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11/06/2009

13 juin: manifestations dans toute la France

 

APRES LES ELECTIONS, CONTINUER A SE BATTRElutte-des-classes.jpg!

Depuis le résultat des urnes du 7 juin dernier, Sarkozy affiche une certaine autosatisfaction au vu des résultats obtenus par ses listes. Pourtant seulement un électeur sur dix s'est exprimé en faveur de l'UMP! Mais cela suffira à la droite pour justifier les attaques à venir. Déjà sur plusieurs terrains les contre réformes se préparent : voilà notamment le retour de la « réforme » des lycées, celle sur les collectivités et la question du travail du dimanche et peut être une éco-taxe qui ferait payer, entre autres, les ménages! La vague des licenciements continue, le chômage s’accroît. Le gouvernement le reconnaît lui-même, le pire est devant nous.

Le 13 juin et après?

C'est dans ce contexte post-électoral qu’intervient la mobilisation du 13 juin.

Dernière d'une série de journées programmées sur 6 mois, le 13 juin ne répond pas aux enjeux ni aux aspirations des salariés qui s'étaient exprimées lors des journées de grève et de manifestations précédentes. Appeler massivement les salariés, les chômeurs et le retraités, comme le font les directions syndicales, à participer à la manifestation de samedi sans appeler à la grève et sans aucune perspective à court terme, ne peut pas permettre de franchir un pas dans la mobilisation.

Alors que la colère, le ras-le-bol se sont aussi exprimés par l'abstention record parmi les classes populaires, les jeunes et les salariés, il est primordial d'offrir échéances et démarches pour construire des luttes d'ensemble.

Aujourd'hui il est plus que temps d'assumer la nécessité d'un affrontement global avec le pouvoir et le patronat, pour exiger les mesures d'urgence sociales qui s'imposent comme l'interdiction des licenciements, l'augmentation de tous les salaires, minima sociaux et retraites, le refus de la casse des services publics.

Si la gauche politique et syndicale ne travaille pas de concert, nous n'en finirons pas de payer leur crise!

Construire enfin le « Tous Ensemble »

Pendant les élections des luttes se sont poursuivies : dans les universités, les hôpitaux, à EDF, des mobilisations fortes se sont exprimées. Mais encore une fois ces luttes sont isolées, éparpillées et manquent de perspective d’ensemble. Pour qu'elles soient victorieuses un mouvement prolongé de grèves et de manifestations s'impose. Comme il est primordial d'aider à l'organisation d’une marche contre les licenciements. Il y a, à l'heure actuelle, la place pour ce type d'initiative. Pour cela les cadres unitaires réunissant les collectifs militants, les équipes syndicales sont essentiels.

Le NPA, durant la campagne des élections européennes, n'a eu de cesse de rappeler sa volonté politique : travailler, avec d'autres, à la convergence des luttes. Après les élections, ses militants sont prêts à poursuivre cette tâche, pour construire la riposte d'ensemble nécessaire.

Le 11/06/09

Les élections dans toute l'Europe


Mon-oiel.jpgPar François Sabado le jeudi, 11 juin 2009
Les dernières élections européennes ont d’abord confirmé une large abstention populaire. Prés de 60% des électeurs ne se sont pas rendus aux urnes. Cette abstention ne peut donner qu’une vision déformée des rapports de forces réels en Europe. Mais elle confirme la crise de légitimité de l’Union européenne et des partis de gouvernement qui inscrivent leur politique dans ce cadre. D’autres grandes tendances se dégagent. D’abord une poussée de la droite dans toute l’Europe. La droite l’emporte dans les grands pays où, elle gouverne : en Allemagne, en France, en Italie, en Belgique, aux Pays Bas, en Pologne, en Autriche, en Hongrie. En Bulgarie, en Lituanie, en Lettonie, en Slovénie et à Chypre, les partis de droite arrivent, aussi, en tête.

Cette poussée de la droite s’accompagne dans une série de pays de montée des forces de la droite populiste et de l’extrême droite, notamment aux Pays bas, où le parti d’extrême droite islamophobe et anti européen du député Geert Wilders a obtenu 16, 4 % des voix et 4 députés. En Autriche, en Finlande, en Hongrie, les forces d’extrême droite qui se sont déchainées dans des campagnes anti-immigrées connaissent aussi une progression. En Grande Bretagne, le BNP a obtenu 2 sièges de députés, avec 6, 7 % des voix.. La Grèce connait aussi une percée de l’extrême droite, avec les 7,2 % de l’organisation LAOS.

