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11/06/2009

un casse au Chicas

La-construction-du-d-ficit-au-CHICAS-juin-2009180.pdfmaladet_1_.jpg

29/05/2009

Le NPA ou le vilain petit canard en campagne européenne

 

 

this is npa.jpgPar Philippe Corcuff | Politiste et membre du NPA | 21/05/2009

Au cours d’une campagne européenne endormie et dans un climat social légitimement contestataire, le Nouveau parti anticapitaliste apparaît à droite et à gauche comme un vilain petit canard pour nombre de « ténors » politiques médiatiquement relayés. L’imaginaire conspirationniste n’en finit pas de dégorger ses stéréotypes : après l’inusable « complot juif », après le bushiste « complot islamique », le « complot d’extrême-gauche » fait son come back ! Dr Jekyll sur un vélo de la Poste

Heureusement pour nos concitoyens, face à d’obscures manipulations d’un Dr Jekyll/Mr Hyde sur son vélo de la Poste, de séquestrations de gentils patrons en sabotages « terroristes » de lignes TGV, de blocages « irresponsables » d’universités en soutiens illégaux à des sans-papiers, des Black Blocks « hyper-violents » du sommet de l’Otan de Strasbourg aux faucheurs volontaires non-violents (mais « destructeur du progrès ») d’OGM… : MAM veille, remplaçant au pied levé James Bond en vacances !

Pendant un tel show à rebondissements, on en oublierait presque les caprices de nouveau riche de notre Président, l’inhumanité ordinaire d’Éric Besson, les cadeaux aux banquiers de Christine Lagarde, les coups portés à l’Université par Valérie Pécresse et à l’hôpital public par Roselyne Bachelot, le bilan écologiquement microscopique de l’opération marketing dite « Grenelle de l’environnement » de Jean-Louis Borloo, les larmes de crocodiles versées sur les plans de licenciements par le gouvernement unanime…sans parler de la parole poussive de l’opposition officielle incarnée par Martine Aubry. L’insoutenable légèreté du… cambouis

A gauche, d’autres lieux communs peuvent prendre le relais du « complot » dans la stigmatisation du NPA, en particulier le très demandé standard « l’extrême-gauche enfermée dans la pureté protestataire et refusant de mettre les mains dans le cambouis » (à chanter avec des trémolos dans la voix pour Z’élites ayant fort momentanément le souci du « peuple »). Mais de quel « cambouis » s’agit-il précisément ? Du « cambouis » de la vie des gens ordinaires (et là le NPA commence à avoir les mains en plein dedans ! ) ou du « cambouis » des jeux politiciens ?

Car, après tant d’expériences ayant prétendu « changer la vie » mais s’étant échouées sur des processus de monopolisation du pouvoir, un peu de prudence n’est-elle pas de mise ? Une réserve libertaire à l’égard de la politique professionnelle moderne n’apporterait-elle pas, même, un peu d’air frais dans un espace confiné ? L’unité durable refusée (provisoirement ? ) par le Front de gauche

Selon le sénateur Mélenchon, le NPA, installé dans une posture de « pureté », mettrait plutôt en péril « l’unité » de la gauche de la gauche pour les élections européennes, en refusant de rejoindre son Front de gauche. Il oublie cependant de rappeler que le même NPA a proposé le chemin somme toute raisonnable d’une unité durable, et pas seulement circonstancielle afin de faire un « coup » électoral aux seules européennes.

Cela impliquait de passer en même temps un accord pour les européennes et pour les régionales qui suivent. Le PCF a dit non, se préparant à repartir avec le PS aux régionales, après la parenthèse européenne, dans la quête erratique de la survie d’un appareil en décomposition lente.

Dans le même temps, PCF, Parti de gauche et diverses personnalités « antilibérales » (et il y en a pléthore ! ) n’en finissent pas d’invoquer « la politique autrement » et « la rénovation de la politique ». Or, de tels discours peuvent tout à fait accompagner les pratiques les plus politiciennes. Le ridicule cumulard d’Arnaud Montebourg nous a même récemment montré qu’une bonne insertion au sein de la politique professionnalisée pouvait passer par sa critique (certes modérée : la VIe République ce n’était quand même pas l’autogestion généralisée ! ).

