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12/06/2009

Communiqué NPA 05 européennes

 

Affiche_mai68_unite.gifDECLARATION NPA 05 – ELECTIONS EUROPEENNES

Avec un taux d'abstention très élevé, le scrutin du 7 juin marque le rejet, ou pour le moins le désintérêt, qui frappe les institutions européennes.

En restant chez eux, nombre d’électeurs, en particulier parmi les jeunes et les classes populaires, envoient un message clair : cette Europe n’est pas la nôtre !

Il faut dire que tout a été fait pour que grandissent cette colère et cet éloignement. Les partis institutionnels, dont le Parti Socialiste, se sont assis sur le non au référendum de 2005 en faisant passer par la voie parlementaire un traité jumeau. Quelle façon de dire clairement à la population, que son avis ne compte pas, que la gestion de l’Europe capitaliste est une affaire trop sérieuse pour être confiée au peuple !

C'est aussi cette politique que le PS paye aujourd'hui.

Le Parlement qui sort de ce suffrage manque de légitimité. Il ne donne pas une photographie réaliste du poids de chaque formation politique dans le pays.


Cependant, dans cette situation, le NPA, né voilà quatre mois, s'affirme, d'après les premières estimations qui le situe autour de 5%, comme une force politique nationale.

Le pouvoir ne sort pas grandi de cette échéance. Il a voulu évacuer la crise économique de cette élection, en jouant une nouvelle fois sur les peurs et les fantasmes : l’insécurité et la Turquie. Pourtant l'essentiel de la crise et des mobilisations sociales sont devant Sarkozy et le Medef.

Les attaques qui redoubleront venant du pouvoir et du patronat nécessitent une opposition déterminée et la défense d’une politique anticapitaliste. Une gauche de combat, pas une gauche de cogestion du système capitaliste, des institutions européennes aux collectivités locales. Nous continuons à proposer à toutes les formations de la gauche antilibérale et anticapitaliste un accord durable valable dans les échéances sociales et politiques à venir, pour encourager la convergence des luttes, plus que jamais nécessaire.

Dans les Hautes-Alpes, les européennes étaient une première échéance électorale pour notre nouveau mouvement. Les résultats sont pour nous très encourageants; mais ce qui est encore plus espoir d'avenir, c'est l'accueil que nous avons reçu sur les marchés, lors de nos réunions publiques(« le npa et le modem sont les seuls à avoir fait une campagne de terrain » dixit la journaliste de Alpes 1), il en ressort la naissance de nouveaux comités locaux dans le département, ce qui ancre notre action dans le long terme, auprès des citoyens et de leurs combats.

La véritable volonté unitaire sur le terrain (non de façade) des militants du NPA dans les Hautes Alpes a joué dans notre bon score.

La poussée du vote écologiste est pour nous une bonne nouvelle, car depuis notre création, nous nous engageons dans ces luttes : croisière blanche, sortir du nucléaire, défense du fret sncf, agriculture respectueuse de l’environnement et de ceux qui en vivent...

Cependant, il ne peut y avoir de respect de l'environnement sans rupture avec le capitalisme, le tout tourisme dans le département, avec la précarité des saisonniers, est un bon exemple des travers du développement « durable ».

Le capitalisme, c'est la guerre entre précaires, salariés, privés d'emplois,concurrence entre les peuples, négation de droits fondamentaux...(Sicav à l'hôpital de Gap mais fermeture de services, aides publiques mais fermetures du site Elsamétal à l'Argentière la Bessée, +16% d'augmentation de chômeurs, « politique de déménagement du territoire » pour l'ensemble des services publics, Agriculteurs étranglés par la grande distribution...).

Toujours non à cette Europe, non aux traités

Oui, l'Europe sociale, humaniste et écologiste

 

Dès le 13 juin, les luttes continuent et doivent s'intensifier, se généraliser.

Rendez-vous à 10 heures, Esplanade de la Paix, Gap

11/06/2009

Les élections dans toute l'Europe


Mon-oiel.jpgPar François Sabado le jeudi, 11 juin 2009
Les dernières élections européennes ont d’abord confirmé une large abstention populaire. Prés de 60% des électeurs ne se sont pas rendus aux urnes. Cette abstention ne peut donner qu’une vision déformée des rapports de forces réels en Europe. Mais elle confirme la crise de légitimité de l’Union européenne et des partis de gouvernement qui inscrivent leur politique dans ce cadre. D’autres grandes tendances se dégagent. D’abord une poussée de la droite dans toute l’Europe. La droite l’emporte dans les grands pays où, elle gouverne : en Allemagne, en France, en Italie, en Belgique, aux Pays Bas, en Pologne, en Autriche, en Hongrie. En Bulgarie, en Lituanie, en Lettonie, en Slovénie et à Chypre, les partis de droite arrivent, aussi, en tête.

