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03/11/2009

Régularisation de tous les sans papiers

Merci de diffuser cette pétition à vos ami(e)s...




Au titre de la réparation nous deman-
dons la régularisation pour les 19

Dix-neuf demandeurs d’asile afghans, « évacués »

de la "jungle" de Calais le 22 septembre dernier

ont été placés en centre de rétention à Nîmes puis

libérés par le juge des libertés et de la détention le

28 septembre à minuit.

Depuis, avec l'aide d'associations et de citoyens, ils

multiplient les démarches pour pouvoir déposer

leur demande d'asile. 
Renvoyés de la préfecture du Gard à celle de

l'Hérault, après être passés par l’Office français de

l’immigration et de l’intégration (OFII), ils attendent

toujours de pouvoir accéder à une procédure

d'asile normale.

La préfecture de l'Hérault exprime son

acharnement en voulant les placer délibrement

dans une procédure expéditive dans laquelle ces

afghans ne pourront pas faire valoir leurs droits.

Le ministre de l'Immigration, Eric Besson a été

aussi sollicité, par diverses associations, en vain...


Nous signataires de la présente pétition,

dénonçons vivement le non-respect du

droit d'asile et des   droits fondamentaux

de ces migrants.

Empêcher ces Afghans de demander l'asile dans

des conditions normales :
- C'est, les priver des conditions d’accueil décentes

qui devraient leur être garanties et  les mettre

en situation d'échec.
- C’est, les renvoyer vers les passeurs de la « jungle »,
- C'est,  préparer leur expulsion vers un pays en

guerre et en pleine insécurité.


Nous signataires de la présente pétition

demandons, en réparation des nombreux

manquements aux droits de la part de

l'Etat, la régularisation inconditionnelle

des 19 Afghans de Nîmes afin qu'ils

puissent bénéficier de l'asile en France.



La Presse en parle :

Montpellier-Journal : Le gouvernement veut-il

vraiment aider les Afghans de Calais ?

Midi Libre :  Nîmes : Le bel élan solidaire autour

des Afghans réfugiés

L'humanité : Afghans : Dans le Gard, un peu de

chaleur après la « jungle »

 

Urgent!!
Ecrivez au Préfet de l'Hérault

Préfet de l'Hérault  (adresse - fax - mail )

Monsieur Claude Baland
Préfet de l'Hérault
Place des Martyrs de la Résistance
34 062 Montpellier Cedex 2

Fax : 04 67 66 36 30
Préfet : claude.balland@herault.pref.gouv.fr

Voici un exemple de texte que vous pouvez envoyer

au préfet.  Vous pouvez l'adapter à votre convenance

tout en restant courtois...

Monsieur le Préfet,

Par la présente, j'interviens concernant les 19 afghans de Nîmes

libérés du centre de rétention depuis le 29 septembre...

Il s’avère que ces afghans souhaitent déposer d’une demande

d’asile dans le cadre de la procédure « normale ». Ceci leur

permettrait, et c’est essentiel, de bénéficier pendant l’examen

de cette demande des droits administratifs et sociaux afférents.

C'est cette solution qui a été choisi par le Préfet du Rhône

pour les afghans qui sont dans la ville de Lyon.

Quelque soit la procédure en cours, aucun obstacle ne vous

empêche de revenir sur telle ou telle mesure d’éloignement

ou de réadmission qui concerne ces afghans.

L’alternative me semble relativement simple. Soit nous tentons

d’aider ces personnes à se « fixer » durant la procédure d’asile

– or la procédure prioritaire que vous voulez leur appliquér ne

le permet pas - soit elles reviendront inévitablement dans le

Calaisis en s’en remettant à nouveau aux filières.

En effet ,empêcher ces Afghans de demander l'asile dans

des conditions normales :
- C'est, les priver des conditions d’accueil décentes qui

devraient leur être garanties et  les mettre en situation

d'échec.
- C’est,  les renvoyer vers les passeurs de la « jungle »,
- C'est,  préparer leur expulsion vers un pays en guerre

et en pleine insécurité.

Je vous demande donc d'admettre au séjour l'ensemble de

ces afghans afin qu'ils puissent accéder à une procédure

d'asile normale.

En vous remerciant de la réponse rapide que vous pourrez

m’apporter, je vous adresse, Cher Monsieur, l’assurance de

mes meilleures salutations ".


Contact : afghansnimes@placeauxdroits.net

 

Les affaires reprennent

poissons-200x190.pngChirac, Pasqua, VillePin, sarkozy...
et hoP, tout ça à la Poubelle !


Ces derniers jours auront été particulièrement chargés en déballage public : c’est le grand retour des « affaires » ! Il y a d’abord eu la farce Jean Sarkozy, que son père président voulait imposer à la présidence de l’EPAD (gestion de La Défense) avant de devoir reculer devant le désaveu massif auquel il était confronté.