Ainsi, l’omission dans les discours publics des porte-paroles du Front de gauche de la proposition de couplage européennes/régionales faite par le NPA dès son congrès constitutif de février dernier, pour le renvoyer à l’enfer du « choix de la désunion », a déjà quelque chose de la manœuvre électoraliste davantage que du débat transparent et « rénové ». Les mains dans le cambouis d’une nouvelle aventure politique

Pourtant le NPA souhaiterait modestement, à son petit niveau, pouvoir commencer à transformer la politique en aventure désirable. Avec d’autres, bien sûr, beaucoup d’autres même, aux expériences politiques et biographiques diversifiées. En tout cas, s’il ne s’agit pas de nous ramener aux automatismes de la vieille politique. Cela appelle des tâtonnements, des erreurs inévitables, de l’inventivité bousculée par des urgences, une écoute attentive des autres points de vue critiques et radicaux, comme un « droit au doute » (selon l’expression d’Olivier Besancenot) après les tragédies du XXe siècle.

Les routines mentales et pratiques propres aux rails de la politique dominante, redoublées par les commentaires médiatiques, semblent rendre proprement impensable un tel projet. Il y a là, chez nombre de professionnels de la politique de droite et de gauche comme chez toute une série de journalistes en vue, quelque chose d’analogue à « l’esprit bourgeois » croqué par le philosophe Emmanuel Lévinas dans un de ses premiers textes, « L’Evasion » (1935) :

« Contre l’avenir qui introduit des inconnues dans les problèmes résolus sur lesquels il vit, il demande des garanties au présent. Ce qu’il possède devient un capital portant des intérêts ou une assurance contre les risques et son avenir ainsi apprivoisé s’intègre dès lors à son passé. »

Lévinas, déjà à la recherche d’une ouverture de l’être, lui préférait « le besoin d’évasion ». Michel Foucault (dans « Le Philosophe masqué », en avril 1980, repris dans « Dits et écrits ») opposa bien plus tard « la curiosité » critique pour le monde, entendue comme « le soin qu’on prend de ce qui existe et de ce qui pourrait exister », aux « jérémiades répétitives » de la rancœur (qui ronge de l’intérieur ceux qui en sont porteurs).

L’Europe autrement

On pourrait également évoquer l’esprit d’aventure. Bref le souffle de la brise, un horizon élargi, des senteurs altermondialistes inédites ! Le rêve à portée de luttes d’une Europe de la redistribution des richesses, du souci insistant de l’avenir écologique de la planète, de la citoyenneté active jusque sur les lieux de travail et des individualités créatrices.

Une Europe multiculturelle et métissée, reconnaissant les droits des minorités, accueillant la Turquie, ouverte sur le Sud, rompant avec les logiques coloniales et les politiques de la canonnière. Une Europe portée par les convergences des mobilisations sociales comme des expérimentations alternatives et, dans leur sillage, d’une gauche anticapitaliste européenne naissante. Avec comme boussole principale l’exploration d’autres mondes possibles que le monde-marchandise…

Cela ne sera pas de la tarte, surtout avec nos petits bras (peu) musclés et nos esprits encore ensommeillés, mais c’est quand même plus passionnant que le cirque qu’ils appellent indûment « politique », non ?

http://www.rue89.com/europeennes/2009/05/21/le-npa-ou-le-...



22/05/2009

La Turquie en Europe, en finir avec le mépris

TurquieUE.jpgOui, l'Europe qu'ils sont en train de construire est un véritable cauchemar, pour la nature, pour les salariés... Raison de plus pour refuser le repli sur soi, il faut au contraire construire une Europe élargie, avant de se battre tous ensemble pour que les harmonisations ne se fassent plus par le bas.

La position du NPA de la haute-Garonne sur l'entrée de la Turquie :

 

Europe, Turquie et question kurde

Sarkozy, pour ne pas parler de la crise qu’il a bien décidé de nous faire payer, agite le vieux démon de la xénophobie en ouvrant la campagne de l’UMP sur son refus de l’adhésion de la Turquie dans l’Union Européenne. Pour ne pas parler du bilan de 25 ans d’une Europe libérale responsable des reculs sociaux, des droits fondamentaux et de la crise climatique, Sarkozy préfère parler de l’identité "catholique" de l’Europe...

