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08/11/2009

L'EPR est une bombe à retardement

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L'EPR : Une bombe à retardement écologique, un fiasco technique et  économique.

On connaissait les énormes problèmes rencontrés par Areva sur ces chantiers  en Finlande et à Flamanville ( béton fissuré , soudures défectueuses) mais l'annonce faite conjointement par  les autorités de sûreté nucléaire britannique, française et finlandaise montre que la situation est pire que tout ce que l'on pouvait imaginer : En effet les sérieuses réserves émises  concernent rien que moins que le  le système de sûreté de ce réacteur :  quant on sait qu'il  est  le plus dangereux du monde car il utilise du mox, un mélange d'uranium et de plutonium ( ingrédient des bombes nucléaires), il y a vraiment de quoi s'inquiéter. Le système de "contrôle-commande" de l'EPR, mise en cause  par le récent apport est qualifié  d"'épine dorsale et de cerveau des réacteurs nucléaires" par l'ASN ( autorité de sûreté nucléaire) l  La gravité de la situation explique sans doute possible cette  prise de position commune par trois autorités différentes.  Cette nouvelle très grave vient s'ajouter une longue liste de  dystfonctionnments dans cette entreprise qui accélère sa course au profit : déchets abandonnées en Russie , découverte de stock de plutonium à Cadarache, soutien au coup d'Etat au Niger, notre principal fournisseur d'uranium etc,...Loin d'être une énergie propre, le nucléaire est au contraire une menace terrible pour l'humanité.  Il est donc aussi urgent d'arrêter l'EPR et  de lancer un plan d'économies d'énergie, en particulier d'isolation de l'habitat et de développer véritablement  les énergies renouvelables, plans dont les financements  doivent être assurés par la taxation des profits des trusts énergétiques.  Les sommes colossales - probablement  dans les 5 milliards d'euros - investies dans ce projet inutile  sont  un énorme scandale car l''EPR est aussi inutile que dangereux. Qui paiera la  dette de 2 milliards d'euros qu'Areva doit aux autorités Finlandaises? Pourquoi construire un nouvel EPR alors que la France est déjà en surproduction d'électricité  et que l'on sait maintenant que pour le même investissement  on crée plus d'emplois et d'énergie avec les énergies renouvelables qu'avec le nucléaire( c.f l'étude "Un courant alternatif pour le Grand Ouest" sur le site du Réseau Sortir du Nucléaire).   Mais  Areva et le gouvernement refusent de répondre à ces questions.  Face à l'inconscience et l 'irresponsabilité des dirigeants, le NPA appelle tous les citoyens à se mobiliser pour arrêter ce projet. Il est  temps d' en finir avec la tartufferie du  Grenelle de l'environnement (, où rappelons le il est interdit d'évoquer le nucléaire)  et de  lancer une vaste mobilisation populaire  afin de mettre un terme à ce projet  désastreux  qu'est l'EPR,  et  d'enclencher une dynamique qui nous permettra de sortir de le folie du nucléaire


20:04 Publié dans ecologie | Lien permanent | Commentaires (0)

Nouvelle equipe municipale à Briançon

logo npa rouge .jpgCommuniqué du NPA 05-

OUI nous avons été soulagé par les résultats des municipales à Briançon ! « Agissons ensemble » s'est basé sur un travail démocratique,c'est pour cela que le NPA briançonnais a signé cette charte qui nous sert de boussole contre les dérapages possibles de cette nouvelle municipalité : restons vigilants avec les nouveaux élus et soyons force de propositions !

Nous avons voulu cette victoire contre une droite « dictatoriale » qui n’a rien fait pour les logements sociaux, a étouffé la démocratie, a bradé le patrimoine,et a désespéré la ville..

Depuis Mardi 20 Octobre, la Communauté de Communes respire enfin, dans le respect des différentes sensibilités politiques.

