07/10/2009
Il y a de quoi être révolté
BUDGET, PRIVATISATION DE LA POSTE : BASTA !
Christine Lagarde et Eric Woerth ont présenté leur budget : un budget injuste socialement, reflet des choix politiques en faveur des patrons et des plus privilégiés, avec le maintien du bouclier fiscal et la suppression de la taxe professionnelle pour les entreprises. Cette suppression entraînera un manque à gagner de 12 milliards d'euros, alors que ces mêmes entreprises continuent à bénéficier de cadeaux colossaux : 70 milliards d'euros d'aides de l'Etat dont 30 d'exonérations de cotisations sociales. Dans le même temps, l'impôt sur les sociétés continue sa dégringolade et la TVA, l'impôt le plus injuste puisqu'il frappe indistinctement tous les consommateurs quels que soient leurs revenus, représente plus de 50% des recettes fiscales.
Suppressions de postes, montée du chômage, taxe carbone...
Ce budget sanctionne la poursuite et l'accélération des suppressions d'emplois dans la fonction publique, en particulier dans l'éducation nationale, 16 000 postes de fonctionnaires sur les 33 754 qui disparaissent. Pas de doute, le gouvernement est en fait le premier destructeur d'emplois. De surcroît il attend au bas mot 190 000 nouvelles suppressions d'emplois dans le privé pour 2010, donc autant de rentrées en moins pour la sécurité sociale.
Avec la mise en place de la taxe carbone c'est une ponction fiscale supplémentaire supportée avant tout par les ménages, avec des compensations insuffisantes par rapport aux prélèvements effectués, alors que les entreprises seront exonérés ou plus faiblement imposées.
Une fois de plus le budget concocté est un budget de classe aux conséquences désastreuses pour une majorité de la population.
La poste : un exemple à suivre
La « votation citoyenne » du 3 octobre a montré qu'il était possible de se mobiliser contre la politique de casse de Sarkozy. Plus de 2 millions de personnes ont voté contre la privatisation de la poste grâce aux très nombreuses initiatives de collectifs unitaires, regroupant des dizaines d'organisations politiques, syndicales et associatives. Malgré la hargne rageuse de Frédéric Lefèvre, porte parole de l'UMP et qui parle de « vaste manipulation...voulant faire croire à une privatisation de la poste », les usagers ne sont pas dupes et se sont rendus massivement aux urnes, dans les mairies, sur les marchés, dans les entreprises.
Il faut désormais transformer ce succès en réussite et exiger du pouvoir l'organisation d'un référendum, soutenir les luttes des postiers et poursuivre la mobilisation unitaire avec la perspective de préparer une grande manifestation nationale à Paris rassemblant salariés et usagers pour obtenir le retrait du projet de la privatisation de la poste.
Tous ensemble on peut infliger une défaite à Sarkozy.
Lundi 5 octobre
09:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/10/2009
La population veut un vrai service public postal de qualité

Collectif Haut Alpin
« Pour la défense
du service Public Postal –
Contre la privatisation
de la poste »
COMMUNIQUE A LA PRESSE
8 000 Haut – Alpins s’expriment
contre la privatisation de la Poste
De La Grave à Laragne, à travers tout le département, toutes sensibilités confondues, les citoyens des Hautes Alpes ont massivement exprimé leur rejet de la privatisation de la Poste.
Organisée à l’initiative d’un Collectif réunissant partis politiques, organisations syndicales et associations, cette votation citoyenne a rencontré un véritable succès, en particulier dans les zones rurales avec des participations atteignant 74% à Eyguians, 70% à Abriès, 50% à Chabestan ou à Oze par exemple.
Les Haut-Alpins ont ainsi marqué leur attachement à un service public postal de proximité et de qualité ainsi qu’à l’organisation d’un référendum officiel par lequel ils puissent exprimer leur opinion sur l’avenir de la Poste. Ils ont ainsi montré également leur volonté de se réapproprier un service public qui leur appartient.
Le Collectif Haut Alpin appelle la population à rester mobilisée afin que le gouvernement prenne en compte le résultat de cette votation et renonce à son projet de privatisation.