Cette poussée de la droite s’accompagne dans une série de pays de montée des forces de la droite populiste et de l’extrême droite, notamment aux Pays bas, où le parti d’extrême droite islamophobe et anti européen du député Geert Wilders a obtenu 16, 4 % des voix et 4 députés. En Autriche, en Finlande, en Hongrie, les forces d’extrême droite qui se sont déchainées dans des campagnes anti-immigrées connaissent aussi une progression. En Grande Bretagne, le BNP a obtenu 2 sièges de députés, avec 6, 7 % des voix.. La Grèce connait aussi une percée de l’extrême droite, avec les 7,2 % de l’organisation LAOS.

La social démocratie du PSE recule, en particulier dans les pays où elle gouverne : en Grande Bretagne, en Espagne, au Portugal. Elle connait une véritable débâcle électorale en Allemagne où elle n’atteint que 21 %, un des plus faibles scores électoraux du SPD, sans parler de l’effondrement du PS en France. Elle ne progresse qu’en Grèce, en Suède, au Danemark, en Slovaquie et à Malte.

Dans certains pays, la crise des grands appareils traditionnels de la droite et de la gauche sociale démocrate ont libéré de grands espaces pour une série de forces allant de l’écologie à la gauche radicale, en passant par toute une série de forces réformistes de gauche.

Les écologistes, avec prés de 60 députés élus, sortent renforcés du scrutin. Une des percées les plus significatives étant celle d’Europe Ecologie de Cohn Bendit en France, qui résulte de deux facteurs : la « crise du politique » et la centralité de la question écologique.
L’organisation danoise « Folkebevægelsen mod EU (Mouvement populaire contre l’UE) », en centrant sa campagne contre l’Union européenne, voire contre l’Europe, a fait réélire un député, Søren Søndergaard, par ailleurs membre de l’Alliance Rouge et Verte et de la IVe Internationale.

Des partis ou coalitions comme Die Linke en Allemagne, le SP aux Pays Bas ou le Front de Gauche en France ont maintenu ou augmenté leurs positions électorales sans faire de nouvelles percées.

Le Parti de la refondation communiste (PRC) en Italie, avec 3, 23 % n’a plus de représentants au Parlement européen.

En Grande Bretagne, les résultats de la gauche radicale sont décevants, avec la liste NO2EU à 1% de même que le SLP d’Arthur Scargill.

Syriza (coalition de la gauche radicale) en Grèce en obtenant 4, 7 % des suffrages et en élisant un député au Parlement européen, n’atteint pas ses objectifs de faire élire 3 députés.
Le NPA en France a consolidé son électorat. Il a progressé par rapport aux résultats des listes LCR-LO aux dernières élections européennes de 2004 (+2, 3%) sans avoir pu faire élire un député européen.

Pour nombre d’organisations de la gauche anticapitalistes, c’étaient leur baptême du feu électoral .Le Parti polonais du travail, Izquierda Anticapitalista dans l’Etat espagnol, Workers initiative en Suède, la liste LCR-PSL en Belgique, le SSP en Ecosse, Antarsya (coalition anticapitaliste en Grèce) ont fait de bonnes campagnes mais leur résultat n’ont pas dépassé les 1%.

Dans la gauche anticapitaliste, il faut souligner les résultats du SP en Irlande qui obtient, après la campagne du Non irlandais un député à Bruxelles.

En fait, la seule et véritable percée de la gauche anticapitaliste vient du Portugal avec le Bloco de Esquerda avec 10,73 % des suffrages et 3 sièges de députés.

Il est toujours difficile de tirer des enseignements globaux sur des rapports de forces sociaux et politiques, avec un scrutin marqué par une abstention de près de 60 % des électeurs. Néanmoins, les premiers effets socio-économiques de la crise-licenciements, explosion du chômage, baisse du pouvoir d’achat- n’ont pas produit des mouvements de radicalisation électorale, à gauche ou dans un sens anticapitaliste. La percée du Bloco de esquerda constituant une exception.

Il y a un paradoxe qui voit les formations politiques de la droite néolibérale, instigatrices des attaques antisociales, flanquées des droites populistes ou de l’extrême droite, confortées par le scrutin des européennes.

Nous aurions pensé que la crise favoriserait les idées anticapitalistes. La situation est plus compliquée. Les résistances sociales, qui n’ont pas débouché encore sur des luttes d’ensemble des salariés et de la jeunesse ne produisent pas mécaniquement une alternative anticapitaliste. Les PS s’enfoncent dans la crise, libèrent de nouveaux espaces, mais les développements de la gauche anticapitaliste reste inégal. Les débuts pour une série d’organisations sont prometteurs.