Le NPA continuera à lutter contre le capitalisme :

- qui, sous prétexte d’économies nécessaires, privatise les secteurs publics : la poste, la santé, l’éducation

- mais qui a néanmoins dilapidé l’argent public, sans contrepartie, pour des banques au bord de la faillite, et qui, un an après, n’ont rien changé à leurs pratiques et nous préparent une nouvelle crise

- qui colle deux mots antinomique « développement durable », qui ne cherche qu’à masquer la poursuite du gaspillage, d’une production frénétique, irraisonnée, polluante au détriment des peuples et du climat.

Le 07 novembre 2009

05/11/2009

ARKEMA Interdiction des licenciements

Arkéma ( groupe TOTAL)  à Chateau Arnoux/Saint Auban dans le 04
arkema.jpg

Ce mardi 3 novembre l'intersyndicale et les salariés ont apporté après l'assemblée générale qui a eu lieu a 15h00, le cahier de revendication qui contenait une nouvelle orgisation élaborée par toutes les personnes concernées dans leur service.
Suite à l'expertise réalisée par secafi,qui démontre un manque important dans le projet organisationnel proposé par notre direction,qui nous conduira a une mort lente annoncée de notre site industrielle.
Les salariés et l'intersyndicale ont de nouveau pris leurs responsabilités,et apportent une nouvelle organisation avec la réintégration de 41 postes organiques qui nous permettra de continuer à travailler en sécurité et surtout de réaliser les objectifs qui nous sont de nouveau fixé.
Tous les ateliers de l'usine ainsi que TA_TE (étyléne) sont arretés,avec les chefs de poste et chefs de poste adjoint en gréve.

VIVRE ET TRAVAILLER AU PAYS


Arkéma c'est :

le premier chimiste français.
la plus grosse unité d'eau oxygénée au monde.
Présent dans plus de quarante pays, le groupe réalise un chiffre d'affaires de 5,7 millions d'euros.
ARKEMA C'est TOTAL
ARKEMA c'est des patrons voyous

On gagne sur La Poste

Défense du service public postal

9919_image.small.jpgLe collectif de défense du service public de la poste 05, sera présent :
ce samedi 7 novembre, à partir de 10h sur le  marché de Gap ( Place Alsace Lorraine)
lundi 9 novembre, sur la foire de Gap, deux
points de signature de la carte postale"J'écris au président" pour réclamer  :
- le respect du résultat de la votation du 3 octobre 2009,
- le retrait du projet de changement de statut de la Poste,
- l'ouverture d'un débat public sur l'avenir du service public postal,
- un référendum sur l'avenir de la Poste.

Ces deux points de signature seront :
- devant les impôts,
- devant le bar "Le Lyon".

Ces stands se tiendront de 10h00 à 13h00, puis de

14h00 à 17h00 pour obtenir un maximum de signatures. Venez remplir la carte, faire remplir la carte, ....
Tous ensemble, nous pouvons gagner!

03/11/2009

Régularisation de tous les sans papiers

Merci de diffuser cette pétition à vos ami(e)s...




Au titre de la réparation nous deman-
dons la régularisation pour les 19

Dix-neuf demandeurs d’asile afghans, « évacués »

de la "jungle" de Calais le 22 septembre dernier

ont été placés en centre de rétention à Nîmes puis

libérés par le juge des libertés et de la détention le

28 septembre à minuit.

Depuis, avec l'aide d'associations et de citoyens, ils

multiplient les démarches pour pouvoir déposer

leur demande d'asile. 
Renvoyés de la préfecture du Gard à celle de

l'Hérault, après être passés par l’Office français de

l’immigration et de l’intégration (OFII), ils attendent

toujours de pouvoir accéder à une procédure

d'asile normale.

La préfecture de l'Hérault exprime son

acharnement en voulant les placer délibrement

dans une procédure expéditive dans laquelle ces

afghans ne pourront pas faire valoir leurs droits.

Le ministre de l'Immigration, Eric Besson a été

aussi sollicité, par diverses associations, en vain...


