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11/06/2009

le 13, dans la rue, c'est quand qu'on continue?

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Le 13 juin : je manifeste, tu manifestes, il manifeste, nous manifestons

L’ampleur des mobilisations du 29 janvier, 19 mars, 1er mai ont permis d’obtenir des débuts de résultats. Ceux-ci sont très insuffisants, au regard des revendications exprimées le 5 janvier 2009, et alors que la crise continue de s’aggraver. Patronat et gouvernement doivent engager négociations et concertation sur les sujets prioritaires les plus urgents

 

Oui ! Nous pouvons gagner pour le pouvoir d’achat, l’emploi, les services publics.La CGT est déterminée à tout faire pour porter ces objectifs là.

Oui ! Nous pouvons gagner sur le travail du dimanche ! La CGT vous propose d’exprimer très puissamment vos aspirations à ce que le dimanche reste la journée pour vivre ensemble, être libre, se reposer se cultiver, découvrir et aimer … VIVRE !

Oui ! Nous pouvons gagner pour l’avenir de l’hôpital ! Avec vous, la CGT veut contribuer au puissant mouvement d’opinion qui grandit pour des politiques publiques qui répondent à nos besoins en matière de santé. La Loi Bachelot doit tomber aux oubliettes.

Oui ! Nous pouvons gagner sur le Smic et sur les salaires, les pensions, les minima sociaux ! Son augmentation au 1er juillet est un enjeu majeur pour répondre aux besoins des salariés rémunérés à ce niveau minimum et plus généralement pour obtenir l’augmentation de tous les salaires. C’est un élément déterminant pour sortir de la crise.

Oui ! Nous pouvons gagner une politique industrielle durable !La France a besoin d’une stratégie industrielle. Cela nécessite des investissements matériels, des investissements dans la formation et les conditions de travail et de vie de celles et ceux qui font la richesse des entreprises : les salariés !!

MANIFESTATION A GAP - 13 JUIN 2009 10h00 – Esplanade de la Paix (Face Cité Administrative Desmiche)

MANIFESTATION A BRIANCON - 13 JUIN 2009 10h00 – Place de l’ Europe

13 juin: manifestations dans toute la France

 

APRES LES ELECTIONS, CONTINUER A SE BATTRElutte-des-classes.jpg!

Depuis le résultat des urnes du 7 juin dernier, Sarkozy affiche une certaine autosatisfaction au vu des résultats obtenus par ses listes. Pourtant seulement un électeur sur dix s'est exprimé en faveur de l'UMP! Mais cela suffira à la droite pour justifier les attaques à venir. Déjà sur plusieurs terrains les contre réformes se préparent : voilà notamment le retour de la « réforme » des lycées, celle sur les collectivités et la question du travail du dimanche et peut être une éco-taxe qui ferait payer, entre autres, les ménages! La vague des licenciements continue, le chômage s’accroît. Le gouvernement le reconnaît lui-même, le pire est devant nous.

Le 13 juin et après?

C'est dans ce contexte post-électoral qu’intervient la mobilisation du 13 juin.

Dernière d'une série de journées programmées sur 6 mois, le 13 juin ne répond pas aux enjeux ni aux aspirations des salariés qui s'étaient exprimées lors des journées de grève et de manifestations précédentes. Appeler massivement les salariés, les chômeurs et le retraités, comme le font les directions syndicales, à participer à la manifestation de samedi sans appeler à la grève et sans aucune perspective à court terme, ne peut pas permettre de franchir un pas dans la mobilisation.

Alors que la colère, le ras-le-bol se sont aussi exprimés par l'abstention record parmi les classes populaires, les jeunes et les salariés, il est primordial d'offrir échéances et démarches pour construire des luttes d'ensemble.

Aujourd'hui il est plus que temps d'assumer la nécessité d'un affrontement global avec le pouvoir et le patronat, pour exiger les mesures d'urgence sociales qui s'imposent comme l'interdiction des licenciements, l'augmentation de tous les salaires, minima sociaux et retraites, le refus de la casse des services publics.

Si la gauche politique et syndicale ne travaille pas de concert, nous n'en finirons pas de payer leur crise!

Construire enfin le « Tous Ensemble »

Pendant les élections des luttes se sont poursuivies : dans les universités, les hôpitaux, à EDF, des mobilisations fortes se sont exprimées. Mais encore une fois ces luttes sont isolées, éparpillées et manquent de perspective d’ensemble. Pour qu'elles soient victorieuses un mouvement prolongé de grèves et de manifestations s'impose. Comme il est primordial d'aider à l'organisation d’une marche contre les licenciements. Il y a, à l'heure actuelle, la place pour ce type d'initiative. Pour cela les cadres unitaires réunissant les collectifs militants, les équipes syndicales sont essentiels.

Le NPA, durant la campagne des élections européennes, n'a eu de cesse de rappeler sa volonté politique : travailler, avec d'autres, à la convergence des luttes. Après les élections, ses militants sont prêts à poursuivre cette tâche, pour construire la riposte d'ensemble nécessaire.

Le 11/06/09

08/05/2009

Logements : tout de suite, pas dans 1000 ans!