Il se réunira le 14 octobre prochain.
Gap, le 3 octobre 2009
12:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Fermons Fessenheim
03/10/2009 : Communiqué - Réseau Sortir du nucléaire
Belle réussite avec plus de 10 000 manifestants mais la police perturbe gravement le rassemblement
- Beaucoup de manifestants sont bloqués hors de la ville
- Avec plus de 10 000 manifestants, la mobilisation antinucléaire est néanmoins très réussie
- Une fois de plus, les autorités françaises bafouent la démocratie
- La question de la prolongation ou de l'arrêt des réacteurs nucléaires est posée
Le Réseau "Sortir du nucléaire" se félicite de la réussite de la mobilisation aninucléaire à Colmar, avec plus de 10 000 manifestants pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, la plus vieille et une des plus dangereuses de France. Des débats ont lieu ce samedi soir et demain dimanche à propos des différents problèmes causés par l'industrie nucléaire : accidents, déchets radioactifs, fuites d'uranium, prolifération, etc…
Par contre, le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce avec force les manoeuvres injustifiables des autorités : à 15h30, le rassemblement est scindé en plusieurs tronçons et, pire, de très nombreux manifestants ont été bloqués à l'extérieur de la ville et en particulier aux frontières pour les manifestants allemands et suisses.
Les autorités (mairie, préfecture) n'ont pas réussi à démobiliser les citoyens qui se sont donc exprimés de façon parfaitement démocratique et pacifique : une fois de plus, ce sont les antinucléaires qui ont fait preuve de responsabilité et les tenants du nucléaire qui tenté de porter tort à la démocratie.
Pourtant, les raisons de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim sont nombreuses (cf annexe A) et le risque nucléaire est plus élevé que jamais (cf annexe B). Qui plus est, alors que la construction du parc nucléaire français a coûté des sommes gigantesques (que EDF n'a pas encore fini de payer !), des dizaines de milliards d'euros sont à nouveau en jeu.
Prolongation des réacteurs : 20 milliards d'euros… et pas de débat public !
Il est intolérable que EDF et l'Etat aient décidé sans le moindre débat public d'investir 400 millions d'euros dans chaque réacteur nucléaire français pour lui permettre de continuer à fonctionner… tant bien que mal. Cette somme, multipliée par 58 réacteurs, amène à un total de plus de 20 milliards d'euros.
Alors qu'un débat public est désormais exigé par la loi pour des investissements coûtant parfois moins d'un milliard, aucun débat public n'est prévu pour cet investissement gigantesque. Une fois de plus, le lobby nucléaire tente de passer en force… et sans que les citoyens ne soient avertis des enjeux.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" pose la question : quelles que soient leurs positions sur le nucléaire, les citoyens sont-ils vraiment d'accord pour que cet investissement gigantesque soit une fois de plus attribué à l'atome ? Ces 20 milliards d'euros seraient assurément plus utiles dans les plans d'économie d'énergie et le développement des énergies renouvelables.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" va saisir la Commission nationale du débat public pour demander que la question de ces 20 milliards d'euros soit mise en débat avec les citoyens.
http://www.fermons-fessenheim.org/spip.php?page=presse&aff=49
11:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le sport sexiste???
L’histoire a fait les gros titres des rubriques sportives de la presse au mois d’août dernier : après sa victoire dans le 800 mètres lors des championnats du monde d’athlétisme, la Sud-Africaine Caster Semenya, est soupçonnée… En cause ? Son visage et sa musculature, considérés comme « trop » masculins, mais également sa voix, « trop » grave. Le tout associé à des doutes sur ses performances, jugées trop impressionnantes pour être crédibles.