Nous signataires de la présente pétition,

dénonçons vivement le non-respect du

droit d'asile et des   droits fondamentaux

de ces migrants.

Empêcher ces Afghans de demander l'asile dans

des conditions normales :
- C'est, les priver des conditions d’accueil décentes

qui devraient leur être garanties et  les mettre

en situation d'échec.
- C’est, les renvoyer vers les passeurs de la « jungle »,
- C'est,  préparer leur expulsion vers un pays en

guerre et en pleine insécurité.


Nous signataires de la présente pétition

demandons, en réparation des nombreux

manquements aux droits de la part de

l'Etat, la régularisation inconditionnelle

des 19 Afghans de Nîmes afin qu'ils

puissent bénéficier de l'asile en France.



La Presse en parle :

Montpellier-Journal : Le gouvernement veut-il

vraiment aider les Afghans de Calais ?

Midi Libre :  Nîmes : Le bel élan solidaire autour

des Afghans réfugiés

L'humanité : Afghans : Dans le Gard, un peu de

chaleur après la « jungle »

 

Urgent!!
Ecrivez au Préfet de l'Hérault

Préfet de l'Hérault  (adresse - fax - mail )

Monsieur Claude Baland
Préfet de l'Hérault
Place des Martyrs de la Résistance
34 062 Montpellier Cedex 2

Fax : 04 67 66 36 30
Préfet : claude.balland@herault.pref.gouv.fr

Voici un exemple de texte que vous pouvez envoyer

au préfet.  Vous pouvez l'adapter à votre convenance

tout en restant courtois...

Monsieur le Préfet,

Par la présente, j'interviens concernant les 19 afghans de Nîmes

libérés du centre de rétention depuis le 29 septembre...

Il s’avère que ces afghans souhaitent déposer d’une demande

d’asile dans le cadre de la procédure « normale ». Ceci leur

permettrait, et c’est essentiel, de bénéficier pendant l’examen

de cette demande des droits administratifs et sociaux afférents.

C'est cette solution qui a été choisi par le Préfet du Rhône

pour les afghans qui sont dans la ville de Lyon.

Quelque soit la procédure en cours, aucun obstacle ne vous

empêche de revenir sur telle ou telle mesure d’éloignement

ou de réadmission qui concerne ces afghans.

L’alternative me semble relativement simple. Soit nous tentons

d’aider ces personnes à se « fixer » durant la procédure d’asile

– or la procédure prioritaire que vous voulez leur appliquér ne

le permet pas - soit elles reviendront inévitablement dans le

Calaisis en s’en remettant à nouveau aux filières.

En effet ,empêcher ces Afghans de demander l'asile dans

des conditions normales :
- C'est, les priver des conditions d’accueil décentes qui

devraient leur être garanties et  les mettre en situation

d'échec.
- C’est,  les renvoyer vers les passeurs de la « jungle »,
- C'est,  préparer leur expulsion vers un pays en guerre

et en pleine insécurité.

Je vous demande donc d'admettre au séjour l'ensemble de

ces afghans afin qu'ils puissent accéder à une procédure

d'asile normale.

En vous remerciant de la réponse rapide que vous pourrez

m’apporter, je vous adresse, Cher Monsieur, l’assurance de

mes meilleures salutations ".


Contact : afghansnimes@placeauxdroits.net

 

Les affaires reprennent

poissons-200x190.pngChirac, Pasqua, VillePin, sarkozy...
et hoP, tout ça à la Poubelle !


Ces derniers jours auront été particulièrement chargés en déballage public : c’est le grand retour des « affaires » ! Il y a d’abord eu la farce Jean Sarkozy, que son père président voulait imposer à la présidence de l’EPAD (gestion de La Défense) avant de devoir reculer devant le désaveu massif auquel il était confronté.

