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27/02/2025

Depuis plus de 16 mois, manif pour une paix juste et durable

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21/02/2025

Tract Hebdo

Trump et Poutine concluent leur marché sur le dos des peuples

Nouveau-logo-rond rouge.pngTrump a annoncé vouloir prendre le contrôle de la bande de Gaza, afin de développer
économiquement le territoire pour en faire une « Riviera » du Moyen-Orient. Pour cela, il
suffirait selon lui, de déporter 2,4 millions de PalestinienNEs vers l’Égypte et la Jordanie.
Immonde. 
La même logique préside aux projets de Trump pour l’Ukraine. Pour « récupérer l’argent » versé
à l’Ukraine depuis l’invasion russe, il exige l’obtention de contrats d’exploitation des ressources
minières ukrainiennes, minerais et terres rares. « Au moins, comme ça, on ne se sent pas idiot »,
a-t-il déclaré sur Fox News.
Mais voilà ! L’Ukraine résistante existe encore. La soumission de l’Ukraine est plus difficile à
imposer en dépit de ses dépendances envers l’aide occidentale. Certes, le président ukrainien
Zelensky cherche à faciliter l’accès des capitaux étrangers aux ressources humaines et
matérielles du pays, mais il a annoncé, en marge de la conférence de  Münich, qu’il n’a pas
autorisé ses ministres à signer un accord sur ce plan, parce qu’à son avis « il ne nous protège pas
». La mort de l’OTAN ?
Jusqu’alors l’adhésion à l’OTAN garantissait la solidarité entre les pays membres de l’alliance
militaire. C’était important, voire vital, pour les pays limitrophes de la Russie. L’article 5 du traité
était censé signifier qu’une attaque contre un membre impliquait la protection de l’OTAN, et
surtout des États-Unis, contre la Russie. À la veille de l’invasion russe de février 2022, Macron
soulignait que l’OTAN était « en mort cérébrale », contredisant la thèse d’une « menace » de
l’OTAN contre la Russie. Bien que Poutine ait fait semblant de croire en cette « menace », il
misait, dès février 2022, en fait sur cette « mort cérébrale ». Et Biden l’avait dit à  Zelensky : les
États-Unis n’enverraient pas de troupes pour défendre un pays non membre de l’OTAN.
Quoi qu’il en soit, les choix de Trump imposent de mettre les pendules à l’heure : il s’agit, dit-il,
d’une « guerre européenne », et que l’Ukraine appartienne ou pas au « monde russe », comme
l’affirme Poutine, lui importe peu. D’une mort « cérébrale », on tend à une mort tout court de
l’OTAN. Mais ce n’est évidemment pas la fin des politiques et industries d’armement. Mais
Trump préfère « la paix » pour ses affaires. Avec ses émissaires, il cherche surtout à renouer de

bons rapports avec la Russie pour gérer avec elle, sans l’Ukraine et sans les Européens, un
partage de sphères d’influence.
Construire les liens internationalistes
Dès l'invasion de l'Ukraine par l’armée de Poutine en février 2022, s’est posée la question d’une
solidarité à grande échelle avec le peuple ukrainien.
Avec la gauche ukrainienne, il revient aux gauches européennes de construire leur propre
agenda politique et social, des liens internationalistes par en bas face aux guerres et aux paix qui
se font sur le dos des peuples.
Le NPA-l’Anticapitaliste continue de soutenir le peuple ukrainien dans sa lutte pour son droit à
l’autodétermination et à la souveraineté nationale, contre tous les autoritarismes et tous les
impérialismes et appelle à manifester son soutien les 23-24 février aux côtés notamment du
RESU (Réseau de solidarité avec l’Ukraine).

12/02/2025

Le plan Trump pour déporter les Palestiniens de Gaza :

 

Le plan Trump pour déporter les Palestiniens de Gaza :

Nous ne laisserons pas faire !

Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, les images qui nous parviennent de Gaza montrent l’horreur des destructions après 15 mois de massacres et de bombardements. À cela s’ajoute l’effroi causé par les déclarations de Trump.

Trump veut déporter les Palestiniens de Gaza

Trump a expliqué son plan pour Gaza : un nettoyage ethnique qui consiste à déporter quelque 2 millions de Palestiniens en Egypte et en Jordanie, et à prendre le contrôle de Gaza pour en faire la future « riviera du Moyen-Orient ». Il faut, dit-il, « penser à ça comme à un projet immobilier pour le futur ».

Si les Égyptiens et les Jordaniens persistent à refuser ce plan inhumain, Trump menace de leur couper toute aide. L’Égypte a reçu plus de 70 milliards de dollars d’aide américaine depuis 1948, essentiellement de l’aide militaire. C’est le deuxième pays après Israël. La Jordanie reçoit 1, 45 milliards d’aide militaire par an.

Par ailleurs, comme les réfugiéeEs de 1948, les GazaouiEs n’auront aucun droit au retour et ils n’ont voudront pas, selon Trump, « car ils auront des logements bien meilleurs », des « maisons tellement belles qu’ils ne voudront plus partir ». Le tout financé par l’Arabie Saoudite « qui a beaucoup d’argent ».

Déshumanisation à son comble

La plupart des médias mainstream ont adopté le langage de Trump lorsqu’il s’agit de la Palestine. Le New York Times a parlé de « réinstallation » des PalestinienNEs . The Economist, évalue son plan « époustouflant » comme un « levier »destiné à faciliter la normalisation d’Israël avec l’Arabie saoudite. 

Nulle part il n’a été fait mention du nettoyage ethnique ou de la responsabilité de ceux qui cherchent à chasser les PalestinienNEs. La déshumanisation est à son comble. Même si la couverture médiatique peut être critique sur les plans de Trump, ce n’est pas la moralité de l’acte qui est mise en doute, mais plutôt sa faisabilité. L’accent porte essentiellement sur les défis pratiques d’un tel projet : les obstacles logistiques, les hésitations des gouvernements arabes, le risque d’instabilité régionale et le sérieux de Trump. 

La fin du droit international

Il s’agit d’une continuation du génocide et d’une purification ethnique et raciste. En déportant en masse les migrantEs illégaux aux États Unis et en proposant de faire la même chose en Palestine, Trump donne corps à un vieux rêve raciste et fasciste d’une société où des populations en dominent d’autres. 

C’est bien ce qui réjouit Nétanyahou et ses alliés de l’extrême droite fasciste et suprémaciste israélienne : « Au cours des quatre prochaines années de l’administration Trump, nous serons capables d’améliorer la position et la force de l’Etat d’Israël ». La semaine dernière le ministre de la défense israélien a demandé à l’armée de préparer un plan pour « permettre à tout résident de Gaza qui le souhaite de partir ». Le cauchemar pourrait donc devenir rapidement réalité.

Il s’agit bien d’un projet pour les PalestinienNEs mais également pour tous les oppriméEs et les exploitéEs du monde entier. 

Il faut l’affirmer : les PalestinienNEs sont chez eux, ils resteront chez eux. 

Montreuil, le 11 février 2025

07/02/2025

Palestine libre

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