Très vite, la rumeur se répand dans le milieu de l’athlétisme, largement relayée par les journalistes sportifs : Caster Semenaya serait un homme. Plutôt que de s’interroger sur l’opportunité d’un test anti-dopage, comme on le ferait pour toute autre situation de doute sur des performances sportives d’un homme, le monde de l’athlétisme réclame un test de féminité ! Comme le souligne fort justement l’historienne du sport Anaïs Bohuon, « c'est parce que Semenya ne correspond pas aux critères traditionnels normatifs de la féminité qu'elle est avant tout soupçonnée : les sportives doivent être imberbes, minces, fines, gracieuses dans leurs efforts comme dans leur tenue. » (Médiapart, 11/09/09). Dernier rebondissement en date : d’après plusieurs sources, la jeune athlète sud-africaine serait en fait intersexe. Cette affaire souligne la forte normativité et le sexisme dans le sport de haut niveau. Mais elle rend également visible l’intersexualité, qui reste très méconnue.
À la naissance, un certain nombre d’individus ne sont pas visuellement catégorisable comme « garçon » ou « fille » à partir de leurs organes génitaux. Cette ambiguïté se manifeste souvent à travers la coexistence de caractéristiques sexuelles masculines et féminines. Dans la grande majorité des cas, les personnes intersexes sont réassignées, c'est-à-dire que les médecins et les familles « choisissent » un sexe. Il s’ensuit de nombreuses opérations et des traitements hormonaux lourds et pénibles. On peut difficilement connaitre la fréquence de l’intersexualité, car les « signes » en sont très variables et passent parfois inaperçus. Ces dernières années, les organisations intersexes se sont créées, pour contester la toute puissance de la médecine dans ces situations. Pour les militant-e-s de la cause intersexe, « les différents degrés d’intersexuation et les « ambiguïtés » du sexe ne sont pas en général des maladies congénitales ou des malformations. Ce ne sont que des aspects de la variabilité du corps humain comme la longueur du nez, la couleur des yeux etc. » 1 L’intersexualité remet finalement en cause l’idée reçu qu’il n’y aurait biologiquement que deux sexes : la diversité de l’humanité ne permet pas de classer chaque individu dans deux catégories cloisonnées.
Deux sexes ? Pas si simple !
Au-delà de la mise en cause extrêmement violente de Caster Semenaya par les médias et les autorités sportives, cette affaire révèle la force de la normativité de genre et du sexisme. Le monde du sport, marqué par la compétition et le culte du corps en donne évidemment une version très caricaturale. Mais ces réactions montrent également à quel point notre société continue de véhiculer des stéréotypes de genre limitatifs et réducteurs : à travers le cas de Semenaya, les journalistes et les commentateurs s’en sont donné à cœur joie sur « la féminité » et ses critères supposés, comme s’il n’y avait qu’une seule et bonne manière d’être une femme ou un homme.
Certains, se croyant sans doute plus progressistes, ont proposé la création d’une troisième catégorie dans le domaine du sport, réveillant la croyance en un « troisième sexe ». À ce sujet, les groupes intersexes sont très critiques, car selon eux « la création d'une catégorie spécifique pour les intersexué-e-s risque de marginaliser encore plus une catégorie déjà mal comprise. Nous fondons nos arguments sur le droit de chaque personne de déterminer sa propre identité dans le système binaire actuel (…) ».
Plus fondamentalement, la question posée est celle de l’origine naturelle et immuable de la différence de sexe. On sait depuis longtemps, grâce aux travaux d’histoire et d’anthropologie, que les manières d’être homme ou femme ont largement varié selon les époques et les sociétés. Les clichés de virilité et de féminité telles que nous les connaissons aujourd’hui n’ont rien de figés ! La hiérarchie hommes/femmes est une construction sociale et politique visant à maintenir un ordre social inégalitaire. Les mouvements féministes l’ont bien montré, ces dernières décennies, en réussissant à remettre en cause la domination masculine.
Mais ne nous y trompons pas : à travers les commentaires (et les mauvaises blagues) sur le cas de Caster Semenaya, c’est un rappel à l’ordre et à la norme qui s’est produit. Et il ne s’agit pas que d’une question théorique, une élucubration de chercheur : comme le prouve la multiplication des violences et des meurtres contre des personnes trans à travers le monde, ces rappels à l’ordre binaire de sexe ont des effets très concrets.
Gabriel Gérard.
(site de l’organisation internationale des intersexes : www.intersexualite.org).
11:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/09/2009
Tous ensemble, nous pouvons empêcher la privatisation de La Poste
Depuis une semaine, les ministres jurent la main sur le cœur que jamais le changement de statut de La Poste ne débouchera sur la privatisation. Mensonge et hypocrisie ! On se rappelle comment Sarkozy avait fait exactement la même annonce en 2004 à propos de Gaz de France. Tout comme Jospin en 1997 s’agissant de France Télécom, cet ancien service public où la logique de la rentabilité à tout prix pousse maintenant les salariés au suicide.
La transformation de La Poste en société anonyme serait, nous disent-ils, indispensable pour résister à la concurrence qui résultera de la directive européenne déréglementant les services postaux. Mais l’Etat a toujours envers La Poste une dette de 1 milliard d’euros, et il a trouvé des dizaines de milliards pour financer les banques ! « C’est l’Europe qui l’a voulu, nous n’y pouvons rien » clament également les Lagarde et autre Darcos. Mais ce texte européen a été co-élaboré et soutenu par le gouvernement français !
Dans tous les secteurs, l’abandon du statut d’entreprise publique a été le prélude à l’entrée des capitaux privés et à la soumission aux impératifs du profit. Avec pour conséquences la dégradation et le renchérissement des services, l’aggravation des conditions de travail des personnels. Il est vrai qu’à La Poste, cette logique est engagée depuis des années. Depuis 2002 on est passé de 17 000 à 10 000 bureaux de poste, 50 000 emplois ont été supprimés, alors que 43 % des salariés et la totalité des filiales sont déjà sous statut privé. Le gouvernement espérait que cet état de fait produirait assez de résignation pour empêcher une mobilisation, mais il n’en est rien.
C’est l’heure de la riposte
D’ailleurs, Sarkozy est si conscient de l’impopularité de son projet qu’il a empêché la réalisation d’un référendum d’initiative populaire, en ne prenant pas les décrets d’application de l’article de la réforme constitutionnelle qui devait ouvrir cette possibilité. C’est pourquoi plus de 50 organisations, réunies dans le Comité national contre la privatisation de La Poste, organisent dans toute la France la consultation nationale du 3 octobre et des jours précédents.
Cette consultation exprimera un refus massif de la privatisation, mais cela ne suffira sans doute pas. Sur la base de ce premier succès, d’autres initiatives, élevant le niveau de la confrontation, devront être prises pour obtenir le retrait du projet gouvernemental. C’est possible, comme le montrent diverses expériences dans le passé : la mobilisation victorieuse contre le CPE en 2006, bien sûr, mais aussi l’immense manifestation nationale qui, en 1994, avait imposé l’abandon de la réforme de la loi Falloux attaquant de front l’école laïque.
Nul doute que si les principales organisations impliquées dans la mobilisation étaient prêtes à l’épreuve de force avec le gouvernement, celui-ci aurait du souci à se faire. Non seulement la privatisation de la Poste pourrait être stoppée, mais une victoire sur ce terrain aiderait au développement et à la convergence des luttes face aux attaques multiformes que subissent les salariés. Le NPA, en tout cas, ne ménagera aucun effort pour aller dans ce sens.
Le 29 septembre 2009
22:06 Publié dans Manifestations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : syndicalisme, services publics
24/09/2009
Touche pas à ma POSTE

LA VOTATION
DANS LES
HAUTES-ALPES
En Mairie de :
-
Abriès, Aspres sur Buëch, Briançon, Chabestan Espinasses, Guillestre, Laragne, Puy Saint André, Saint-Auban d'Oze, Saint Julien en Beauchêne, St Pierre d’Argençon, Veynes.
Toutes les Mairies du département ont été sollicitées par le collectif.
Certaines sont en attente d’une délibération du Conseil Municipal.
Devant les bureaux de Poste à :
-
Aspres Sur Buëch, L’Argentière, Chorges, Embrun, La Faurie, Gap, Saint Bonnet, La Saulce, Serres, La Roche-des-Arnauds, Rosans (27 sept), Tallard, Laragne,etc.…
Le 3 octobre :
POUR LA DÉFENSE
DU SERVICE PUBLIC POSTAL
EXPRIMEZ VOUS NOMBREUX !
