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20/09/2009

Defenseur des enfants, c'est pas rien

Pétition pour le maintien d'un Défenseur des enfants indépendant :
http://www.defenseurdesenfants.fr/pourund

efenseurdesenfantsindependant.php

(sur le site du Défenseur des Enfants)

Coordination des soutiens pour un Défenseur des enfants indépendant
Le 6 mars 2000, le Parlement a voté la création d’un Défenseur des
enfants, autorité indépendante chargée
de défendre et promouvoir les droits fondamentaux des enfants posés
dans la Convention internationale des
droits de l’enfant que la France a ratifiée en 1990.

Depuis 9 ans cette institution représentée successivement par Claire
BRISSET puis par Dominique VERSINI
est intervenue comme un médiateur interinstitutionnel pour plus de
20.000 enfants dont les droits
n’étaient pas respectés par une administration ou une personne privée
ou pour les enfants qui n’avaient
pas de droits reconnus. Elle s’est aussi imposée comme une force
constructive de proposition législative
et réglementaire et parfois d’interpellation auprès des pouvoirs publics.

Au moment où dans le monde entier, se préparent les célébrations du
20ème anniversaire de la Convention
internationale des droits de l'enfant, la France ne peut pas être le
pays qui supprime son institution
indépendante « Défenseur des enfants ».

Tous les enfants et adolescents vivant dans notre pays ont le droit
d’avoir accès à un Défenseur
indépendant et consacré à la défense et à la promotion de leurs droits
fondamentaux.

J’apporte mon soutien au maintien d’un Défenseur des enfants indépendant :
http://www.defenseurdesenfants.fr/pourundefenseurdesenfantsindependant.phpdefense enfants.jpegdefense enfants.jpeg

14/09/2009

La taxe carbone, pas bonne pour la majorité

taxe_carbone.jpgTaxe

carbone :


elle n’est

bonne

ni pour le

climat, ni pour les plus

pauvres !

La taxe carbone est une arnaque de plus, un nouveau coût à payer par la population qui ne permettra pas d'amorcer une véritable réduction des émissions de CO2 pourtant urgente face au réchauffement climatique.

Elle est présentée comme une mesure de bon sens pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, responsables du changement climatique : intégrer dans le prix des produits, le coût lié à la quantité de carbone nécessaire à leur production. Plus un produit aura nécessité de pétrole ou de charbon pour sa production et son transport, plus il sera taxé, donc moins il devrait être consommé.

Mais, en réalité, il s’agit de faire payer aux consommateurs - donc à la population… - les conséquences du gaspillage des ressources naturelles.

Ce sont bien les patrons qui organisent la production, qui multiplient les transports routiers pour mettre les salariés en concurrence et augmenter les profits. Et c’est le gouvernement qui détruit le fret pour le transport des marchandises par le rail…

Alors que le gouvernement multiplie les cadeaux aux entreprises - suppression de la taxe professionnelle, exonération des heures supplémentaires, etc… -, la taxe carbone est une nouvelle façon de faire payer aux salariés la facture de son irresponsabilité, tout en préservant les profits des plus gros pollueurs.

En effet, le choix d'exonérer l'électricité (produite par l'industrie nucléaire réputée à tort ne pas produire de gaz à effet de serre), l'exonération de certaines entreprises disposant de quotas gratuits sur le marché des droits à polluer européen, ainsi que le prix  volontairement bas de la tonne de CO2 permettront aux entreprises de conserver leurs modes de production polluante.

Sarkozy détourne l’urgence climatique pour compenser les ressources fiscales manquantes à cause des cadeaux faits aux plus riches et aux patrons avec le paquet fiscal et la suppression de la taxe professionnelle.

Le système capitaliste fondé sur le « produire toujours plus pour profiter toujours plus » ne peut pas résoudre cette crise climatique.

 

Changer le monde, pas le climat !

