22/10/2009
La population veut un vrai service public postal de qualité
Collectif départemental contre la privatisation de la poste, pour un débat public et un référendum sur le service public postal
NI PRIVATISATION, NI STATU QUO
Usagers, postiers, citoyens, élus des Hautes-Alpes
Tous ensemble le 31 octobre.
Le gouvernement, fragilisé par la dernière journée d'action unitaire des postiers du 22 septembre dernier et la votation citoyenne du 28 septembre au 3 octobre tente avec difficultés d'en minimiser l'importance.
Le gouvernement n'a eu de cesse de contester la validité de la consultation citoyenne durant tout son déroulement et jusqu'à l'annonce des résultats, mais a été contraint par la voix de X. Darcos d'annoncer que les plus de 2 millions de participants « c'est quelque chose » ( 8 114 votants dans les Hautes-Alpes) .
Cette initiative, inédite à l'échelle du pays, témoigne de l'attachement profond de la population et des postiers au service public de La Poste, lien social indispensable et irremplaçable. Le résultat du vote est sans appel, plus de 90% des électeurs ont dit non au changement de statut de La Poste et à l'ouverture de son capital et donc à sa privatisation.
Le 31 octobre : journée nationale de rassemblements devant les bureaux de Poste et lancement de la semaine de mobilisation contre la privatisation, pour le développement du service public postal et l'organisation d'un référendum. - lancement officiel de la campagne "J'écris au Président" : distribution partout en France des 5 millions de cartes postales à envoyer au Président pour demander l'organisation d'un référendum sur le service public postal.
Nous étions plus de 2,3 millions à nous prononcer sur la privatisation de La Poste lors de la votation citoyenne, soyons encore plus nombreux à écrire au Président pour lui demander un référendum sur le changement de statut de La Poste !
Le Président ne VEUT PAS NOUS ECOUTER, ELEVONS LA VOIX !
Amplifions la dynamique !
SAMEDI 31 OCTOBRE 2009 dès 9h00
POPULATION, ELUS, POSTIERS RASSEMBLONS NOUS DEVANT NOTRE BUREAU DE POSTE LOCAL !
Des actions spécifiques seront organisées au centre d'appel et au centre de tri de Gap
La Poste : c'est 20,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires, 943 millions d'euros de bénéfices en 2008, de quoi attiser les convoitises des rapaces du privé !
Mais La Poste, c'est aussi et surtout :
-
La distribution du courrier et des colis 6 jours sur 7 dans tous les foyers du territoire,
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La réception du journal de son choix tous les jours à un prix abordable et unique,
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Le droit au compte et aux services associés pour les plus faibles et les plus démunis,
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L'accessibilité à des bureaux de poste sur tout le territoire et un aménagement du territoire équilibré .
-
Il faut savoir que La Poste prépare la livraison de l'entreprise clés en main au privé, en modifiant ses organisations : ainsi dans les Hautes-Alpes, sur 91 bureaux de poste en 2000, 42 ont été transformés soit en agences postales, soit en points contact. Ces 42 bureaux ne sont plus financés par La Poste avec ses recettes excédentaires, mais dans leur plus grande partie par les contribuables! !
La Poste privatisée, c'est la fin des missions de service public et la désertification des zones non rentables !
NB : Nous proposons qu'une photo soit prise de chaque rassemblement afin de témoigner de notre mobilisation. Elles seront collectées au niveau départemental (UD CGT 3 rue David Martin Gap) et envoyées au Président de la République
Association P.A.C.G, Association Citoyenne Défense Hôpital Gap, ATTAC, ALDEA, CFTC, CFDT, CGT, FAPT-CGT, FO-Communication, FSU, INDECOSA-CGT, Les Verts, M'PEP, NPA, PCF, PRG, PS, Solidaires 05, UTOPIA 05.
06:34 | Lien permanent | Commentaires (2)
19/10/2009
Ne pas perdre sa vie à la gagner!!!