Il faut maintenant poursuivre dans une politique qui stimule les mobilisations sociales contre la crise économique et écologique et l’accumulation de forces pour rendre de plus en plus crédibles les solutions anticapitalistes, et cela en toute indépendance des vielles directions de la gauche traditionnelle. C’est la voie pour construire un pôle anticapitaliste européen.

01/06/2009

Elections, dernières réunions

 

embrun_veynes.jpgRéunion publique Veynes : Mercredi 3 Juin, Veynes , 20 heures 30 :

Communiqué de presse :

Dans le cadre de la campagne des élections européennes, les comités des Hautes Alpes du Nouveau Parti Anticapitaliste ont le plaisir d’inviter l’ensemble des veynois  à une réunion publique, le Mercredi 3 Juin, 20 heures 30, à Veynes , dans la salle de la mairie. Lionel Cayrol, candidat haut alpin sur la liste du NPA animera la soirée, ce sera notamment l’occasion de débattre des enjeux des européennes, de discuter d’alternatives anticapitalistes face aux crises politique, économique, sociale, écologique que nous traversons, de faire le bilan de l’année sociale.

Nous vous prions d'annoncer cette initiative dans vos publications et émissions.
Veuillez recevoir nos salutations distinguées.


 

Réunion publique Embrun : Jeudi 4 Juin, Embrun, 19 heures :

Communiqué de presse :

Dans le cadre de la campagne des élections européennes, les comités des Hautes Alpes du Nouveau Parti Anticapitaliste ont le plaisir d’inviter l’ensemble des embrunais  à une réunion publique, le Jeudi 4 Juin, 19 heures, à Embrun, dans la salle du tribunal. Lionel Cayrol, candidat haut alpin sur la liste du NPA animera la soirée, ce sera notamment l’occasion de débattre des enjeux des européennes, de discuter d’alternatives anticapitalistes face aux crises politique, économique, sociale, écologique que nous traversons, de faire le bilan de l’année sociale.

Nous vous prions d'annoncer cette initiative dans vos publications et émissions.
Veuillez recevoir nos salutations distinguées.

Votez pour ceux avec lesquels vous luttez. Le NPA

 

aff RIPOSTEZ utile 1.preview.jpgLE 7 JUIN,

RIPOSTEZ UTILE,

VOTEZ NPA

Contre l’Europe des capitalistes,

une Europe par et pour les peuples

La crise et ses conséquences, le chômage, les licenciements qui redoublent hélas encore ces jours-ci, les jeunes privés d’avenir, les menaces écologiques qui pèsent sur l’humanité, la vie chère, voilà qui a de quoi inquiéter de plus en plus. C’est dans ce contexte que s’inscrit la campagne des européennes.

L’Europe libérale n’est pas la solution, elle fait partie du problème. Construite par et pour les patrons, dans le dos les peuples, c’est celle des marchands et des puissants.

Nous devons imposer une autre Europe au service des populations et du monde du travail.

Il faut pour cela en finir avec les différents traités, imposer des mesures sociales fortes comme un salaire minimum européen équivalent à 1500 euros net, l’interdiction des licenciements.

Nous exigeons l’harmonisation vers le haut des droits sociaux, des services publics européens. Prendre sur les profits est le moyen de financer cela. Il faut que les salariés, la population contrôlent les comptes des entreprises et les mouvements de capitaux, imposent la fermeture des paradis fiscaux, la fin des parachutes dorés et des stocks options, la taxation des profits.

Pour une Europe écologiste il faut un service public européen de l’énergie qui réquisitionne les entreprises comme Edf, Gdf, Suez ou Total , pour sortir du nucléaire et des autres énergies polluantes, pour donner des moyens à la recherche d’énergies alternatives à l’échelle de l’Europe. Il faut s’en prendre au productivisme, à la loi de la concurrence.

Le 7 juin, élisez des candidats résolument anticapitalistes !

Ne vous abstenez pas d’exprimer aussi dans les urnes la colère, la révolte qui se manifestent dans les luttes et dans les résistances.

Les patrons, les plus riches, les gros actionnaires, les profiteurs ne s’abstiennent pas eux !

Ils votent pour ceux qui protègent leurs intérêts. Quant à Sarkozy et Fillon, ils cherchent à nous enfumer avec l’insécurité car ils veulent surtout éviter que ces élections montrent la profondeur de la contestation sociale.

Alors la majorité de population qui subit la crise ne doit pas leur laisser le champ libre. On peut envoyer au parlement des élus militants qui défendront l’intérêt des peuples et du monde du travail : pourquoi s’en priver ?