La social démocratie du PSE recule, en particulier dans les pays où elle gouverne : en Grande Bretagne, en Espagne, au Portugal. Elle connait une véritable débâcle électorale en Allemagne où elle n’atteint que 21 %, un des plus faibles scores électoraux du SPD, sans parler de l’effondrement du PS en France. Elle ne progresse qu’en Grèce, en Suède, au Danemark, en Slovaquie et à Malte.

Dans certains pays, la crise des grands appareils traditionnels de la droite et de la gauche sociale démocrate ont libéré de grands espaces pour une série de forces allant de l’écologie à la gauche radicale, en passant par toute une série de forces réformistes de gauche.

Les écologistes, avec prés de 60 députés élus, sortent renforcés du scrutin. Une des percées les plus significatives étant celle d’Europe Ecologie de Cohn Bendit en France, qui résulte de deux facteurs : la « crise du politique » et la centralité de la question écologique.
L’organisation danoise « Folkebevægelsen mod EU (Mouvement populaire contre l’UE) », en centrant sa campagne contre l’Union européenne, voire contre l’Europe, a fait réélire un député, Søren Søndergaard, par ailleurs membre de l’Alliance Rouge et Verte et de la IVe Internationale.

Des partis ou coalitions comme Die Linke en Allemagne, le SP aux Pays Bas ou le Front de Gauche en France ont maintenu ou augmenté leurs positions électorales sans faire de nouvelles percées.

Le Parti de la refondation communiste (PRC) en Italie, avec 3, 23 % n’a plus de représentants au Parlement européen.

En Grande Bretagne, les résultats de la gauche radicale sont décevants, avec la liste NO2EU à 1% de même que le SLP d’Arthur Scargill.

Syriza (coalition de la gauche radicale) en Grèce en obtenant 4, 7 % des suffrages et en élisant un député au Parlement européen, n’atteint pas ses objectifs de faire élire 3 députés.
Le NPA en France a consolidé son électorat. Il a progressé par rapport aux résultats des listes LCR-LO aux dernières élections européennes de 2004 (+2, 3%) sans avoir pu faire élire un député européen.

Pour nombre d’organisations de la gauche anticapitalistes, c’étaient leur baptême du feu électoral .Le Parti polonais du travail, Izquierda Anticapitalista dans l’Etat espagnol, Workers initiative en Suède, la liste LCR-PSL en Belgique, le SSP en Ecosse, Antarsya (coalition anticapitaliste en Grèce) ont fait de bonnes campagnes mais leur résultat n’ont pas dépassé les 1%.

Dans la gauche anticapitaliste, il faut souligner les résultats du SP en Irlande qui obtient, après la campagne du Non irlandais un député à Bruxelles.

En fait, la seule et véritable percée de la gauche anticapitaliste vient du Portugal avec le Bloco de Esquerda avec 10,73 % des suffrages et 3 sièges de députés.

Il est toujours difficile de tirer des enseignements globaux sur des rapports de forces sociaux et politiques, avec un scrutin marqué par une abstention de près de 60 % des électeurs. Néanmoins, les premiers effets socio-économiques de la crise-licenciements, explosion du chômage, baisse du pouvoir d’achat- n’ont pas produit des mouvements de radicalisation électorale, à gauche ou dans un sens anticapitaliste. La percée du Bloco de esquerda constituant une exception.

Il y a un paradoxe qui voit les formations politiques de la droite néolibérale, instigatrices des attaques antisociales, flanquées des droites populistes ou de l’extrême droite, confortées par le scrutin des européennes.

Nous aurions pensé que la crise favoriserait les idées anticapitalistes. La situation est plus compliquée. Les résistances sociales, qui n’ont pas débouché encore sur des luttes d’ensemble des salariés et de la jeunesse ne produisent pas mécaniquement une alternative anticapitaliste. Les PS s’enfoncent dans la crise, libèrent de nouveaux espaces, mais les développements de la gauche anticapitaliste reste inégal. Les débuts pour une série d’organisations sont prometteurs.