Puis est venue la conclusion du procès Clearstream, une affaire incompréhensible pour le commun des mortels, dont on retient seulement que Nicolas Sarkozy et de Villepin s’accusent mutuellement des pires manœuvres de bas étage (au passage, le rôle de cette structure financière plus que louche, utilisée par les grands groupes et les grandes fortunes françaises pour échapper à l’impôt, a été complètement passé sous la table).
C’est ensuite l’ancien ministre de l’Intérieur, Pasqua, l’homme de tous les coups tordus, celui qui se vantait de « terroriser les terroristes », l’ami et soutien de Chirac puis de Sarkozy, qui s’est retrouvé condamné à un an de prison ferme (et deux autres avec sursis) pour avoir empoché des commissions illégales sur des ventes d’armes à l’Angola ; et qui en réaction, après avoir fait appel, a mis en cause l’ancien président de la République et deux anciens premiers ministres de son camp, Juppé et Balladur !
Et pour finir, la cerise sur le gâteau : après 15 années de procédure, après avoir échappé à toutes les poursuites, et parce qu’une juge d’instruction a osé aller à
l’encontre de l’avis du « parquet » c’est-à-dire du gouvernement, Chirac devra finalement répondre devant la justice pour le dossier des emplois fictifs de la mairie de Paris, emblématique de ce qu’a été « le système RPR » avant que l’UMP et Sarkozy ne prennent le relais...


Quelles conclusions tirer de tous ces scandales ?


D’abord, que quelque chose est pourri dans les institutions. La Ve République, ce régime de « monarchie républicaine » dont Sarkozy a encore renforcé les aspects les plus antidémocratiques (par exemple en décidant de supprimer le juge d’instruction et donc le peu d’indépendance que conservait la justice), c’est le règne de l’opacité, des privilèges, des combines en tout genre. Il est plus que temps d’imposer des réformes démocratiques radicales, notamment d’en finir avec le pouvoir personnel de la présidence de la République, d’instaurer un contrôle populaire sur les élus et les membres du gouvernement, de décréter qu’un député ou un ministre n’a pas à vivre comme un privilégié et ne doit recevoir que le salaire moyen d’un travailleur.
Ensuite, cela révèle que la droite est désormais atteinte et discréditée par sa politique, en particulier sa gestion de la crise. Sarkozy et son gouvernement ne restent aujourd’hui « forts » que des faiblesses de la gauche, illustrées par la paralysie et les défections au Parti socialiste.
Alors oui, il faut en finir avec ce gouvernement et ce régime. Et pour cela, reconstruire une nouvelle gauche, une gauche de combat qui ne capitule pas, qui soit aussi fidèle aux intérêts des exploités que Sarkozy & Co le sont au service des possédants.


le 2 novembre 2009


Nous sommes des milliers de travailleur-se-s, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, des jeunes, des re- traité-e-s, des précaires, des militant-e-s politiques, associatifs, syndicaux, nouveaux ou anciens. En réponse à l’appel d’Olivier Besancenot, nous avons fondé le Nouveau Parti Anticapitaliste. Nous voulons rassembler dans ce parti toutes celles et tous ceux qui veulent en finir avec le capitalisme. Nous appelons à construire toutes et tous ensemble une gauche qui ne renonce pas, une gauche de combat pour changer le monde.

02/11/2009

repression dans L'Energie

Faujour-sept06.jpgComme dans d'autres secteurs, le gouvernement et le MEDEF mettent la pression maximale pour écraser toute forme de contestation.
Le NPA 05 exige :
la réintégration immédiate des agents licenciés
l'arrêt de toutes les procedures disciplinaires



Répression à EDF - GDF/SUEZ Un nouveau pas est franchi !
Communiqué de presse CGT du 29 octobre 2009

Le  27 octobre, fin de journée, un huissier est venu remettre à un agent une lettre lui notifiant son licenciement.

Hier, 3 agents se sont vu remettre une lettre pour leur notifier leur licenciement.

Des vies sont brisées. L’inacceptable est arrivé, la folie revancharde a gagné sur le sens des responsabilités.

Au plus haut de l’entreprise, ils ont pris la décision de faire tomber des innocents. Ils veulent faire payer à tout prix un mouvement social revendicatif, responsable et de haut niveau.

Il s’agit de faire taire toute velléité de remise en cause des choix politiques des entreprises, de la casse du service public de proximité, garant des réponses aux besoins des populations, des collectivités locales.

Ils n’ont écouté que les appels à la haine du gouvernement et des actionnaires.

Un pas a été franchi, qui met fin à un dialogue social responsable et digne. Dans une période où partout dans le monde du travail, on dénonce les méthodes de management répressif, inhumain, les Directions de nos entreprises donnent une réponse claire : elles sont sourdes.

Le personnel ne s’y trompera pas, il sait que des innocents payent le prix fort pour avoir mené une bataille exemplaire contre l’externalisation des activités, pour l’emploi, pour le développement des sites de proximité.

La rupture, si elle est consommée, doit amener chacun des salariés à s’engager dans la conquête de ce qui a été gagné par le mouvement solidaire de ce premier semestre et continuer la lutte pour ce qui reste à conquérir.

Les Directions ont ouvert le champ à une lutte guerrière, assassine.  Répondons par une lutte collective, solidaire et qui ouvre des perspectives d’amélioration de notre vie et de nos conditions de travail, pour gagner sur nos légitimes revendications.

La FNME-CGT entend jouer un rôle majeur dans ce processus. Nous ne lâcherons rien, et s’il le faut, nous mettrons le temps qu’il faudra, mais justice devra être rendue à toutes et tous nos collègues qui sont injustement sanctionnables ou sanctionnés.