AC Agir contre le Chômage Action Consommation ACU (Association des communistes unitaires) AITEC Association Internationale de Techniciens Experts et Chercheurs Alter Ecolo Alternative Libertaire Amis de la Confédération paysanne ANECR Association Nationale des Elus Communistes et Républicains APEIS Association Pour l’Emploi, l’Information, et la Solidarité ATTAC CAP21 Citoyenneté Action Participative pour le 21ème siècle CFTC Postes et Télécommunications CGT Banque de France CGT Finances Club Gauche Avenir CNCU Coordination Nationale des Collectifs Unitaires pour une Alternative au Libéralisme CNR Conseil National de la Résistance Confédération CFTC Confédération CGT Confédération Paysanne Convergence des Collectifs de Défense et de Développement des Services Publics CNT-PTT Confédération Nationale du Travail CSF Confédération Syndicale des Familles DAL Droit au Logement Debout la République Fédération des Activités Postales et des Télécommunications CGT Fédération Nationale des Elus Socialistes Républicains Fédération SUD PTT FEVE Fédération des Elu/es Verts et Ecologistes FNEM FO Fédération nationale de l’énergie et des mines Force Ouvrière FO Communication Fondation Copernic FSU Fédération Syndicale Unitaire Gauche Unitaire GUE/NGL Composante française du groupe de la Gauche Unie européenne/Gauche verte Nordique INDECOSA CGT IPAM Initiatives pour un Autre Monde Jeunes Laïques et Solidaires La Fédération pour une alternative sociale et écologique Les Alternatifs LDH Ligue des Droits de l’Homme Les Objecteurs de Croissance Les Verts M’PEP Mouvement politique d’éducation populaire Marches Européennes Mouvement de la Jeunesse Communiste Mouvement des Jeunes Socialistes MRC Mouvement Républicain et Citoyen NPA Nouveau Parti Anticapitaliste Parti Communiste Ouvrier Français Parti de Gauche PCF Parti Communiste Français PRG Parti Radical de Gauche PS Parti Socialiste République et Socialisme Réseau Européen des Missions Publiques Résistance Sociale SUD Caisses d’Epargne SUD Crédit Foncier UFAL Union des Familles Laïques Union Syndicale SOLIDAIRES UNRPA Union Nationale des Retraités et Personnes Agées Association pour une Alternative Citoyenne à Gauche CFDT 05 Association citoyenne de défense de l’hôpital de Gap UTOPIA 05
Http://www.appelpourlaposte.fr
09:49 | Lien permanent | Commentaires (1)
21/09/2009
Ne perdons pas notre vie à la gagner


France Télécom :
morts pour le profit capitaliste
En 18 mois, 23 salariés de France Télécom se sont suicidés. Mais dans une conférence de presse, le PDG de l’entreprise a déclaré cyniquement qu’il n’y voyait qu’une « mode » !
Il ne pouvait pas mieux montrer l’arrogance et le mépris des possédants à l’égard des travailleurs et comment ils rabaissent ceux qui travaillent. Selon lui, ces salariés qui craquent seraient des individus fragiles qui ont des problèmes personnels et ne savent pas s’adapter aux évolutions technologiques. Le rédacteur en chef de « l’Express » en rajoute dans l’odieux en expliquant que ce serait des fonctionnaires planqués qui ne s’habituent pas aux conditions de travail du privé.
Mais les suicides de travailleurs chez Peugeot ou Renault ont frappé aussi l’industrie et le privé...
Le profit et la privatisation tuent
Depuis 1997, date où le gouvernement de gauche de Jospin a procédé à la première ouverture au capital de France Télécom, ses effectifs sont passés de 145 000 à 80 000 sur la maison-mère. Voilà la source des souffrances au travail. Le but de la privatisation, c’est de faire passer les prodigieux bénéfices des télécommunications dans les poches des capitalistes.
