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31/10/2009

Appel urgence climat, justice social

affiche climat thermometre.jpgAppel et signataires

L’appel est disponible en .pdf ici.

 

Urgence climatique, justice sociale – Copenhague décembre 2009


Nous sommes à la croisée des chemins. Issu de l’activité humaine, dans le cadre d’un modèle de production agricole et industriel que les sociétés industrialisées ont mis en place et qui se répand sur l’ensemble de la planète, le réchauffement climatique met en danger les moyens d’existence et les vies de milliards d’êtres humains, et menace d’extinction des millions d’espèces. D’ores et déjà, des populations entières sont affectées, en particulier les femmes, les peuples indigènes, les paysan-ne-s et, de façon générale, les plus défavorisés.

Face à cette crise écologique et sociale, mouvements sociaux, organisations écologistes, politiques et scientifiques du monde entier appellent à une action urgente et radicale.

Du 7 au 18 décembre prochains, la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique se tiendra à Copenhague. Elle doit déterminer les objectifs et les solutions à mettre en œuvre à l’échelle internationale pour prolonger le protocole de Kyoto, qui prend fin en 2012.

Selon les climatologues, il faudrait que les pays industrialisés, premiers responsables de l’émission des gaz à effet de serre (GES), réduisent leurs émissions de 25 à 40 % d’ici à 2020 et de 80 à 95 % d’ici à 2050 (par rapport à 1990). Faire diminuer les émissions dans ces proportions est impératif pour limiter à 2°C la hausse des températures par rapport au niveau de l’ère préindustrielle. Au-delà, l’emballement climatique se produirait. Il ne serait plus possible de maintenir une température vivable sur terre.

Les politiques actuelles sont dans l’impasse

Jusqu’ici, les mesures mises en œuvre et prévues par les différents États sont tout à fait insuffisantes. Les mesures que préconise notamment l’Union Européenne, qui n’envisage de réduire ses émissions que de 20 % en 2020, sont très en deçà des enjeux. Et alors que leurs émissions de GES par habitant sont les premières au monde, la proposition des Etats-Unis (réduction de 5 % des émissions sur la même période) est, quant à elle, une véritable provocation vis-à-vis des autres Nations.

Les solutions proposées actuellement ne sont pas crédibles. Car elles reposent essentiellement sur les mécanismes de marché alors que la crise économique et financière a, une fois encore, montré leur incapacité à se substituer à l’action publique et collective. La politique du « marché pilote » international de droits à polluer est clairement défaillante et les projets de l’Union européenne et des Etats-Unis en la matière relèvent du mirage idéologique.

Les fausses solutions sont également technologiques. Le nucléaire, outre qu’il s’agit d’une technologie porteuse de risques majeurs, ne peut être en aucun cas la solution : même un développement ambitieux du parc nucléaire ne réduirait les émissions de gaz à effet de serre que de façon très marginale. Les agrocarburants industriels quant à eux posent de nombreux problèmes environnementaux et aggravent la crise alimentaire sans contribuer à la baisse des émissions.

Des mesures véritablement alternatives sont nécessaires

Les objectifs de réduction des émissions de GES à atteindre ne peuvent l’être que par l’adoption, par les collectivités, les pays et les ensembles régionaux, de mesures radicales et alternatives :

-          Démocratisation de l’économie, qui doit être orientée vers la satisfaction des besoins sociaux et le respect des contraintes écologiques, et non par le profit à tout prix, par les diktats de la société de consommation et du productivisme ; cela implique le soutien aux circuits courts, à l’économie sociale et solidaire, au secteur coopératif ;

-          Réorientation des investissements (notamment de recherche) vers les énergies renouvelables, la cogénération, l’efficacité énergétique et les projets écologiquement soutenables ; valorisation de la sobriété énergétique ;

-          Reconnaissance et protection des biens publics mondiaux tels que l’énergie, le climat, les forêts, la terre et l’eau ; arrêt de la déforestation, protection des forêts primaires et des océans, et, de façon générale, défense de la biodiversité sauvage et cultivée ;