 

Le NPA défend un plan d’urgence social et écologique :

 

- La réquisition des grandes entreprises de l’énergie (comme Total, Suez, Edf, Gdf) pour créer un service public de l’énergie et mettre en œuvre un plan d’économie énergétique, le développement des énergies renouvelables et la sortie du nucléaire.

- La tarification progressive sur l’eau et l’énergie : les gros consommateurs, gaspilleurs et pollueurs payant plus pour financer la gratuité pour les besoins vitaux de l’immense majorité.

- Des transports collectifs pour les déplacements quotidiens, gratuits, confortables et accessibles

- Un service public du logement pour des logements en nombre, confortables et correctement isolés donc économes en énergie…

NPA   le 14 septembre 2009

12/09/2009

Je me fais taxer, tu te fais taxer, ... ils nous taxent encore

fin-4x4.jpg

Communiqué du NPA. La taxe carbone, négatif écologiquement et socialement.

Après l'annonce de la mise en place de la taxe carbone dès 2010, le NPA dénonce cette fausse bonne idée qui constitue un nouveau piège pour la population, sans pour autant permettre d'amorcer une véritable réduction des émissions de CO2 efficace et urgente face au réchauffement climatique.

Cette augmentation des prélèvements fiscaux sur les consommations de pétrole, de gaz et de charbon, sera répercutée sur l’achat de carburant et de différents biens et services, et ponctionnera un peu plus les usagers sans permettre pour autant de changer fondamentalement les modes de consommation.
Dans le même temps, le choix d'exonérer l'électricité, produite par l'industrie nucléaire réputée (à tort) ne pas produire de gaz à effet de serre, l'exonération de certaines entreprises disposant de quotas gratuits sur le marché des droits à polluer européen, ainsi que le prix volontairement bas de la tonne de CO2 permettront aux entreprises de conserver leurs modes de production polluante.
Alors que le gouvernement multiplie les cadeaux aux entreprises (suppression de la taxe professionnelle, exonération des heures supplémentaires…etc), la taxe carbone est une nouvelle façon de faire payer aux salariés la facture de son irresponsabilité tout en préservant les profits des plus gros pollueurs.
Cette taxe n'est qu'un emplâtre qui masque la nécessité d'un véritable contrôle de ce que nous produisons et des modes de productions, la nécessaire recherche de la sobriété énergétique, la reconversion énergétique sans nucléaire, un plan de rénovation massif de l'habitat et la réorientation de nos modes de transport en développant des transports en commun gratuits.
Il n'y a rien de bon à attendre socialement et écologiquement de cette taxe carbone.
Le NPA appelle les personnes, associations, syndicats et organisations qui partagent cette position à se retrouver pour un front commun d’opposition et de propositions alternatives qui répondent enfin aux enjeux cruciaux en cette période.
Le 11 septembre 2009

10/09/2009

Fermeture de la centrale nucléaire

fermeture fersheineim 3 0ct 2009.jpg

FERMONS FESSENHEIM

 

Après le succès de la manifestation antinucléaire de Berlin le 5 septembre (50 000 manifestants),
ne ratez pas le rassemblement européen à Colmar en Alsace le week-end des 3 et 4 octobre 2009
"Fermons la centrale de Fessenheim (la plus vieille de France) et sortons du nucléaire !"

Un programme exaltant : manifestation, spectacles, conférences, expositions, projections, concerts...
à consulter sur le site : http://www.fermons-fessenheim.org

=> Il reste à disposition 190 000 tracts et 125 000 affiches (voir modèle ci-dessous).
=> L'envoi de ces documents en quantité est gratuit sur simple demande.

A 3 semaines du rassemblement, nous avons besoin de vous pour faire circuler l'information !
A chacun d'agir là où il se trouve en commandant autant de tracts et d'affiches que possible.

