22/04/2009
après Tchernobyl, le nucléaire ne sera plus radieux!
Samedi 25 avril 2009 – GAP –
23ème "anniversaire" de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl
Partout en France a lieu l'action
" Chernobyl Day"
et de nombreuses autres actions
Contact presse local : Joel 04 92 51 63 74
10H30 : Projection du film documentaire: “Corse, le mensonge radioactif”
Salle de la mairie de Gap . 52 min
11H : Rassemblement à Gap place Jean MARCELLIN devant la
fontaine. Déposons nos déchets radioactifs tout autour de la fontaine. Nos déchets radioactifs seront symbolisés par des boites de conserve que nous recouvrirons du logo “produit radioactif”. Venez nombreux avec le maximum de boîtes de conserve, nous fournirons le logo.
14H géographie du nucléaire en France
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15h30 Hautes-Alpes, France, Europe (pour comparaison).
17h30 : Ukraine, Biélorussie, Russie.
Salle de la mairie de Gap
documentaires photographiques
animés par André Paris, coauteur avec la CRIIRAD de : Contaminations radioactives, atlas France et Europe, Editions Yves Michel, GAP.
Questions bienvenues Débat
SAMEDI 25 MAI
Gap TCHERNOBYL DAY
TCHERNOBYL, une histoire qui a toujours du mal à passer !!!
A l'occasion du 23ème "anniversaire" de la catastrophe de Tchernobyl, samedi 25 avril 2009, un collectif de militants participent à la journée internationale de mobilisation contre le nucléaire coordonnée par le Réseau "Sortir du nucléaire", en hommage aux milliers de victimes du plus grave accident industriel de l’histoire, ainsi qu'à toutes les victimes anonymes de l’atome.
Un peu partout en France et en Europe, des manifestants portant le même masque resteront immobiles devant des sites nucléaires civils et militaires, des sièges d’entreprises pronucléaires, des ministères, des préfectures, des mairies, etc.
Cette opération, baptisée "Des masques pour Chernobyl Day", a pour but de rappeler que, deux décennies plus tard, la catastrophe de Tchernobyl est toujours d’actualité. Et qu’elle le restera encore, hélas, pendant des siècles.
Si le lobby nucléaire et les élus qui le soutiennent prétendent que, plus de 20 ans après, Tchernobyl est désormais de l’histoire ancienne, on peut penser, au contraire, qu’il ne faut surtout pas oublier ce drame :
· parce qu'il a toutes les chances de se reproduire tant qu’une seule centrale sera en fonctionnement quelque part sur la planète,
· parce que, loin d’être une affaire classée, la catastrophe de Tchernobyl voit ses conséquences sanitaires s'aggraver d'année en année, avec son lot de cancers chez les adultes et les enfants, de malformations génétiques…
Aujourd'hui encore, des millions des gens continuent en effet à vivre dans les zones les plus touchées et à consommer des produits agricoles contaminés, en particulier par le césium. Du coup, en Ukraine, en Russie et en Biélorussie,
l'espérance de vie diminue, contrairement à ce qui se passe dans le reste de l'Europe.
Les 435 réacteurs nucléaires actuellement en service sur la planète sont vieillissants et devront être fermés dans les prochaines années. Au lieu d’en construire de nouveaux pour les remplacer et perpétuer ainsi le péril atomique, tant civil que militaire, profitons au contraire de cette conjoncture pour hâter la fin de cette technologie dépassée et pour investir massivement, partout dans le monde, dans les énergies renouvelables.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" a créé un site web spécifique pour cette journée internationale de mobilisation :
http:// www.chernobylday.org/
Réseau “Sortir du nucléaire” – Fédération de 820 associations
Email : contact@sortirdunucleaire.fr – Tel. 04 78 28 29 22
http://npa05.hautetfort.com
npa05@laposte.net
http://www.lesverts05.org
infos@lesverts05.org
Embrun Ecologie
09:57 Publié dans Manifestations | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ecologie, nucléaire, énergie
Ni civil, ni militaire, sortie du nucléaire
NPArguments contre la folie nucleaire
jeudi 16 avril 2009
Le gouvernement a annoncé le lancement d’un deuxième réacteur nucléaire EPR (à eau pressurisée). Un investissement dans une technologie dangereuse, qui ne correspond pas aux besoins d’énergie du futur.