Nos emplois, pas leurs profits
Après les succès de la grève des postiers et du référendum contre la privatisation de la Poste, après les manifestations des employés de France Télécom contre la dégradation des conditions de travail qui ont poussé vingt-cinq d'entre eux au suicide ces derniers mois, les cheminots sont appelés à faire grève et manifester le 20 du mois pour leurs emplois et leurs salaires. A la même date, les lycéens descendront dans la rue pendant que les employés de Pôle emploi se battront, encore le même jour, contre la dégradation de leurs conditions de travail. Tous les salariés de l'industrie sont appelés à leur tour à une journée de lutte le 22 octobre.
Les licenciements massifs, 1000 par jour, ont non seulement des conséquences dramatiques directes sur ceux qui sont jetés à la rue et leurs familles mais aussi, indirectes, sur la précarité de l'emploi de ceux qui en ont encore un, l'aggravation de leurs conditions de travail par l'augmentation de la productivité, la baisse des salaires dans le privé comme dans le public, le recul des conditions de vie de tous. C'est ainsi depuis des années et des années.
Des raisons encore plus nombreuses de se révolter tous ensemble
Mais avec la crise, une étape a été franchie. Ainsi les salaires sont au plus bas depuis trente ans, la santé au travail qui se dégrade jusqu'au suicide subit un recul historique, le délabrement et la remise en cause des services publics n'a jamais été aussi loin. Les attaques sur l'emploi utilisent et renforcent toutes les oppressions, divisions et discriminations entre chômeurs et salariés, actifs et retraités, hommes et femmes, français et étrangers...
C'est ce que démontrent les manifestations qui ont été également organisées les 16 et 17 octobre, pour le niveau de vie des retraités qui s'effondre et pour les droits des femmes qui restent bafoués et, dans certains cas, sont remis en cause.
Avec les licenciements et le chômage de masse, c'est toute la société qui est en train de reculer. Tout le monde comprend bien que nous ne trouverons pas de réponse à cette crise et à ces attaques globales entreprise par entreprise, secteur par secteur, catégorie par catégorie, pas plus qu'il n'y a de solution « industrielle » capitaliste à la crise du capitalisme. La seule solution est de contester le pouvoir des actionnaires sur l'économie, l'industrie et les banques, qui ruine toute la société.
Face à une crise globale, une réponse globale
C'est pourquoi le NPA engage une campagne « Nos emplois, pas leurs profits » pour interdire les licenciements en prenant sur les profits, pour garantir à chacun un minimum net de 1500 euros par mois, pour travailler toutes et tous moins et mieux, pour faire du droit de chacune et chacun à vivre correctement de son travail une question centrale, un choix de société. Cette campagne est indissociable de la construction et du développement des mobilisations en cours, de leur coordination pour aller vers un vaste mouvement d'ensemble qui sera seul à même de changer la donne au profit des classes populaires.
17:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/10/2009
Victoire pour l'Hopital public à Valréas
La victoire juridique (Cf. ci dessous) de notre Comité de Valréas, de la Municipalité, du collectif de jeunes mamans, et de toute la population qui les suit et les encourage est une belle page citoyenne et militante de l'ère HPST. Une ministre est condamnée pour non respect de la loi et pour non respect des besoins sanitaires essentiels des populations et des territoires ! Il faut le faire connaître très largement.