Le 5 novembre, jour de l’assemblée générale des actionnaires d’EDF, des délégations de plusieurs régions seront présentes pour demander l’arrêt de toutes les sanctions disciplinaires.


Interlocuteur :   
Marc COURDES
06 30 51 61 98

Contact Presse :

Maurice MARION  06 72 75 20 96

01/11/2009

La Réintégration ou La Mort !

veritesurlagreve.jpg21ème jour de grève des postiers de Martigues et 19 ème jour de grève de la faim de Sébastien . Licenciement de Fabien, contractuel à La Poste.

Sébastien , facteur à Martigues [et délégué syndical SUD-PTT] est en grève de la faim depuis le 14 octobre

26 postiers de Martigues sont en grève depuis plus de deux semaines. Sébastien entame aujourd’hui son 19ème jour de grève de la faim. La direction de la poste s’obstine à faire la sourde oreille et semble complétement se moquer de ce qui arrive à ses employés. Faudra-t-il en arriver à des extrêmités comme à France Telecom pour qu’enfin l’opinion publique fasse plier des patrons qui ne s’intéressent qu’au profit ?

En attendant, nos camarades postiers se sont rendus de nouveau  samedi sur le marché de Martigues pour alerter la population. Regardez la vidéo.

http://www.dailymotion.com/swf/xax81q

 

Le NPA 05 exprime son soutien aux postiers de Martigues  et exigent :
La réintégration  de Fabien et Sébastien

L’arrêt de toutes les procédures disciplinaires
Le respect du mandat et des prérogatives des élu-es du personnel
Non à la discrimination syndicale
veritesurlagreve.jpg

En soutien au conflit des facteurs et à la grève de la faim de Sébastien

Motions de soutien et solidarité financière à envoyer à :
SUD 13 Poste BP 55 13326
Marseille Cedex 15.
Chèques à l’ordre de SUD PTT 13 avec la mention Solidarité Martigues

 

31/10/2009

Appel urgence climat, justice social

affiche climat thermometre.jpgAppel et signataires

L’appel est disponible en .pdf ici.

 

Urgence climatique, justice sociale – Copenhague décembre 2009


Nous sommes à la croisée des chemins. Issu de l’activité humaine, dans le cadre d’un modèle de production agricole et industriel que les sociétés industrialisées ont mis en place et qui se répand sur l’ensemble de la planète, le réchauffement climatique met en danger les moyens d’existence et les vies de milliards d’êtres humains, et menace d’extinction des millions d’espèces. D’ores et déjà, des populations entières sont affectées, en particulier les femmes, les peuples indigènes, les paysan-ne-s et, de façon générale, les plus défavorisés.

Face à cette crise écologique et sociale, mouvements sociaux, organisations écologistes, politiques et scientifiques du monde entier appellent à une action urgente et radicale.

Du 7 au 18 décembre prochains, la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique se tiendra à Copenhague. Elle doit déterminer les objectifs et les solutions à mettre en œuvre à l’échelle internationale pour prolonger le protocole de Kyoto, qui prend fin en 2012.

Selon les climatologues, il faudrait que les pays industrialisés, premiers responsables de l’émission des gaz à effet de serre (GES), réduisent leurs émissions de 25 à 40 % d’ici à 2020 et de 80 à 95 % d’ici à 2050 (par rapport à 1990). Faire diminuer les émissions dans ces proportions est impératif pour limiter à 2°C la hausse des températures par rapport au niveau de l’ère préindustrielle. Au-delà, l’emballement climatique se produirait. Il ne serait plus possible de maintenir une température vivable sur terre.

Les politiques actuelles sont dans l’impasse

Jusqu’ici, les mesures mises en œuvre et prévues par les différents États sont tout à fait insuffisantes. Les mesures que préconise notamment l’Union Européenne, qui n’envisage de réduire ses émissions que de 20 % en 2020, sont très en deçà des enjeux. Et alors que leurs émissions de GES par habitant sont les premières au monde, la proposition des Etats-Unis (réduction de 5 % des émissions sur la même période) est, quant à elle, une véritable provocation vis-à-vis des autres Nations.

Les solutions proposées actuellement ne sont pas crédibles. Car elles reposent essentiellement sur les mécanismes de marché alors que la crise économique et financière a, une fois encore, montré leur incapacité à se substituer à l’action publique et collective. La politique du « marché pilote » international de droits à polluer est clairement défaillante et les projets de l’Union européenne et des Etats-Unis en la matière relèvent du mirage idéologique.

Les fausses solutions sont également technologiques. Le nucléaire, outre qu’il s’agit d’une technologie porteuse de risques majeurs, ne peut être en aucun cas la solution : même un développement ambitieux du parc nucléaire ne réduirait les émissions de gaz à effet de serre que de façon très marginale. Les agrocarburants industriels quant à eux posent de nombreux problèmes environnementaux et aggravent la crise alimentaire sans contribuer à la baisse des émissions.