L’histoire du nucléaire, commencée par le largage de deux bombes sur la population japonaise, est jalonnée d’incidents, d’accidents et de catastrophes. La situation actuelle est celle d’une inflation de l’offre et de la demande mondiale pour le nucléaire civil, expression trompeuse car il a toujours été lié au nucléaire militaire.
La France, l’un des principaux promoteurs de cette production énergétique dans le monde, a mené une politique nucléaire dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Cela nous a conduits à la surproduction actuelle et, corrélativement, à une faiblesse structurelle des énergies alternatives « douces ». Ce secteur est depuis toujours le domaine réservé du chef de l’Etat. Les acteurs de cette politique sont principalement l’Etat français, Areva et ses partenaires. Les investissements sont colossaux et s’étalent sur plusieurs décennies. Or, Areva ne dispose plus de liquidités et son cours boursier baisse. Le nucléaire français a donc besoin d’argent frais et sa seule solution est d’augmenter la consommation électrique afin de placer de nouveaux réacteurs. On veut enfermer le débat sur l’énergie dans des termes techniques, alors qu’il s’agit avant tout d’une question démocratique et politique : quels choix industriels pour répondre à quels besoins, en donnant la priorité à la sobriété et aux économies d’énergie ?
Du projet « Manhattan » à l’EPR
La mise en évidence de la fission nucléaire, au début de l’année 1939, et la certitude, trois ans plus tard, qu’une bombe était possible ont conduit le président des Etats-Unis, Franklin Delano Roosevelt, à rassembler les initiatives éparses en un seul projet, baptisé « Manhattan ». Gadget, la première bombe expérimentale, explosa le 16 juillet 1945. Le 6 août, « Little Boy » était lâché sur Hiroshima et, le 9 août, « Fat Man » sur Nagasaki. 150000 personnes ont été immédiatement carbonisées et des centaines de milliers d’autres grièvement et durablement blessées. L’ère du nucléaire s’ouvrait en ce milieu de xxe siècle…
Dès le début, des bombes nucléaires ont été « perdues », des sous-marins à propulsion nucléaire ont coulé (environ une dizaine de naufrages connus) ou, comme récemment, se percutent. En 1979, à Three-Miles-Island (Pennsylvanie), un accident d’alimentation en eau amena rapidement à un cafouillage de très grande ampleur et la catastrophe fut évitée de justesse. Six ans plus tard, une caméra introduite dans la cuve montra qu’une grande partie du cœur de la centrale avait fondu. En 1986, la catastrophe de Tchernobyl (Ukraine) entraîna la fusion du cœur d’un réacteur et l’irradiation de centaines de milliers de personnes avec des conséquences dramatiques. Beaucoup ont développé toutes sortes de cancers rares et les survivants ne sont pas encore à ce jour décemment indemnisés. Plus près de nous, le site du Tricastin (Drôme) multiplie les incidents mettant en relief les manques de transparence et d’information.
Danger maximal
Les dangers du nucléaire ne viennent pas seulement des aléas du transport ou du fonctionnement des réacteurs, mais aussi des irradiations et des contaminations par l’air, l’eau ou les aliments. Les effets sont plus ou moins néfastes selon les doses de radiation reçues, le type de rayonnement et le temps d’exposition. La particularité du nucléaire est de générer quantité de déchets radioactifs dont on ne sait que faire. Les blouses, masques, gants et chaussons sont des déchets, tout comme les filtres, les outils et le petit matériel. L’ensemble des déchets faiblement radioactifs représente, chaque année, 200 000 tonnes, soit un cube d’environ 60 mètres de côté.
