02/11/2009
repression dans L'Energie
Communiqué de presse CGT du 29 octobre 2009
Le 27 octobre, fin de journée, un huissier est venu remettre à un agent une lettre lui notifiant son licenciement.
Hier, 3 agents se sont vu remettre une lettre pour leur notifier leur licenciement.
Des vies sont brisées. L’inacceptable est arrivé, la folie revancharde a gagné sur le sens des responsabilités.
Au plus haut de l’entreprise, ils ont pris la décision de faire tomber des innocents. Ils veulent faire payer à tout prix un mouvement social revendicatif, responsable et de haut niveau.
Il s’agit de faire taire toute velléité de remise en cause des choix politiques des entreprises, de la casse du service public de proximité, garant des réponses aux besoins des populations, des collectivités locales.
Ils n’ont écouté que les appels à la haine du gouvernement et des actionnaires.
Un pas a été franchi, qui met fin à un dialogue social responsable et digne. Dans une période où partout dans le monde du travail, on dénonce les méthodes de management répressif, inhumain, les Directions de nos entreprises donnent une réponse claire : elles sont sourdes.
Le personnel ne s’y trompera pas, il sait que des innocents payent le prix fort pour avoir mené une bataille exemplaire contre l’externalisation des activités, pour l’emploi, pour le développement des sites de proximité.
La rupture, si elle est consommée, doit amener chacun des salariés à s’engager dans la conquête de ce qui a été gagné par le mouvement solidaire de ce premier semestre et continuer la lutte pour ce qui reste à conquérir.
Les Directions ont ouvert le champ à une lutte guerrière, assassine. Répondons par une lutte collective, solidaire et qui ouvre des perspectives d’amélioration de notre vie et de nos conditions de travail, pour gagner sur nos légitimes revendications.
La FNME-CGT entend jouer un rôle majeur dans ce processus. Nous ne lâcherons rien, et s’il le faut, nous mettrons le temps qu’il faudra, mais justice devra être rendue à toutes et tous nos collègues qui sont injustement sanctionnables ou sanctionnés.
Le 5 novembre, jour de l’assemblée générale des actionnaires d’EDF, des délégations de plusieurs régions seront présentes pour demander l’arrêt de toutes les sanctions disciplinaires.
Interlocuteur :
Marc COURDES 06 30 51 61 98
Contact Presse :
Maurice MARION 06 72 75 20 96
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