Les dirigeants du PS mentent quand ils prétendent que les listes qui obtiendraient moins de 10 % n’auront pas d’élus. Vieille ficelle, ils en appellent au vote utile : mais qu’y a-t-il d’utile à renvoyer au Parlement européen des élus socialistes alors que 97 % des votes qui s’y déroulent sont communs avec la droite ?

Le vote utile à ses élections, utile aux luttes, utile parce que sans concession avec la droite et le patronat et sans compromis avec le social libéralisme, utile pour sanctionner Sarkozy et son gouvernement, utile enfin parce que porteur d’un projet alternatif au capitalisme, c’est le vote NPA.

soutenues par Olivier BESANCENOT

Le 7 juin, Votez et faites voter pour les listes du NPA

Pas question de payer leur crise ! Nos vies d’abord, pas leurs profits !

POUR PRENDRE CONTACT :

Envoyez vos coordonnées par courrier à : NPA, 2 rue Richard Lenoir - 93100 Montreuil

Ou par mail à : ecrire@npa2009.org

Nom :

Prénom :

Adresse :

Tél : Mail :

www.npa2009.org inpns

Le NPA tire contre ITER

 

lidwine-1-415ee.gifCOMMUNIQUÉ

Le projet ITER est certainement, parmi tous les projets industriels en cours de réalisation dans notre région, le plus lourd de conséquences et celui qui aura le plus grave impact sur la vie de la population et sur notre environnement. Et pourtant, depuis son lancement à grand fracas médiatique, nous n'avons eu droit à aucune information sèrieuse sur l'état d'avancement du projet, les difficultés rencontrées et les nombreux changements de cap. Les élections européennes sont une occasion de rappeler que les responsables d'un projet international, largement financé par l'UE, doivent rendre des comptes aux citoyens.

Les candidats et candidates du NPA aux élections européennes, qui ont de sérieuses inquiétudes pour l'environnement et la santé des travailleurs du site et des populations, ont demandé à être reçus pour obtenir des réponses à leurs questions. Ils seront sur place MERCREDI 3 JUIN toute la matinée. 
Nous invitons les journalistes à une conférence de presse devant l'entrée de Cadarache à 10h 30 pour écouter nos analyses, se faire l'écho de nos inquiétudes et des réponses qui nous seront éventuellement apportées.

NPA des Bouches du Rhône.

Comité de salut public n'aime pas les gens

 

csp ouvrezLa.pngIdiots inutiles

"la formation mélenchonique, alliée au dernier carré des membres du Parti communiste et quelques autres dans un Front de gauche, est en passe d'obtenir 7% des voix lors dimanche prochain, devant ce qui était présenté jusque là comme le futur Front national du PS, le NPA de Besancenot.

Si c'est bien le cas, le PS pourra dire merci à Mélenchon (...) en train, (peut-être), d'inventer sur la gauche du PS la formation-réservoir-de-voix-avec-qui-on-peut-discuter-programme qui manquait à ce dernier depuis 1995 pour remplacer le PC mort clinique. Ce que Hollande n'a pas été capable de faire en onze ans, Melenchon le fait gratuitement et sans qu'Aubry lui ai demandé quoi que ce soit. C'est peut être involontaire des deux côtés, mais c'est objectivement le cas."

(L'auteur semble par ailleurs être un imbécile qui ne nous aime pas, mais bon. On peut être idiot et avoir parfois de bonnes idées. Sauf quand on écrit sur Causeur, auquel cas on se contente d'être un simple abruti, bien entendu).

Et le voilà bien, le résultat très concret de ce pauvre Frondgôche : ranimer les socialistes et leur donner complaisamment le ballon d'oxygène dont il ont tant besoin. Et ainsi retarder d'autant l'émergence d'une gauche digne de ce nom. Gauche Plurielle 2 : Il faut sauver Solférino.
Vous allez voter Frondgôche la semaine prochaine ?

Rhoo, ne vous donnez pas cette peine, voyons : votez P"S", ça évitera les intermédiaires.

http://comite-de-salut-public.blogspot.com/

31/05/2009

Européennes : les enjeux pour le NPA

 

besancenot-diffamation.jpg«Mélenchon veut fumer le PS. Nous, on veut exploser la droite»

Gauche. Olivier Besancenot explique la démarche électorale du Nouveau Parti anticapitaliste :

Recueilli par MATTHIEU ÉCOIFFIER

En panne le NPA ? Olivier Besancenot ambitionnait de polariser toute la gauche radicale autour du Nouveau Parti anticapitaliste. Pour son premier test électoral, la formation se retrouve au coude-à-coude dans les sondages (entre 5 % et 7 %) avec le Front de gauche, fruit de l’alliance entre le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, le PCF et d’ex-unitaires de la LCR. Il revient pour Libération sur sa stratégie dans cette campagne.