Cela signifie réduire les coûts, et ce qui coûte, ce ne sont pas les dividendes versés aux actionnaires qui n’ont pas cessé d’augmenter, mais le personnel. La concurrence effrénée entre opérateurs téléphoniques, les restructurations incessantes, la mobilité forcée et le chantage à l’emploi qui les accompagnent sont à la base d’une gestion par le stress qui aggrave la charge de travail, déstabilise et dévalorise, dans le but de faire craquer ces salariés qui ont une culture de service public et de les amener à quitter « volontairement » l’entreprise. C’est pourquoi, pour faire face aux suicides, la direction de France Télécom a prévu des psychologues mais a exclu tout arrêt des restructurations.
C’est toute la société capitaliste qui est malade
Beaucoup de salariés de bien des entreprises se reconnaissent dans ces agents qui ne dorment plus, tombent en dépression, se bourrent d’anxyolitiques et dont la détresse a été pour une fois médiatisée. Ce n’est pas que chez France Télécom que la soif de profits des capitalistes broie les vies. C’est plus d’une personne par jour qui se suicide au travail et plus de 60 % des salariés qui trouvent leur travail stressant, et cela, avant la vague de licenciements amenée par la crise...
Et puis, ce ne sont pas que les salariés, mais aussi les petits paysans qui sont victimes des profiteurs : quatre producteurs de lait par exemple se sont donné la mort parce que la grande distribution les étrangle. Alors, pour ne pas se bourrer de médicaments il faut mettre la pilule à nos exploiteurs. Comme l’a montré le succès de la manifestation des ouvriers de l’automobile du 17 septembre devant la Bourse de Paris, il est possible et nécessaire de s’y mettre tous ensemble afin de préserver notre
avenir et notre santé et d’en finir avec la loi des actionnaires et du profit.
Le 21 septembre 2009
Nous sommes des milliers de travailleur-se-s, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, des jeunes, des retraité-e-s, des précaires, des militant-e-s politiques, associatifs, syndicaux, nouveaux ou anciens. En réponse à l’appel d’Olivier Besancenot, nous avons fondé le Nouveau Parti Anticapitaliste. Nous voulons rassembler dans ce parti toutes celles et tous ceux qui veulent en finir avec le capitalisme. Nous appelons à construire toutes et tous ensemble une gauche qui ne renonce pas, une gauche de combat pour changer le monde.
21:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/09/2009
LA POSTE on riposte

APPEL A LA GREVE POUR
GARDER LA POSTE PUBLIQUE
Olivier Besancenot vient d'appeler à la grève et à la manifestation pour défendre notre poste publique. Ainsi le 22 Septembre 2009, tous les citoyens sont concernés. VENEZ TOUS ET TOUTES POUR DEFENDRE CE SERVICE PUBLIC INDISPENSABLE! LUTTONS POUR GARDER UNE POSTE REPONDANT AU SERVICE DE LA POPULATION ET NON L'INVERSE. POUR PLUS D'INFORMATIONS REGARDEZ DANS LES ARTICLES SUIVANTS ET CHERCHEZ CELUI PARLANT DE LA PRIVATISATION DE LA POSTE.
Olivier Besancenot vient d'appeler à la grève et à la manifestation pour défendre notre poste publique. Ainsi le 22 Septembre 2009, tous les citoyens sont concernés. VENEZ TOUS ET TOUTES POUR DEFENDRE CE SERVICE PUBLIC INDISPENSABLE! LUTTONS POUR GARDER UNE POSTE REPONDANT AU SERVICE DE LA POPULATION ET NON L'INVERSE.
Mardi 22 septembre à Gap . 10H rassemblement devant la Poste Rue Carnot, puis manifestation et nouveau rassemblemnt devant la préfecture à partir de 11H jusqu'à 12H30. ON VIENT NOMBREUx ET ON SE FAIT ENTENDRE.
23:05 | Lien permanent | Commentaires (2)
Defenseur des enfants, c'est pas rien
Pétition pour le maintien d'un Défenseur des enfants indépendant :
http://www.
efenseurdesenfantsindependant. php
(sur le site du Défenseur des Enfants)
Coordination des soutiens pour un Défenseur des enfants indépendant
Le 6 mars 2000, le Parlement a voté la création d’un Défenseur des
enfants, autorité indépendante chargée
de défendre et promouvoir les droits fondamentaux des enfants posés
dans la Convention internationale des
droits de l’enfant que la France a ratifiée en 1990.