Les déchets hautement radioactifs, extrêmement dangereux, représentent un cube de 20 mètres de côté. Il faudra y ajouter les gravats, ferrailles et autres tuyauteries provenant du démantèlement des centrales, sans oublier les quelque 50 millions de tonnes de résidus issues du traitement des minerais d’uranium, du temps où la France exploitait ses propres mines. Le problème du stockage de tous ces déchets n’est absolument pas résolu.
Les alternatives existent
La France dépend fortement du pétrole et du nucléaire, deux formes d’énergie non pérennes. Aujourd’hui, il ne faut pas investir dans le nucléaire, mais, au contraire, préparer activement son remplacement. Cela nécessite d’investir massivement dans la recherche et la production d’énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse, cycle de l’eau, marées, géothermie, etc.).
La part de marché mondiale du nucléaire dans la production électrique va passer de 15 % en 2006 à 13 % en 2015 et 10 % en 2030, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Pourtant, la demande d’électricité ne va pas ralentir. Au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), elle va augmenter de 1,1% par an en moyenne entre 2006 et 2030, et autour de 4% pour les pays non membres.
A la suite du protocole de Kyoto de 1997, l’Europe a décidé, en 2003, sur une idée d’Al Gore, de limiter la production de dioxyde de carbone (CO2) par un système très libéral d’échange de droits à produire du CO2 mis en application dès 2005. Depuis, les Bourses « vertes » fleurissent partout et on s’appuie encore sur l’économie de marché pour organiser cette diminution.
Les industriels du nucléaire ont le culot de déclarer leur énergie propre car elle dégage peu de gaz à effet de serre. Mais cet avantage est loin de compenser les terribles dangers que cette énergie présente.
La fusion, leurre énergétique
La France accueille l’International Thermonuclear Experimental Reactor, l’Iter, un projet expérimental et international ayant pour but d’utiliser la fusion nucléaire comme énergie propre et durable. Il se situe à Cadarache (Bouches-du-Rhône), sur la plus active des failles sismiques. Ce projet est très coûteux et son succès est loin d’être assuré. Il s’agit de maîtriser un petit soleil à la surface de notre planète. Cela nécessite des matériaux de confinement (qui n’existent pas) pour un plasma à très haute température et un combustible, le tritium. Le tritium n’existe qu’à l’état de traces, et il faut le produire à des coûts exorbitants. Il est hautement pénétrant et augmente les risques d’accident grave du travail et aussi de prolifération nucléaire, car il est très recherché par les militaires pour doper les bombes H.
Cependant le problème insurmontable est posé par les neutrons rapides qui irradieront les matériaux de l’enceinte de confinement qu’il faudra changer régulièrement. Il est donc faux de soutenir que la fusion ne générera pas de déchets radioactifs.
Outre les crédits captés par Iter qui pourraient servir au développement des énergies propres, si jamais le projet était mené à terme, ce serait trop tard pour répondre à la crise énergétique et climatique.
La santé des travailleurs méprisée
On constate plutôt un bon accueil des populations et des élus pour toute nouvelle implantation nucléaire. L’EPR de Flamanville en est un exemple. Tout récemment, 3 000 communes se sont portées volontaires pour accueillir des déchets radioactifs (une commune sur douze). Mais 70 % des Français se déclarent mal informés sur le nucléaire.
A la mi-janvier, à l’appel de la CGT, la grève des personnels de conduite des centrales nucléaires d’EDF a provoqué une baisse de 10 % de la production électrique française. Il s’agissait de réclamer la reprise du dialogue social. Souvent, de filiale en filiale et de sous-traitance en sous-traitance, les travaux les plus exposés à la radioactivité, comme le maniement du MOX (combustible constitué d’uranium et de plutonium), sont réalisés par du personnel intérimaire ne travaillant que quelque temps dans le nucléaire, qui n’est pas réembauché et disparaît dans la nature. Certains ont des cancers qui ne sont donc pas attribués à l’industrie nucléaire, pourtant en cause.