Des mesures véritablement alternatives sont nécessaires

Les objectifs de réduction des émissions de GES à atteindre ne peuvent l’être que par l’adoption, par les collectivités, les pays et les ensembles régionaux, de mesures radicales et alternatives :

-          Démocratisation de l’économie, qui doit être orientée vers la satisfaction des besoins sociaux et le respect des contraintes écologiques, et non par le profit à tout prix, par les diktats de la société de consommation et du productivisme ; cela implique le soutien aux circuits courts, à l’économie sociale et solidaire, au secteur coopératif ;

-          Réorientation des investissements (notamment de recherche) vers les énergies renouvelables, la cogénération, l’efficacité énergétique et les projets écologiquement soutenables ; valorisation de la sobriété énergétique ;

-          Reconnaissance et protection des biens publics mondiaux tels que l’énergie, le climat, les forêts, la terre et l’eau ; arrêt de la déforestation, protection des forêts primaires et des océans, et, de façon générale, défense de la biodiversité sauvage et cultivée ;

-          Relocalisation des activités économiques, rapprochement des lieux de vie et de travail, maîtrise de l’urbanisation, développement des transports collectifs, limitation du transport aérien ; taxation juste et progressive, au niveau national et international, de l’énergie et des transports les plus polluants ;

-          Retour à la régulation du commerce international, garantissant notamment la souveraineté alimentaire et le développement massif de l’agriculture paysanne, au Nord comme au Sud ;

-          Promotion d’un modèle alimentaire alternatif au modèle des pays industrialisés (majoritairement à base de protéines animales) afin de pouvoir diminuer les surfaces cultivées pour l’alimentation animale, donc réduire les émissions de GES du secteur agricole ;

-          Rénovation massive des bâtiments et promotion de la construction écologique.

La Justice climatique et sociale doit être au centre des politiques mises en œuvre

Les responsabilités historiques des pays du Nord et du mode de développement productiviste dans cette crise globale doivent être reconnues. La justice et l’équité exigent que soit réparée la dette écologique du Nord, a minima par l’annulation des dettes du Tiers-Monde. Les transferts technologiques respectueux de l’environnement et des sociétés au Sud doivent être financés et l’aide publique au développement augmentée, sans que cela exonère le Nord de ses propres objectifs de réduction des émissions. Les réfugiés climatiques doivent être reconnus et accueillis.

Au sein de chaque pays, des mesures d’accompagnement et de justice sociale sont indispensables afin que chacun puisse faire face aux changements à opérer, en ayant la certitude que les efforts seront partagés par tou-te-s. Il faut garantir un accès juste et équitable aux biens et services essentiels tels que l’énergie, qui ne doivent pas être laissés au marché mais faire l’objet d’une réappropriation par la société.

Une autre répartition des richesses doit permettre une transition solidaire vers des économies écologiques, au Nord comme au Sud. Le droit au travail pour tous est au cœur de cette répartition. C’est pourquoi un emploi décent permettant un revenu digne doit être garanti à chacun-e. Les revenus financiers et du patrimoine doivent être lourdement taxés afin de dégager les moyens nécessaires à la transformation des économies.

La gestion des financements doit être démocratique et garantir la participation des populations locales.

Les sommes colossales investies dans le sauvetage du système bancaire montrent que les moyens financiers existent. Les mesures à prendre doivent être débattues démocratiquement et faire l’objet de politiques publiques audacieuses, passant outre les intérêts des grands lobbies – notamment des hydrocarbures, et définissant une production industrielle axée sur les besoins et non sur le profit ainsi qu’une répartition plus juste des richesses naturelles et produites.

En France, nous appelons les associations de défense de l’environnement, syndicats, associations de solidarité internationale, organisations politiques, collectivités locales, et plus généralement tous les citoyen-ne-s à rejoindre la mobilisation internationale et à organiser des initiatives communes pour peser sur les décisions du sommet de Copenhague de décembre 2009.


Mobilisons-nous maintenant pour le climat et la justice sociale.


http://climatjustice.org/

 

Premiers Signataires :

4D (Dossiers et Débats pour le Développement Durable), Acme France (Association pour le Contrat Mondial de l’Eau), Action Consommation, A.C.! Agir ensemble contre le chômage, AE2D (Agir pour un Environnement et un Développement Durables), Aitec – IPAM (Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs – Initiatives Pour un Autre Monde), Amis de la Terre, Attac France, Avenir Climat, Bizi !, CADTM France (Comité pour l’annulation de la dette du Tiers Monde), Centre national d’information indépendante sur les déchets (Cniid) Confédération Paysanne, Ecorev’, Europe solidaire sans frontières (ESSF), Fac Verte, Fondation Copernic, Fondation Sciences Citoyennes, France Amérique Latine, France Tibet, FSU (Fédération Syndicale unitaire), IDD (Immigration Développement Démocratie), LDH (Ligue des Droits de l’Homme), Mémoire des Luttes, Mouvement de la Paix, MRJC (Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne), Réseau Féministe « Ruptures », Réseau Sortir du Nucléaire, RITIMO (Réseau d’Information et de documentation pour le développement durable et la solidarité Internationale), Union des Familles Laiques (UFAL), Union Syndicale Solidaires, Vélorution Paris Île-de-France, Zone d’Ecologie Populaire (ZEP)

Soutenu par :

Alter Ekolo, Alternative Libertaire, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE), Gauche Citoyenne, Gauche Unitaire, Jeunes Verts, Les Alternatifs, Les Verts, Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) Parti de Gauche, NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), Union Démocratique Bretonne, Utopia

28/10/2009

Un débat public sur le nucléaire

 

centrale-nucleaire-de-tihange.jpgCadarache :

le NPA 13 réclame un débat public sur l’avenir du site

 

Cadarache a toujours bénéficié, à tort, d’une image bienveillante dans la mesure où le site  n’est pas une centrale mais a été présenté comme un laboratoire de recherche ; sauf que le site contient 19 unités dont  un parc d'entreposage de déchets radioactifs solides, des ateliers de traitement  de l’uranium, des bassins de déchets radioactifs liquides, un atelier de fabrication de combustible à partir du plutonium,  des entrepôts de matières nucléaires… Parmi ces nombreuses activités, le retraitement du plutonium des bombes américaines obsolètes. Une contribution à la paix selon le CEA !