Elle nous rappelle qu'un pouvoir aveugle continue d'écraser nos structures sanitaires, de les forcer à fermer, y compris contre les décisions de justice, et sans aucune justification réelle ni de taille (plus de 2000 accouchements sur Ivry, près de 2500 sur St Antoine aujourd'hui menacé...), ni de sécurité... Par contre ce qu'on sait c'est que partout où ont eu lieu les restructurations - en milieu rural comme en milieu urbain, des territoires se désertifient, les notions égalitaires et démocratiques d'aménagement du territoire sont bafouées, des usagers et leurs familles sont soumis à plus de transferts, plus de frais, plus d'insécurité, moins d'humanité par éloignement de leurs proches. Partout les plus démunis sont les plus touchés et toute une population est malmenée : 20 % de consultations en moins là où il y a eu fusion dit un rapport officiel, 15 % des habitants qui ne consultent plus, 40% qui se privent de produits ou de soins coûteux.... Des femmes accouchent au bord de route ou dans les camions de pompiers ou dans la voiture de leur compagnon. Des malades ont des heures de route pour atteindre l'établissement nécessaire. Pire cela ne profite même pas aux structures qui regroupent, car elles aussi suppriment services, lits ou postes, et se trouvent soumises au stress, aux cadences infernales, à l'insatisfaction de ne pouvoir prendre en charge rapidement et humainement des patients de plus en plus nombreux...
Alors avec Valréas il faut arrêter la machine infernale qui nous broie depuis de trop longues années.
Alors avec Valréas il faut dire que la santé au sens large du terme doit d'abord partir des besoins des personnes et des territoires et pas des considérations financières et technocratiques.
Alors avec Valréas il faut contrer un pouvoir aveugle et demander le retrait de cette loi inique qu'est la loi Bachelot qui met à mal l'hôpital public et stopper toutes les restructurations en cours.
Bravo aux ami(e)s du Vaucluse et de toute l'enclave autour de Valréas. Un grand Merci pour la belle résistance démocratique et pluraliste que vous avez su nous montrer, car le combat juridique n'est que la pointe extrême de l'iceberg de votre mobilisation de tous les instants et depuis fort longtemps.
LA PROCHAINE RENCONTRE NATIONALE DE LACOORDINATION A DIE LE 28 NOVEMBRE 2009 SE FERA DANS UN LIEU QUI A SU EGALEMENT CONSERVER SA MATERNITE. DIE ET VALREAS SERONT DONC LOGIQUEMENT AU COEUR DE CETTE RENCONTRE. PENSEZ A RETENIR CETTE DATE C'EST NOTRE COMBAT COMMUN
Pour le Conseil D'administration de la Coordination nationale, Michel ANTONY
PS : les ami(e)s de Valréas continuent de manifester, pique niquer de manière militante et conviviale, d'occuper les lieux... Soutenons les, diffusons l'information, accompagnons les
Voici la chronologie de leur luttes récentes qu'ils nous demandent de largement diffuser
VALREAS : OU EN-SOMMES-NOUS ?
- 26/08/09 Tribunal Administratif (TA) de Nîmes suspend la décision de l'ARH de fermer la maternité. L'ARH a un mois pour donner les moyens permettant à la mater de fonctionner.
- 29/09/09 Mme Bachelot, ne tenant pas compte des décisions de justice, décide fermeture le 30/09/09
- 09/09/09 Rencontre avec la Préfecture et la DDASS
- 17/09/09 Conseil Administration de l'Hôpital à l'unanimité : rejet d'un centre de périnatalité sans hébergement. OUI à l'autorisation de fonctionnement de 5 ans
- 22/09/09 Inauguration annulée de l'agrandissement de la maternité de l'hôpital d'Orange. Mme Bachelot se dégonfle-t-elle ??? L'ARH sera là !!! Puis report. Devinez pourquoi!!!!
- 27/09/09 Manif à Valréas : 3500 personnes, Michel notre Président de la CN nous fait l'honneur et l'amitié de participer ainsi que les comités d'Aubenas, Cavaillon, Die, Lure, Pertuis, Privas, Vaison la romaine, et bien d'autres qui se font représenter...
- 29/09/09 Rencontre au sommet ( Maire, Gendarmerie, hôpital, comité ). La tension est à fleur de peau. Au soir, pique-nique citoyen devant l'hosto. 22 H 30 le comité investit les locaux de la maternité.
