Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/02/2009

"Je ne veux pas changer les règles des jeux" A. Breton

NO-JO_2-7811d.jpg

appel du cao38.pdf

Rassemblement contre les J.O. à Pelvoux, Annecy, Nice et Grenoble

 

Les 4 municipalités candidates à l'organisation des JO d'hiver en 2018 ont déposé leurs dossiers de candidature. En réaction, les opposants des départements concernés appellent à manifester leurs désaccords au même moment dans ces 4 communes.

Ce rassemblement commun qui traduit l’union des opposants dans leurs contestations, sera une symbolique forte face à la compétition sans merci que se livrent les différentes candidatures.

 

Nous vous invitons donc à venir nombreux à Pelvoux le 4 mars à 18h, munis de banderoles, instruments, pancartes, ou tous autres ustensiles donnant du retentissement au rassemblement. Un co-voiturage est proposé à la Gare d’Embrun à 17h.

Vous trouverez ci-joint l'appel du CAO38.


Cordialement.

13/02/2009

Qui sème la misère, récolte la colère!

Guadeloupe : « Que les ouvriers de France reprennent notre combat »

Crédit Photo: 

Le mouvement de grève générale en Guadeloupe et Martinique est massif. Alex Lollia est dirigeant de la Centrale des travailleurs unis (CTU), le troisième syndicat de Guadeloupe.

Comment a été ressenti le départ brutal du secrétaire d’État chargé de l’Outre-Mer, Yves Jégo, en pleines négociations ?

Alex Lollia – C’est une nouvelle entourloupette de l’État français, qui a réitéré ce que nous avait déjà fait le préfet. Le peuple de Guadeloupe a été indigné, il a ressenti une très forte émotion et une marque suprême de mépris. Nous avons ressenti, selon la formule d’Aimé Césaire, « l’omni-niant crachat, le ravalement à la bête ». Ceci dit, nous aurions tort de nous arrêter à l’indignation et à l’émotion. La réflexion est déterminante pour éclairer notre mobilisation. Je soupçonne que l’État français s’est retiré de la négociation pour provoquer une confrontation directe entre les masses populaires et un Medef qui refuse de mettre un seul centime sur la table. La réaction a été très vive, lundi 9 février, dans les deux capitales de l’île, Pointe-à-Pitre et Basse-Terre. Il y a eu 120 000 personnes dans la rue sur une population de 410 000 habitants.guad.jpg
Quelle est la détermination à ne pas céder sur la 133e revendication exigeant une augmentation de 200 euros net, pour les salaires percevant jusquà 1,6 fois le Smic ?

A. Lollia – La détermination est plus forte que jamais, car ce qui cristallise le mouvement, c’est précisément la lutte pour le pouvoir d’achat. Pour ce qui nous concerne, en tant que CTU, mais c’est aussi valable pour les autres organisations syndicales, il est hors de question de lâcher la mobilisation pour quelques miettes.
Où en est le mouvement de grèves ?

A. Lollia – Les grèves se poursuivent et ne faiblissent pas. Néanmoins, les forces de répression tentent de faire ouvrir les stations service et protègent les grands centres commerciaux qui appartiennent au grand capitalisme international. Pour l’instant, tout est fermé et seuls les services prioritaires, comme la santé et les pompiers, sont alimentés.
L’unité entre les organisations tient-elle ?

A. Lollia –

L’unité est plus que jamais à l’ordre du jour car, sans elle, nous ne gagnerons pas. Nous préparons une journée d’action commune sur les trois colonies françaises de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Guyane. Nous comprenons bien que le gouvernement craint que les mots d’ordre de la Guadeloupe et de la Martinique soient repris par les camarades ouvriers de France, et que celle-ci soit, elle aussi, paralysée, ce qui aurait des répercussions dans toute l’Europe. Nous tenons bon dans l’attente que les ouvriers de France reprennent notre combat contre le capitalisme et le colonialisme.

 

Comuniqué unitaire de soutien - France

Depuis plus de trois semaines, les travailleurs de Guadeloupe sont en grève générale unitaire et illimitée. Depuis, la grève générale s’étend à la Martinique, à la Guyane et à la Réunion. Ils se battent contre la vie chère, les bas salaires, les licenciements et le chômage, pour leur dignité.

Leur combat est le nôtre, il est exemplaire.
Après le succès des grandes mobilisations du 29 janvier et avant celle du 19 mars, nous devons apporter toute notre solidarité aux Guadeloupéens, Martiniquais ; Guyanais et Réunionnais qui proclament avec la même force que ce n'est pas au peuple de payer la crise !
Le combat des salariés de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane et de la Réunion est le nôtre.