-          Relocalisation des activités économiques, rapprochement des lieux de vie et de travail, maîtrise de l’urbanisation, développement des transports collectifs, limitation du transport aérien ; taxation juste et progressive, au niveau national et international, de l’énergie et des transports les plus polluants ;

-          Retour à la régulation du commerce international, garantissant notamment la souveraineté alimentaire et le développement massif de l’agriculture paysanne, au Nord comme au Sud ;

-          Promotion d’un modèle alimentaire alternatif au modèle des pays industrialisés (majoritairement à base de protéines animales) afin de pouvoir diminuer les surfaces cultivées pour l’alimentation animale, donc réduire les émissions de GES du secteur agricole ;

-          Rénovation massive des bâtiments et promotion de la construction écologique.

La Justice climatique et sociale doit être au centre des politiques mises en œuvre

Les responsabilités historiques des pays du Nord et du mode de développement productiviste dans cette crise globale doivent être reconnues. La justice et l’équité exigent que soit réparée la dette écologique du Nord, a minima par l’annulation des dettes du Tiers-Monde. Les transferts technologiques respectueux de l’environnement et des sociétés au Sud doivent être financés et l’aide publique au développement augmentée, sans que cela exonère le Nord de ses propres objectifs de réduction des émissions. Les réfugiés climatiques doivent être reconnus et accueillis.

Au sein de chaque pays, des mesures d’accompagnement et de justice sociale sont indispensables afin que chacun puisse faire face aux changements à opérer, en ayant la certitude que les efforts seront partagés par tou-te-s. Il faut garantir un accès juste et équitable aux biens et services essentiels tels que l’énergie, qui ne doivent pas être laissés au marché mais faire l’objet d’une réappropriation par la société.

Une autre répartition des richesses doit permettre une transition solidaire vers des économies écologiques, au Nord comme au Sud. Le droit au travail pour tous est au cœur de cette répartition. C’est pourquoi un emploi décent permettant un revenu digne doit être garanti à chacun-e. Les revenus financiers et du patrimoine doivent être lourdement taxés afin de dégager les moyens nécessaires à la transformation des économies.

La gestion des financements doit être démocratique et garantir la participation des populations locales.

Les sommes colossales investies dans le sauvetage du système bancaire montrent que les moyens financiers existent. Les mesures à prendre doivent être débattues démocratiquement et faire l’objet de politiques publiques audacieuses, passant outre les intérêts des grands lobbies – notamment des hydrocarbures, et définissant une production industrielle axée sur les besoins et non sur le profit ainsi qu’une répartition plus juste des richesses naturelles et produites.

En France, nous appelons les associations de défense de l’environnement, syndicats, associations de solidarité internationale, organisations politiques, collectivités locales, et plus généralement tous les citoyen-ne-s à rejoindre la mobilisation internationale et à organiser des initiatives communes pour peser sur les décisions du sommet de Copenhague de décembre 2009.


Mobilisons-nous maintenant pour le climat et la justice sociale.


http://climatjustice.org/

 

Premiers Signataires :

4D (Dossiers et Débats pour le Développement Durable), Acme France (Association pour le Contrat Mondial de l’Eau), Action Consommation, A.C.! Agir ensemble contre le chômage, AE2D (Agir pour un Environnement et un Développement Durables), Aitec – IPAM (Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs – Initiatives Pour un Autre Monde), Amis de la Terre, Attac France, Avenir Climat, Bizi !, CADTM France (Comité pour l’annulation de la dette du Tiers Monde), Centre national d’information indépendante sur les déchets (Cniid) Confédération Paysanne, Ecorev’, Europe solidaire sans frontières (ESSF), Fac Verte, Fondation Copernic, Fondation Sciences Citoyennes, France Amérique Latine, France Tibet, FSU (Fédération Syndicale unitaire), IDD (Immigration Développement Démocratie), LDH (Ligue des Droits de l’Homme), Mémoire des Luttes, Mouvement de la Paix, MRJC (Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne), Réseau Féministe « Ruptures », Réseau Sortir du Nucléaire, RITIMO (Réseau d’Information et de documentation pour le développement durable et la solidarité Internationale), Union des Familles Laiques (UFAL), Union Syndicale Solidaires, Vélorution Paris Île-de-France, Zone d’Ecologie Populaire (ZEP)