Puis est venue la conclusion du procès Clearstream, une affaire incompréhensible pour le commun des mortels, dont on retient seulement que Nicolas Sarkozy et de Villepin s’accusent mutuellement des pires manœuvres de bas étage (au passage, le rôle de cette structure financière plus que louche, utilisée par les grands groupes et les grandes fortunes françaises pour échapper à l’impôt, a été complètement passé sous la table).
C’est ensuite l’ancien ministre de l’Intérieur, Pasqua, l’homme de tous les coups tordus, celui qui se vantait de « terroriser les terroristes », l’ami et soutien de Chirac puis de Sarkozy, qui s’est retrouvé condamné à un an de prison ferme (et deux autres avec sursis) pour avoir empoché des commissions illégales sur des ventes d’armes à l’Angola ; et qui en réaction, après avoir fait appel, a mis en cause l’ancien président de la République et deux anciens premiers ministres de son camp, Juppé et Balladur !
Et pour finir, la cerise sur le gâteau : après 15 années de procédure, après avoir échappé à toutes les poursuites, et parce qu’une juge d’instruction a osé aller à
l’encontre de l’avis du « parquet » c’est-à-dire du gouvernement, Chirac devra finalement répondre devant la justice pour le dossier des emplois fictifs de la mairie de Paris, emblématique de ce qu’a été « le système RPR » avant que l’UMP et Sarkozy ne prennent le relais...


Quelles conclusions tirer de tous ces scandales ?


D’abord, que quelque chose est pourri dans les institutions. La Ve République, ce régime de « monarchie républicaine » dont Sarkozy a encore renforcé les aspects les plus antidémocratiques (par exemple en décidant de supprimer le juge d’instruction et donc le peu d’indépendance que conservait la justice), c’est le règne de l’opacité, des privilèges, des combines en tout genre. Il est plus que temps d’imposer des réformes démocratiques radicales, notamment d’en finir avec le pouvoir personnel de la présidence de la République, d’instaurer un contrôle populaire sur les élus et les membres du gouvernement, de décréter qu’un député ou un ministre n’a pas à vivre comme un privilégié et ne doit recevoir que le salaire moyen d’un travailleur.
Ensuite, cela révèle que la droite est désormais atteinte et discréditée par sa politique, en particulier sa gestion de la crise. Sarkozy et son gouvernement ne restent aujourd’hui « forts » que des faiblesses de la gauche, illustrées par la paralysie et les défections au Parti socialiste.
Alors oui, il faut en finir avec ce gouvernement et ce régime. Et pour cela, reconstruire une nouvelle gauche, une gauche de combat qui ne capitule pas, qui soit aussi fidèle aux intérêts des exploités que Sarkozy & Co le sont au service des possédants.


le 2 novembre 2009


Nous sommes des milliers de travailleur-se-s, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, des jeunes, des re- traité-e-s, des précaires, des militant-e-s politiques, associatifs, syndicaux, nouveaux ou anciens. En réponse à l’appel d’Olivier Besancenot, nous avons fondé le Nouveau Parti Anticapitaliste. Nous voulons rassembler dans ce parti toutes celles et tous ceux qui veulent en finir avec le capitalisme. Nous appelons à construire toutes et tous ensemble une gauche qui ne renonce pas, une gauche de combat pour changer le monde.

02/11/2009

repression dans L'Energie

Faujour-sept06.jpgComme dans d'autres secteurs, le gouvernement et le MEDEF mettent la pression maximale pour écraser toute forme de contestation.
Le NPA 05 exige :
la réintégration immédiate des agents licenciés
l'arrêt de toutes les procedures disciplinaires



Répression à EDF - GDF/SUEZ Un nouveau pas est franchi !
Communiqué de presse CGT du 29 octobre 2009

Le  27 octobre, fin de journée, un huissier est venu remettre à un agent une lettre lui notifiant son licenciement.

Hier, 3 agents se sont vu remettre une lettre pour leur notifier leur licenciement.

Des vies sont brisées. L’inacceptable est arrivé, la folie revancharde a gagné sur le sens des responsabilités.