Tous ensemble, Solidarité !

Toutes et tous Lundi 16 février dans la rue à 18h Place de Clichy

Appel signé par : Alternative Démocratie Socialisme (ADS), Alter-Ekolo, Alternative Libertaire (AL), Association des Communistes Unitaires, Coordination Nationale des Collectifs Unitaires pour une alternative au libéralisme (CNCU), La Fédération, Les Alternatifs, Lutte Ouvrière (LO), Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Parti de Gauche (PG)

SososoSOlidarité avec les sans-papiers

racisme_dEtat.jpgBonjour,
Nous avons pris connaissance de la situation difficile de M. El Haouhay
qui est sous le coup d'une obligation de quitter le territoire. Il est
apprécié dans la commune de Laragne où il réside et a des amis.
Pour l'avoir rencontré, nous pouvons dire qu'il a développé un vrai
projet de vie dans notre pays et plus précisément dans notre
département. Il a eu à plusieurs reprises des contrats saisonniers dans
l'agriculture. Plus récemment, il a reçu une promesse d'embauche d'un
employeur dans le secteur de la taille de vignes et de l'arboriculture.
Ces conditions matérielles ne sont pas acceptables. La menace d'une
expulsion rajoute une détresse morale à cette situation. Au maroc, son
pays d'origine, il n'avait plus rien qui le retenait.
Il ne nous demande pas la charité. Il souhaite pouvoir travailler et
vivre honnêtement. Pour ces raisons nous estimons nécessaire que sa
situation soit régularisée.
Nous vous demandons par retour courrier de nous dire si vous souhaitez
apparaitre en tant qu'organisation commes les premiers signataires de la
pétition version papier. Merci de préciser les champs obligatoires (nom,
prénom, ville, profession). Nous imprimons la version papier demain soir
donc le délai est court.
La pétition est d'ores et déjà disponible en ligne à l'adresse:
http://www.educationsansfrontieres.org/resf05
Merci pour lui.

09/02/2009

Prix du lait, à qui profite le forfait?

famine.jpgCommuniqué Confédération Paysanne des Hautes Alpes

Rendez-vous mardi 10 fevrier a 12h00 au rond point du Cèdre à Gap.
Ce message ne concerne pas que les producteurs de lait. Nous devons tous
nous mobiliser pour soutenir cette production et continuer à faire du
lait dans les Hautes-Alpes! Mobilisons nous pour le prix du lait, la
maitrise et la repartition de la production. Des  baisses de prix du
lait insupportables ont été imposées par le retour des négociations
interprofessionnelles. En effet, l'interprofession, qui comprend la
FNSEA/FNPL a finalement signé un accord à la baisse du prix du lait,
pour les paies de novembre 2008 à mars 2009. Au 1er trimestre 2009,
cette baisse sera de 45 à 55 euros/1000 litres, tandis que nos charges
continuent d'augmenter. Nous recevrons la paie de lait de décembre
autour du 20 janvier 2009, avec une baisse de 25 euros de base.
Nous refusons cet accord qui ne tient compte ni de nos coûts de
production, ni de l'ensemble des valorisations des marchés laitiers, ni
de la nécessité de la maîtrise comme préalable à la définition du prix.

Le Conseil des ministres de l'agriculture a validé le 20 novembre,
l'augmentation de quota de 5% d'ici à 2014 (1% par an), dans la
perspective de la suppression des quotas en 2015.
Le 21 janvier 2009, le Comité lait de vache de l' Office de l'élevage se
réunira afin de définir les modalités de distribution du 1% de quotas
laitiers supplémentaires pour la campagne 2009/2010.
Or, nous refusons l'augmentation de quota décidée par les pouvoirs
publics, et revendiquons l'adaptation de l'offre à la demande
européenne. L'adéquation entre les volumes est une condition essentielle
à la définition du prix rémunérateur de notre production, et à des prix
stables à la consommation.

Des actions locales ont été entreprises cet automne dans plusieurs
départements, en faveur du prix du lait et de la maîtrise de la
production : blocage de laiteries, interpellation de directeurs de
laiteries, de préfets, de DDAF, de DRAF.

La Confédération Paysanne nationale appelle les structures
départementales et régionales à manifester le 10 février 2009, pour
porter nos revendications en faveur du prix, de la maîtrise et de la
répartition de la production, afin mettre les pouvoirs publics face à
leurs responsabilités envers les producteurs de lait, les consommateurs,
et l'ensemble de la filière.