Pour un vrai Service public
Historiquement, EDF et GDF sont issus du Conseil national de la Résistance. Les changements de statut, la privatisation et la séparation de ces deux grands groupes puis la fusion de GDF avec Suez sont des absurdités libérales. Le gouvernement s’abrite aujourd’hui derrière des directives européennes pour refuser d’acter son échec : la concurrence n’a pas amené les baisses de prix annoncées. Les services rendus ont été dégradés et les solidarités liées au service public détruites. Il y a urgence à réinventer un service public de l’énergie radicalement transformé, qui permette de sortir du nucléaire, en s’appuyant sur des unités de productions localisées, et facilitant un contrôle par les salariés et les usagers.
Les propositions du NPA :
· Stopper toute nouvelle construction de réacteur nucléaire, fermer la centrale de Fessenheim, promulguer une loi interdisant l'enfouissement des déchets nucléaires et supprimer le traité européen Euratom.
· Renationaliser les grands acteurs du secteur public de l'énergie et réclamer un audit général sur le nucléaire. Le contrôle public sur ces grands groupes doit permettre d'investir en priorité dans les énergies propres, les économies et la sobriété énergétique. Il y a urgence, car on voit déjà fleurir des annonces de minicentrales nucléaires transportables, de quelques mètres cubes, en provenance des Etats Unis, du Japon et aussi de la Russie (une centrale flottante).
09:53 Publié dans S'Informer & Agir | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ecologie, nucléaire, énergie
20/04/2009
La croisière blanche de plus en plus trouble
COMMUNIQUE DE PRESSE DU NPA Pays de Saint-Bonnet en Champsaur
Le NPA Pays de Saint Bonnet en Champsaur condamne fermement les agissements, les menaces de morts, insultes et autres prises à partie de personnes (élues ou non) envers le militant écologiste Vincent Neirinck de l'association Mountain Wilderness à la sortie du Palais de Justice de Gap le 17 avril 2009.
Le NPA Pays de Saint Bonnet en Champsaur rappelle qu'il est solidaire des actions menées par les associations écologistes pour faire cesser «la Croisière Blanche» même relookée en croisière «bio» (!) pour mieux correspondre aux pseudos exigences du Grenelle de l'environnement.
Le NPA Pays de Saint Bonnet en Champsaur sera vigilant pour que le climat d'intimidation envers les militants écologistes, que veulent faire régner certains extrémistes, avec l'appui de quelques élus qui montrent là leurs vrais visages, ne reste pas sans réponse.
Il appelle l'ensemble des forces démocratiques de la vallée à être solidaires des militants et associations mis en cause.
Le NPA Pays de Saint Bonnet en Champsaur rappelle que le développement des communes rurales ne peut et ne doit pas passer par des choix économiques qui privilégient la vue à court terme et la rentabilité immédiate. Nous devons poser la question d'un tourisme raisonné tenant compte, entre autre, de la réalité du réchauffement climatique, et du développement d'une agriculture de proximité, sans OGM, qui rémunère correctement ceux qui en vivent, qui nourrisse sainement la population et qui soit respectueuse de la nature.
Le comité NPA Pays de Saint Bonnet en Champsaur
10:50 Publié dans S'Informer & Agir | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ecologie, violence, élus, environnement
07/04/2009
Création de nouveaux Délits : ça suffit
Parce qu’aujourd’hui, en France, accueillir, accompagner ou simplement aider une personne sans‐papiers est devenu un délit…
Et comme le précise l’article L 622‐1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile : « toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irrégulier d’un étranger en France sera puni d’un emprisonnement de 5 ans et d’une amende de 30 000 euros ».
Parce que le gouvernement français s’est donné comme objectif en 2009, l’interpellation de 5000 aidants et de 5 500 en 2011, en assimilant citoyens solidaires et militants bénévoles aux trafiquants de main d'œuvre et autres passeurs….