Au plus haut de l’entreprise, ils ont pris la décision de faire tomber des innocents. Ils veulent faire payer à tout prix un mouvement social revendicatif, responsable et de haut niveau.

Il s’agit de faire taire toute velléité de remise en cause des choix politiques des entreprises, de la casse du service public de proximité, garant des réponses aux besoins des populations, des collectivités locales.

Ils n’ont écouté que les appels à la haine du gouvernement et des actionnaires.

Un pas a été franchi, qui met fin à un dialogue social responsable et digne. Dans une période où partout dans le monde du travail, on dénonce les méthodes de management répressif, inhumain, les Directions de nos entreprises donnent une réponse claire : elles sont sourdes.

Le personnel ne s’y trompera pas, il sait que des innocents payent le prix fort pour avoir mené une bataille exemplaire contre l’externalisation des activités, pour l’emploi, pour le développement des sites de proximité.

La rupture, si elle est consommée, doit amener chacun des salariés à s’engager dans la conquête de ce qui a été gagné par le mouvement solidaire de ce premier semestre et continuer la lutte pour ce qui reste à conquérir.

Les Directions ont ouvert le champ à une lutte guerrière, assassine.  Répondons par une lutte collective, solidaire et qui ouvre des perspectives d’amélioration de notre vie et de nos conditions de travail, pour gagner sur nos légitimes revendications.

La FNME-CGT entend jouer un rôle majeur dans ce processus. Nous ne lâcherons rien, et s’il le faut, nous mettrons le temps qu’il faudra, mais justice devra être rendue à toutes et tous nos collègues qui sont injustement sanctionnables ou sanctionnés.

Le 5 novembre, jour de l’assemblée générale des actionnaires d’EDF, des délégations de plusieurs régions seront présentes pour demander l’arrêt de toutes les sanctions disciplinaires.


Interlocuteur :   
Marc COURDES
06 30 51 61 98

Contact Presse :

Maurice MARION  06 72 75 20 96

01/11/2009

La Réintégration ou La Mort !

veritesurlagreve.jpg21ème jour de grève des postiers de Martigues et 19 ème jour de grève de la faim de Sébastien . Licenciement de Fabien, contractuel à La Poste.

Sébastien , facteur à Martigues [et délégué syndical SUD-PTT] est en grève de la faim depuis le 14 octobre

26 postiers de Martigues sont en grève depuis plus de deux semaines. Sébastien entame aujourd’hui son 19ème jour de grève de la faim. La direction de la poste s’obstine à faire la sourde oreille et semble complétement se moquer de ce qui arrive à ses employés. Faudra-t-il en arriver à des extrêmités comme à France Telecom pour qu’enfin l’opinion publique fasse plier des patrons qui ne s’intéressent qu’au profit ?

En attendant, nos camarades postiers se sont rendus de nouveau  samedi sur le marché de Martigues pour alerter la population. Regardez la vidéo.

http://www.dailymotion.com/swf/xax81q

 

Le NPA 05 exprime son soutien aux postiers de Martigues  et exigent :
La réintégration  de Fabien et Sébastien

L’arrêt de toutes les procédures disciplinaires
Le respect du mandat et des prérogatives des élu-es du personnel
Non à la discrimination syndicale
veritesurlagreve.jpg

En soutien au conflit des facteurs et à la grève de la faim de Sébastien

Motions de soutien et solidarité financière à envoyer à :
SUD 13 Poste BP 55 13326
Marseille Cedex 15.
Chèques à l’ordre de SUD PTT 13 avec la mention Solidarité Martigues

 

31/10/2009

Appel urgence climat, justice social

affiche climat thermometre.jpgAppel et signataires

L’appel est disponible en .pdf ici.