Quel est l’enjeu de ces élections européennes pour le NPA ?

C’est de prouver électoralement qu’il y a bien un espace politique pour les anticapitalistes. Ici et en Europe, puisque, pour la première fois, on fait une campagne simultanée au Portugal, en Espagne, en Irlande, au Danemark, en Belgique et en Pologne, avec, pour objectif, d’aboutir à un parti anticapitaliste européen. Pour nous, le socialisme sera sans frontières ou ne sera pas. Entre le repli franchouillard souverainiste, y compris chez certains à gauche, et la démarche d’amendement de l’Europe, notre troisième voie consiste à dire : il ne faut pas changer l’Europe, mais changer d’Europe. En faire une nouvelle avec une harmonisation par le haut, avec le salaire minimum, des services publics européens, une taxation des profits des multinationales.

Pourquoi êtes-vous parti si tard en campagne ?

Certains font campagne depuis des mois. Notre stratégie était de donner un prolongement à la campagne politique que l’on mène sur le terrain des luttes sociales depuis janvier. Quatorze grands meetings et des dizaines de réunion publiques sans compter les rencontres avec les salariés : on ne peut pas nous faire le procès de ne pas faire campagne. Par rapport à d’autres partis, nous n’avons pas à rougir. C’est notre première échéance électorale en tant que NPA. Ceux qui nous surestimaient ont tendance à nous sous- estimer. C’est le jeu…

Sur l’Europe, ne peinez-vous pas à mobiliser les jeunes auxquels s’adresse le NPA ?

A nous de convaincre les milieux dans lesquels le NPA est présent, celui des prolos, de la jeunesse et des précaires, de voter pour nous. Il y a des gens orphelins d’une représentation politique ou qui ne se retrouvaient plus nulle part. Est-ce qu’ils vont se retrouver avec nous dans les urnes ? C’est cela l’enjeu. Notre seul concurrent, c’est l’abstention.

Et pas le Front de gauche qui fait jeu égal avec vous dans les sondages ?

Si l’objectif pour Mélenchon est de battre le NPA, le nôtre n’est pas de le battre, mais de savoir si on aura un maximum de voix et d’élus. Nous lui avions fait une proposition unitaire : celle d’un front anticapitaliste - et non pas antilibéral - qui propose, par exemple, un service public bancaire ayant le monopole du crédit et non pas un simple pôle public en concurrence avec des groupes privés. Et surtout un rassemblement qui soit durablement indépendant du PS, avec la nécessité de lier les européennes aux régionales de 2010. La direction du PCF l’a refusée. Faire un bon coup aux européennes pour qu’ensuite certains retournent dans le giron du PS, cela créerait de l’espoir politique déçu.

N’avez-vous pas raté une occasion de talonner le PS en ne vous alliant pas avec le Front de gauche ?

En politique, il n’y a rien d’arithmétique ou d’automatique. Les scores ne s’additionnent pas toujours. Lorsque la LCR s’est présentée avec LO aux européennes en 2004, nous avions fait 2,5 %. On laisse à d’autres les objectifs chiffrés et le retour sur investissement. Il y a deux-trois circonscriptions où l’on peut avoir des élus. C’est notre objectif. Nous ne tondons pas la laine sur le dos du PS. Quand il nous tape dessus, il ne choisit pas le bon adversaire. Pour l’instant c’est plutôt Bayrou, les Verts et le Front de gauche qui le grignotent.

Mais l’alliance avec le Front de gauche…

Son objectif, c’est : «On va fumer les socialistes.» Le nôtre, c’est d’exploser la droite. Jean-Luc Mélenchon et Marie-George Buffet sont ensemble, mais ce n’est pas la première fois. Ils l’étaient dans un gouvernement de gauche plurielle qui a privatisé plus que deux gouvernements de droite réunis.

En parvenant à une gauche de la gauche unie, n’auriez-vous pas aidé le PCF à s’émanciper du PS ?

C’est leur problème ce n’est pas le nôtre. Ceux qui disent : «On va faire des gros scores pour peser de l’intérieur», eh bien qu’ils essaient ! Au début des années 80, le PCF faisait des scores à deux chiffres et était dans des gouvernements socialistes. On ne peut pas dire qu’il a beaucoup pesé sur l’orientation politique. Je ne vois pas comment cette tactique qui n’a pas fonctionné pendant trente ans serait validée, alors qu’aujourd’hui la seule différence, c’est qu’il y a François Bayrou et le Modem dans les bagages.