Soutenu par :

Alter Ekolo, Alternative Libertaire, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE), Gauche Citoyenne, Gauche Unitaire, Jeunes Verts, Les Alternatifs, Les Verts, Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) Parti de Gauche, NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), Union Démocratique Bretonne, Utopia

28/10/2009

Un débat public sur le nucléaire

 

centrale-nucleaire-de-tihange.jpgCadarache :

le NPA 13 réclame un débat public sur l’avenir du site

 

Cadarache a toujours bénéficié, à tort, d’une image bienveillante dans la mesure où le site  n’est pas une centrale mais a été présenté comme un laboratoire de recherche ; sauf que le site contient 19 unités dont  un parc d'entreposage de déchets radioactifs solides, des ateliers de traitement  de l’uranium, des bassins de déchets radioactifs liquides, un atelier de fabrication de combustible à partir du plutonium,  des entrepôts de matières nucléaires… Parmi ces nombreuses activités, le retraitement du plutonium des bombes américaines obsolètes. Une contribution à la paix selon le CEA !

Comme toutes les branches de l’industrie nucléaire la direction du CEA pratique le culte du secret. Le CEA n’a jamais permis à la Criirad (laboratoire indépendant) d’effectuer des mesures à l’intérieur du centre. Les industriels du nucléaire nous dissimulent la vérité depuis 50 ans…La loi de transparence n’y a rien changé.

Mais voilà, il semble que la direction du CEA ne sait plus elle-même ce qui se passe sur le site de Cadarache :

Le 21 septembre, dans le cadre du réexamen périodique de la sûreté des installations « EOLE et MINERVE », réalisé à la demande de l'Autorité de Sureté Nucléaire, le centre CEA de Cadarache a déclaré que des échantillons d'uranium, sans emploi depuis 1999, contenaient de la matière fissile plus enrichie que la limite autorisée. 39 kg de plutonium en trop  déclarés le 5 octobre …6 kg d’uranium enrichi  en trop découverts le 25 octobre, présentant un danger potentiel de départ de réactions en chaîne … Et ce n’est pas fini : le plutonium a été trouvé dans 40 boites à gants…sur les 450 que contient un atelier qui réserve sans doute d’autres surprises.

Dans la lettre que  l’ASN a envoyée le 19 octobre au CEA, on peut lire : «  l’ASN a par conséquent estimé que l’exploitant n’était pas en mesure de garantir l’absence  de danger grave et immédiat pour le personnel » et a demandé en conséquence l’arrêt des opérations de démantèlement de l’atelier de technologie du plutonium.

Il faut savoir que prés de 6000 personnes travaillent sur le site, dont beaucoup sont des précaires. Et la situation, au regard de la législation du travail, vient de s’aggraver avec l’implantation d’ITER, véritable zone franche de l’industrie nucléaire.

Et si la sécurité du personnel n’est pas assurée que faut-il craindre pour la population et les écosystèmes environnants ? Les rejets gazeux, les rejets dans la Durance et dans la nappe phréatique ne font jusqu’à présent l’objet d’aucun contrôle public transparent.

 

Actuellement, certains ateliers obsolètes sont en voie de démantèlement, mais depuis 50 ans la situation sur le site est devenue inextricable. Il faut tout remettre à plat avant que des incidents plus graves ne se produisent. Ceux sont toutes les installations nucléaires du site qu’il faut démanteler afin de le décontaminer, gérer les déchets sous un strict contrôle public et reconvertir Cadarache en un centre de recherche sur les énergies renouvelables. Tout cela est possible sans licenciement et même en créant des emplois.

 

Le NPA appelle à stopper la fuite en avant de l’industrie nucléaire. Sortir de l’impasse nucléaire et reconvertir la recherche vers les énergies renouvelables : c’est urgent!

Le 28/10/2009

 

 

 

 

27/10/2009

scandale à Cadarache

banderoleCadarache.JPG
Un nouvel incident mettant en cause la centrale gérée par le CEA, plaide pour l’abandon du nucléaire.