- 08/10/09 2° audience au TA. Le Président du CA de l'hôpital ainsi qu'un collectif de futures mamans attaquant la décision de Bachelot. Le Comité s'associant à ces démarches en recours en intervention.
- 09/10/09 Décisions du TA : La décision de Mme Bachelot est suspendue. Huit jours sont accordés pour la réouverture de la maternité. Astreinte de 100 euros par jour de retard (somme ridicule mais c'est un très important symbole ).
- 10/10/09 3° pique-nique citoyen ( près de 350 convives + Maire + Conseil Général + élus + les 2 avocats ). Désolé de ne pas être présent au CA de notre Coordination du 10 octobre à Paris. Décision : On continue à occuper les locaux de la maternité.
-11/10/09 De très nombreux volontaires se joignent à l'occupation.
Merci de transmettre à tous. Nous avons besoin de votre soutien. Merci.
André LACHARD - Responsable de Valréas et responsable national de la Coordination
Contact : alachardsbesson@akeonet.com
COORDINATION NATIONALE des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité
(fondée à SAINT-AFFRIQUE en 2004)
Siège social : 1 rue Jean Moulin 70200-LURE
SIREN : 503 711 988 - SIRET : 503 711 988 00017
Association agréée - Arrêté du 14/08/2008 - N2008AG0003
Site : http://www.coordination-
Contact : postmaster@coordination-
Président : Michel ANTONY - Michel.Antony@wanadoo.fr
Adresse personnelle : 3 rue Labarbe 70200 MAGNY VERNOIS - Tel.03.84.62.91.65 - 06.63.82.28.24
Vice Présidente : Françoise NAY jean.rostandivry@wanadoo.fr
Adresse personnelle : 3 rue Coutant 94200 IVRY sur Seine - Tel. 01.46.72.63.82 - 06.07.89.06.57
22:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mais l’énergie nucléaire est-elle aussi propre qu’on nous le dit ?
A voir absolument : ce mardi 13 octobre à 20 h 40 sur ARTE.
Rediffusion le jeudi 15 octobre 2009 à 9 h 55 sur ARTE
Déchets, le cauchemar du nucléaire.
Un film évènement, une enquête coup de poing de 98 mn.
Voir des extraits vidéos et plus d'infos sur ce reportage en cliquant sur :
http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Dechets--le-cauchemar-du-nucleaire/2766888.html
La face cachée du nucléaire et son déficit démocratique à travers son point faible : les déchets radioactifs.
En pleine prise de conscience des menaces de réchauffement climatique, les industriels et certains politiques nous présentent l’énergie nucléaire comme la solution d’avenir, une énergie propre, maîtrisée, sans impact sur l’environnement et la santé. Parfois même, une énergie qui s’inscrit dans le « développement durable ».
Mais l’énergie nucléaire est-elle aussi propre qu’on nous le dit ?
22:30 Publié dans Outils militants | Lien permanent | Commentaires (0)
07/10/2009
Il y a de quoi être révolté
BUDGET, PRIVATISATION DE LA POSTE : BASTA !
Christine Lagarde et Eric Woerth ont présenté leur budget : un budget injuste socialement, reflet des choix politiques en faveur des patrons et des plus privilégiés, avec le maintien du bouclier fiscal et la suppression de la taxe professionnelle pour les entreprises. Cette suppression entraînera un manque à gagner de 12 milliards d'euros, alors que ces mêmes entreprises continuent à bénéficier de cadeaux colossaux : 70 milliards d'euros d'aides de l'Etat dont 30 d'exonérations de cotisations sociales. Dans le même temps, l'impôt sur les sociétés continue sa dégringolade et la TVA, l'impôt le plus injuste puisqu'il frappe indistinctement tous les consommateurs quels que soient leurs revenus, représente plus de 50% des recettes fiscales.
Suppressions de postes, montée du chômage, taxe carbone...