Comme toutes les branches de l’industrie nucléaire la direction du CEA pratique le culte du secret. Le CEA n’a jamais permis à la Criirad (laboratoire indépendant) d’effectuer des mesures à l’intérieur du centre. Les industriels du nucléaire nous dissimulent la vérité depuis 50 ans…La loi de transparence n’y a rien changé.

Mais voilà, il semble que la direction du CEA ne sait plus elle-même ce qui se passe sur le site de Cadarache :

Le 21 septembre, dans le cadre du réexamen périodique de la sûreté des installations « EOLE et MINERVE », réalisé à la demande de l'Autorité de Sureté Nucléaire, le centre CEA de Cadarache a déclaré que des échantillons d'uranium, sans emploi depuis 1999, contenaient de la matière fissile plus enrichie que la limite autorisée. 39 kg de plutonium en trop  déclarés le 5 octobre …6 kg d’uranium enrichi  en trop découverts le 25 octobre, présentant un danger potentiel de départ de réactions en chaîne … Et ce n’est pas fini : le plutonium a été trouvé dans 40 boites à gants…sur les 450 que contient un atelier qui réserve sans doute d’autres surprises.

Dans la lettre que  l’ASN a envoyée le 19 octobre au CEA, on peut lire : «  l’ASN a par conséquent estimé que l’exploitant n’était pas en mesure de garantir l’absence  de danger grave et immédiat pour le personnel » et a demandé en conséquence l’arrêt des opérations de démantèlement de l’atelier de technologie du plutonium.

Il faut savoir que prés de 6000 personnes travaillent sur le site, dont beaucoup sont des précaires. Et la situation, au regard de la législation du travail, vient de s’aggraver avec l’implantation d’ITER, véritable zone franche de l’industrie nucléaire.

Et si la sécurité du personnel n’est pas assurée que faut-il craindre pour la population et les écosystèmes environnants ? Les rejets gazeux, les rejets dans la Durance et dans la nappe phréatique ne font jusqu’à présent l’objet d’aucun contrôle public transparent.

 

Actuellement, certains ateliers obsolètes sont en voie de démantèlement, mais depuis 50 ans la situation sur le site est devenue inextricable. Il faut tout remettre à plat avant que des incidents plus graves ne se produisent. Ceux sont toutes les installations nucléaires du site qu’il faut démanteler afin de le décontaminer, gérer les déchets sous un strict contrôle public et reconvertir Cadarache en un centre de recherche sur les énergies renouvelables. Tout cela est possible sans licenciement et même en créant des emplois.

 

Le NPA appelle à stopper la fuite en avant de l’industrie nucléaire. Sortir de l’impasse nucléaire et reconvertir la recherche vers les énergies renouvelables : c’est urgent!

Le 28/10/2009

 

 

 

 

Etre radical aux elections régionales?

logo npa rouge .jpg

Dans le commentaire, le texte du PCF

 

Projet d'accord unitaire pour les élections régionales de 2010

 

Proposition du Comité exécutif du NPA

 

Voici un projet d'accord national unitaire. C'est une version de départ que nous souhaiterions discuter avec l'ensemble des composantes. Ce n'est pas à prendre ou à laisser mais une base de départ.

 

I – Principes généraux

La crise économique, sociale, écologique sans précédent que connait le capitalisme, la dégradation des conditions d'existence, impose plus que jamais des solutions radicales. Elle appelle la mise en œuvre d'une politique qui parte des aspirations de celles et ceux qui ne veulent pas subir les conséquences de la crise, de celles et ceux qui sont inquiets de l'avenir de l'humanité, de celles et ceux qui veulent inventer une démocratie directe et vivante qui ne s'arrête pas aux portes des entreprises et des quartiers populaires, de celles et ceux qui luttent au quotidien. Les régionales de 2010, qui ont à la fois un enjeu national et local, sont l'occasion de regrouper toutes les forces qui veulent défendre une telle politique. Il ne suffit pas de battre la droite. Il faut que les politiques de droite et patronale soient battues également et que, en lien avec les mobilisations populaires, des mesures d'urgence sociales, démocratiques et écologiques radicales inédites soient mises en œuvre.

Telle est notre ambition, celle d'une gauche radicale unie en phase avec les mobilisations populaires sociales et écologiques. Notre alliance est ainsi aux antipodes de la recomposition rose/orange/verte au centre qui s'affirme. Nous ne voulons pas d'une alternance sans changement, nous ne voulons pas gérer le système en nous contentant de le tempérer sur le plan social et écologique. Nous voulons changer les rapports de force. Nous voulons la rupture, condition de l'efficacité contre le chômage et les licenciements, contre les privatisations, pour la mise en place d'un grand service public bancaire, pour la défense du pouvoir d'achat, la réduction du temps de travail, le droit à la sécurité sociale et à la retraite, pour la reconversion écologique, la mise en place d'un grand service public de l'énergie, pour le droit à l'éducation pour tous, contre toutes les formes de discrimination et d'oppression.

