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03/11/2009

Les affaires reprennent

poissons-200x190.pngChirac, Pasqua, VillePin, sarkozy...
et hoP, tout ça à la Poubelle !


Ces derniers jours auront été particulièrement chargés en déballage public : c’est le grand retour des « affaires » ! Il y a d’abord eu la farce Jean Sarkozy, que son père président voulait imposer à la présidence de l’EPAD (gestion de La Défense) avant de devoir reculer devant le désaveu massif auquel il était confronté.

Puis est venue la conclusion du procès Clearstream, une affaire incompréhensible pour le commun des mortels, dont on retient seulement que Nicolas Sarkozy et de Villepin s’accusent mutuellement des pires manœuvres de bas étage (au passage, le rôle de cette structure financière plus que louche, utilisée par les grands groupes et les grandes fortunes françaises pour échapper à l’impôt, a été complètement passé sous la table).
C’est ensuite l’ancien ministre de l’Intérieur, Pasqua, l’homme de tous les coups tordus, celui qui se vantait de « terroriser les terroristes », l’ami et soutien de Chirac puis de Sarkozy, qui s’est retrouvé condamné à un an de prison ferme (et deux autres avec sursis) pour avoir empoché des commissions illégales sur des ventes d’armes à l’Angola ; et qui en réaction, après avoir fait appel, a mis en cause l’ancien président de la République et deux anciens premiers ministres de son camp, Juppé et Balladur !
Et pour finir, la cerise sur le gâteau : après 15 années de procédure, après avoir échappé à toutes les poursuites, et parce qu’une juge d’instruction a osé aller à
l’encontre de l’avis du « parquet » c’est-à-dire du gouvernement, Chirac devra finalement répondre devant la justice pour le dossier des emplois fictifs de la mairie de Paris, emblématique de ce qu’a été « le système RPR » avant que l’UMP et Sarkozy ne prennent le relais...


Quelles conclusions tirer de tous ces scandales ?


D’abord, que quelque chose est pourri dans les institutions. La Ve République, ce régime de « monarchie républicaine » dont Sarkozy a encore renforcé les aspects les plus antidémocratiques (par exemple en décidant de supprimer le juge d’instruction et donc le peu d’indépendance que conservait la justice), c’est le règne de l’opacité, des privilèges, des combines en tout genre. Il est plus que temps d’imposer des réformes démocratiques radicales, notamment d’en finir avec le pouvoir personnel de la présidence de la République, d’instaurer un contrôle populaire sur les élus et les membres du gouvernement, de décréter qu’un député ou un ministre n’a pas à vivre comme un privilégié et ne doit recevoir que le salaire moyen d’un travailleur.
Ensuite, cela révèle que la droite est désormais atteinte et discréditée par sa politique, en particulier sa gestion de la crise. Sarkozy et son gouvernement ne restent aujourd’hui « forts » que des faiblesses de la gauche, illustrées par la paralysie et les défections au Parti socialiste.
Alors oui, il faut en finir avec ce gouvernement et ce régime. Et pour cela, reconstruire une nouvelle gauche, une gauche de combat qui ne capitule pas, qui soit aussi fidèle aux intérêts des exploités que Sarkozy & Co le sont au service des possédants.


le 2 novembre 2009


Nous sommes des milliers de travailleur-se-s, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, des jeunes, des re- traité-e-s, des précaires, des militant-e-s politiques, associatifs, syndicaux, nouveaux ou anciens. En réponse à l’appel d’Olivier Besancenot, nous avons fondé le Nouveau Parti Anticapitaliste. Nous voulons rassembler dans ce parti toutes celles et tous ceux qui veulent en finir avec le capitalisme. Nous appelons à construire toutes et tous ensemble une gauche qui ne renonce pas, une gauche de combat pour changer le monde.

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