Ce budget sanctionne la poursuite et l'accélération des suppressions d'emplois dans la fonction publique, en particulier dans l'éducation nationale, 16 000 postes de fonctionnaires sur les 33 754 qui disparaissent. Pas de doute, le gouvernement est en fait le premier destructeur d'emplois. De surcroît il attend au bas mot 190 000 nouvelles suppressions d'emplois dans le privé pour 2010, donc autant de rentrées en moins pour la sécurité sociale.
Avec la mise en place de la taxe carbone c'est une ponction fiscale supplémentaire supportée avant tout par les ménages, avec des compensations insuffisantes par rapport aux prélèvements effectués, alors que les entreprises seront exonérés ou plus faiblement imposées.
Une fois de plus le budget concocté est un budget de classe aux conséquences désastreuses pour une majorité de la population.
La poste : un exemple à suivre
La « votation citoyenne » du 3 octobre a montré qu'il était possible de se mobiliser contre la politique de casse de Sarkozy. Plus de 2 millions de personnes ont voté contre la privatisation de la poste grâce aux très nombreuses initiatives de collectifs unitaires, regroupant des dizaines d'organisations politiques, syndicales et associatives. Malgré la hargne rageuse de Frédéric Lefèvre, porte parole de l'UMP et qui parle de « vaste manipulation...voulant faire croire à une privatisation de la poste », les usagers ne sont pas dupes et se sont rendus massivement aux urnes, dans les mairies, sur les marchés, dans les entreprises.
Il faut désormais transformer ce succès en réussite et exiger du pouvoir l'organisation d'un référendum, soutenir les luttes des postiers et poursuivre la mobilisation unitaire avec la perspective de préparer une grande manifestation nationale à Paris rassemblant salariés et usagers pour obtenir le retrait du projet de la privatisation de la poste.
Tous ensemble on peut infliger une défaite à Sarkozy.
Lundi 5 octobre
09:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/10/2009
La population veut un vrai service public postal de qualité
Collectif Haut Alpin
« Pour la défense
du service Public Postal –
Contre la privatisation
de la poste »
COMMUNIQUE A LA PRESSE
8 000 Haut – Alpins s’expriment
contre la privatisation de la Poste
De La Grave à Laragne, à travers tout le département, toutes sensibilités confondues, les citoyens des Hautes Alpes ont massivement exprimé leur rejet de la privatisation de la Poste.
Organisée à l’initiative d’un Collectif réunissant partis politiques, organisations syndicales et associations, cette votation citoyenne a rencontré un véritable succès, en particulier dans les zones rurales avec des participations atteignant 74% à Eyguians, 70% à Abriès, 50% à Chabestan ou à Oze par exemple.
Les Haut-Alpins ont ainsi marqué leur attachement à un service public postal de proximité et de qualité ainsi qu’à l’organisation d’un référendum officiel par lequel ils puissent exprimer leur opinion sur l’avenir de la Poste. Ils ont ainsi montré également leur volonté de se réapproprier un service public qui leur appartient.
Le Collectif Haut Alpin appelle la population à rester mobilisée afin que le gouvernement prenne en compte le résultat de cette votation et renonce à son projet de privatisation.
Il se réunira le 14 octobre prochain.
Gap, le 3 octobre 2009
12:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Fermons Fessenheim
03/10/2009 : Communiqué - Réseau Sortir du nucléaire
Belle réussite avec plus de 10 000 manifestants mais la police perturbe gravement le rassemblement
- Beaucoup de manifestants sont bloqués hors de la ville
- Avec plus de 10 000 manifestants, la mobilisation antinucléaire est néanmoins très réussie
- Une fois de plus, les autorités françaises bafouent la démocratie
- La question de la prolongation ou de l'arrêt des réacteurs nucléaires est posée
Le Réseau "Sortir du nucléaire" se félicite de la réussite de la mobilisation aninucléaire à Colmar, avec plus de 10 000 manifestants pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, la plus vieille et une des plus dangereuses de France. Des débats ont lieu ce samedi soir et demain dimanche à propos des différents problèmes causés par l'industrie nucléaire : accidents, déchets radioactifs, fuites d'uranium, prolifération, etc…
Par contre, le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce avec force les manoeuvres injustifiables des autorités : à 15h30, le rassemblement est scindé en plusieurs tronçons et, pire, de très nombreux manifestants ont été bloqués à l'extérieur de la ville et en particulier aux frontières pour les manifestants allemands et suisses.