La découverte 39 kgde plutonium dans la centrale de Cadarache (Bouches-du-Rhône) est un véritable scandale. D’autant plus que le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a mis trois mois pour signaler cette incroyable « sous-estimation » de résidus de plutonium dans son Atelier de technologie du plutonium (ATPu).

Comment une quantité aussi énorme que l’équivalent de six bombes nucléaires a-t-elle pu être entreposée dans la plus totale illégalité ?

Cet « incident » est malheureusement loin d’être isolé : en août dernier, à Gravelines (Nord), une barre de combustible nucléaire est restée « accrochée » en suspension au dessus de 156 autres. Au Tricastin (Drôme), le 7 juillet 2008, lors d’une opération de nettoyage d’une cuve par la société Socatri – filiale de retraitement des déchets d’Areva – une fuite s’est produite et 76 kg d’uranium se sont échappés, provoquant la pollution de deux cours d’eau. Le 23 juillet, des salariés de la centrale ont été légèrement contaminés par des particules radioactives.

Cette accélération du rythme des accidents, les énormes problèmes que rencontrent les chantiers de l’EPR en Finlande et à Flamanville (Manche), tout cela est lié à la désorganisation de ce secteur récemment privatisé, en quête de toujours plus de profits et ayant de plus en plus recours à la sous-traitance.

Mais la prolifération du plutonium est, hélas, bien plus qu’un problème « conjoncturel » : il est au cœur de l’industrie nucléaire même. Pourtant le plutonium est le déchet le plus dangereux produit par les centrales nucléaires. Son accumulation représente un risque énorme pour la santé des salariés et la population aux alentours. Respirer une poussière d’un centième de milligramme de plutonium provoque de manière presque certaine un cancer du poumon. Il est en outre très réactif et au-dessus de quelques kilos de combustibles stockés au même endroit, les risques de réactions incontrôlées deviennent très importants. Bien qu’une petite partie du combustible soit réinjectée dans certains générateurs (mélangé à de l’uranium appauvri pour produire du Mox), les stocks de plutonium continuent de croître et sa dangerosité et son potentiel explosif sont tels qu’aucune forme de stockage n’est envisageable.

Ces accidents à répétition, ainsi que les scandaleuses révélations concernant l’état lamentable des anciens sites d’extraction d’uranium ou les déchets nucléaires français qui finissent entreposés dans des containers à l’air libre... en Sibérie (!) placent le lobby nucléaire dans une position très délicate. Cela jette un profond discrédit sur cette industrie, ainsi que sur les institutions publiques censées l’encadrer.

La sortie du nucléaire est plus que jamais à mettre à l’ordre du jour avant que le pire n’arrive.

Laurent Grouet

01/06/2009

Le NPA tire contre ITER

 

lidwine-1-415ee.gifCOMMUNIQUÉ

Le projet ITER est certainement, parmi tous les projets industriels en cours de réalisation dans notre région, le plus lourd de conséquences et celui qui aura le plus grave impact sur la vie de la population et sur notre environnement. Et pourtant, depuis son lancement à grand fracas médiatique, nous n'avons eu droit à aucune information sèrieuse sur l'état d'avancement du projet, les difficultés rencontrées et les nombreux changements de cap. Les élections européennes sont une occasion de rappeler que les responsables d'un projet international, largement financé par l'UE, doivent rendre des comptes aux citoyens.

Les candidats et candidates du NPA aux élections européennes, qui ont de sérieuses inquiétudes pour l'environnement et la santé des travailleurs du site et des populations, ont demandé à être reçus pour obtenir des réponses à leurs questions. Ils seront sur place MERCREDI 3 JUIN toute la matinée. 
Nous invitons les journalistes à une conférence de presse devant l'entrée de Cadarache à 10h 30 pour écouter nos analyses, se faire l'écho de nos inquiétudes et des réponses qui nous seront éventuellement apportées.

NPA des Bouches du Rhône.

29/05/2009

ITER, on ne se laissera pas faire!