02/09/2009

Pas de vacances pour tous

La Lutte des classe n’a pas pris de vacances !


crise2-2.jpg Malheureusement, c’est du côté des patrons et du gouvernement que l’activité a été la plus intense. De Molex à Chaffoteaux, les annonces de licenciements et de fermetures d’entreprises ont redoublé. Malgré les déclarations sur la « reprise », la crise économique n’est pas finie et,
surtout, les patrons n’ont pas fini de la faire payer aux salariés tout en continuant à s’en mettre plein les poches comme l’ont montré les milliards promis aux traders de la BNP. Après les intérimaires et les précaires, premières victimes des suppressions d’emploi, ce sont tous les salariés qui sont en danger. La répression non plus n’a pas fait de pause avec les licenciements de grévistes d’Edf-Gdf ou l’intervention des CRS pour évacuer 3 salariés à l’usine Legré-Mante à Marseille. Dans les quartiers  populaires, le harcèlement policier s’ajoute aux ravages de la précarité et du chômage. Le gouvernement a poursuivi ses attaques contre les droits des salariés. Alors que les services publics, de la Poste aux hôpitaux en passant par l’Education Nationale, sont détruits par la privatisation et les suppressions d’emplois, la loi de mobilité dans la fonction publique menace directement les fonctionnaires de licenciement et permet le recours à l’intérim. La loi autorisant le travail du dimanche dégrade les conditions de vie et de travail.


Le cynisme de ce gouvernement n’a pas de limite.


C’est au nom de l’égalité que le gouvernement veut réduire le niveau des retraites pour les femmes salariées. Alors que les retraitées sont nombreuses à finir leurs jours dans la misère, il s’en prend à une compensation accordée aux mères qui était déjà loin de combler les inégalités vécues par les femmes.
C’est au nom de l’écologie qu’il nous prépare, avec l’aide de l’ancien premier ministre socialiste Michel Rocard, une taxe carbone aussi socialement injuste qu’écologiquement inefficace. Ce qu’il prend d’une main aux plus modestes qui n’ont d’autre choix que d’utiliser leur voiture pour aller travailler ou de consommer de l’énergie pour chauffer leurs logements mal isolés, il le redistribuera aux patrons grâce à la suppression de la taxe professionnelle elle aussi à l’ordre
du jour.
Heureusement, l’été a aussi été marqué par la résistance grâce aux salariés de Molex lockoutés par leur patron voyou, à la manifestation le 30 juillet à Châtellerault réunissant autour des New Fabris de nombreuses délégations solidaires, aux petits paysans et producteurs de fruits et de légumes...
Le mois de septembre débute par une provocation, la condamnation à des peines de trois à cinq mois de prison avec sursis contre six ouvriers de l’usine Continental de Clairoix, poursuivis pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne en avril, alors qu’ils luttaient pour sauver leurs emplois. Plus que jamais l’heure est à l’unité dans et pour les mobilisations, à la coordination des luttes pour donner à ce gouvernement la réponse qu’il mérite.

Le 1er septembre 2009
Nous sommes des milliers de travailleur-se-s, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, des jeunes, des re-
traité-e-s, des précaires, des militant-e-s politiques, associatifs, syndicaux, nouveaux ou anciens. En réponse à
l’appel d’Olivier Besancenot, nous avons fondé le Nouveau Parti Anticapitaliste. Nous voulons rassembler dans
ce parti toutes celles et tous ceux qui veulent en finir avec le capitalisme. Nous appelons à construire toutes et
tous ensemble une gauche qui ne renonce pas, une gauche de combat pour changer le monde.

09/08/2009

soutien aux MOLLEX

manif_molex.jpg

A Gap, le dimanche 9 août 2009

 

 

 

 

Communiqué de presse

 

Le comité NPA Gap condamne les provocations de la direction de Molex USA, sa décision de fermer l'entreprise de Villemur-sur-Tarn coûte que coûte, et assure les « 283 de Molex » du site de Villemur de son total soutien dans la grève qu’ils ont entamée le 7 juillet. Il les remercie pour leur détermination à faire avancer la cause du monde du travail

 

La violence dans ce conflit est le fait d'une direction d'entreprise qui entend fermer un site réalisant des profits tout en témoignant d’un profond mépris pour le sort des salariés et de leurs familles et non d’ « actes de violence exercés par une minorité », comme s’en offusque le ministre du travail .