Il faut maintenant poursuivre dans une politique qui stimule les mobilisations sociales contre la crise économique et écologique et l’accumulation de forces pour rendre de plus en plus crédibles les solutions anticapitalistes, et cela en toute indépendance des vielles directions de la gauche traditionnelle. C’est la voie pour construire un pôle anticapitaliste européen.

09/06/2009

communiqué national NPA

dessin faujour election.jpg

Déclaration du NPA

Avec un taux d'abstention très élevé, le scrutin du 7 juin marque le rejet, ou pour le moins le désintérêt, qui frappe les institutions européennes.

En restant chez eux, nombre d’électeurs, en particulier parmi les jeunes et les classes populaires, envoient un message clair : cette Europe n’est pas la nôtre !
Il faut dire que tout a été fait pour que grandissent cette colère et cet éloignement. Les partis institutionnels, dont le Parti Socialiste, se sont assis sur le non au référendum de 2005 en faisant passer par la voie parlementaire un traité jumeau. Quelle façon de dire clairement à la population, que son avis ne compte pas, que la gestion de l’Europe capitaliste est une affaire trop sérieuse pour être confiée au peuple !
C'est aussi cette politique que le PS paye aujourd'hui.

Le Parlement qui sort de ce suffrage manque de légitimité. Il ne donne pas une photographie réaliste du poids de chaque formation politique dans le pays.
Cependant, dans cette situation, le NPA, né voilà quatre mois, s'affirme, d'après les premières estimations qui le situe autour de 5%, comme une force politique nationale.
Le pouvoir ne sort pas grandi de cette échéance. Il a voulu évacuer la crise économique de cette élection, en jouant une nouvelle fois sur les peurs et les fantasmes : l’insécurité et la Turquie. Pourtant l'essentiel de la crise et des mobilisations sociales sont devant Sarkozy et le Medef.
Les attaques qui redoubleront venant du pouvoir et du patronat nécessitent une opposition déterminée et la défense d’une politique anticapitaliste. Une gauche de combat, pas une gauche de cogestion du système capitaliste, des institutions européennes aux collectivités locales. Nous continuons à proposer à toutes les formations de la gauche antilibérale et anticapitaliste un accord durable valable dans les échéances sociales et politiques à venir, pour encourager la convergence des luttes, plus que jamais nécessaire.

Montreuil, le 7 juin 2009 à 20h15.

 

08/06/2009

Remerciement électeurs

logo npa noir.jpgNous remercions fraternellement nos électeurs.

 

MERCI

 

 

Continuons

 

de construire

 

ensemble.


rejoignez-nous : npa05@laposte.net

 

 

01/06/2009

Elections, dernières réunions

 

embrun_veynes.jpgRéunion publique Veynes : Mercredi 3 Juin, Veynes , 20 heures 30 :

Communiqué de presse :

Dans le cadre de la campagne des élections européennes, les comités des Hautes Alpes du Nouveau Parti Anticapitaliste ont le plaisir d’inviter l’ensemble des veynois  à une réunion publique, le Mercredi 3 Juin, 20 heures 30, à Veynes , dans la salle de la mairie. Lionel Cayrol, candidat haut alpin sur la liste du NPA animera la soirée, ce sera notamment l’occasion de débattre des enjeux des européennes, de discuter d’alternatives anticapitalistes face aux crises politique, économique, sociale, écologique que nous traversons, de faire le bilan de l’année sociale.

Nous vous prions d'annoncer cette initiative dans vos publications et émissions.
Veuillez recevoir nos salutations distinguées.


 

Réunion publique Embrun : Jeudi 4 Juin, Embrun, 19 heures :

Communiqué de presse :

Dans le cadre de la campagne des élections européennes, les comités des Hautes Alpes du Nouveau Parti Anticapitaliste ont le plaisir d’inviter l’ensemble des embrunais  à une réunion publique, le Jeudi 4 Juin, 19 heures, à Embrun, dans la salle du tribunal. Lionel Cayrol, candidat haut alpin sur la liste du NPA animera la soirée, ce sera notamment l’occasion de débattre des enjeux des européennes, de discuter d’alternatives anticapitalistes face aux crises politique, économique, sociale, écologique que nous traversons, de faire le bilan de l’année sociale.

Nous vous prions d'annoncer cette initiative dans vos publications et émissions.
Veuillez recevoir nos salutations distinguées.