 

logement.jpgCommuniqué à la Presse

EXPULSIONS LOCATIVES : rencontre avec la préfète des Hautes-Alpes

Le 12 mars 2009 nous avions sollicité par écrit la préfecture au sujet des expulsions locatives. Nous demandions de prolonger le moratoire après le 15 mars et de n’effectuer aucune expulsion sans relogement préalable. Nous souhaitions également la mise en place d’une commission afin de prévenir les expulsions des locataires en difficulté économique. Ce problème étant plus que jamais d’actualité compte tenu de la crise sociale.

Le 5 mai, Mme la Préfète a reçu notre collectif. Nous l’avons interrogé sur divers points :

Situation du logement dans les Hautes-Alpes :

Aucun état des lieux précis n’est établi sur la disponibilité des logements vacants dans le privé (aucune obligation légale).

Logement social : il existe des besoins non couverts même si dans certains secteurs géographiques il y a des logements vides

Nous avons évoqué la cherté de certains nouveaux logements (comprenant souvent garage et terrasse) et la non revalorisation de l’APL (basée sur la seule surface habitable).

Etat des lieux sur les expulsions locatives :

En 2008, 168 expulsions (privé et public) ont été demandées dont 63 ont reçu un commandement à quitter les lieux, 38 demandes d’intervention de la force publique, 19 ont été autorisées par la Préfecture. En réalité 5 ont été réalisées avec les forces de police. Les 14 restants ont réglé leur dette ou sont partis sans souhait d’hébergement.

Une commission « spécialisée de coordination des actions de prévention des expulsions locatives » sera prochainement mise en place et coprésidée par le Conseil Général et la Préfecture. Outre les membres de droit, certaines associations dont le but est la défense de l’accès au logement pourront être représentées.

D’autre part, durant l’entretien nous avons évoqué les questions suivantes :

Droit au logement opposable (loi Dalo) : A ce jour dans les Hautes-Alpes, 6 demandes ont été étudiées, une seule a été reconnue.

Maison relais ( destinée à l’accueil de personnes à faible niveau de ressources, dans une situation d’isolement ou d’exclusion lourde, et dont la situation sociale et psychologique, voire psychiatrique, rend impossible à échéance prévisible leur accès à un logement ordinaire.) : un projet est à l’étude sur la commune de Laragne. Nous souhaitons qu’un projet de ce type voit le jour rapidement à Gap.

A Gap le 5 mai 2009

Le collectif est composé de : l’Association « pour une alternative citoyenne à Gauche », ATTAC, CGT, FSU, NPA, PCF, POC, Secours Populaire, Les Verts, Solidaires.

16:35 Publié dans Infos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : logement, unitaire, luttes

30/04/2009

A Gap, Briançon, manifestations

 

faujour-4-copie-1.jpgAppel commun des partis de gauche des Hautes-Alpes sur le 1er mai

Après les mobilisations des 29 janvier et 19 mars, c'est un 1er mai exceptionnel et unitaire qui se prépare dans toute la France.

C’est pourquoi, nous, organisations politiques des Hautes-Alpes, nous nous unissons pour appeler à la mobilisation et apporter notre soutien à tous ceux qui sont aujourd’hui concernés par des difficultés économiques et sociales.

Cela fait maintenant plusieurs mois que la colère sociale grandit dans le pays. Bien que les choix politiques du gouvernement soient de plus en plus largement mis en cause, celui-ci refuse d'entendre les exigences sociales qui se sont exprimées, entre autres, au travers de la plate forme intersyndicale du 5 janvier et dans les journées des 29 janvier et 19 mars.

Le gouvernement loin d’apporter une quelconque réponse aux urgences sociales du pays, une quelconque réponse efficace à la crise, laisse faire les plans de licenciement, continue de mettre en œuvre des choix qui font payer aux populations l'addition de la crise et s'enfonce à tous les niveaux dans un autoritarisme et un mépris insupportables.

Tous les clignotants de la situation sociale et économique du pays restent au rouge. Il faut mettre un coup d’arrêt à la politique de Nicolas Sarkozy et contribuer à faire grandir l’exigence d’autres choix de justice et de solidarité.

Nous renouvelons notre opposition aux suppressions d’emplois et à la précarisation, dans le privé comme dans le secteur public. Nous attendons l’abrogation du bouclier fiscal, le plafonnement des salaires des dirigeants d’entreprises aidées, une augmentation des salaires, du SMIC, des minimas sociaux et des retraites ; la défense et le développement des services et de l'emploi publics ; l’annulation des lois Bachelot et Pécresse, la réorientation des richesses vers le développement de productions et de services susceptibles d'engager notre pays dans un tout autre mode de développement fondé sur la satisfaction des besoins sociaux dans le respect des équilibres écologiques.

Autant de préoccupations qui seront à l’ordre du jour du 30 avril à l’Assemblée nationale où la gauche mènera une journée autour de la question du bouclier fiscal et des rémunérations. C’est-à-dire celles des dirigeants d’entreprises cotées comme celle des millions de salariés qui n’ont souvent d’autre horizon que celui du gel de leurs salaires.

Les Hautes-Alpes sont aussi largement touchées par ces difficultés.

