2008, opposition, politique, mobilisation, lcr, contact