 

Urgence climatique, justice sociale – Copenhague décembre 2009


Nous sommes à la croisée des chemins. Issu de l’activité humaine, dans le cadre d’un modèle de production agricole et industriel que les sociétés industrialisées ont mis en place et qui se répand sur l’ensemble de la planète, le réchauffement climatique met en danger les moyens d’existence et les vies de milliards d’êtres humains, et menace d’extinction des millions d’espèces. D’ores et déjà, des populations entières sont affectées, en particulier les femmes, les peuples indigènes, les paysan-ne-s et, de façon générale, les plus défavorisés.

Face à cette crise écologique et sociale, mouvements sociaux, organisations écologistes, politiques et scientifiques du monde entier appellent à une action urgente et radicale.

Du 7 au 18 décembre prochains, la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique se tiendra à Copenhague. Elle doit déterminer les objectifs et les solutions à mettre en œuvre à l’échelle internationale pour prolonger le protocole de Kyoto, qui prend fin en 2012.

Selon les climatologues, il faudrait que les pays industrialisés, premiers responsables de l’émission des gaz à effet de serre (GES), réduisent leurs émissions de 25 à 40 % d’ici à 2020 et de 80 à 95 % d’ici à 2050 (par rapport à 1990). Faire diminuer les émissions dans ces proportions est impératif pour limiter à 2°C la hausse des températures par rapport au niveau de l’ère préindustrielle. Au-delà, l’emballement climatique se produirait. Il ne serait plus possible de maintenir une température vivable sur terre.

Les politiques actuelles sont dans l’impasse

Jusqu’ici, les mesures mises en œuvre et prévues par les différents États sont tout à fait insuffisantes. Les mesures que préconise notamment l’Union Européenne, qui n’envisage de réduire ses émissions que de 20 % en 2020, sont très en deçà des enjeux. Et alors que leurs émissions de GES par habitant sont les premières au monde, la proposition des Etats-Unis (réduction de 5 % des émissions sur la même période) est, quant à elle, une véritable provocation vis-à-vis des autres Nations.

Les solutions proposées actuellement ne sont pas crédibles. Car elles reposent essentiellement sur les mécanismes de marché alors que la crise économique et financière a, une fois encore, montré leur incapacité à se substituer à l’action publique et collective. La politique du « marché pilote » international de droits à polluer est clairement défaillante et les projets de l’Union européenne et des Etats-Unis en la matière relèvent du mirage idéologique.

Les fausses solutions sont également technologiques. Le nucléaire, outre qu’il s’agit d’une technologie porteuse de risques majeurs, ne peut être en aucun cas la solution : même un développement ambitieux du parc nucléaire ne réduirait les émissions de gaz à effet de serre que de façon très marginale. Les agrocarburants industriels quant à eux posent de nombreux problèmes environnementaux et aggravent la crise alimentaire sans contribuer à la baisse des émissions.

Des mesures véritablement alternatives sont nécessaires

Les objectifs de réduction des émissions de GES à atteindre ne peuvent l’être que par l’adoption, par les collectivités, les pays et les ensembles régionaux, de mesures radicales et alternatives :

-          Démocratisation de l’économie, qui doit être orientée vers la satisfaction des besoins sociaux et le respect des contraintes écologiques, et non par le profit à tout prix, par les diktats de la société de consommation et du productivisme ; cela implique le soutien aux circuits courts, à l’économie sociale et solidaire, au secteur coopératif ;

-          Réorientation des investissements (notamment de recherche) vers les énergies renouvelables, la cogénération, l’efficacité énergétique et les projets écologiquement soutenables ; valorisation de la sobriété énergétique ;

-          Reconnaissance et protection des biens publics mondiaux tels que l’énergie, le climat, les forêts, la terre et l’eau ; arrêt de la déforestation, protection des forêts primaires et des océans, et, de façon générale, défense de la biodiversité sauvage et cultivée ;

-          Relocalisation des activités économiques, rapprochement des lieux de vie et de travail, maîtrise de l’urbanisation, développement des transports collectifs, limitation du transport aérien ; taxation juste et progressive, au niveau national et international, de l’énergie et des transports les plus polluants ;

-          Retour à la régulation du commerce international, garantissant notamment la souveraineté alimentaire et le développement massif de l’agriculture paysanne, au Nord comme au Sud ;

-          Promotion d’un modèle alimentaire alternatif au modèle des pays industrialisés (majoritairement à base de protéines animales) afin de pouvoir diminuer les surfaces cultivées pour l’alimentation animale, donc réduire les émissions de GES du secteur agricole ;

-          Rénovation massive des bâtiments et promotion de la construction écologique.

