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06/05/2008

Mai 2008

962145485.gifMai 68 : construisons une opposition sociale et politique d'ampleur !

Un an après la victoire électorale de Sarkozy, seuls le patronat et les plus riches sont satisfaits des réformes anti-sociales mises en branle depuis douze mois. L’ensemble des travailleurs et de la population est loin d’être à la fête et pour cause ! Chaque jour, une nouvelle réforme contre nos acquis sociaux et démocratiques est annoncée : contrat de travail, services publics, éducation nationale, santé, droits des chômeurs, retraites, Etat pénal renforcé, lois anti-immigrés... Sans oublier la question cruciale des salaires et du pouvoir d’achat.

REJET DE LA POLITIQUE SARKOZYSTE !

Depuis quelques mois, le rejet de la politique de Sarkozy est de plus en plus profond. La chute de popularité dans les sondages, la gamelle électorale lors des municipales et le développement des luttes, des résistances dans de nombreux secteurs montrent bien que la société française est loin, très loin, d’être gagnée par le libéralisme ou « l’idéologie de droite » comme se plaît à dire François Fillon. Au contraire, des secteurs de plus en plus significatifs rejettent ouvertement, par des grèves et des résistances, les réformes actuelles : la jeunesse scolarisée, les cheminots, les enseignants, le secteur de la santé, les salariés du privé pour leurs salaires…Et depuis quelques semaines, les travailleurs sans-papiers dont la lutte oblige certains patrons à dire ouvertement qu’on ne peut pas faire fonctionner certaines entreprises, voir des pans entiers de l’économie sans eux !

DROITS DANS LEURS BOTTES !

Mais le gouvernement et Sarkozy en tête restent sourds au mécontentement, expliquant même que la population française veut que le gouvernement aille plus vite. Les réformes annoncées et promises seront donc maintenues : suppression massive de postes dans la fonction publique et, en particulier, dans l’éducation nationale, refus d’une régularisation massive des sanspapiers, réforme du système hospitalier, de la sécurité sociale et allongement de la durée de cotisation des retraites à 41 ans…
L’entêtement du gouvernement Sarkozy-Fillon et de Parisot montre qu’ils sont pressés d’en finir avec « l’exception française », surtout à quelques semaines de la présidence française de l’Union européenne où Sarkozy voudrait faire valoir ses ambitions personnelles et celles de ses amis, les patrons.

CONSTRUISONS UN MOUVEMENT DENSEMBLE ET UNE OPPOSITION POLITIQUE !

Le moment est venu d’un vaste mouvement d’ensemble contre le gouvernement et sa politique.
D’ores et déjà plusieurs dates de mobilisations sont programmées pour les semaines qui viennent : les mobilisations lycéennes qui continuent, le 15 mai, à l’appel des fédérations syndicales de la fonction publique contre les suppressions massives d’emplois et le 22 mai contre l’allongement de la durée de cotisations des retraites à 41 ans. Si ces dates marquent une accélération dans les résistances et les luttes, elles doivent se fédérer dans un grand mouvement d’ensemble pour faire reculer ce gouvernement. Imposons-lui un joli mois de mai !
Il s’agit aussi de contester le projet de Sarkozy-Fillon sur le fond en avançant un projet politique alternatif porté par une gauche qui ne lâche rien, qui ne renonce pas ! C’est tout l’enjeu du nouvel outil politique que nous devons mettre en place et qui connaît, à travers les nombreux comités d’initiative, d’ores et déjà, un certain succès.

Télécharger le pdf : FdB08-05-05.pdf