Mercredi 8 avril, à l'appel de La Cimade, Comede, Emmaüs France, Fasti, Fédération entraide protestante, Fnars, Gisti, Ligue des droits de l’homme, RESF, SAF (Syndicat des avocats de France), Secours catholique, SOS racisme, Uniopss une action nationale
Délinquants solidaires est organisée dans toute la France.
Le RESF 05 soutient se mouvement et proteste contre la criminalisation de la solidarité.
Tous ensemble à 17h devant le tribunal de Gap mercredi 8 avril pour crier
La solidarité n'est pas un délit
22:29 Publié dans Manifestations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : resf, manifestation, libertés
06/04/2009
Les mauvais comptes de la politique des chiffres
Mohammed El Haouhay, en camp de rétention depuis vendredi 28 mars attendait que soit décidé de son sort.
Présent en France depuis près de huit ans, il avait reçu de la préfecture des Hautes Alpes une fin de non recevoir à sa demande de titre de séjour en juillet 2008 et depuis, tentait de faire régulariser sa situation.
Soutenu par les syndicats, des personnalités politiques, des amis de Laragne et le collectif RESF-05, il avait choisi de médiatiser son histoire et l'inhumanité de sa situation pour tenter de faire revenir la préfète sur sa décision.
Mais rien n'y a fait, Mohammed a subi le traitement administratif, déshumanisé de son dossier. Soumis à la politique du chiffre, Mme KLEIN, préfète des Hautes-Alpes s'est montrée intraitable, implacable.
Pourtant le code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile prévoit dans son article L 313-11, 7° qu'une carte temporaire de séjour mention "vie privée et familiale" est délivrée de plein droit "à l'étranger ne vivant pas en état de polygamie, qui n'entre pas dans les catégories précédentes ou dans celles qui ouvrent droit au regroupement familial, dont les liens personnels et familiaux en France, appréciés notamment au regard de leur intensité, de leur ancienneté et de leur stabilité, des conditions d'existence de l'intéressé, de son insertion dans la société française ainsi que de la nature de ses liens avec la famille restée dans le pays d'origine sont tels que le refus d'autoriser son séjour porterait à son droit au respect de sa vie privée et familiale une atteinte disproportionnée au regard des motifs du refus..."
Vendredi 3 avril, une semaine après avoir été enfermé au centre de rétention de Marseille, Mohammed El Haouhay tentait un ultime recours auprès de la Préfecture. Il apprenait dans le même temps qu'il était sur la liste des partants pour dimanche 5 avril par bateau au départ de Sète. Mystérieusement, le samedi Mohammed El Haouhay n'était plus sur la liste. Peur d'une mobilisation, décision arbitraire de non-information ou décision de surseoir à son expulsion?
Jusqu'au dernier moment, Mohammed El Haouhay, n'a jamais su s'il allait partir. Dimanche à 13h, il ne le savait pas, dimanche à 15h30 il ne répondait plus au téléphone. Il n'a pu prévenir personne. Personne n'a pu avoir confirmation de son départ. Au non de quoi peut-on traiter quelqu'un ainsi?
RESF-05
21:19 Publié dans S'Informer & Agir | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : resf, immigration
05/04/2009
C'set pas aux immigrés qu'il faut s'attaquer!
Bonjour,
nous n'avons pas été reçu en préfecture le samedi 4 avril malgré l'urgence de la situation puisque M EL HAHOUAY est susceptible d'être embarqué ce dimanche 5 avril. Pourtant de nouveaux éléments ont été communiqué, tardivement (vendredi à 18H), à la préfecture permettant la réouverture du dossier, ce qui ne semble pas être l'avis de la préfecture.
Afin d'être reçu, un rassemblement à 11H lundi 6 avril devant la préfecture a été décidé à la fin du rassemblement de samedi. 11H parce que la préfecture est ouverte donc on ne devrait pas nous dire que nous ne pouvons être reçu et cela doit permettre aux personnes qui travaillent et finissant à midi de nous rejoindre.