Vous faites donc cavalier seul…

Nous sommes sur une autre orientation. Maintenant, il faut assumer qu’il y a une gauche qui n’est pas contrôlée et pas contrôlable par la direction du PS. Et que c’est le NPA qui est le plus efficace, à la fois pour donner un débouché politique aux luttes sociales, pour chahuter la gauche et pour s’opposer efficacement à la droite.

Sur le front social, vous appelez à la grève générale, mais rien ne bouge…

C’était juste, et cela le reste. Maintenant, on est obligés d’analyser les rapports de force. La séquence ouverte en janvier, la résistance massive face au gouvernement, enregistrent un ressac. Notamment à cause du manque d’unité de la gauche syndicale et politique. Mais cette séquence reste ouverte. Comme l’ont dit certains du LKP en Guadeloupe, plutôt que de faire une grande journée de manifestation nationale tous les deux mois, il aurait été plus utile d’appeler à trois jours consécutifs de grève générale en bloquant les capitales pour faire en sorte que Sarkozy et Parisot nous parlent un peu mieux.

Votre slogan électoral «riposter utile» suffit-il pour mobiliser ?

Quand on dit riposter utile, il ne s’agit pas simplement de contester. D’abord, il n’y a pas de honte à protester. Il ne faut pas s’abstenir d’exprimer sa colère sociale y compris dans les urnes. Les actionnaires, les banquiers vont se mobiliser et savent pour qui ils vont voter. Nous, nous devons aussi nous mobiliser. Quand j’entends Ségolène Royal dire aux salariés de Molex et d’Arcelor : «L’Europe sociale à besoin de vous», je dirais que ce sont eux qui auraient besoin du PS, qui n’a pris aucune mesure pour faire que cette Europe sociale soit palpable. Ils nous refont le coup du vote utile, c’est quand même gonflé. Nous disons riposter utile, pour apporter dans les urnes les solutions pour lesquelles on milite au quotidien.

 

29/05/2009

Le NPA ou le vilain petit canard en campagne européenne

 

 

this is npa.jpgPar Philippe Corcuff | Politiste et membre du NPA | 21/05/2009

Au cours d’une campagne européenne endormie et dans un climat social légitimement contestataire, le Nouveau parti anticapitaliste apparaît à droite et à gauche comme un vilain petit canard pour nombre de « ténors » politiques médiatiquement relayés. L’imaginaire conspirationniste n’en finit pas de dégorger ses stéréotypes : après l’inusable « complot juif », après le bushiste « complot islamique », le « complot d’extrême-gauche » fait son come back ! Dr Jekyll sur un vélo de la Poste

Heureusement pour nos concitoyens, face à d’obscures manipulations d’un Dr Jekyll/Mr Hyde sur son vélo de la Poste, de séquestrations de gentils patrons en sabotages « terroristes » de lignes TGV, de blocages « irresponsables » d’universités en soutiens illégaux à des sans-papiers, des Black Blocks « hyper-violents » du sommet de l’Otan de Strasbourg aux faucheurs volontaires non-violents (mais « destructeur du progrès ») d’OGM… : MAM veille, remplaçant au pied levé James Bond en vacances !

Pendant un tel show à rebondissements, on en oublierait presque les caprices de nouveau riche de notre Président, l’inhumanité ordinaire d’Éric Besson, les cadeaux aux banquiers de Christine Lagarde, les coups portés à l’Université par Valérie Pécresse et à l’hôpital public par Roselyne Bachelot, le bilan écologiquement microscopique de l’opération marketing dite « Grenelle de l’environnement » de Jean-Louis Borloo, les larmes de crocodiles versées sur les plans de licenciements par le gouvernement unanime…sans parler de la parole poussive de l’opposition officielle incarnée par Martine Aubry. L’insoutenable légèreté du… cambouis

A gauche, d’autres lieux communs peuvent prendre le relais du « complot » dans la stigmatisation du NPA, en particulier le très demandé standard « l’extrême-gauche enfermée dans la pureté protestataire et refusant de mettre les mains dans le cambouis » (à chanter avec des trémolos dans la voix pour Z’élites ayant fort momentanément le souci du « peuple »). Mais de quel « cambouis » s’agit-il précisément ? Du « cambouis » de la vie des gens ordinaires (et là le NPA commence à avoir les mains en plein dedans ! ) ou du « cambouis » des jeux politiciens ?

Car, après tant d’expériences ayant prétendu « changer la vie » mais s’étant échouées sur des processus de monopolisation du pouvoir, un peu de prudence n’est-elle pas de mise ? Une réserve libertaire à l’égard de la politique professionnelle moderne n’apporterait-elle pas, même, un peu d’air frais dans un espace confiné ? L’unité durable refusée (provisoirement ? ) par le Front de gauche

Selon le sénateur Mélenchon, le NPA, installé dans une posture de « pureté », mettrait plutôt en péril « l’unité » de la gauche de la gauche pour les élections européennes, en refusant de rejoindre son Front de gauche. Il oublie cependant de rappeler que le même NPA a proposé le chemin somme toute raisonnable d’une unité durable, et pas seulement circonstancielle afin de faire un « coup » électoral aux seules européennes.