La Justice climatique et sociale doit être au centre des politiques mises en œuvre

Les responsabilités historiques des pays du Nord et du mode de développement productiviste dans cette crise globale doivent être reconnues. La justice et l’équité exigent que soit réparée la dette écologique du Nord, a minima par l’annulation des dettes du Tiers-Monde. Les transferts technologiques respectueux de l’environnement et des sociétés au Sud doivent être financés et l’aide publique au développement augmentée, sans que cela exonère le Nord de ses propres objectifs de réduction des émissions. Les réfugiés climatiques doivent être reconnus et accueillis.

Au sein de chaque pays, des mesures d’accompagnement et de justice sociale sont indispensables afin que chacun puisse faire face aux changements à opérer, en ayant la certitude que les efforts seront partagés par tou-te-s. Il faut garantir un accès juste et équitable aux biens et services essentiels tels que l’énergie, qui ne doivent pas être laissés au marché mais faire l’objet d’une réappropriation par la société.

Une autre répartition des richesses doit permettre une transition solidaire vers des économies écologiques, au Nord comme au Sud. Le droit au travail pour tous est au cœur de cette répartition. C’est pourquoi un emploi décent permettant un revenu digne doit être garanti à chacun-e. Les revenus financiers et du patrimoine doivent être lourdement taxés afin de dégager les moyens nécessaires à la transformation des économies.

La gestion des financements doit être démocratique et garantir la participation des populations locales.

Les sommes colossales investies dans le sauvetage du système bancaire montrent que les moyens financiers existent. Les mesures à prendre doivent être débattues démocratiquement et faire l’objet de politiques publiques audacieuses, passant outre les intérêts des grands lobbies – notamment des hydrocarbures, et définissant une production industrielle axée sur les besoins et non sur le profit ainsi qu’une répartition plus juste des richesses naturelles et produites.

En France, nous appelons les associations de défense de l’environnement, syndicats, associations de solidarité internationale, organisations politiques, collectivités locales, et plus généralement tous les citoyen-ne-s à rejoindre la mobilisation internationale et à organiser des initiatives communes pour peser sur les décisions du sommet de Copenhague de décembre 2009.


Mobilisons-nous maintenant pour le climat et la justice sociale.


http://climatjustice.org/

 

Premiers Signataires :

4D (Dossiers et Débats pour le Développement Durable), Acme France (Association pour le Contrat Mondial de l’Eau), Action Consommation, A.C.! Agir ensemble contre le chômage, AE2D (Agir pour un Environnement et un Développement Durables), Aitec – IPAM (Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs – Initiatives Pour un Autre Monde), Amis de la Terre, Attac France, Avenir Climat, Bizi !, CADTM France (Comité pour l’annulation de la dette du Tiers Monde), Centre national d’information indépendante sur les déchets (Cniid) Confédération Paysanne, Ecorev’, Europe solidaire sans frontières (ESSF), Fac Verte, Fondation Copernic, Fondation Sciences Citoyennes, France Amérique Latine, France Tibet, FSU (Fédération Syndicale unitaire), IDD (Immigration Développement Démocratie), LDH (Ligue des Droits de l’Homme), Mémoire des Luttes, Mouvement de la Paix, MRJC (Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne), Réseau Féministe « Ruptures », Réseau Sortir du Nucléaire, RITIMO (Réseau d’Information et de documentation pour le développement durable et la solidarité Internationale), Union des Familles Laiques (UFAL), Union Syndicale Solidaires, Vélorution Paris Île-de-France, Zone d’Ecologie Populaire (ZEP)