Depuis 9 ans cette institution représentée successivement par Claire
BRISSET puis par Dominique VERSINI
est intervenue comme un médiateur interinstitutionnel pour plus de
20.000 enfants dont les droits
n’étaient pas respectés par une administration ou une personne privée
ou pour les enfants qui n’avaient
pas de droits reconnus. Elle s’est aussi imposée comme une force
constructive de proposition législative
et réglementaire et parfois d’interpellation auprès des pouvoirs publics.
Au moment où dans le monde entier, se préparent les célébrations du
20ème anniversaire de la Convention
internationale des droits de l'enfant, la France ne peut pas être le
pays qui supprime son institution
indépendante « Défenseur des enfants ».
Tous les enfants et adolescents vivant dans notre pays ont le droit
d’avoir accès à un Défenseur
indépendant et consacré à la défense et à la promotion de leurs droits
fondamentaux.
J’apporte mon soutien au maintien d’un Défenseur des enfants indépendant :
http://www.defenseurdesenfants.fr/pourund efenseurdesenfantsindependant. php
22:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/09/2009
La taxe carbone, pas bonne pour la majorité
Taxe
carbone :
elle n’est
bonne
ni pour le
climat, ni pour les plus
pauvres !
La taxe carbone est une arnaque de plus, un nouveau coût à payer par la population qui ne permettra pas d'amorcer une véritable réduction des émissions de CO2 pourtant urgente face au réchauffement climatique.
Elle est présentée comme une mesure de bon sens pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, responsables du changement climatique : intégrer dans le prix des produits, le coût lié à la quantité de carbone nécessaire à leur production. Plus un produit aura nécessité de pétrole ou de charbon pour sa production et son transport, plus il sera taxé, donc moins il devrait être consommé.
Mais, en réalité, il s’agit de faire payer aux consommateurs - donc à la population… - les conséquences du gaspillage des ressources naturelles.
Ce sont bien les patrons qui organisent la production, qui multiplient les transports routiers pour mettre les salariés en concurrence et augmenter les profits. Et c’est le gouvernement qui détruit le fret pour le transport des marchandises par le rail…
Alors que le gouvernement multiplie les cadeaux aux entreprises - suppression de la taxe professionnelle, exonération des heures supplémentaires, etc… -, la taxe carbone est une nouvelle façon de faire payer aux salariés la facture de son irresponsabilité, tout en préservant les profits des plus gros pollueurs.
En effet, le choix d'exonérer l'électricité (produite par l'industrie nucléaire réputée à tort ne pas produire de gaz à effet de serre), l'exonération de certaines entreprises disposant de quotas gratuits sur le marché des droits à polluer européen, ainsi que le prix volontairement bas de la tonne de CO2 permettront aux entreprises de conserver leurs modes de production polluante.
Sarkozy détourne l’urgence climatique pour compenser les ressources fiscales manquantes à cause des cadeaux faits aux plus riches et aux patrons avec le paquet fiscal et la suppression de la taxe professionnelle.
Le système capitaliste fondé sur le « produire toujours plus pour profiter toujours plus » ne peut pas résoudre cette crise climatique.
Changer le monde, pas le climat !
Le NPA défend un plan d’urgence social et écologique :
- La réquisition des grandes entreprises de l’énergie (comme Total, Suez, Edf, Gdf) pour créer un service public de l’énergie et mettre en œuvre un plan d’économie énergétique, le développement des énergies renouvelables et la sortie du nucléaire.
- La tarification progressive sur l’eau et l’énergie : les gros consommateurs, gaspilleurs et pollueurs payant plus pour financer la gratuité pour les besoins vitaux de l’immense majorité.
- Des transports collectifs pour les déplacements quotidiens, gratuits, confortables et accessibles
- Un service public du logement pour des logements en nombre, confortables et correctement isolés donc économes en énergie…
NPA le 14 septembre 2009
20:05 | Lien permanent | Commentaires (0)