Les autorités (mairie, préfecture) n'ont pas réussi à démobiliser les citoyens qui se sont donc exprimés de façon parfaitement démocratique et pacifique : une fois de plus, ce sont les antinucléaires qui ont fait preuve de responsabilité et les tenants du nucléaire qui tenté de porter tort à la démocratie.
Pourtant, les raisons de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim sont nombreuses (cf annexe A) et le risque nucléaire est plus élevé que jamais (cf annexe B). Qui plus est, alors que la construction du parc nucléaire français a coûté des sommes gigantesques (que EDF n'a pas encore fini de payer !), des dizaines de milliards d'euros sont à nouveau en jeu.
Prolongation des réacteurs : 20 milliards d'euros… et pas de débat public !
Il est intolérable que EDF et l'Etat aient décidé sans le moindre débat public d'investir 400 millions d'euros dans chaque réacteur nucléaire français pour lui permettre de continuer à fonctionner… tant bien que mal. Cette somme, multipliée par 58 réacteurs, amène à un total de plus de 20 milliards d'euros.
Alors qu'un débat public est désormais exigé par la loi pour des investissements coûtant parfois moins d'un milliard, aucun débat public n'est prévu pour cet investissement gigantesque. Une fois de plus, le lobby nucléaire tente de passer en force… et sans que les citoyens ne soient avertis des enjeux.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" pose la question : quelles que soient leurs positions sur le nucléaire, les citoyens sont-ils vraiment d'accord pour que cet investissement gigantesque soit une fois de plus attribué à l'atome ? Ces 20 milliards d'euros seraient assurément plus utiles dans les plans d'économie d'énergie et le développement des énergies renouvelables.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" va saisir la Commission nationale du débat public pour demander que la question de ces 20 milliards d'euros soit mise en débat avec les citoyens.
http://www.fermons-fessenheim.org/spip.php?page=presse&aff=49
11:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le sport sexiste???
L’histoire a fait les gros titres des rubriques sportives de la presse au mois d’août dernier : après sa victoire dans le 800 mètres lors des championnats du monde d’athlétisme, la Sud-Africaine Caster Semenya, est soupçonnée… En cause ? Son visage et sa musculature, considérés comme « trop » masculins, mais également sa voix, « trop » grave. Le tout associé à des doutes sur ses performances, jugées trop impressionnantes pour être crédibles.
Très vite, la rumeur se répand dans le milieu de l’athlétisme, largement relayée par les journalistes sportifs : Caster Semenaya serait un homme. Plutôt que de s’interroger sur l’opportunité d’un test anti-dopage, comme on le ferait pour toute autre situation de doute sur des performances sportives d’un homme, le monde de l’athlétisme réclame un test de féminité ! Comme le souligne fort justement l’historienne du sport Anaïs Bohuon, « c'est parce que Semenya ne correspond pas aux critères traditionnels normatifs de la féminité qu'elle est avant tout soupçonnée : les sportives doivent être imberbes, minces, fines, gracieuses dans leurs efforts comme dans leur tenue. » (Médiapart, 11/09/09). Dernier rebondissement en date : d’après plusieurs sources, la jeune athlète sud-africaine serait en fait intersexe. Cette affaire souligne la forte normativité et le sexisme dans le sport de haut niveau. Mais elle rend également visible l’intersexualité, qui reste très méconnue.