Votez pour ceux avec lesquels vous luttez. Le NPA

 

aff RIPOSTEZ utile 1.preview.jpgLE 7 JUIN,

RIPOSTEZ UTILE,

VOTEZ NPA

Contre l’Europe des capitalistes,

une Europe par et pour les peuples

La crise et ses conséquences, le chômage, les licenciements qui redoublent hélas encore ces jours-ci, les jeunes privés d’avenir, les menaces écologiques qui pèsent sur l’humanité, la vie chère, voilà qui a de quoi inquiéter de plus en plus. C’est dans ce contexte que s’inscrit la campagne des européennes.

L’Europe libérale n’est pas la solution, elle fait partie du problème. Construite par et pour les patrons, dans le dos les peuples, c’est celle des marchands et des puissants.

Nous devons imposer une autre Europe au service des populations et du monde du travail.

Il faut pour cela en finir avec les différents traités, imposer des mesures sociales fortes comme un salaire minimum européen équivalent à 1500 euros net, l’interdiction des licenciements.

Nous exigeons l’harmonisation vers le haut des droits sociaux, des services publics européens. Prendre sur les profits est le moyen de financer cela. Il faut que les salariés, la population contrôlent les comptes des entreprises et les mouvements de capitaux, imposent la fermeture des paradis fiscaux, la fin des parachutes dorés et des stocks options, la taxation des profits.

Pour une Europe écologiste il faut un service public européen de l’énergie qui réquisitionne les entreprises comme Edf, Gdf, Suez ou Total , pour sortir du nucléaire et des autres énergies polluantes, pour donner des moyens à la recherche d’énergies alternatives à l’échelle de l’Europe. Il faut s’en prendre au productivisme, à la loi de la concurrence.

Le 7 juin, élisez des candidats résolument anticapitalistes !

Ne vous abstenez pas d’exprimer aussi dans les urnes la colère, la révolte qui se manifestent dans les luttes et dans les résistances.

Les patrons, les plus riches, les gros actionnaires, les profiteurs ne s’abstiennent pas eux !

Ils votent pour ceux qui protègent leurs intérêts. Quant à Sarkozy et Fillon, ils cherchent à nous enfumer avec l’insécurité car ils veulent surtout éviter que ces élections montrent la profondeur de la contestation sociale.

Alors la majorité de population qui subit la crise ne doit pas leur laisser le champ libre. On peut envoyer au parlement des élus militants qui défendront l’intérêt des peuples et du monde du travail : pourquoi s’en priver ?

Les dirigeants du PS mentent quand ils prétendent que les listes qui obtiendraient moins de 10 % n’auront pas d’élus. Vieille ficelle, ils en appellent au vote utile : mais qu’y a-t-il d’utile à renvoyer au Parlement européen des élus socialistes alors que 97 % des votes qui s’y déroulent sont communs avec la droite ?

Le vote utile à ses élections, utile aux luttes, utile parce que sans concession avec la droite et le patronat et sans compromis avec le social libéralisme, utile pour sanctionner Sarkozy et son gouvernement, utile enfin parce que porteur d’un projet alternatif au capitalisme, c’est le vote NPA.

soutenues par Olivier BESANCENOT

Le 7 juin, Votez et faites voter pour les listes du NPA

Pas question de payer leur crise ! Nos vies d’abord, pas leurs profits !

POUR PRENDRE CONTACT :

Envoyez vos coordonnées par courrier à : NPA, 2 rue Richard Lenoir - 93100 Montreuil

Ou par mail à : ecrire@npa2009.org

Nom :

Prénom :

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Tél : Mail :

www.npa2009.org inpns

Pour le NPA, Non au nucléaire, civil ET militaire!!

 

nucleaire-tue-avenir.gifÉlections européennes  : le Réseau "Sortir du nucléaire" a évalué les candidats

http://europe-sans-nucleaire.org

Europe écologie et le NPA prennent leurs responsabilités face à l’urgence écologique
L’UMP et le PS se contentent de vagues déclarations sur le "développement durable"
La position officielle du Modem reste encore à découvrir…
Le Parti de Gauche est "coincé" par son tête à tête avec le très pronucléaire PCF.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a interrogé les principaux partis à propos de la politique énergétique qu’ils entendent promouvoir au niveau européen. Voici le bilan de cette consultation.