 

iter-robot.jpgTous à cadarache mercredi 3 juin 7h20 on covoiture ? 04 92 32 58 30 pour Digne

Salut,
nous voulons intervenir mercredi 3 juin sur le site de Cadarache, à la fois en direction des travailleurs du site et des nombreux automobilistes qui passent au rond-point Mirabeau.
L'intervention se ferait en deux temps.
1°) RDV devant Cadarache à 7h 20 pour distribuer aux travailleurs le tract ITER spécifique, inséré dans le quatre pages de campagne NPA. Distribution jusqu'à 8h 30.
2°) De 9h à 10h 30 nous nous déplaçons au rond-point Mirabeau pour distribuer aux automobilistes.
Puis retour devant Cadarache pour une conf de presse avec des candidats, dont la tête de liste.
Nous avons fait confectionner pour l'occasion une banderole "ITER: NI PUB, NI COM, NOUS VOULONS SAVOIR". Le but est d'appuyer une interpellation des autorités du site par les candidats NPA. Nous distribuerons le tract ci-dessous qui résument les questions les plus urgentes.
A 11h 30 / 12h au plus tard tout devrait être bouclé.
Mais pour réaliser cette opération, nous devons être suffisamment nombreux et le savoir à l'avance. Même si vous ne pouvez participer qu'à une partie de la matinée, c'est important. Nous prendrons les inscriptions au meeting de vendredi à Marseille, mais vous pouvez déjà vous faire connaître par retour de mail.
Parlez-en autour de vous et essayez de vous organiser en co-voiturage.
A bientôt.

Jean-Louis

22/04/2009

après Tchernobyl, le nucléaire ne sera plus radieux!

 

chernobyl.jpgSamedi 25 avril 2009 – GAP –

23ème "anniversaire" de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl

Partout en France a lieu l'action

" Chernobyl Day"

et de nombreuses autres actions

Contact presse local : Joel 04 92 51 63 74

10H30 : Projection du film documentaire: “Corse, le mensonge radioactif”

Salle de la mairie de Gap . 52 min

11H : Rassemblement à Gap place Jean MARCELLIN devant la

fontaine. Déposons nos déchets radioactifs tout autour de la fontaine. Nos déchets radioactifs seront symbolisés par des boites de conserve que nous recouvrirons du logo “produit radioactif”. Venez nombreux avec le maximum de boîtes de conserve, nous fournirons le logo.

14H géographie du nucléaire en France

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15h30 Hautes-Alpes, France, Europe (pour comparaison).

17h30 : Ukraine, Biélorussie, Russie.

Salle de la mairie de Gap

documentaires photographiques

animés par André Paris, coauteur avec la CRIIRAD de : Contaminations radioactives, atlas France et Europe, Editions Yves Michel, GAP.

Questions bienvenues Débat

SAMEDI 25 MAI

Gap TCHERNOBYL DAY

TCHERNOBYL, une histoire qui a toujours du mal à passer !!!

A l'occasion du 23ème "anniversaire" de la catastrophe de Tchernobyl, samedi 25 avril 2009, un collectif de militants participent à la journée internationale de mobilisation contre le nucléaire coordonnée par le Réseau "Sortir du nucléaire", en hommage aux milliers de victimes du plus grave accident industriel de l’histoire, ainsi qu'à toutes les victimes anonymes de l’atome.

Un peu partout en France et en Europe, des manifestants portant le même masque resteront immobiles devant des sites nucléaires civils et militaires, des sièges d’entreprises pronucléaires, des ministères, des préfectures, des mairies, etc.

Cette opération, baptisée "Des masques pour Chernobyl Day", a pour but de rappeler que, deux décennies plus tard, la catastrophe de Tchernobyl est toujours d’actualité. Et qu’elle le restera encore, hélas, pendant des siècles.

