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26/05/2008

Pour un grand mouvement de grève interprofessionnel !


962145485.2.gifVie chère, retraites et salaires en baisse:
Cela ne peut plus durer !

La révolte des marins-pêcheurs contre le prix du gaz-oil et la destruction de leur métier trouve un écho sympathique dans la population. Elle pourrait se propager à d’autres secteurs (agriculteurs) ou à d’autres pays. Elle est bien comprise par tous ceux qui subissent tous les jours des prix en hausse, alors que les salaires stagnent en dessous de l’inflation. 
Le lien est tout tracé avec les mobilisations du 22 mai dernier contre la dégradation des retraites ou les grèves pour les salaires. De même, lycéens et professeurs dénoncent dans la rue des atteintes à l’emploi et à la qualité du service public.
Le malaise social est donc général.
Face à cela, le gouvernement Sarkozy-Fillon n’est pas si sourd qu’on pourrait le croire. Il entend parfaitement les exigences populaires mais,  ayant perdu toute crédibilité pour faire illusion, il choisit l’affrontement, des provocations supplémentaires (droit de grève menacé) ou des surenchères anti-sociales permanentes. Après le fiasco des heures supplémentaires et du « travailler plus », l’hyper-président invente maintenant une nouvelle supercherie : des primes d’intéressement aux bénéfices. Mais des salaires, il n’en parle jamais!

La vie chère, c’est insupportable pour tous

Les marins-pêcheurs ont distribué gratuitement du poisson aux populations et dénoncé les écarts de prix scandaleux entre le produit de leur pêche et les prix de vente, 5 à 6 fois plus élevés dans les supermarchés. Mais c’est la même situation  pour toutes les denrées alimentaires.
Le monde de la finance, qui perd des sommes astronomiques dans les scandales immobiliers (crise des « subprime »), se rabat comme un vautour sur la spéculation dans les matières premières, les céréales, le lait, les besoins vitaux des peuples. La hausse des prix est donc mondiale.
Mais les salaires sont loin de suivre une inflation qui court vers les 4 ou 5% en Europe.

La sécurité sociale est attaquée, les  retraites en chute libre

Pour les retraites, le gouvernement Sarkozy-Fillon fait semblant de consulter les syndicats, mais tout est décidé d’avance. Avant 1993, il fallait cotiser 37,5 années pour avoir droit à une retraite à taux plein. Aujourd’hui, c’est 40 ans et demain 41 ans. Le patronat veut un départ à 63 ans. Le gouvernement  exige que les salariés âgés (seniors) travaillent le plus longtemps possible, alors que le travail est devenu dégradant pour la santé. Les réformes de Balladur (1993), Fillon (2003 et 2008), font chuter les pensions de moins 30% par les mesures successives. Ils veulent nous obliger à contracter des plans d’épargne privés. Les retraités vont redevenir des pauvres. Ceux qui ont du fric rejoindront les rentiers.
Pour toute la population, et d’abord pour les malades, le paiement des nombreuses franchises médicales (médicaments, hospitalisation, consultations), sont une punition inacceptable. C’est la sécurité sociale et la solidarité qu’ils veulent détruire !

Un grand mouvement de grève interprofessionnelle est nécessaire !

Beaucoup de grèves sont décidées, mais pas le même jour. Il y a eu le 15 mai dans la fonction publique. Il y a eu le 22 mai pour les retraites. Des centaines de milliers de salariés ont répondu. Mais cela ne suffit pas.
Il faut préparer une grève généralisée par un appel syndical unitaire. En 1968, tout le pays s’est arrêté et des acquis sociaux ont été gagnés. Aujourd’hui, face à Sarkozy, qui veut tout liquider, il y a besoin de riposter tous ensemble en mettant toutes les revendications en avant : hausse générale des salaires (300 euros), le SMIC à 1500 euros, blocage des prix, reconquête de la sécurité sociale, annulation de tous les reculs subis sur les retraites et la santé, défense des services publics.

Version imprimable : Pour_Un_Grand_Mouvement_De_Grève.rtf

Areva ne fera pas la loi au Niger !

962145485.gifAreva profite de l’état d’urgence au Nord du Niger pour valider son énorme projet minier d’Imouraren.

Le vendredi 16 mai, Areva a organisé à Agadez, au Nord du Niger une « audience publique et un atelier de validation de l’étude d’impact environnemental » de son nouveau projet minier : Imouraren (4 000 tonnes par an en 2012).