 

C’est pourquoi le NPA de Gap exige du gouvernement qu’il réponde concrètement à la revendication des grévistes de Molex de pérenniser le site et ses emplois. Les actionnaires de Molex doivent être expropriés sans indemnités. Le site (ses biens matériels et immatériels, tels les brevets) doit être réquisitionné, déclaré propriété publique et sa production placée sous le contrôle des producteurs eux-mêmes, les propriétaires légitimes des « brevets, outil de travail et savoir-faire » dont parle Christian Estrosi.

 

Le NPA Gap appelle ses adhérents, ses sympathisants, toutes les travailleuses et tous les travailleurs du département à répondre rapidement à toute demande de solidarité que les grévistes pourraient formuler.

 

Il les appelle également à la solidarité financière, à verser un chèque de soutien sur le compte de la caisse de grève de l’Intersyndicale, afin d’aider les travailleurs de Molex à compenser le retrait de salaire sur leur fiche de paie de fin juillet et les aider à tenir jusqu’à la victoire.

 

Leur victoire sera notre victoire, contribuons à cette victoire !

17/07/2009

Pas de répis pour les luttes

png_dessin303_titom_piege_travail_precaire.pngPendant les vacances, ne laissons

 

Pas les Précaires au bord de la route

 

Ça y est, c’est les vacances... enfin, pas pour tout le monde ! Alors plutôt que d’offrir des
vacances aux précaires, le gouvernement a décidé de leur octroyer un autre type de cadeau
estival : désormais, le RSA, Revenu de Solidarité Active, remplace le RMI et l’Allocation Pa-
rents Isolés API. ), lainsi que les primes forfaitaires de retour à l’emploi A croire qu’en cette
période de crise où la précarité se propage de façon épidémique comme le grippe A, la solu-
tion serait d’être toujours plus précaire... Implacable, la logique gouvernementale : puisque
la précarité existe bel et bien, pourquoi ne pas l’institutionnaliser et la légitimer ?
Car en effet, le RSA veut imposer aux bénéficiaires de prendre un petit boulot sous-payé,
en généralisant le temps partiel et des conditions de travail dégradées. Certes il permet à
certains-es de dépasser de justesse le seuil de pauvreté (880 e/mois) . Mais ces précaires
rejoignent le lot démesuré des travailleurs pauvres (dont 80 % sont des femmes) ; le RSA
désengage les patrons à payer correctement leurs salariés-es puisque l’Etat prend en charge
ces bas-salaires ; il amplifie la concurrence entre les salariés-es sans création d’emploi sta-
ble (9% des chômeurs ont retrouvé un emploi grâce au RSA, emplois à 70% précaires...) ;
les jeunes de moins de 25 ans en sont exclus et restent sans autre ressources, sans droit ni
reconnaissance sociale...
Malgré la vaste opération de propagande autour du RSA et du Pôle Emploi, les choses sont
claires : flicage et radiation attendent les RSAistes. Comme si c’’était le manque de volonté et
d’intérêt personnel qui interdisait aux chômeurs de travailler.... Ce genre de théorie fumeuse
fait l’impasse sur le caractère profondément inégalitaire de la société dans laquelle nous vi-
vons, et minimise les conséquences sociales de la crise actuelle : les plans de licenciements
se multiplient dans le privé laissant des dizaines de milliers de salariés sur le carreau, tandis
que des milliers de postes sont supprimés dans la fonction publique !
C’est pourquoi nous, militants-es du NPA, nous combattons toutes les formes de précarité et
nous revendiquons l’application immédiate de :
- 300  € d’augmentation pour tous,

- SMIC à 1500 € net,

- indexation des salaires sur les prix.
- Diminution du temps de travail pour que TOUS travaillent moins et gagnent plus !