Cela impliquait de passer en même temps un accord pour les européennes et pour les régionales qui suivent. Le PCF a dit non, se préparant à repartir avec le PS aux régionales, après la parenthèse européenne, dans la quête erratique de la survie d’un appareil en décomposition lente.

Dans le même temps, PCF, Parti de gauche et diverses personnalités « antilibérales » (et il y en a pléthore ! ) n’en finissent pas d’invoquer « la politique autrement » et « la rénovation de la politique ». Or, de tels discours peuvent tout à fait accompagner les pratiques les plus politiciennes. Le ridicule cumulard d’Arnaud Montebourg nous a même récemment montré qu’une bonne insertion au sein de la politique professionnalisée pouvait passer par sa critique (certes modérée : la VIe République ce n’était quand même pas l’autogestion généralisée ! ).

Ainsi, l’omission dans les discours publics des porte-paroles du Front de gauche de la proposition de couplage européennes/régionales faite par le NPA dès son congrès constitutif de février dernier, pour le renvoyer à l’enfer du « choix de la désunion », a déjà quelque chose de la manœuvre électoraliste davantage que du débat transparent et « rénové ». Les mains dans le cambouis d’une nouvelle aventure politique

Pourtant le NPA souhaiterait modestement, à son petit niveau, pouvoir commencer à transformer la politique en aventure désirable. Avec d’autres, bien sûr, beaucoup d’autres même, aux expériences politiques et biographiques diversifiées. En tout cas, s’il ne s’agit pas de nous ramener aux automatismes de la vieille politique. Cela appelle des tâtonnements, des erreurs inévitables, de l’inventivité bousculée par des urgences, une écoute attentive des autres points de vue critiques et radicaux, comme un « droit au doute » (selon l’expression d’Olivier Besancenot) après les tragédies du XXe siècle.

Les routines mentales et pratiques propres aux rails de la politique dominante, redoublées par les commentaires médiatiques, semblent rendre proprement impensable un tel projet. Il y a là, chez nombre de professionnels de la politique de droite et de gauche comme chez toute une série de journalistes en vue, quelque chose d’analogue à « l’esprit bourgeois » croqué par le philosophe Emmanuel Lévinas dans un de ses premiers textes, « L’Evasion » (1935) :

« Contre l’avenir qui introduit des inconnues dans les problèmes résolus sur lesquels il vit, il demande des garanties au présent. Ce qu’il possède devient un capital portant des intérêts ou une assurance contre les risques et son avenir ainsi apprivoisé s’intègre dès lors à son passé. »

Lévinas, déjà à la recherche d’une ouverture de l’être, lui préférait « le besoin d’évasion ». Michel Foucault (dans « Le Philosophe masqué », en avril 1980, repris dans « Dits et écrits ») opposa bien plus tard « la curiosité » critique pour le monde, entendue comme « le soin qu’on prend de ce qui existe et de ce qui pourrait exister », aux « jérémiades répétitives » de la rancœur (qui ronge de l’intérieur ceux qui en sont porteurs).

L’Europe autrement

On pourrait également évoquer l’esprit d’aventure. Bref le souffle de la brise, un horizon élargi, des senteurs altermondialistes inédites ! Le rêve à portée de luttes d’une Europe de la redistribution des richesses, du souci insistant de l’avenir écologique de la planète, de la citoyenneté active jusque sur les lieux de travail et des individualités créatrices.

Une Europe multiculturelle et métissée, reconnaissant les droits des minorités, accueillant la Turquie, ouverte sur le Sud, rompant avec les logiques coloniales et les politiques de la canonnière. Une Europe portée par les convergences des mobilisations sociales comme des expérimentations alternatives et, dans leur sillage, d’une gauche anticapitaliste européenne naissante. Avec comme boussole principale l’exploration d’autres mondes possibles que le monde-marchandise…

Cela ne sera pas de la tarte, surtout avec nos petits bras (peu) musclés et nos esprits encore ensommeillés, mais c’est quand même plus passionnant que le cirque qu’ils appellent indûment « politique », non ?

http://www.rue89.com/europeennes/2009/05/21/le-npa-ou-le-...



Elections européennes : résistez utile, c'est voter et lutter!