À la naissance, un certain nombre d’individus ne sont pas visuellement catégorisable comme « garçon » ou « fille » à partir de leurs organes génitaux. Cette ambiguïté se manifeste souvent à travers la coexistence de caractéristiques sexuelles masculines et féminines. Dans la grande majorité des cas, les personnes intersexes sont réassignées, c'est-à-dire que les médecins et les familles « choisissent » un sexe. Il s’ensuit de nombreuses opérations et des traitements hormonaux lourds et pénibles. On peut difficilement connaitre la fréquence de l’intersexualité, car les « signes » en sont très variables et passent parfois inaperçus. Ces dernières années, les organisations intersexes se sont créées, pour contester la toute puissance de la médecine dans ces situations. Pour les militant-e-s de la cause intersexe, « les différents degrés d’intersexuation et les « ambiguïtés » du sexe ne sont pas en général des maladies congénitales ou des malformations. Ce ne sont que des aspects de la variabilité du corps humain comme la longueur du nez, la couleur des yeux etc. » 1 L’intersexualité remet finalement en cause l’idée reçu qu’il n’y aurait biologiquement que deux sexes : la diversité de l’humanité ne permet pas de classer chaque individu dans deux catégories cloisonnées.
Deux sexes ? Pas si simple !
Au-delà de la mise en cause extrêmement violente de Caster Semenaya par les médias et les autorités sportives, cette affaire révèle la force de la normativité de genre et du sexisme. Le monde du sport, marqué par la compétition et le culte du corps en donne évidemment une version très caricaturale. Mais ces réactions montrent également à quel point notre société continue de véhiculer des stéréotypes de genre limitatifs et réducteurs : à travers le cas de Semenaya, les journalistes et les commentateurs s’en sont donné à cœur joie sur « la féminité » et ses critères supposés, comme s’il n’y avait qu’une seule et bonne manière d’être une femme ou un homme.
Certains, se croyant sans doute plus progressistes, ont proposé la création d’une troisième catégorie dans le domaine du sport, réveillant la croyance en un « troisième sexe ». À ce sujet, les groupes intersexes sont très critiques, car selon eux « la création d'une catégorie spécifique pour les intersexué-e-s risque de marginaliser encore plus une catégorie déjà mal comprise. Nous fondons nos arguments sur le droit de chaque personne de déterminer sa propre identité dans le système binaire actuel (…) ».
Plus fondamentalement, la question posée est celle de l’origine naturelle et immuable de la différence de sexe. On sait depuis longtemps, grâce aux travaux d’histoire et d’anthropologie, que les manières d’être homme ou femme ont largement varié selon les époques et les sociétés. Les clichés de virilité et de féminité telles que nous les connaissons aujourd’hui n’ont rien de figés ! La hiérarchie hommes/femmes est une construction sociale et politique visant à maintenir un ordre social inégalitaire. Les mouvements féministes l’ont bien montré, ces dernières décennies, en réussissant à remettre en cause la domination masculine.
Mais ne nous y trompons pas : à travers les commentaires (et les mauvaises blagues) sur le cas de Caster Semenaya, c’est un rappel à l’ordre et à la norme qui s’est produit. Et il ne s’agit pas que d’une question théorique, une élucubration de chercheur : comme le prouve la multiplication des violences et des meurtres contre des personnes trans à travers le monde, ces rappels à l’ordre binaire de sexe ont des effets très concrets.
Gabriel Gérard.
(site de l’organisation internationale des intersexes : www.intersexualite.org).
11:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/09/2009
Tous ensemble, nous pouvons empêcher la privatisation de La Poste
Depuis une semaine, les ministres jurent la main sur le cœur que jamais le changement de statut de La Poste ne débouchera sur la privatisation. Mensonge et hypocrisie ! On se rappelle comment Sarkozy avait fait exactement la même annonce en 2004 à propos de Gaz de France. Tout comme Jospin en 1997 s’agissant de France Télécom, cet ancien service public où la logique de la rentabilité à tout prix pousse maintenant les salariés au suicide.