Europe Écologie et le NPA ont apporté des réponses très satisfaisantes. Il faut d’ailleurs rappeler que les Verts et le NPA sont adhérents du Réseau "Sortir du nucléaire". Europe Écologie et le NPA se prononcent pour une sortie rapide du nucléaire, ont intégré la question des déchets radioactifs et des risques, mais aussi les enjeux démocratiques (passage en force du lobby nucléaire) et géostratégiques (prolifération nucléaire sous couvert du nucléaire civil), ainsi que les questions de l’emploi et du social (promotion des économies d’énergie et du développement des énergies renouvelables, qui sont de véritables gisements d’emplois).

Le Parti de Gauche a eu l’honnêteté de reconnaître que, dans le cadre du Front de gauche qui l’unit au PCF, il n’était pas possible d’avoir une position commune sur la question du nucléaire. Le Réseau "Sortir du nucléaire" est très attentif à l’évolution du Parti de Gauche, qui s’est déclaré favorable à la sortie du nucléaire, et appelle le PCF a reconsidérer sa position pronucléaire.

Lors de la campagne présidentielle de 2007, le Modem et François Bayrou n’ont pas pris position contre le nucléaire, en critiquant néanmoins l’opacité du lobby atomique. Pour ces élections européennes, seuls Corinne Lepage (CAP21, tête de liste Modem dans le Nord) et Jean-Luc Bennahmias (ancien Vert) ont répondu, se prononçant pour des alternatives au nucléaire, mais à moyen ou long terme. Finalement, la position "officielle" du Modem reste encore à découvrir !

Comme chacun a pu le constater, l’UMP et le PS ont repoussé au maximum le moment d’entrer en campagne et, qui plus est, évitent soigneusement tout débat pouvant remettre en cause l’énergie nucléaire, qui est pourtant un sujet de société crucial.

Le Parti Socialiste a répondu de façon ambiguë, voire hypocrite, se prononçant pour ITER (fusion nucléaire) et pour les réacteurs dits "de 4e génération", bien que ces deux technologies pour l’heure inexistantes absorbent plus de 80% des crédits européens pour la recherche énergétique. Ce positionnement vide de sa substance le soutien de principe que le PS exprime pour les énergies renouvelables et les économies d’énergie. Reconnaissant le problème que posent les déchets nucléaires, le PS soutient pourtant du rôle que la France entend jouer dans le déploiement international du nucléaire !

L’UMP n’ayant pas daigné répondre au questionnaire du Réseau "Sortir du nucléaire", le seul élément dont nous disposons est la fameuse interview de Mme Dati, numéro 2 sur la liste d’Île-de-France, lors d’un meeting des jeunes UMP, où elle a démontré son incompétence, confondant allègrement électricité et énergie. Il est vrai que M Sarkozy lui-même avait été défaillant sur ce sujet lors de la campagne présidentielle. En résumé, l’UMP soutient totalement la politique pronucléaire de l’Etat… sans pouvoir ni savoir justifier cette option.

Parallèlement à ce questionnaire, le Réseau "Sortir du nucléaire" a lancé une campagne de pétition par cartes postales, appelant les citoyens à interpeller les listes sur ces questions énergétiques. Cette campagne (http://europe-sans-nucleaire.org) a rencontré un grand succès, ce qui témoigne une fois de plus du véritable divorce entre les citoyens et les partis dominants : malgré la crise écologique, malgré les déconvenues de l’industrie nucléaire française (retards et surcoûts considérables des chantiers des réacteurs EPR de Finlande et de Flamanville ; fuites d’uranium au Tricastin et ailleurs, etc.), l’UMP et le PS restent enfermés dans le carcan d’une idéologie productiviste et scientiste inapte à penser le futur énergétique et écologique de l’Europe.


Evaluation synthétique :

Réponses très satisfaisantes : Sortie rapide du nucléaire, économie d’énergie, énergies renouvelables, prise en compte de la santé avant les intérêts financiers, réorientation de la recherche sur les énergies d’avenir, réalisme face à la toute puissance de la science, bonne connaissance des enjeux internationaux.

Europe Ecologie

NPA

Europe Décroissance

Europe Démocratie espéranto, liste de Jacques Borie (circonscription Nord Ouest)

Sur la bonne voie : Sortie à moyen terme du nucléaire, non renouvellement des anciennes centrales nucléaires, soutien aux économie d’énergie et aux énergies renouvelables, prise en compte de la santé avant les intérêts financiers, réorientation de la recherche sur les énergies d’avenir, réalisme face à la toute puissance de la science, bonne connaissance des enjeux internationaux.