 

Il faut repenser le travail en fonction des besoins fondamentaux et écologiques de chacun.
a un droit à un emploi durable et de qualité pour tous-es, une interdiction des licenciements :

- obligation imposée solidairement au patronat de maintenir les contrats de travail
et de transformer les emplois précaires en emploi stable. Il faut une ouverture des livres de
comptes afin de vérifier où va l’argent ; interdiction réelle des paradis fiscaux.
- un statut de vie sociale et professionnelle pour tous garantissant un revenu individuel dès
16 ans, ayant pour référence le SMIC revalorisé, et non diminué des prestations sociales et
de logement. Ce statut de vie sociale et professionnelle sera à la charge du patronat

-  l’arrêt de la fusion au pôle emploi subie par les salariés-es et usagers, arrêt des radiations,
du contrôle des papiers et de la traque aux sans papiers ; STOP à l’offre raisonnable d’emploi
et au RSA.
- l’arrêt des discriminations sous toutes leurs formes (raciste, sexiste...) ; égalité salariale
entre les hommes et les femmes
- Développement et accélération de la construction de logements sociaux, de l’égalité des
soins, et d’une éducation égalitaire pour tou(te)s, de la gratuité des transports publics pour
les précaires,mais aussi retour sous contrôle public de l’énergie (EDF/GDF) avec nationalisa-
tion sans rachat ni indemnité des entreprises privées de l’énergie (Areva, Total etc.) ... pour
que les services publics soient accessibles à TOUS !


le 13 juillet 2009


Nous sommes des milliers de travailleur-se-s, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, des jeunes, des re-
traité-e-s, des précaires, des militant-e-s politiques, associatifs, syndicaux, nouveaux ou anciens. En réponse à
l’appel d’Olivier Besancenot, nous avons fondé le Nouveau Parti Anticapitaliste. Nous voulons rassembler dans
ce parti toutes celles et tous ceux qui veulent en finir avec le capitalisme. Nous appelons à construire toutes et
tous ensemble une gauche qui ne renonce pas, une gauche de combat pour changer le monde.

10/07/2009

Vers des listes communes aux Régionales

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Déclaration commune


NPA / Fédération pour une alternative sociale et écologique

Le NPA et la Fédération pour une alternative sociale et écologique constatent que la situation sociale pour la majorité de la population se dégrade chaque jour. L’ensemble du monde du travail est touché par la crise du capitalisme. Les jeunes, les femmes, les retraités, les précaires et les chômeurs en sont plus particulièrement les victimes. La logique de la rentabilité financière et productiviste met en péril la planète et l’avenir. Le NPA et la Fédération condamnent les licenciements quasi-quotidiens aujourd’hui et la politique de Sarkozy et de son gouvernement néolibéral et autoritaire. Ils dénoncent l’offensive antisociale qui se poursuit : travail du dimanche, départ à la retraite à 67 ans, privatisation de la Poste, diminution du droit d’accès aux soins, recul des droits des précaires et chômeurs, suppressions massives d’emplois dans la fonction publique… L’ensemble de la politique répressive accroît l’insécurité et fait reculer les libertés. Pourtant, de nombreuses luttes se font jour, en particulier dans les entreprises - Continental, Caterpillar, Goodyear, etc. - ainsi que beaucoup d’autres qui se battent pied à pied contre les licenciements. Dans les universités, les hôpitaux, des mobilisations fortes ont eu lieu tandis que le secteur de l’énergie a connu la plus longue grève de son histoire.

Le NPA et la Fédération pensent qu’il est urgent d’agir de façon unitaire pour préparer une contre-offensive, pour revendiquer le droit à un emploi stable et bien rémunéré pour toutes et tous, l’augmentation des salaires et de tous les bas revenus, mais aussi le refus catégorique du recul de l’âge de la retraite. Les deux organisations estiment que la construction d’une perspective politique ouverte par une gauche des ruptures est absolument nécessaire et contribuerait aux victoires du mouvement social.