Or, envisager l’adhésion de la Turquie dans le cadre d’une approche politique émancipatrice nécessite de dépasser cette question : ceux qui ont le passeport turc sont confrontés à l’Europe forteresse tout en subissant de toute façon dans leur propre pays les mêmes politiques libérales prônées par les instances européennes. Il s’agit donc d’un faux débat qui masque les véritables enjeux qui concernent la Turquie.

L’adhésion d’un pays à l’Union Européenne ne doit pas se faire sur des critères religieux ou ethniques mais sur la base de l’autodétermination en gardant l’optique de bâtir une Europe laïque et multiculturelle.

Les peuples de Turquie ont leur place dans l’union européenne cependant le gouvernement turc mène une politique impérialiste, répressive, discriminante et violente et ne respectant pas le droit de l’Homme. Les différents enjeux de l’adhésion peuvent prendre une dimension émancipatrice en ouvrant le débat sur des exigences politiques (valables aussi pour d’autre pays européens) devant précéder l’adhésion :

• Mettre fin à 25 ans de lutte armée et de drame du peuple kurde : Respect de ses revendications (autodétermination, libération des prisonniers politiques, respect de la langue kurde) et des minorités (arabes, tcherquesses, lazs, Abkhases, arméniens, grecs et autres).

• Laïcité, liberté d’expression, liberté d’organisation (syndicale notamment) fin de la torture et des persécutions politiques

• Retrait des troupes turques de Chypre, fermeture des bases américaines notamment de Incirlik, sortie de l’OTAN.

• Reconnaissance officielle du génocide arménien.

• Égalité salariales, de droits entre hommes et femmes.

L’Europe que nous voulons : Une Europe qui rompt avec le capitalisme :

• Alignement des droits sociaux et systèmes d’accès à la santé, la culture et l’éducation sur les meilleurs dispositifs européens.

• Salaire minimum européens équivalent à 1500 euros en France.

• Services publics européens (poste, industrie, banque, télécommunication, transport, etc...) contrôlés par les usagers et salariés.

• Interdictions des licenciements

• Régularisation de tous les sans papier, sortie du traité de Shengen

• Agriculture paysanne sans OGM, pesticides, ni agrocombustibles

• Sortie du nucléaire et développement des énergies renouvelables

• Sanction économiques, politiques et sportives d’Israël pour condamner la colonisation de la Palestine et les crimes de guerre contre les Palestiniens.

Traduction en turc : Avrupa, Türkiye ve Kürt Sorunu

Sarkozy, UMP’nin seçim kampanyasını başlatırken ırkçılığı kışkırtarak, halka ödetmeye karar verdiği krizden sözetmemek için Türkiye’nin AB üyeliğine karşı çıkmıştır. Temel hak ve özgürlükler, sosyal haklarda gerileme ile ekolojik krizin sorumlusu olan 25 yıldır uygulanan liberal Avrupa politikalarından bahsetmeyen Sarkozy Katolik Avrupa kimliğininden sözetmeyi tercih etmektedir.

Türkiye’nin üyeliği konusundaki bu sorunu özgürlüklere öncelik veren politikalarla aşılmalıdır : Türkiye’liler bir yandan Avrupa’nın koruma duvarlarına çarparken, diğer yandan Avrupa tarafından dayatılan liberal politikaların baskısıyla karşılaşmaktadır. Bu durumda Türkiye’nin üyeliğiyle ilgili olarak gerçek sorunların gözden kaçırılamasını sağlayan bir tartışma ortamı yaratılmaktadır.

Bir ülkenin Avrupa Birliğine üyeliğiyle ilgili kıstaslar dini ve etnik temeller yerine ; çok kültürlü ve laik bir Avrupa yaratmak için halklarının kendi kaderlerini tayin etmesine dayanmalıdır.

Türkiye halklaları Avrupa Birliğinde yerlerini almalıdır. Ama Türkiye insan haklarını ihlal eden, baskıcı, ayrımcı ve şiddete dayalı emperyalist politikalar uygulamaktadır. Üyelik öncesinde halkların kararları ve özgürlüğünü esas alan politikalar uygulanmalıdır (Bu kriterler diğer ülkeler için de geçerlidir).

Üyelik öncesinde uyulması gereken kriterler :

• Kürt halkının 25 yıldır süren dramı ve silahlı mücadelesi, kürt halkının taleplerine (kendi kaderini tayin etme hakkı, politik tutukluların serbest bırakılması, kürt diline saygı …) saygı gösterilmesi çerçevesinde sona erdirilmeli ve azınlık (Rum, Ermeni, Arap, Çerkez, Laz, Abaza ve diğerleri) haklarına saygı gösterilmeli.