 

II – Axes programmatiques régionaux

Nationales et locales, les élections régionales permettront à la fois de défendre un plan d'urgence de mesures radicales répondant aux crises, et dans le même temps, de le décliner dans le cadre des régions.

Nous tournerons la page des politiques de renoncement qui dilapident l'argent public pour les intérêts privés ce qui suppose de ne pas se laisser enfermer dans le carcan budgétaire et légal qui risque de se durcir encore avec la réforme territoriale annoncée.

Il s'agit de mobiliser les fonds publics dans le strict intérêt des classes populaires et dans le cadre d'un plan conséquent de lutte contre le réchauffement climatique basé sur la densification des réseaux de transports en communs gratuits, la mise en place du ferroutage, l'appui à une agriculture paysanne. Concrètement, voici quelques axes de notre projet :

  • Arrêt de toute subvention au secteur privé, aux entreprises, aux lycées privés, à la formation professionnelle contrôlée par le patronat. Récupération des fonds publics versés aux entreprises qui ont licencié.

  • Mobilisation des fonds publics pour le développement du service public de formation professionnelle, les lycées publics.

  • Développement des services publics de transports, pour densifier le réseau et rendre gratuits les déplacements. Contre l'ouverture à la concurrence du trafic ferroviaire régional de voyageurs. Pour le développement du ferroutage.

  • Refus de l'emploi précaire dans les collectivités territoriales, titularisation des employés sous contrat précaire et augmentation des salaires.

  • Soutien à une agriculture paysanne, ce qui implique de lutter contre les trusts de l’agro-industrie, contre les OGM, contre l’irrigation intensive. Pour une politique de protection de des ressources en eau. Pour la restauration bio dans les lycées, en favorisant un approvisionnement de proximité, dans la région concernée.

  • Pour un aménagement qui favorise la solidarité et non la compétition entre les territoires,  agir pour le maintien des services publics (hôpitaux, maternités, postes, gares,...) dans les petites villes, les zones rurales, les quartiers populaires.

  • Pour la participation de la région à un plan de construction de logements sociaux publics de qualité et aux normes écologiques, pour que chacun ait un toit et tourner la page des quartiers-guettos.

  • Pour des régions solidaires des peuples en lutte, contre la domination coloniale, contre l'impérialisme.

  • Pour des régions mobilisées dans le soutien à la régularisation de tous les sans papiers.

  • Pour encourager et financer une culture par et pour tous, en refusant que les grosses initiatives culturelles de prestige absorbent l'essentiel du budget.

  • Appui au logement social et au logement étudiant de qualité, à loyer modéré, aux normes écologiques.

  • Participation au financement de structures d'accueil de qualité pour le 4e âge.

  • Financement des structures d'accueil pour les femmes victimes de violences.

  • Consultation obligatoire des syndicats et associations pour tout projet les concernant.

  • Mise en place d'un budget participatif.

  • Retrait de la réforme fiscale qui accompagne la réforme territoriale et vise notamment à faire de nouveaux cadeaux au patronat en supprimant la taxe professionnelle. Pour une réforme radicale de la fiscalité, seule manière efficace de lutter contre les inégalités sociales et contre l’explosion des impôts locaux, résultat des politiques de décentralisation et de désengagement de l'État.

 

III – Campagne

Cet accord national s'applique dans les 21 régions métropolitaines afin d'assurer une lisibilité et une cohérence nationales. C'est dans ce cadre que sera organisée la campagne. Dans chaque région, notre rassemblement se met en place dans les meilleurs délais et s'ouvrira à des mouvements politiques locaux, des militants ou groupes de militants qui partagent les axes politiques généraux. Le programme général précédemment établi sera précisé en fonction des réalités locales. Les têtes de liste régionales, proposées dans les régions, feront l'objet d'une discussion nationale pour équilibrer les choix qui seront faits afin que chacune des composantes s'y retrouve. C'est dans un esprit unitaire, respectueux de la place de chaque composante et en tenant compte des rapports de force que sont constituées les listes.

 

IV – Alliances de second tour

Sans hésiter, nous ferons tout pour battre les listes soutenues par Sarkozy et nous voulons utiliser la loi électorale telle qu'elle est pour obtenir un nombre d'élus qui correspond à la proportion de la population que nous représentons. Ainsi nous prenons notre part dans la défaite nécessaire de l'UMP et de ses alliés et nous permettons à nos électeurs du premier tour de revoter pour nous au second.

C'est pourquoi nous sommes prêts à envisager des fusions « démocratiques » avec d'autres listes de gauche. Cela exclut toute fusion avec le Modem qui est un parti de droite.

Comme la loi électorale le permet, ces fusions seront contractées sur la base des rapports de force issus du premier tour. Il ne s'agit pas d'un accord programmatique, nos candidats de second tour seront porteurs de la position qu'ils ont défendu au premier et qui sera résumée dans un encart de la profession de foi de la liste unitaire de second tour.

 

V – Rôle des élus

Nos élus se constitueront en groupe dans les Conseils régionaux. Ils agiront sur la base du mandat programmatique défendu ensemble dans la campagne.