La transformation de La Poste en société anonyme serait, nous disent-ils, indispensable pour résister à la concurrence qui résultera de la directive européenne déréglementant les services postaux. Mais l’Etat a toujours envers La Poste une dette de 1 milliard d’euros, et il a trouvé des dizaines de milliards pour financer les banques ! « C’est l’Europe qui l’a voulu, nous n’y pouvons rien » clament également les Lagarde et autre Darcos. Mais ce texte européen a été co-élaboré et soutenu par le gouvernement français !
Dans tous les secteurs, l’abandon du statut d’entreprise publique a été le prélude à l’entrée des capitaux privés et à la soumission aux impératifs du profit. Avec pour conséquences la dégradation et le renchérissement des services, l’aggravation des conditions de travail des personnels. Il est vrai qu’à La Poste, cette logique est engagée depuis des années. Depuis 2002 on est passé de 17 000 à 10 000 bureaux de poste, 50 000 emplois ont été supprimés, alors que 43 % des salariés et la totalité des filiales sont déjà sous statut privé. Le gouvernement espérait que cet état de fait produirait assez de résignation pour empêcher une mobilisation, mais il n’en est rien.
C’est l’heure de la riposte
D’ailleurs, Sarkozy est si conscient de l’impopularité de son projet qu’il a empêché la réalisation d’un référendum d’initiative populaire, en ne prenant pas les décrets d’application de l’article de la réforme constitutionnelle qui devait ouvrir cette possibilité. C’est pourquoi plus de 50 organisations, réunies dans le Comité national contre la privatisation de La Poste, organisent dans toute la France la consultation nationale du 3 octobre et des jours précédents.
Cette consultation exprimera un refus massif de la privatisation, mais cela ne suffira sans doute pas. Sur la base de ce premier succès, d’autres initiatives, élevant le niveau de la confrontation, devront être prises pour obtenir le retrait du projet gouvernemental. C’est possible, comme le montrent diverses expériences dans le passé : la mobilisation victorieuse contre le CPE en 2006, bien sûr, mais aussi l’immense manifestation nationale qui, en 1994, avait imposé l’abandon de la réforme de la loi Falloux attaquant de front l’école laïque.
Nul doute que si les principales organisations impliquées dans la mobilisation étaient prêtes à l’épreuve de force avec le gouvernement, celui-ci aurait du souci à se faire. Non seulement la privatisation de la Poste pourrait être stoppée, mais une victoire sur ce terrain aiderait au développement et à la convergence des luttes face aux attaques multiformes que subissent les salariés. Le NPA, en tout cas, ne ménagera aucun effort pour aller dans ce sens.
Le 29 septembre 2009
22:06 Publié dans Manifestations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : syndicalisme, services publics
24/09/2009
Touche pas à ma POSTE
LA VOTATION
DANS LES
HAUTES-ALPES
En Mairie de :
-
Abriès, Aspres sur Buëch, Briançon, Chabestan Espinasses, Guillestre, Laragne, Puy Saint André, Saint-Auban d'Oze, Saint Julien en Beauchêne, St Pierre d’Argençon, Veynes.
Toutes les Mairies du département ont été sollicitées par le collectif.
Certaines sont en attente d’une délibération du Conseil Municipal.
Devant les bureaux de Poste à :
-
Aspres Sur Buëch, L’Argentière, Chorges, Embrun, La Faurie, Gap, Saint Bonnet, La Saulce, Serres, La Roche-des-Arnauds, Rosans (27 sept), Tallard, Laragne,etc.…
Le 3 octobre :
POUR LA DÉFENSE
DU SERVICE PUBLIC POSTAL
EXPRIMEZ VOUS NOMBREUX !
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