Je rappelle qu'il est toujours d'actualité d'envoyer mail et/ou fax à la préfecture.
On peut exprimer autrement sa colère, mais pour éviter les poursuites d'outrage, restons correct.
Adresse de la préfecture :
Rue Saint-Arey
05000 Gap
courrier@hautes-alpes.pref.gouv.fr <mailto:courrier@hautes-alpes.pref.gouv.fr>
Fax : 04 92 53 79 49 (pour envoyer un fax gratuitement par internet :
http://faxgratuit.net/tt/index
Salutations fraternelles
J. NPA
Bonjour,
la mobilisation d'aujourd'hui devant la préfecture (en moyenne 35 personnes) a duré presque 2 heures et s'est soldée par un blocage de la route, un sitting.... mais pas d'entretien avec la préfecture.
La situation de Mohammed est très préoccupante. En effet, même si son nom n'apparaît plus sur la liste d'embarquement de demain pour le Maroc, nous ne sommes pas certains qu'il n'en fera pas partie....
le but de la mobilisation d'aujourd'hui est de retarder l'échéance du départ et de pousser la préfecture à réviser le dossier qui a été très récemment complété par de nouvelles données non négligeables.
Restons mobilisé, pour cela continuez d'envoyer des mail et des fax à la préfecture. une autre mobilisation lundi est envisagée si Mohammed reste en France afin que son nouveau dossier soit pris en compte.
Merci
V. de RESF 05
20:06 Publié dans Manifestations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : immigration, resf, expulsion
01/04/2009
OTAN-NATO : no!!!!
A l’occasion du soixantième anniversaire de l’OTAN, nous vous appelons à venir manifester à
Strasbourg le 4 avril 2009 contre les politiques militaires et nucléaires agressives de l’OTAN et à participer au contre-sommet pour affirmer qu’un monde de justice et de paix est possible.
ØNous l’affirmons avec force : la France doit renoncer à son intégration dans le commandement militaire de l’OTAN. Elle doit rompre avec une politique aux visées dominatrices méprisant les droits des peuples.
ØNous refusons la vision dangereuse et manichéenne de la « guerre des civilisations » et toute réponse militaire aux crises mondiales et régionales.
ØNous rejetons la course aux armements et refusons de vivre dans la crainte du recours à l'arme nucléaire. Il est inacceptable que les dépenses militaires engloutissent l’argent nécessaire à la satisfaction des besoins vitaux de l’humanité; d’autant plus que les gouvernements voudraient faire payer aux peuples les dégâts du libéralisme financier
ØNous exigeons la fermeture des bases militaires étrangères dans tous les pays.
Pour construire un monde plus sûr et plus juste, nous voulons démilitariser et démocratiser les relations entre les peuples et établir de nouvelles formes de solidarité et de coopération.
Il est temps de mettre en œuvre une solution politique internationale fondée sur l’aide d’urgence et la reconstruction dans le respect des droits du peuple afghan, en particulier des droits des femmes. Nous demandons le retrait du dispositif militaire français des troupes de l’OTAN.
NON A LA GUERRE ! NON A L’OTAN !
RASSEMBLEMENT
SAMEDI 4 AVRIL 2009 A 11 HEURES
ESPLANADE DE LA PAIX A GAP
Mouvement de la Paix - CGT 05 - PCF 05 - FSU 05 - ATTAC 05 - NPA 05 Solidarité Maroc 05
Solidaires 04 05 - Les amis de l’Humanité 04-05
20:36 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manifestation, paix, international
27/03/2009
Lettre à la Préfecture
En tant que citoyen français, ressortissant d'un pays qui se proclame être la patrie des Droits de l'Homme, je tiens à exprimer mon indignation face à l'intolérable harcèlement administratif et policier dont est victime M. Mohammed El Haouhay.
L'indifférence crasse, l'inhumanité patente, l'extrémisme bureaucratique et le zèle malveillant dont vos services ont jusqu'ici fait preuve dans le traitement de son dossier font froid dans le dos.