Ils mettront globalement en œuvre le programme partout où le rapport de forces le permettra et défendront chacune des mesures qui le compose avec ténacité dans tous les cas de figure en s'appuyant sur les mobilisations sociales. Ils appuieront toutes les mesures ponctuelles qui iraient dans le sens des intérêts généraux de la population mais voteront contre toutes les autres y compris le budget. Le programme défendu par le PS et le nôtre sont trop éloignés. Nous voulons être libres de nos votes, ne pas être contraint à des votes de reniement. Nous ne sommes pas prêts à brader nos idéaux, à tourner le dos aux aspirations populaires, à nos responsabilités d'écologistes radicaux. C'est pourquoi nous ne participerons pas à des gouvernements de régions (appelés « exécutifs ») dirigés par le PS tel qu'il est aujourd'hui.

 

VI – Forces parties prenantes et dénomination

  • Les partis et mouvements politiques nationaux suivants: (................................) présenteront des listes communes dans les 21 régions de la France métropolitaine :

  • Ce rassemblement prend le nom suivant :

27/10/2009

scandale à Cadarache

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Un nouvel incident mettant en cause la centrale gérée par le CEA, plaide pour l’abandon du nucléaire.

La découverte 39 kgde plutonium dans la centrale de Cadarache (Bouches-du-Rhône) est un véritable scandale. D’autant plus que le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a mis trois mois pour signaler cette incroyable « sous-estimation » de résidus de plutonium dans son Atelier de technologie du plutonium (ATPu).

Comment une quantité aussi énorme que l’équivalent de six bombes nucléaires a-t-elle pu être entreposée dans la plus totale illégalité ?

Cet « incident » est malheureusement loin d’être isolé : en août dernier, à Gravelines (Nord), une barre de combustible nucléaire est restée « accrochée » en suspension au dessus de 156 autres. Au Tricastin (Drôme), le 7 juillet 2008, lors d’une opération de nettoyage d’une cuve par la société Socatri – filiale de retraitement des déchets d’Areva – une fuite s’est produite et 76 kg d’uranium se sont échappés, provoquant la pollution de deux cours d’eau. Le 23 juillet, des salariés de la centrale ont été légèrement contaminés par des particules radioactives.

Cette accélération du rythme des accidents, les énormes problèmes que rencontrent les chantiers de l’EPR en Finlande et à Flamanville (Manche), tout cela est lié à la désorganisation de ce secteur récemment privatisé, en quête de toujours plus de profits et ayant de plus en plus recours à la sous-traitance.

Mais la prolifération du plutonium est, hélas, bien plus qu’un problème « conjoncturel » : il est au cœur de l’industrie nucléaire même. Pourtant le plutonium est le déchet le plus dangereux produit par les centrales nucléaires. Son accumulation représente un risque énorme pour la santé des salariés et la population aux alentours. Respirer une poussière d’un centième de milligramme de plutonium provoque de manière presque certaine un cancer du poumon. Il est en outre très réactif et au-dessus de quelques kilos de combustibles stockés au même endroit, les risques de réactions incontrôlées deviennent très importants. Bien qu’une petite partie du combustible soit réinjectée dans certains générateurs (mélangé à de l’uranium appauvri pour produire du Mox), les stocks de plutonium continuent de croître et sa dangerosité et son potentiel explosif sont tels qu’aucune forme de stockage n’est envisageable.

Ces accidents à répétition, ainsi que les scandaleuses révélations concernant l’état lamentable des anciens sites d’extraction d’uranium ou les déchets nucléaires français qui finissent entreposés dans des containers à l’air libre... en Sibérie (!) placent le lobby nucléaire dans une position très délicate. Cela jette un profond discrédit sur cette industrie, ainsi que sur les institutions publiques censées l’encadrer.

La sortie du nucléaire est plus que jamais à mettre à l’ordre du jour avant que le pire n’arrive.

Laurent Grouet

22/10/2009

La population veut un vrai service public postal de qualité

 

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Collectif départemental contre la privatisation de la poste, pour un débat public et un référendum sur le service public postal

NI PRIVATISATION, NI STATU QUO

Usagers, postiers, citoyens, élus des Hautes-Alpes

Tous ensemble le 31 octobre.

Le gouvernement, fragilisé par la dernière journée d'action unitaire des postiers du 22 septembre dernier et la votation citoyenne du 28 septembre au 3 octobre tente avec difficultés d'en minimiser l'importance.


Le gouvernement n'a eu de cesse de contester la validité de la consultation citoyenne durant tout son déroulement et jusqu'à l'annonce des résultats, mais a été contraint par la voix de X. Darcos d'annoncer que les plus de 2 millions de participants « c'est quelque chose » ( 8 114 votants dans les Hautes-Alpes) .


Cette initiative, inédite à l'échelle du pays, témoigne de l'attachement profond de la population et des postiers au service public de La Poste, lien social indispensable et irremplaçable. Le résultat du vote est sans appel, plus de 90% des électeurs ont dit non au changement de statut de La Poste et à l'ouverture de son capital et donc à sa privatisation.