Nous sommes en capacité de faire prendre en considération bon nombre de
nos revendications, il est donc important de se mobiliser. Nous
proposons de nous retrouver à Gap, à 12 h au rond point du Cèdre (ou
pour ceux qui le peuvent à 11h00 au local) afin de distribuer des tracts
et sensibiliser les consommateurs. Nous irons ensuite à la DDAF
rencontrer le directeur.

....................................................................................
Vanessa PICARD
Animatrice
Confédération Paysanne des Hautes Alpes - ADEAR
12 bis rue Capitaine de Bresson
05000 GAP
Tél / fax : 04 92 51 96 30
mail : conf-paysanne05@wanadoo.fr

07/02/2009

La paix au Proche-Orient, il ets temps!

SOIRÉE DÉBAT AU ROYAL À 20h30 LE 12 FÉVRIER 2009 SUR L’HISTOIRE DES RELATIONS ISRAELO-PALESTINIENNES

israel.jpgLe nouvel épisode dramatique que constitue l’invasion de la Bande de Gaza par l’armée israélienne s’inscrit dans une longue histoire des relations entre Israël et les pays arabes et les palestiniens. Cette histoire commence à la fin du XIXe siècle.

Nous avons été nombreux lors des rassemblements pour la Paix à Gaza à nous questionner sur l’origine de ce conflit. Aussi pour répondre à cette interrogation nous avons demandé à Mme Sylviane Besson, agrégée d’histoire, de venir présenter un historique des relations entre Israël et les Palestiniens. Son exposé sera suivi d’un débat.

Il s’agit de continuer la mobilisation en faveur d’une paix juste. Sur le terrain les tensions demeurent vives et les incidents nombreux. Nous devons continuer à affirmer qu’il n’y a pas de voie militaire pour la paix au Moyen-Orient et qu’il faut continuer à demander la mise en œuvre intégrale des résolutions de l’ONU.

N’attendons pas le prochain conflit pour agir, nous avons le devoir de continuer notre action en faveur de la Paix.



France Palestine Solidarité 05, Mouvement de la paix, CGT, association pour une alternative citoyenne à gauche, VERTS, LCR, NPA, PCF, Collectif citoyen et solidaire de Briançon, ATTAC, Solidaires, Artisans du monde Briançon, CCFD terre solidaire, Association des communistes unitaires, E’changeons le monde ( ASPAL, Artisans du monde), POC, CFDT, FSU, Solidarité Maroc, Témoignage Chrétien, Agir Unis dans le Briançonnais pour une alternative politique de gauche, le M-PEP 05, l'ACAT, Amnesty International groupe 186, Secours Catholique/Caritas France.

29/01/2009

Rêve général

2009_01_29_manif_reve_general.jpg 

3200 à Gap,

800 manifestants à Briançon, 10000 habitants!!!
Des chiffres supérieurs à 2003!!!!

Il y avait une présence notoire du privé : le BTP, le Commerce, les Banques (les agences du Crédit Agricole de Sisteron, Veynes, Gap fermées), l'agroalimentaire (Alpes Coop Fruit « des ronds pour ma pomme »!), le secteur social, les saisonniers...

Grosse majorité CGT, cortège conséquent de la CFDT et de Solidaires, la FSU était faiblement représentée, à la mesure d'une grève moyenne dans l'éducation.

La journée a été très occupée : blocage de la Préfecture le matin, manif à 10 h30, forum et sandwichs à midi, intervention à l'Union Patronale l'après-midi et avant une discussion « tendue » avec un patron pourri, qui a molesté un salarié hier. Les cortèges étaient animés, par plusieurs militants NPA, les slogans ont couvert les camions sono.
Les tracts sont partis comme des petits pains, trois nouveaux contacts, bref une journée constructive...

correspondants locaux

28/01/2009

La grêve, j'en rêve

megaphone1.jpgC’est leur crise,  C’EST LEUR CRISE !

C’EST PAS A NOUS,  DE LA PAYER !

 

Le capitalisme, c’est la faillite

Pour sortir de la crise

Faut pas le réformer, il faut le renverser

 

Rien n’est à eux, tout est à nous

Tout ce qu’ils ont, ils l’ont volé

Partage des richesses, partage du temps de travail

Ou alors ça va péter

 

Il y en a assez, assez

Assez d’cette société

Qui n’offre que le chômage et la précarité

Engraisse les actionnaires et répand la misère

 

LES PATRONS LICENCIENT…

LICENCIONS LES PATRONS !

 

Nous sommes réalistes…

ANTICAPITALISTES !

 

Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère

ON N’EN VEUT PAS, DE CETTE SOCIETE-LA !

 

C’est pas à l’Elysée,

C’est pas à Matignon,

C’est pas dans les salons

Qu’on obtiendra satisfaction !

Il faut lutter

Se rassembler

Pour remplacer

Cet’ société !