 

Les deux délégations ont la même préoccupation de donner une expression politique à la colère sociale, aux mobilisations afin d’inverser les rapports de force entre le gouvernement, le patronat et les classes populaires. C’est dans cet esprit que, lors de cette rencontre, le NPA et la Fédération pour une alternative sociale et écologique ont également discuté des élections régionales de mars 2010. Pour les deux organisations, il est indispensable que la gauche radicale, anticapitaliste, de transformation sociale et écologique s’unisse lors de ces prochaines échéances électorales afin de défendre une véritable alternative. Pour regrouper toutes les sensibilités anticapitalistes, le NPA et la Fédération interpelleront les forces écologistes. Ils pensent qu’ils peuvent avancer dans cette voie en constituant des listes unitaires indépendantes composées du PCF, du NPA, des forces écologistes antilibérales, du PG, de LO, de la Fédération, de militant-e-s associatifs et des quartiers.

 

Tirant un bilan critique des politiques défendues actuellement dans les régions, le NPA et la Fédération proposent que ces listes avancent un plan d’urgence social et écologique régional (refus de dilapider des fonds publics pour des « aides » sans contrôle social, développement des services publics, refonte des territoires en vue de mutualiser les richesses et les savoirs pour rompre avec logique de la concurrence et des normes de marché, réduction de l'empreinte écologique, développement de la démocratie, …). Elles agiront pour porter en positif des exigences fortes pour des transformations profondes. Ces listes seront pour cela clairement indépendantes du PS et des listes centristes (écologiste ou pas).

Au second tour, ces listes unitaires auront la volonté de battre la droite et pour cela pourront être amenées à faire des « fusions démocratiques » des listes de gauche, sauf en cas de présence du Modem. Pour le NPA et la Fédération, l’indépendance vis-à-vis de la gestion sociale libérale doit être assumée jusqu’au bout, et donc l’ensemble des élu-e-s issus de chaque formation partie prenante des listes unitaires refuseront de contracter des accords qui cautionneraient une politique sociale-libérale de gestion avec les dirigeants du PS ou de toute formation centriste (écologiste ou pas)

 

La réunion commune entre le NPA et le Parti de Gauche a proposé un groupe de travail commun pour commencer à avancer sur le contenu de ce que pourrait être le programme d’un rassemblement pour les régionales. La Fédération pour une alternative sociale et écologique prend aussi en compte la volonté, affirmée par les composantes du Front de gauche, de l’élargir et de l’ancrer, pour les luttes comme pour les élections, autour d’exigences sociales et écologiques élaborées et défendues en commun. Selon elle, il s’agit de créer les conditions, durablement, de l’unité de toutes les forces militantes, des organisations, courants, partis politiques rassemblées pour la transformation sociale et écologique.

Elle se tient prête à participer à des groupes de travail avec le NPA et le PG comme avec toutes les forces qui voudront s’y joindre. Cela doit permettre de dépasser les frontières trop habituelles des forces politiques. Le NPA et la Fédération soutiennent la création de collectifs  unitaires localement afin de favoriser l’élaboration et l’action commune des forces militantes, citoyennes, associatives, syndicales et politiques.

 

A cette étape, des questions restent à régler mais elles n’empêchent pas la poursuite de la discussion. Pour le NPA et la Fédération, la rencontre d’aujourd’hui, apparaissant positive, n’est qu’une première étape. Des invitations réciproques à leurs universités d’été en seront une autre.

 

Paris le 6 juillet 2009.