Si le lobby nucléaire et les élus qui le soutiennent prétendent que, plus de 20 ans après, Tchernobyl est désormais de l’histoire ancienne, on peut penser, au contraire, qu’il ne faut surtout pas oublier ce drame :

· parce qu'il a toutes les chances de se reproduire tant qu’une seule centrale sera en fonctionnement quelque part sur la planète,

· parce que, loin d’être une affaire classée, la catastrophe de Tchernobyl voit ses conséquences sanitaires s'aggraver d'année en année, avec son lot de cancers chez les adultes et les enfants, de malformations génétiques…

Aujourd'hui encore, des millions des gens continuent en effet à vivre dans les zones les plus touchées et à consommer des produits agricoles contaminés, en particulier par le césium. Du coup, en Ukraine, en Russie et en Biélorussie,

l'espérance de vie diminue, contrairement à ce qui se passe dans le reste de l'Europe.

Les 435 réacteurs nucléaires actuellement en service sur la planète sont vieillissants et devront être fermés dans les prochaines années. Au lieu d’en construire de nouveaux pour les remplacer et perpétuer ainsi le péril atomique, tant civil que militaire, profitons au contraire de cette conjoncture pour hâter la fin de cette technologie dépassée et pour investir massivement, partout dans le monde, dans les énergies renouvelables.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a créé un site web spécifique pour cette journée internationale de mobilisation :

http:// www.chernobylday.org/

Réseau “Sortir du nucléaire” – Fédération de 820 associations

Email : contact@sortirdunucleaire.fr – Tel. 04 78 28 29 22

http://npa05.hautetfort.com

npa05@laposte.net

http://www.lesverts05.org

infos@lesverts05.org

Embrun Ecologie

Ni civil, ni militaire, sortie du nucléaire

 

Faujour4.jpgNPArguments contre la folie nucleaire

Le gouvernement a annoncé le lancement d’un deuxième réacteur nucléaire EPR (à eau pressurisée). Un investissement dans une technologie dangereuse, qui ne correspond pas aux besoins d’énergie du futur.

L’histoire du nucléaire, commencée par le largage de deux bombes sur la population japonaise, est jalonnée d’incidents, d’accidents et de catastrophes. La situation actuelle est celle d’une inflation de l’offre et de la demande mondiale pour le nucléaire civil, expression trompeuse car il a toujours été lié au nucléaire militaire.

La France, l’un des principaux promoteurs de cette production énergétique dans le monde, a mené une politique nucléaire dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Cela nous a conduits à la surproduction actuelle et, corrélativement, à une faiblesse structurelle des énergies alternatives « douces ». Ce secteur est depuis toujours le domaine réservé du chef de l’Etat. Les acteurs de cette politique sont principalement l’Etat français,  Areva et ses partenaires. Les investissements sont colossaux et s’étalent sur plusieurs décennies. Or, Areva ne dispose plus de liquidités et son cours boursier baisse. Le nucléaire français a donc besoin d’argent frais et sa seule solution est d’augmenter la consommation électrique afin de placer de nouveaux réacteurs. On veut enfermer le débat sur l’énergie dans des termes techniques, alors qu’il s’agit avant tout d’une question démocratique et politique : quels choix industriels pour répondre à quels besoins, en donnant la priorité à la sobriété et aux économies d’énergie ?

Du projet « Manhattan » à l’EPR

La mise en évidence de la fission nucléaire, au début de l’année 1939, et la certitude, trois ans plus tard, qu’une bombe était possible ont conduit le président des Etats-Unis, Franklin Delano Roosevelt, à rassembler les initiatives éparses en un seul projet, baptisé « Manhattan ». Gadget, la première bombe expérimentale, explosa le 16 juillet 1945. Le 6 août, « Little Boy » était lâché sur Hiroshima et, le 9 août, « Fat Man » sur Nagasaki. 150000 personnes ont été immédiatement carbonisées et des centaines de milliers d’autres grièvement et durablement blessées. L’ère du nucléaire s’ouvrait en ce milieu de xxe siècle…

Dès le début, des bombes nucléaires ont été « perdues », des sous-marins à propulsion nucléaire ont coulé (environ une dizaine de naufrages connus) ou, comme récemment, se percutent. En 1979, à Three-Miles-Island (Pennsylvanie), un accident d’alimentation en eau amena rapidement à un cafouillage de très grande ampleur et la catastrophe fut évitée de justesse. Six ans plus tard, une caméra introduite dans la cuve montra qu’une grande partie du cœur de la centrale avait fondu. En 1986, la catastrophe de Tchernobyl (Ukraine) entraîna la fusion du cœur d’un réacteur et l’irradiation de centaines de milliers de personnes avec des conséquences dramatiques. Beaucoup ont développé toutes sortes de cancers rares et les survivants ne sont pas encore à ce jour décemment indemnisés. Plus près de nous, le site du Tricastin (Drôme) multiplie les incidents mettant en relief les manques de transparence et d’information.