 

Pas un sou, pas un penny,

POUR SAUVER LES PROFITS

Pas d’argent de nos impôts

POUR LES CAPITALOS

LE FRIC PUBLIC, POUR LES SERVICES PUBLICS !!!

 

Où est le pognon ?

Dans les poches des patrons !

De l’argent, il y en a

A la bourse, ils savent ça !!

 

Ils ferment les usines,

Ils ferments les écoles,

Yen a ras le bol,

De tous ces guignols !!!

 

Ils cassent les acquis des salariés
Font des cadeaux aux plus privilégiés
Ils sont libéraux
Amis de Parisot
A bas ! A bas ! Fillon et Sarko !
Non non non, au bouclier fiscal

 

De l’argent il y en a,

Dans les poches du patronat !

 

Augmentez les salaires,

Taxez les actionnaires !!!

19/01/2009

Contrôle ANTIsocial!!!

contrôle social.jpgcontrole socia.jpgDébat public sur le contrôle social

Vidéosurveillance, Fichiers généralisés de la population, Rafles

Le vendredi 23 janvier 2009,

Gap, Salle Dum’art

20h30

entrée libre

Organisateurs : radio Zinzine, NPA, Rouge Durance

Nous assistons aujourd’hui à un renforcement des textes et dispositifs débouchant sur une pénalisation accrue des comportements et groupes sociaux, présentés par le gouvernement, à la recherche de boucs émissaires, comme déviants. En quoi cette tendance lourde peut-elle représenter un danger vis-à-vis des libertés en remplaçant le droit à la sécurité, individuelle et collective, par un droit à la sûreté aux contours des plus flous? Vidéosurveillance, fichiers… Comment se traduit cette hystérie sécuritaire ? Comment y résister ?

C’est autour de ces questions que Rouge Durance, le NPA des Hautes-Alpes et radio Zinzine vous invitent à un débat public.

La paranoïa sécuritaire ne nous fera pas taire !!!

19:28 Publié dans Réunions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fichage, police, justice

15/01/2009

Assez, assez, de cete société là!!!

 7_octobre_1.jpgCFDT – CFTC - CGT – FO – FSU – SOLIDAIRES - UNSA

LA CRISE C’EST EUX

LA SOLUTION C’EST NOUS !

La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche

durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors

qu’ils n’en sont en rien responsables les salariés, demandeurs d’emploi et

retraités, en sont les premières victimes. Elle menace l’avenir des jeunes, met à

mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques

de précarité. Surmonter cette crise implique des mesures urgentes d’une autre

nature que celles prises par l’Etat et les entreprises, pour être au service de

l’emploi et des rémunérations.

C’est pourquoi, les organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU,

SOLIDAIRES, UNSA) appellent les salariés du privé et du public, les chômeurs et les

retraités, à une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle le 29 janvier

2009 : elle donnera lieu dans tout le pays à des grèves et des manifestations. Elles

appellent à agir massivement et interpeller les responsables gouvernementaux, les

responsables patronaux et les employeurs pour :

défendre l’emploi privé et public ;

lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales ;

exiger des politiques de rémunérations qui assurent le maintien du pouvoir

d’achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités ;

défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale ;

des services publics de qualité qui assurent en particulier tout leur rôle de

réponse aux besoins sociaux et de solidarité.

DANS LES HAUTES-ALPES…

10h30 : Manifestation à GAP  

 

départ Préfecture

14h30 : Défilé en voiture jusqu’au siège de l’Union Patronale (Micropolis)

 

 

départ parking de la commanderie à Gap

Gap, le 9 janvier 2009

les syndicats déclarent le branle-bas de combat

sarko-poupee-vaudou.jpgPropositions et revendications des organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA

lundi 5 janvier 2009

La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu’ils n’en sont en rien responsables, les salariés, demandeurs d’emploi et retraités, sont les premières victimes de cette crise. Elle menace l’avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques de précarité.

Les seules lois du marché ne peuvent régler tous les problèmes.

Face à cette situation et considérant qu’il est de leur responsabilité d’agir en commun, en particulier lors de la journée du 29 janvier, pour obtenir des mesures favorables aux salariés, les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA ont décidé d’interpeller les entreprises, le patronat et l’Etat.

Surmonter la crise implique des mesures urgentes en faveur de l’emploi, des rémunérations et des politiques publiques intégrées dans une politique de relance économique.