Jusqu'où irez-vous dans l'application tâtillonne et aveugle de lois scélérates? Quelle limite vous fixez-vous à ce qui est humainement admissible? Ne vous souvenez-vous donc pas qu'aux heures les plus sombres de notre histoire des fonctionnaires de l'Etat Français ont participé activement au pire crime de tous les temps, et ce car leurs supérieurs leur en avaient tout simplement donné l'ordre? Dans toutes les préfectures, en zone occupée aussi bien qu'en zone dite "libre", on a dressé des fichiers sur des bases ethniques, fichiers à partir desquels des fonctionnaires de police ont ensuite opéré des rafles qui ont conduit aux déportations dont l'aboutissement funeste est hélas connu de tous. Ce crime ultime est évidemment d'une magnitude autre que celle de l'exécution actuelle des lois relatives aux étrangers sans-papiers, et il ne s'agit pas ici de les comparer en tant que tels, mais comment ne pouvez-vous pas voir qu'il existe un indéniable lien entre l'attitude de vos collègues des années quarante et la vôtre? En effet la loi leur disait "interpelez et déportez ces individus" et ils l'ont fait. La loi d'aujourd'hui vous le dit aussi et vous le faîtes aussi... Vos carrières sont-elles donc plus importantes que le respect de la dignité humaine?
Je vous en conjure, ouvrez les yeux avant qu'il ne soit trop tard! et tâchez de laisser M. El Haouhay vivre sa vie tranquillement, tout comme vous le souhaiteriez pour vous-mêmes et pour vos proches.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments d'humanité bienveillants à votre égard, sentiments qui je l'espère seront réciproques et universels.
S
19:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sans papiers, préfecture, luttes
C'est pas aux sans-papiers qu'il faut s'attaquer, c'est au chômage, à la précarité!
VIRGILE/Le Dauphiné Libéré / Photopqr . Gap (Hautes - Alpes ) le 26 Mars 2009. POLITIQUE.Réfugiés. Manif de soutien devant la préfecture du 05 pour un marocain qui va etre expulse.
Nouveau communiqué
26 mars`
Suite à l'épisode de pression policière du 17 mars qui avait vu l'arrestation de Mohammed El Haouhay, puis sa libération le jour même, il a été convoqué le jeudi 26 mars par la Police de l'Air et des Frontières de Montgenèvre pour un entretien à Gap, sans toutefois que
lui soit précisé la teneur de cette rencontre. Sans moyen de locomotion, Mohammed El Haouhay ne s'est pas présenté à cette convocation.
Comme précédemment, à l'appel de la CGT et de RESF, un rassemblement devant la préfecture a été organisé. Cette fois, aucune délégation n'a été reçue.
Le collectif RESF dénonce l'attitude inhumaine de la préfecture, dans sa gestion de ce dossier, ne voulant pas reconnaître les arguments avancés par l'intéressé et soutenu par les organisations syndicales, militantes et citoyennes. Signalons qu'à ce jour, une pétition de soutien a recueillie un millier de signatures.
Nous appelons de nouveau la population à se manifester auprès de la Préfecture pour montrer son indignation en envoyant des courriels (<span class="contextEntry" id="courrier@hautes-alpes.pref.gouv.fr_body">courrier@hautes-alpes.pref.gouv.fr</span>), des fax (04 92 53 79 49) ou appels téléphoniques (04 92 40 48 00).
Le collectif appelle a un nouveau rassemblement vendredi 27 mars devant la Préfecture à partir de 15h.
Pour signer la pétition de soutien
http://www.educationsansfrontieres.org/?article17909
14:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lutte, resf, expulsion
17/03/2009
19 mars, aujourd'hui dans la rue, demain on continue!!!!
Communiqué de presse de l'Association citoyenne pour une Alternative à
Gauche, ACU, Les Verts, NPA, PCF et le POC.