Alors tous ceux qui croient au maintien d’une industrie dans le département, comme à la Roche de Rame avec ELSAMETAL, doivent se mobiliser.

Tous ceux qui croient en l’avenir d’un service public de qualité dans nos territoires ruraux de montagne doivent se mobiliser. Il faut en finir avec les doubles discours des élus de droite du département qui à Paris, approuvent la politique du chef de l’Etat et qui crient au scandale localement quand on touche à leur service public !

Afin d’obtenir les changements de cap politiques nécessaires, pour de vraies politiques sociales et  écologiques, nous invitons l’ensemble des haut-alpins à exprimer leur exaspération et à se mobiliser le 1er mai, en rejoignant les manifestations de Gap (10h, rond point de l'Europe) et Briançon (10h place de l'Europe).

Signataires haut-alpins : le PCF, le Parti Occitan, Pour une alternative citoyenne à gauche, le PS, le PRG, le MRC, le NPA, Les Verts des Hautes-Alpes.

13/02/2009

Qui sème la misère, récolte la colère!

Guadeloupe : « Que les ouvriers de France reprennent notre combat »

Crédit Photo: 

Le mouvement de grève générale en Guadeloupe et Martinique est massif. Alex Lollia est dirigeant de la Centrale des travailleurs unis (CTU), le troisième syndicat de Guadeloupe.

Comment a été ressenti le départ brutal du secrétaire d’État chargé de l’Outre-Mer, Yves Jégo, en pleines négociations ?

Alex Lollia – C’est une nouvelle entourloupette de l’État français, qui a réitéré ce que nous avait déjà fait le préfet. Le peuple de Guadeloupe a été indigné, il a ressenti une très forte émotion et une marque suprême de mépris. Nous avons ressenti, selon la formule d’Aimé Césaire, « l’omni-niant crachat, le ravalement à la bête ». Ceci dit, nous aurions tort de nous arrêter à l’indignation et à l’émotion. La réflexion est déterminante pour éclairer notre mobilisation. Je soupçonne que l’État français s’est retiré de la négociation pour provoquer une confrontation directe entre les masses populaires et un Medef qui refuse de mettre un seul centime sur la table. La réaction a été très vive, lundi 9 février, dans les deux capitales de l’île, Pointe-à-Pitre et Basse-Terre. Il y a eu 120 000 personnes dans la rue sur une population de 410 000 habitants.guad.jpg
Quelle est la détermination à ne pas céder sur la 133e revendication exigeant une augmentation de 200 euros net, pour les salaires percevant jusquà 1,6 fois le Smic ?

A. Lollia – La détermination est plus forte que jamais, car ce qui cristallise le mouvement, c’est précisément la lutte pour le pouvoir d’achat. Pour ce qui nous concerne, en tant que CTU, mais c’est aussi valable pour les autres organisations syndicales, il est hors de question de lâcher la mobilisation pour quelques miettes.
Où en est le mouvement de grèves ?

A. Lollia – Les grèves se poursuivent et ne faiblissent pas. Néanmoins, les forces de répression tentent de faire ouvrir les stations service et protègent les grands centres commerciaux qui appartiennent au grand capitalisme international. Pour l’instant, tout est fermé et seuls les services prioritaires, comme la santé et les pompiers, sont alimentés.
L’unité entre les organisations tient-elle ?

A. Lollia –

L’unité est plus que jamais à l’ordre du jour car, sans elle, nous ne gagnerons pas. Nous préparons une journée d’action commune sur les trois colonies françaises de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Guyane. Nous comprenons bien que le gouvernement craint que les mots d’ordre de la Guadeloupe et de la Martinique soient repris par les camarades ouvriers de France, et que celle-ci soit, elle aussi, paralysée, ce qui aurait des répercussions dans toute l’Europe. Nous tenons bon dans l’attente que les ouvriers de France reprennent notre combat contre le capitalisme et le colonialisme.

 

Comuniqué unitaire de soutien - France

Depuis plus de trois semaines, les travailleurs de Guadeloupe sont en grève générale unitaire et illimitée. Depuis, la grève générale s’étend à la Martinique, à la Guyane et à la Réunion. Ils se battent contre la vie chère, les bas salaires, les licenciements et le chômage, pour leur dignité.

Leur combat est le nôtre, il est exemplaire.
Après le succès des grandes mobilisations du 29 janvier et avant celle du 19 mars, nous devons apporter toute notre solidarité aux Guadeloupéens, Martiniquais ; Guyanais et Réunionnais qui proclament avec la même force que ce n'est pas au peuple de payer la crise !
Le combat des salariés de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane et de la Réunion est le nôtre.

Tous ensemble, Solidarité !

Toutes et tous Lundi 16 février dans la rue à 18h Place de Clichy

Appel signé par : Alternative Démocratie Socialisme (ADS), Alter-Ekolo, Alternative Libertaire (AL), Association des Communistes Unitaires, Coordination Nationale des Collectifs Unitaires pour une alternative au libéralisme (CNCU), La Fédération, Les Alternatifs, Lutte Ouvrière (LO), Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Parti de Gauche (PG)