Corinne Lepage (liste Modem circonsncription Nord)

Jean-Luc Bennahmias (liste Modem circonscription Sud-Est)

Le Parti de Gauche : position antinucléaire contrariée par le tête à tête avec le PCF

Décevant : Sortie du nucléaire trop éloignée, croyance dans la techno-science, contradiction sur le soutien à la recherche dans les énergies renouvelables et le versement de subventions européennes au nucléaire…

Europe Démocratie espéranto, liste de Farhad Daneshmand (circonscription Centre)

Dans l’impasse pronucléaire :

Financement massif du nucléaire et saupoudrage pour les énergies renouvelables pour le décors, soutien de la construction de l’EPR et de la dissémination du nucléaire à travers le monde avec les risques de conflits catastrophiques que cela engendre, croyance dans la techno-science et le productivisme qui nous ont menés dans l’impasse pour s’en sortir…

Le Parti Socialiste : position pronucléaire immuable, aucune vision d’avenir

Debout la République

UMP : n’a pas répondu mais Mme Dati a donné le ton (réponse aux jeunes UMP : http://tinyurl.com/mgmt9z )

PCF : n’a pas répondu mais reste aveuglément pronucléaire

Lien permanent vers ce communiqué : http://www.sortirdunucleaire.org/ac...

Le NPA tire contre ITER

 

lidwine-1-415ee.gifCOMMUNIQUÉ

Le projet ITER est certainement, parmi tous les projets industriels en cours de réalisation dans notre région, le plus lourd de conséquences et celui qui aura le plus grave impact sur la vie de la population et sur notre environnement. Et pourtant, depuis son lancement à grand fracas médiatique, nous n'avons eu droit à aucune information sèrieuse sur l'état d'avancement du projet, les difficultés rencontrées et les nombreux changements de cap. Les élections européennes sont une occasion de rappeler que les responsables d'un projet international, largement financé par l'UE, doivent rendre des comptes aux citoyens.

Les candidats et candidates du NPA aux élections européennes, qui ont de sérieuses inquiétudes pour l'environnement et la santé des travailleurs du site et des populations, ont demandé à être reçus pour obtenir des réponses à leurs questions. Ils seront sur place MERCREDI 3 JUIN toute la matinée. 
Nous invitons les journalistes à une conférence de presse devant l'entrée de Cadarache à 10h 30 pour écouter nos analyses, se faire l'écho de nos inquiétudes et des réponses qui nous seront éventuellement apportées.

NPA des Bouches du Rhône.

Comité de salut public n'aime pas les gens

 

csp ouvrezLa.pngIdiots inutiles

"la formation mélenchonique, alliée au dernier carré des membres du Parti communiste et quelques autres dans un Front de gauche, est en passe d'obtenir 7% des voix lors dimanche prochain, devant ce qui était présenté jusque là comme le futur Front national du PS, le NPA de Besancenot.

Si c'est bien le cas, le PS pourra dire merci à Mélenchon (...) en train, (peut-être), d'inventer sur la gauche du PS la formation-réservoir-de-voix-avec-qui-on-peut-discuter-programme qui manquait à ce dernier depuis 1995 pour remplacer le PC mort clinique. Ce que Hollande n'a pas été capable de faire en onze ans, Melenchon le fait gratuitement et sans qu'Aubry lui ai demandé quoi que ce soit. C'est peut être involontaire des deux côtés, mais c'est objectivement le cas."

(L'auteur semble par ailleurs être un imbécile qui ne nous aime pas, mais bon. On peut être idiot et avoir parfois de bonnes idées. Sauf quand on écrit sur Causeur, auquel cas on se contente d'être un simple abruti, bien entendu).

Et le voilà bien, le résultat très concret de ce pauvre Frondgôche : ranimer les socialistes et leur donner complaisamment le ballon d'oxygène dont il ont tant besoin. Et ainsi retarder d'autant l'émergence d'une gauche digne de ce nom. Gauche Plurielle 2 : Il faut sauver Solférino.
Vous allez voter Frondgôche la semaine prochaine ?

Rhoo, ne vous donnez pas cette peine, voyons : votez P"S", ça évitera les intermédiaires.

http://comite-de-salut-public.blogspot.com/

COMMUNIQUE DU NPA PAYS DE SAINT BONNET

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