05/07/2009

Home, film pas si ecolo que ça

lessentiel-bruxelles-lutte.jpg

« Home », un mauvais jour


pour l’écologie


jeudi 25 juin 2009, par Paul Ariès

Le film Home de Yann Arthus-Bertrand est un très mauvais coup contre l’écologie politique, c’est-à-dire contre une écologie de rupture avec le capitalisme et tout productivisme. Son auteur est le chantre des mascarades vertes : ex-photographe du Paris-Dakar à l’époque où cette course était le symbole du néocolonialisme (la domination des uns sur les autres et de tous sur la planète), il n’est certes pas crédible en tant qu’individu, mais il aurait cependant pu faire un bon travail, un film pédagogique. Ce n’est pas le cas : si le constat est juste, le diagnostic est faux et les solutions sont mauvaises. Ce film est donc dangereux politiquement. Tout d’abord, la beauté des paysages masque la laideur des thèses, mais aussi la part du non-dit. Cette esthétique est en effet un choix idéologique et politique contestable. C’est celui d’une nature sauvage qui serait polluée par les humains – conception nord-américaine de l’écologie –, où ils apparaissent comme « en trop ». L’écologie européenne est née de la critique de l’aliénation, de l’exigence notamment de conditions de travail et d’existence qui assurent une vie plus belle. Ces paysages splendides n’évoquent rien pour l’immense majorité des humains et ne peuvent donc que renforcer un sentiment d’impuissance et de culpabilité. Il faut être riche pour voir cette nature-là : les pauvres n’y accèdent jamais. Arthus-Bertrand reprend la représentation de Dame nature alors qu’il faudrait justement la combattre. Nous ne devons ni dominer ni être dominés par la nature mais l’accompagner, comme le montrent merveilleusement les laboratoires du futur du jardinier Gilles Clément. Ensuite, Arthus-Bertrand montre que les lois qui valent pour la société seraient ces lois naturelles couplées aux lois économiques, bref tout autre chose que des lois politiques au service des plus petits.
Les films de Jean-Michel Carré (J’ai mal au travail) ou ceux de Marie-Monique Robin (Monsanto) ont fait un autre choix : celui de l’intelligence collective, d’une interpellation qui permette aux spectateurs de (re)devenir des citoyens agissant pour leur émancipation. Arthus-Bertrand évacue la responsabilité du système, celle des logiques économiques et politiques dominantes. Le saccage de la planète serait la faute à pas de chance… Ah, si nous n’avions pas découvert le pétrole ! Ce parti pris esthétique exonère totalement les grandes firmes responsables de l’exploitation et de la domination des humains, mais aussi de la destruction de la planète. Le cas Pinault est exemplaire : première fortune européenne (il finance le film), symbole de ces riches qui saccagent la planète, il est métamorphosé par le réalisateur en superhéros vert, en champion de l’écologie, d’une nouvelle « croissance verte ». Ce film n’ouvre enfin aucune perspective sinon celle de culpabiliser plus encore les pauvres propriétaires de vieux logements, de vieilles voitures, beaucoup moins « écolos » que ceux des riches… Ce film ne nous dit rien sur la nécessité de faire décroître les inégalités pour sauver la planète. Ni sur le fait qu’il faudrait assurer à chacun les moyens de vivre frugalement et dignement, c’est-à-dire partager tout autrement un autre gâteau beaucoup plus comestible socialement et écologiquement. Ce film ne dit pas non plus (et pour cause) qu’il faudrait démanteler les sociétés transnationales responsables de la faillite planétaire, il ne souffle pas un mot des dangers de la techno-science. Il ne dit (surtout) pas qu’il faudrait détruire l’appareil publicitaire responsable de ces modes de vie destructeurs.
Arthus-Bertrand signe un film symbole même de l’impérialisme culturel nouveau, celui du « capitalisme vert » avec son projet d’adapter la planète, les humains et l’écologie aux besoins du productivisme. Ce film recycle tous les poncifs d’une écologie de marché avec le principe des droits à polluer, avec le mécanisme de compensation (je pollue, mais je paie…), à l’instar des vieilles indulgences. Il pollue l’écologie en y important les thèses des écologistes de marché, il participe de cette idéologie qui veut enseigner aux pauvres à se serrer la ceinture. Ne faut-il pas leur faire payer la crise écologique comme ils paient déjà la crise financière ? Ce film lave plus vert le capitalisme et le productivisme : il prépare de mauvais jours.