Après deux ans de gouvernement Sarkozy Fillon, les inégalités sociales ne cessent de s'accroître en France.
La politique de cet Etat UMP n’a qu’un objectif donner toujours plus aux riches : bouclier fiscal, des milliards aux banques…
Pour ce faire, il s’attaque aux fondements de l’égalité républicaine : les services publics (hôpital, éducation, poste…), la sécurité sociale.
De plus, il remet en cause les droits des salariés : réécriture du code du travail, fermeture de prud’hommes, travail le dimanche, licenciements abusifs, remise en cause et limitation du droit de grève…
Dans ce contexte de crise du capitalisme que l’on veut faire payer aux classes populaires de ce pays, il est temps de se mobiliser pour un autre modèle de société. Comme à la Guadeloupe, à la Martinique,et à la Réunion c'est en luttant que nous nous ferons entendre.
C’est pourquoi les organisations politiques et associations qui pensent qu’un autre monde est possible : appellent les travailleurs et tous les citoyens des Hautes-Alpes à manifester le 19 mars et à envisager la suite du mouvement pour montrer leurs mécontentements et leur volonté de lutter pour une société juste et plus fraternelle, qui mette l'économie au service des homme et tienne compte des enjeux écologique.
l'Association citoyenne pour une Alternative à Gauche, ACU, Les Verts, NPA, PCF et le POC
C’est leur crise, C’EST LEUR CRISE !
C’EST PAS A NOUS, DE LA PAYER !
Le capitalisme, c’est la faillite
Pour sortir de la crise
Faut pas le réformer, il faut le renverser
Rien n’est à eux, tout est à nous
Tout ce qu’ils ont, ils l’ont volé
Partage des richesses, partage du temps de travail
Ou alors ça va péter
Il y en a assez, assez
Assez d’cette société
Qui n’offre que le chômage et la précarité
Engraisse les actionnaires et répand la misère
LES PATRONS LICENCIENT…
LICENCIONS LES PATRONS !
Public, privé,
Unité, solidarité !!
Aujourd’hui dans la rue,
Demain, on continue !!!
La retraite, on s’est battu pour la gagner,
On se battra pour la garder
Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère
ON N’EN VEUT PAS, DE CETTE SOCIETE-LA !
C’est pas à l’Elysée,
C’est pas à Matignon,
C’est pas dans les salons
Qu’on obtiendra satisfaction !
Il faut lutter
Se rassembler
Pour remplacer
Cet’ société !
Où est le pognon ?
Dans les poches des patrons !
De l’argent, il y en a
A la bourse, ils savent ça !!
Ils ferment les usines,
Ils ferments les écoles,
Yen a ras le bol,
De tous ces guignols !!!
Ils cassent les acquis des salariés
Font des cadeaux aux plus privilégiés
Ils sont libéraux
Amis de Parisot
A bas ! A bas ! Fillon et Sarko !
De l’argent il y en a, Dans les poches du patronat !
Augmentez les salaires, taxez les actionnaires !!!
Lycéens, étudiants, chômeurs et salariés
C'est tous ensemble qu'on est visé
Lycéens, étudiants, chômeurs et salariés
C'est tous ensemble qu'on va gagner
Lycéens, étudiants, chômeurs et salariés
C'est tous ensemble qu'il faut lutter
Les salariés licenciés
les entreprises fermées
l'éducation cassée
C'est le capitalisme
Qui ruine, qui ruine
Qui ruine la société
les salariés virés,
Les entreprises fermées
LES ACTIONNAIRES CHOYES
STOP !
INTERDICTION DES LICENCIEMENTS!
Un pas en avant
Un siècle en arrière
C’est la politique du gouvernement !!!!
Les vieux dans la misère
Les jeunes tous précaires
On n'en veut pas de cette société là !
C’est pas aux sans papiers qu’il faut s’attaquer
C’est au chômage, à la précarité !!!
22:43 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manifestation, grêve, luttes, syndicats