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12/05/2009

Réunion publique Jennar, Gap, 14 mai

 

7606_image.jpgMesdames Messieurs,

Les comités des Hautes-Alpes du NPA (le Nouveau Parti Anticapitaliste) vous invitent au meeting qu'ils organisent dans le cadre des élections européennes

avec Raoul Jennar, tête de la liste du NPA aux Européennes, Lionel Cayrol, candidat haut Alpin et
Cathy COLOM-BERAUD, syndicaliste, le

Jeudi 14 mai à 20 h 30 dans la salle du Royal

Rue Pasteur à Gap

Nous vous prions aussi d'annoncer cette initiative dans vos publications et émissions.
Veuillez recevoir nos salutations distinguées.

P.S. :
Une conférence de presse sera organisée sur place, à 18 h 30, avant le meeting avec Raoul Jennar. Cette initiative sera l’occasion de prendre connaissance des enjeux des élections européennes pour le NPA et de développer les principaux axes de sa campagne électorale.

A l’issue de cette conférence de presse, un verre de l’amitié vous sera proposé.

Afin de préparer au mieux cette rencontre, veuillez trouver ci-dessous une biographie de Raoul Jennar et de Lionel Cayrol.

Lionel Cayrol : 06 33 65 64 24

NPA 05 : http://npa05@laposte.net ET http://npa05.hautetfort.com/

Blogue de Raoul JENNAR : http://rmjennar.free.fr/

Site Web du NPA-Sud-Est : http://npa-europeennes2009.org/sudest

Raoul Jennar Sud-Est

Docteur en science politique, diplômé des universités belge et française, Raoul Jennar est à la fois chercheur et militant altermondialiste: en 2001 (Doha), 2003 (Cancun) et 2005 (Hongkong), il est observateur aux conférences de l’Organisation mondiale du commerce (OMC); en 2002 (Florence), 2003 (Paris), 2004 (Londres) et 2006 (Athènes), il participe au Forum social européen; en 2003, il organise, en février, la manifestation de Bruxelles contre l’accord général sur le commerce des services (AGCS); en août 2003, il est l'un des principaux intervenants lors du grand rassemblement du Larzac; . C'est également l'un des animateurs des campagnes contre le brevetage du vivant et pour l’accès aux médicaments essentiels. Ses recherches et son parcours militant lui ont permis d'écrire plusieurs ouvrages, dont Europe, la trahison des élites (Fayard, 19 euros) et Quelle Europe après le « non » ? (Fayard, 14 euros).

En 2005, Raoul Jennar participe pleinement à la campagne pour le « non » au traité constitutionnel européen et il anime plus de 130 réunions publiques. Après avoir été l'un des porte-parole de José Bové pour la campagne présidentielle de 2007, Raoul Jennar, convaincu de la double centralité de la question sociale et de la question écologique, rejoint le processus de création du NPA en février 2008. Fidèle aux idéaux des Lumières et de Mai 68, il se réclame à la fois de Jaurès et de Rosa Luxembourg.

Cayrol Lionel

2 enfants militant syndical et associatif ( resf ,...)

Après avoir participé à différentes manifestations étudiantes ; il m’est apparu très important de m’engager syndicalement en militant dès mon entrée dans le monde du travail. Mon premier mouvement en tant que salarié et militant actif fut « la réforme Allègre », avec laquelle s’évaporèrent mes dernières illusions sur le parti socialiste.

A cela s’ajouta , quelques temps plus tard, la réforme du Bac Pro 3 ans appliqué aujourd’hui mais concocté par M. Mélenchon. Le bilan de la gauche plurielle (LOLF, privatisation, non remise en cause des 40 annuités de cotisation retraite dans le privé, les lois Vaillant…) et les résultats des élections de 2002 me firent passer de sympathisant de la LCR à militant.

Les grèves de 2003 et leurs « résultats » me persuadèrent qu’il fallait une alternative politique de toute urgence à la droite et aux sociaux libéraux. Depuis ces années, je n’ai cessé de participer aux mouvements sociaux et de m’investir dans des campagnes électorales , parfois unitaires quand cela était possible : législatives 2007, municipales 2008. La construction du NPA m’enthousiasme pour l’espoir qu’il donne aux gens, « qu’un autre monde est possible ». La crise nous donne enfin raison sur notre anticapitalisme, qui, aujourd’hui, semble refleurir au delà de nos rangs.

A travers ce nouveau mouvement, cette volonté d’unir les militants, les salariés, les privés d’emplois… de la base, dépassant les tactiques d’appareil, m’ a poussé à m’engager dans ces élections européennes. Notre tête de liste, R. Jennar, altermondialiste , renforce ma volonté de mener campagne sur deux thèmes qui me sont chers, l’internationalisme et l ‘écologie .

Dans les rues comme dans les urnes, faisons-nous entendre pour une autre Europe et une autre société.