1 – Donner la priorité au maintien des emplois dans un contexte de crise économique

De nombreuses entreprises mettent la pression sur les sous-traitants et fournisseurs faisant supporter à leurs salariés blocages de rémunérations et pertes d’emplois. Par ailleurs, des salariés sont contraints à des durées du travail élevées, tandis que les salariés temporaires, en intérim ou en CDD, sont les premiers à faire les frais des baisses d’activité. Des entreprises utilisent la crise pour opérer des restructurations tout en maintenant la rémunération de leurs actionnaires.

C’est intolérable et inadmissible.

Les entreprises confrontées aux baisses d’activité utilisent des mesures de sauvegarde d’emplois comme le chômage partiel, les jours de RTT ou de congés… Toutes ces mesures doivent être négociées dans l’objectif de préserver l’emploi et les salaires. Les aides publiques doivent aussi y être conditionnées. Les entreprises doivent améliorer l’indemnisation du chômage partiel et tous les salariés doivent pouvoir en bénéficier. Ces périodes de baisse d’activité doivent être utilisées pour développer la formation professionnelle et renforcer les compétences des salariés.

Dans toutes les entreprises, quelle que soit leur situation, c’est notamment en investissant dans la formation et le travail qualifiant et en réduisant la précarité que la performance sera assurée.

Dans la fonction et les entreprises publiques, il est indispensable de répondre aux besoins de notre société et de la population et de leur attribuer les moyens nécessaires. Dès 2009, le gouvernement doit renoncer aux 30.000 suppressions de postes. Il faut abandonner une politique aveugle de suppression d’emplois et penser autrement l’évolution des services publics dont la qualité et l’emploi constituent une question centrale.

La situation des salariés précaires du public appelle des mesures de justice sociale.

2 – Politiques salariales : améliorer le pouvoir d’achat, réduire les inégalités

Les exigences des actionnaires ont conduit, dans beaucoup d’entreprises, à l’accroissement des inégalités. Elles se sont aussi traduites par une redistribution des richesses privilégiant le versement de dividendes au détriment des salaires et de l’investissement.

Dans les branches, les entreprises, les fonctions publiques, les négociations salariales doivent assurer au moins un maintien du pouvoir d’achat et une réduction des inégalités.

Les allégements de cotisations sociales doivent être conditionnés à la conclusion d’accords salariaux

3- Orienter la relance économique vers l’emploi et le pouvoir d’achat.

Il est de la responsabilité de l’Etat et de l’Union Européenne de décider de politiques d’interventions publiques coordonnée favorisant une relance économique. Celles-ci doivent viser à la fois :

§ Une relance par la consommation en améliorant le pouvoir d’achat, en priorité des revenus les plus modestes parmi lesquels de nombreux salariés, demandeurs d’emploi, retraités et bénéficiaires de minima sociaux.

§ Une politique de développement de logement social à la hauteur de l’urgence, un encadrement des loyers et un accès au crédit dans des conditions excluant les taux usuraires.

§ Une protection sociale (santé, retraite…) dans un cadre collectif et solidaire

§ Des investissements ciblés, en particulier en matière d’infrastructures, d’équipements publics et de services publics, en favorisant la recherche, le développement, l’éducation et la formation.

Les investissements publics et privés doivent notamment être orientés en faveur d’une économie du développement durable mettant en œuvre les principes adoptés au Grenelle de l’Environnement.

§ Toute aide accordée à une entreprise doit être ciblée et faire l’objet de contreparties. Elle doit être conditionnée à des exigences sociales, en particulier en matière d’emploi. Elle doit faire l’objet d’une information et d’un avis préalable des élus représentant les salariés. Dans le cas spécifique du secteur bancaire, l’utilisation des aides publiques doit donner lieu à un contrôle direct par l’Etat.

4 – Préserver et améliorer les garanties collectives

Les conditions de vie et de travail pour les salariés des secteurs privé et public, passent par l’amélioration du cadre collectif. C’est pourquoi il faut :

- abroger les dispositifs légaux qui ont conduit à remettre en cause la réduction du temps de travail
- retirer la proposition de loi sur le travail du dimanche.
- respecter le dialogue social sur tous les projets et propositions de loi qui touchent à la réglementation du travail.
- face à la révision générale des politiques publiques (RGPP), mettre en oeuvre des réformes porteuses de progrès social

5 – Réglementer la sphère financière internationale

Cette réglementation doit mettre un terme à la spéculation, aux paradis fiscaux, à l’opacité du système financier international et encadrer les mouvements de capitaux. L’Union européenne doit être au premier plan pour l’exiger.

Il faut aussi imposer le respect des droits fondamentaux et sociaux et des normes internationales de l’OIT dans tous les échanges internationaux. L’aide publique au développement doit être maintenue et améliorée. C’est ce que demande le mouvement syndical international

Le 5 janvier 2009