Danger maximal

Les dangers du nucléaire ne viennent pas seulement des aléas du transport ou du fonctionnement des réacteurs, mais aussi des irradiations et des contaminations par l’air, l’eau ou les aliments. Les effets sont plus ou moins néfastes selon les doses de radiation reçues, le type de rayonnement et le temps d’exposition. La particularité du nucléaire est de générer quantité de déchets radioactifs dont on ne sait que faire. Les blouses, masques, gants et chaussons sont des déchets, tout comme les filtres, les outils et le petit matériel. L’ensemble des déchets faiblement radioactifs représente, chaque année, 200 000 tonnes, soit un cube d’environ 60 mètres de côté.

Les déchets hautement radioactifs, extrêmement dangereux, représentent un cube de 20 mètres de côté. Il faudra y ajouter les gravats, ferrailles et autres tuyauteries provenant du démantèlement des centrales, sans oublier les quelque 50 millions de tonnes de résidus issues du traitement des minerais d’uranium, du temps où la France exploitait ses propres mines. Le problème du stockage de tous ces déchets n’est absolument pas résolu.

Les alternatives existent

La France dépend fortement du pétrole et du nucléaire, deux formes d’énergie non pérennes. Aujourd’hui, il ne faut pas investir dans le nucléaire, mais, au contraire, préparer activement son remplacement. Cela nécessite d’investir massivement dans la recherche et la production d’énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse, cycle de l’eau, marées, géothermie, etc.).

La part de marché mondiale du nucléaire dans la production électrique va passer de 15  % en 2006 à 13 % en 2015 et 10 % en 2030, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Pourtant, la demande d’électricité ne va pas ralentir. Au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), elle va augmenter de 1,1% par an en moyenne entre 2006 et 2030, et autour de 4% pour les pays non membres.

A la suite du protocole de Kyoto de 1997, l’Europe a décidé, en 2003, sur une idée d’Al Gore, de limiter la production de dioxyde de carbone (CO2) par un système très libéral d’échange de droits à produire du CO2 mis en application dès 2005. Depuis, les Bourses « vertes » fleurissent partout et on s’appuie encore sur l’économie de marché pour organiser cette diminution.

Les industriels du nucléaire ont le culot de déclarer leur énergie propre car elle dégage peu de gaz à effet de serre. Mais cet avantage est loin de compenser les terribles dangers que cette énergie présente.

La fusion, leurre énergétique

La France accueille l’International Thermonuclear Experimental Reactor, l’Iter, un projet expérimental et international ayant pour but d’utiliser la fusion nucléaire comme énergie propre et durable. Il se situe à Cadarache (Bouches-du-Rhône), sur la plus active des failles sismiques. Ce projet est très coûteux et son succès est loin d’être assuré. Il s’agit de maîtriser un petit soleil à la surface de notre planète. Cela nécessite des matériaux de confinement (qui n’existent pas) pour un plasma à très haute température et un combustible, le tritium. Le tritium n’existe qu’à l’état de traces, et il faut le produire à des coûts exorbitants. Il est hautement pénétrant et augmente les risques d’accident grave du travail et aussi de prolifération nucléaire, car il est très recherché par les militaires pour doper les bombes H.

Cependant le problème insurmontable est posé par les neutrons rapides qui irradieront les matériaux de l’enceinte de confinement qu’il faudra changer régulièrement. Il est donc faux de soutenir que la fusion ne générera pas de déchets radioactifs.

Outre les crédits captés par Iter qui pourraient servir au développement des énergies propres, si jamais le projet était mené à terme, ce serait trop tard pour répondre à la crise énergétique et climatique.