Suite au déclenchement d’une rébellion armée en 2007, l'état d'exception est décrété sur la région d’Agadez; tous les pouvoirs sont donnés à l’armée : exécutions sommaires ciblées, arrestations arbitraires, destruction des moyens de subsistance des nomades, populations déplacées, ONGs interdites, radios et presse muselées, sont le lot quotidien des habitants de la région... Cette « audience » est un écran de fumée. Areva profite de cette situation : qui osera, dans un tel contexte, venir exprimer son désaccord avec le projet du géant nucléaire qui agit en toute impunité avec la bénédiction du pouvoir central nigérien !?

Des manoeuvres sournoises ont été opérées pour limiter la participation de certaines structures dans la tenue et la conduite des audiences. En effet, le Comité Ad-hoc, pourtant missionné en 2006 par le ministère de l’Hydraulique, de l’Environnement, a été mis à l’écart par un arrêté du ministère des Mines et de l’Energie du Niger pris en avril 2008, ce qui est certainement le résultat d’ arrangements avec le géant nucléaire français.

De plus, le volumineux rapport provisoire de l’étude d’impact environnemental du projet d’Areva est volontairement rendu inaccessible. La majorité des participants à cet atelier n’ont pas eu accès à ce dernier, puis le temps imparti pour sa consultation a été sciemment réduit.

Enfin, il n’y a eu aucune contre-expertise scientifique indépendante permettant aux participants d'opérer un choix ou d’émettre des avis conséquents sur un projet aussi énorme.

Des milliers d’éleveurs, maraîchers, artisans, acteurs économiques sont directement menacés par la future mine d’Areva : spoliation des terres agro-pastorales, destruction de la faune et de la flore, contamination de l'air, contamination radiologique, épuisement et pollution de la nappe phréatique, pollutions annexes innombrables et destruction irrémédiable du tissu socio-économique...

Les populations autochtones et les ouvriers subissent déjà depuis 40 ans les conséquences désastreuses des activités minières de la société à Arlit et Akokan.

Nous demandons :

Pour les sites déjà exploités par Areva :

La dépollution des sites déjà exploités et une expertise indépendante : après 40 ans d'extraction minière un moratoire de trois ans ou
cinq ans renouvelable, avant tout nouveau projet minier, doit être obtenu de la part des instances internationales pour s'assurer que :

  • les déchets miniers (résidus et stériles) et les ferrailles contaminées ont été correctement regroupés et entreposés de façon à
    garantir leur confinement sur le très long terme
  • le paysage a retrouvé ses formes anciennes et qu'il n'existe plus d'enfouissements discrets comme on en a retrouvé en France
    près de Saclay ou dans le Massif Central,
  • tous les travailleurs et ex-travailleurs des mines ainsi que les populations ayant vécu à proximité de l'exploitation bénéficient d'un
    examen médical complet, d'une évaluation rétrospective des doses subies, de l'inscription dans un programme de suivi sanitaire à
    long terme réalisé par des cabinets médicaux compétents et indépendants,
  • la qualité de la nappe phréatique est à un bon niveau écologique, physicochimique, etc.
    Pour les nouveaux permis :
    - il faut s'assurer, par des contraintes à priori, que ne se renouvelleront pas les confusions actuelles entre exploitant minier et médecine d'entreprise, et que des taxes parafiscales, comme il en existe en France, seront prélevées et confiées à une gestion spécialisée et indépendante pour la remise en état des sites après extraction et pour une gestion saine, équitable et concertée des ressources en eau.

Télécharger le pdf

Voir : LA FACE CACHÉE DES PRISES ÉLECTRIQUES : L’URANIUM AU NIGER,
conférence donnée par le président de la CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité) organisée par l'association Survie (vidéo en 5 parties : I II III IV V)

15/05/2008

Action OGM

En prévision du passage à l'Assemblée Nationale de la loi OGM, nous avons fait parvenir au député Joël Giraud l'appel reçu d'un sénateur alsacien. Cet appel a été réadapté pour établir la liste des votes des sénateurs et députés de la région PACA lors des précédentes lectures de la loi.

Pour consulter l'appel : OGM_DOCUMENTS_lettre_vote_adresse_courriel_DEPUTES_PACA_m...
Lire la réponse de Joël Giraud : En_réponse_à_votre_message_sur_les_OGM_05_05__08.doc