Soutenu par :

Alter Ekolo, Alternative Libertaire, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE), Gauche Citoyenne, Gauche Unitaire, Jeunes Verts, Les Alternatifs, Les Verts, Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) Parti de Gauche, NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), Union Démocratique Bretonne, Utopia

28/10/2009

Un débat public sur le nucléaire

 

centrale-nucleaire-de-tihange.jpgCadarache :

le NPA 13 réclame un débat public sur l’avenir du site

 

Cadarache a toujours bénéficié, à tort, d’une image bienveillante dans la mesure où le site  n’est pas une centrale mais a été présenté comme un laboratoire de recherche ; sauf que le site contient 19 unités dont  un parc d'entreposage de déchets radioactifs solides, des ateliers de traitement  de l’uranium, des bassins de déchets radioactifs liquides, un atelier de fabrication de combustible à partir du plutonium,  des entrepôts de matières nucléaires… Parmi ces nombreuses activités, le retraitement du plutonium des bombes américaines obsolètes. Une contribution à la paix selon le CEA !

Comme toutes les branches de l’industrie nucléaire la direction du CEA pratique le culte du secret. Le CEA n’a jamais permis à la Criirad (laboratoire indépendant) d’effectuer des mesures à l’intérieur du centre. Les industriels du nucléaire nous dissimulent la vérité depuis 50 ans…La loi de transparence n’y a rien changé.

Mais voilà, il semble que la direction du CEA ne sait plus elle-même ce qui se passe sur le site de Cadarache :

Le 21 septembre, dans le cadre du réexamen périodique de la sûreté des installations « EOLE et MINERVE », réalisé à la demande de l'Autorité de Sureté Nucléaire, le centre CEA de Cadarache a déclaré que des échantillons d'uranium, sans emploi depuis 1999, contenaient de la matière fissile plus enrichie que la limite autorisée. 39 kg de plutonium en trop  déclarés le 5 octobre …6 kg d’uranium enrichi  en trop découverts le 25 octobre, présentant un danger potentiel de départ de réactions en chaîne … Et ce n’est pas fini : le plutonium a été trouvé dans 40 boites à gants…sur les 450 que contient un atelier qui réserve sans doute d’autres surprises.

Dans la lettre que  l’ASN a envoyée le 19 octobre au CEA, on peut lire : «  l’ASN a par conséquent estimé que l’exploitant n’était pas en mesure de garantir l’absence  de danger grave et immédiat pour le personnel » et a demandé en conséquence l’arrêt des opérations de démantèlement de l’atelier de technologie du plutonium.

Il faut savoir que prés de 6000 personnes travaillent sur le site, dont beaucoup sont des précaires. Et la situation, au regard de la législation du travail, vient de s’aggraver avec l’implantation d’ITER, véritable zone franche de l’industrie nucléaire.

Et si la sécurité du personnel n’est pas assurée que faut-il craindre pour la population et les écosystèmes environnants ? Les rejets gazeux, les rejets dans la Durance et dans la nappe phréatique ne font jusqu’à présent l’objet d’aucun contrôle public transparent.

 

Actuellement, certains ateliers obsolètes sont en voie de démantèlement, mais depuis 50 ans la situation sur le site est devenue inextricable. Il faut tout remettre à plat avant que des incidents plus graves ne se produisent. Ceux sont toutes les installations nucléaires du site qu’il faut démanteler afin de le décontaminer, gérer les déchets sous un strict contrôle public et reconvertir Cadarache en un centre de recherche sur les énergies renouvelables. Tout cela est possible sans licenciement et même en créant des emplois.

 

Le NPA appelle à stopper la fuite en avant de l’industrie nucléaire. Sortir de l’impasse nucléaire et reconvertir la recherche vers les énergies renouvelables : c’est urgent!

Le 28/10/2009