La santé des travailleurs méprisée

On constate plutôt un bon accueil des populations et des élus pour toute nouvelle implantation nucléaire. L’EPR de Flamanville en est un exemple. Tout récemment, 3 000 communes se sont portées volontaires pour accueillir des déchets radioactifs (une commune sur douze). Mais 70 % des Français se déclarent mal informés sur le nucléaire.

A la mi-janvier, à l’appel de la CGT, la grève des personnels de conduite des centrales nucléaires d’EDF a provoqué une baisse de 10  % de la production électrique française. Il s’agissait de réclamer la reprise du dialogue social. Souvent, de filiale en filiale et de sous-traitance en sous-traitance, les travaux les plus exposés à la radioactivité, comme le maniement du MOX (combustible constitué d’uranium et de plutonium), sont réalisés par du personnel intérimaire ne travaillant que quelque temps dans le nucléaire, qui n’est pas réembauché et disparaît dans la nature. Certains ont des cancers qui ne sont donc pas attribués à l’industrie nucléaire, pourtant en cause.

Pour un vrai Service public

Historiquement, EDF et GDF sont issus du Conseil national de la Résistance. Les changements de statut, la privatisation et la séparation de ces deux grands groupes puis la fusion de GDF avec Suez sont des absurdités libérales. Le gouvernement s’abrite aujourd’hui derrière des directives européennes pour refuser d’acter son échec : la concurrence n’a pas amené les baisses de prix annoncées. Les services rendus ont été dégradés et les solidarités liées au service public détruites. Il y a urgence à réinventer un service public de l’énergie radicalement transformé, qui permette de sortir du nucléaire, en s’appuyant sur des unités de productions localisées, et facilitant un contrôle par les salariés et les usagers.

Les propositions du NPA :

· Stopper toute nouvelle construction de réacteur nucléaire, fermer la centrale de Fessenheim, promulguer une loi interdisant l'enfouissement des déchets nucléaires et supprimer le traité européen Euratom.

· Renationaliser les grands acteurs du secteur public de l'énergie et réclamer un audit général sur le nucléaire. Le contrôle public sur ces grands groupes doit permettre d'investir en priorité dans les énergies propres, les économies et la sobriété énergétique. Il y a urgence, car on voit déjà fleurir des annonces de minicentrales nucléaires transportables, de quelques mètres cubes, en provenance des Etats Unis, du Japon et aussi de la Russie (une centrale flottante).

20/04/2009

La croisière blanche de plus en plus trouble

 

 

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COMMUNIQUE DE PRESSE DU NPA Pays de Saint-Bonnet en Champsaur

Le NPA Pays de Saint Bonnet en Champsaur condamne fermement les agissements, les menaces de morts, insultes et autres prises à partie de personnes (élues ou non) envers le militant écologiste Vincent Neirinck de l'association Mountain Wilderness à la sortie du Palais de Justice de Gap le 17 avril 2009.
Le NPA Pays de Saint Bonnet en Champsaur rappelle qu'il est solidaire des actions menées par les associations écologistes pour faire cesser «la Croisière Blanche» même relookée en croisière «bio» (!) pour mieux correspondre aux pseudos exigences du Grenelle de l'environnement.
Le NPA Pays de Saint Bonnet en Champsaur sera vigilant pour que le climat d'intimidation envers les militants écologistes, que veulent faire régner certains extrémistes, avec l'appui de quelques élus qui montrent là leurs vrais visages, ne reste pas sans réponse.
Il appelle l'ensemble des forces démocratiques de la vallée à être solidaires des militants et associations mis en cause.

Le NPA Pays de Saint Bonnet en Champsaur rappelle que le développement des communes rurales ne peut et ne doit pas passer par des choix économiques qui privilégient la vue à court terme et la rentabilité immédiate. Nous devons poser la question d'un tourisme raisonné tenant compte, entre autre, de la réalité du réchauffement climatique, et du développement d'une agriculture de proximité, sans OGM, qui rémunère correctement ceux qui en vivent, qui nourrisse sainement la population et qui soit respectueuse de la nature.
Le comité NPA Pays de Saint Bonnet en Champsaur