Paul Ariès est politologue, directeur du Sarkophage*.
Le Sarkophage est le journal des gauches antiproductivistes et des écologistes antilibéraux.  Paul Ariès est également l’auteur d’Apprendre à faire le vide (Milan).

01/07/2009

Les bacheliers futurs chomeurs ?


2498449937_1.jpg Le gouvernement

nous souhaite

un avenir de merde !


Le taux de chômage des jeunes a augmenté de plus de 32% depuis un an. Nous sommes les  premiers touchés  par les  emplois précaires, les premiers supprimés quand les entreprises, touchées ou non par la crise, licencient à tour de bras.


Les universités attaquées


Plus on est diplômé, moins on est touché par le chômage sur la longue durée. Un diplôme correspond à un certain nombre de garanties, concernant le niveau de salaire, les conditions de travail et les droits. Pour combattre le chômage des jeunes, il faudrait donc que nous ayons un  meilleur accès aux études, plus de moyens pour nous former. Le gouvernement fait exactement le contraire : ses réformes vident les diplômes de leurs contenus. Les licences « professionnalisantes » se multiplient. Ce sont des diplômes directement financés  par une entreprise, pour ses besoins... Et qui ne sont pas reconnus par les autres entreprises, y  compris du même secteur.
Depuis 2003, les facs ont connu trois mouvements de grève étudiantes contre ces attaques. Cette  année, trois mois de grève ne sont pas venus à bout des attaques. Dès la rentrée, il faudra de nouveau nous organiser avec les enseignants et les personnels pour empêcher le gouvernement de détruire l’université publique !


Les jeunes travailleurs sacrifiés


Beaucoup d’étudiants échouent ou abandonnent en première année, notamment ceux qui sont  obligés de travailler pour payer leurs études. Ils vont rejoindre tous ceux qui sont sortis du  système scolaire, avec ou sans diplôme, et galèrent de boulot précaire en stage non rémunéré...  Le gouvernement profite de cette situation pour nous mettre plus de coups, et faire plus de  cadeaux à ses amis du patronat. Quatre décrets ont été publiés le 16 juin, prétendument contre le chômage des jeunes. Le premier
exonère de charge les entreprises embauchant des apprentis. Les « charges », c’est en fait une partie de nos salaires : c’est ce que l’employeur verse à la Sécu pour financer l’assurance maladie et les retraites. On fait des cadeaux aux riches, et ce sont les travailleurs qui devront trimer jusqu’à 65 ou 70 ans pour payer le déficit !
Les trois autres décrets accordent des primes pour les entreprises qui recrutent des jeunes de moins de 26 ans en contrat de professionnalisation, notamment s’ils n’ont pas le bac ou s’ils sont  embauchés après leur stage... Le gouvernement estime que ça coûtera 446 millions d’euros... Et pendant ce temps, on nous dit qu’il n’y a plus d’argent ! Un apprenti ne touche pas le SMIC (25% pour un apprenti de moins de 18 ans en 1ère année, maximum 78% pour un apprenti de plus de 21 ans en troisième année). Son salaire est exonéré de charges. L’employeur peut le virer très facilement et donc lui mettre la pression pour lui faire faire ce qu’il veut (heures sup’ non payées, tâches qu’il n’est pas censé faire...). Si on ajoute les cadeaux faits cette année, on se demande bien pourquoi une entreprise irait embaucher un salarié à des conditions normales !
Nous demandons au contraire :
- Des moyens pour l’Éducation, des diplômes de qualité et égaux sur tout le territoire !
- Une allocation d’autonomie pour tous les jeunes !
- La rémunération des apprentis à 100%   et l’arrêt des cadeaux aux entreprise !

www.npa2009.org // contact-jeunes@npa2009.org