Le 31 octobre : journée nationale de rassemblements devant les bureaux de Poste et lancement de la semaine de mobilisation contre la privatisation, pour le développement du service public postal et l'organisation d'un référendum. - lancement officiel de la campagne "J'écris au Président" : distribution partout en France des 5 millions de cartes postales à envoyer au Président pour demander l'organisation d'un référendum sur le service public postal.
Nous étions plus de 2,3 millions à nous prononcer sur la privatisation de La Poste lors de la votation citoyenne, soyons encore plus nombreux à écrire au Président pour lui demander un référendum sur le changement de statut de La Poste !


Le Président ne VEUT PAS NOUS ECOUTER, ELEVONS LA VOIX !

Amplifions la dynamique !

SAMEDI 31 OCTOBRE 2009 dès 9h00

POPULATION, ELUS, POSTIERS  RASSEMBLONS NOUS DEVANT NOTRE BUREAU DE POSTE LOCAL !

Des actions spécifiques seront organisées au centre d'appel et au centre de tri de Gap



La Poste : c'est 20,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires, 943 millions d'euros de bénéfices en 2008, de quoi attiser les convoitises des rapaces du privé !


Mais La Poste, c'est aussi et surtout :

  • La distribution du courrier et des colis 6 jours sur 7 dans tous les foyers du territoire,

  • La réception du journal de son choix tous les jours à un prix abordable et unique,

  • Le droit au compte et aux services associés pour les plus faibles et les plus démunis,

  • L'accessibilité à des bureaux de poste sur tout le territoire et un aménagement du territoire équilibré .


Il faut savoir que La Poste prépare la livraison de l'entreprise clés en main au privé, en modifiant ses organisations : ainsi dans les Hautes-Alpes, sur 91 bureaux de poste en 2000, 42 ont été transformés soit en agences postales, soit en points contact. Ces 42 bureaux ne sont plus financés par La Poste avec ses recettes excédentaires, mais dans leur plus grande partie par les contribuables! !

La Poste privatisée, c'est la fin des missions de service public et la désertification des zones non rentables !


NB : Nous proposons qu'une photo soit prise de chaque rassemblement afin de témoigner de notre mobilisation. Elles seront collectées au niveau départemental (UD CGT 3 rue David Martin Gap) et envoyées au Président de la République


Association P.A.C.G, Association Citoyenne Défense Hôpital Gap, ATTAC, ALDEA, CFTC, CFDT, CGT, FAPT-CGT, FO-Communication, FSU, INDECOSA-CGT, Les Verts, M'PEP, NPA, PCF, PRG, PS, Solidaires 05, UTOPIA 05.


19/10/2009

Ne pas perdre sa vie à la gagner!!!

Se tuer au travail.jpgNos emplois, pas leurs profits

Après les succès de la grève des postiers et du référendum contre la privatisation de la Poste, après les manifestations des employés de France Télécom contre la dégradation des conditions de travail qui ont poussé vingt-cinq d'entre eux au suicide ces derniers mois, les cheminots sont appelés à faire grève et manifester le 20 du mois pour leurs emplois et leurs salaires. A la même date, les lycéens descendront dans la rue pendant que les employés de Pôle emploi se battront, encore le même jour, contre la dégradation de leurs conditions de travail. Tous les salariés de l'industrie sont appelés à leur tour à une journée de lutte le 22 octobre.

Les licenciements massifs, 1000 par jour, ont non seulement des conséquences dramatiques directes sur ceux qui sont jetés à la rue et leurs familles mais aussi, indirectes, sur la précarité de l'emploi de ceux qui en ont encore un, l'aggravation de leurs conditions de travail par l'augmentation de la productivité, la baisse des salaires dans le privé comme dans le public, le recul des conditions de vie de tous. C'est ainsi depuis des années et des années.

Des raisons encore plus nombreuses de se révolter tous ensemble

Mais avec la crise, une étape a été franchie. Ainsi les salaires sont au plus bas depuis trente ans, la santé au travail qui se dégrade jusqu'au suicide subit un recul historique, le délabrement et la remise en cause des services publics n'a jamais été aussi loin. Les attaques sur l'emploi utilisent et renforcent toutes les oppressions, divisions et discriminations entre chômeurs et salariés, actifs et retraités, hommes et femmes, français et étrangers...

C'est ce que démontrent les manifestations qui ont été également organisées les 16 et 17 octobre, pour le niveau de vie des retraités qui s'effondre et pour les droits des femmes qui restent bafoués et, dans certains cas, sont remis en cause.

Avec les licenciements et le chômage de masse, c'est toute la société qui est en train de reculer. Tout le monde comprend bien que nous ne trouverons pas de réponse à cette crise et à ces attaques globales entreprise par entreprise, secteur par secteur, catégorie par catégorie, pas plus qu'il n'y a de solution « industrielle » capitaliste à la crise du capitalisme. La seule solution est de contester le pouvoir des actionnaires sur l'économie, l'industrie et les banques, qui ruine toute la société.

Face à une crise globale, une réponse globale

C'est pourquoi le NPA engage une campagne « Nos emplois, pas leurs profits » pour interdire les licenciements en prenant sur les profits, pour garantir à chacun un minimum net de 1500 euros par mois, pour travailler toutes et tous moins et mieux, pour faire du droit de chacune et chacun à vivre correctement de son travail une question centrale, un choix de société. Cette campagne est indissociable de la construction et du développement des mobilisations en cours, de leur coordination pour aller vers un vaste mouvement d'ensemble qui sera seul à même de changer la donne au profit des classes populaires.