• Laiklik, ifade özgürlüğü, örgütlenme özgürlüğü (sendikal) tanınmalı, işkenceye ve politik baskılara son verilmeli.

• Türk ordusu Kıbrıs’tan çekilmeli, İncirlik ve diğer Amerikan üsleri kapatılmalı ve NATO’dan çıkılmalı.

• Ermeni soykırımı tanınmalı.

• Siyasal, Ekonomik, Sosyal, ücretler vb. alanlarla Kadın ve erkek arasında eşitlik sağlanmalı.

Bizim istediğimiz Avrupa : Kapitalizmden kopan bir Avrupadır

• Sosyal haklar, sağlık sistemi, kültür ve eğitimde Avrupa’nın en ileri ülkesindeki uygulamaların tüm Avrupa ülkelerinde yaygınlaştırılması.

• Fransa’da 1 500 Avro’ya karşılık gelen Asgari Ücretin tüm Avrapa’da geçerli olması.

• Avrupa genelinde çalışanlar ve kullanıcılar tarafından kontrol edilen Kamu hizmetleri (posta, sanayi, banka, iletişim, taşımacılık vb …)sağlanması.

• İşten çıkarılmaların yasaklanması.

• Tüm kağıtsızlara oturum verilmeli, Shengen anlaşması iptal edilmeli.

• Hormonsuz, ilaçsız tarımsal üretim yapılmalı, zirai yakıt üretimine son verilmeli.

• Nükleer enerji üretimine son verilmeli, yenilenebilir enerji üretimi geliştirilmeli.

• Filistin’de kurulan yerleşim yerleri ile filistinlilere karşi işlenen savaş suçlarının mahkum edilmesi için İsrail’e ekonomik, siyasal, sportif vb alanlarda ambargo uygulanmalı.

Europe, Turquie et question kurde

Sarkozy, pour ne pas parler de la crise qu’il a bien décidé de nous faire payer, agite le vieux démon de la xénophobie en ouvrant la campagne de l’UMP sur son refus de l’adhésion de la Turquie dans l’Union Européenne. Pour ne pas parler du bilan de 25 ans d’une Europe libérale responsable des reculs sociaux, des droits fondamentaux et de la crise climatique, Sarkozy préfère parler de l’identité "catholique" de l’Europe...

Or, envisager l’adhésion de la Turquie dans le cadre d’une approche politique émancipatrice nécessite de dépasser cette question : ceux qui ont le passeport turc sont confrontés à l’Europe forteresse tout en subissant de toute façon dans leur propre pays les mêmes politiques libérales prônées par les instances européennes. Il s’agit donc d’un faux débat qui masque les véritables enjeux qui concernent la Turquie.

L’adhésion d’un pays à l’Union Européenne ne doit pas se faire sur des critères religieux ou ethniques mais sur la base de l’autodétermination en gardant l’optique de bâtir une Europe laïque et multiculturelle.

Les peuples de Turquie ont leur place dans l’union européenne cependant le gouvernement turc mène une politique impérialiste, répressive, discriminante et violente et ne respectant pas le droit de l’Homme. Les différents enjeux de l’adhésion peuvent prendre une dimension émancipatrice en ouvrant le débat sur des exigences politiques (valables aussi pour d’autre pays européens) devant précéder l’adhésion :

• Mettre fin à 25 ans de lutte armée et de drame du peuple kurde : Respect de ses revendications (autodétermination, libération des prisonniers politiques, respect de la langue kurde) et des minorités (arabes, tcherquesses, lazs, Abkhases, arméniens, grecs et autres).

• Laïcité, liberté d’expression, liberté d’organisation (syndicale notamment) fin de la torture et des persécutions politiques

• Retrait des troupes turques de Chypre, fermeture des bases américaines notamment de Incirlik, sortie de l’OTAN.

• Reconnaissance officielle du génocide arménien.

• Égalité salariales, de droits entre hommes et femmes.

L’Europe que nous voulons : Une Europe qui rompt avec le capitalisme :

• Alignement des droits sociaux et systèmes d’accès à la santé, la culture et l’éducation sur les meilleurs dispositifs européens.

• Salaire minimum européens équivalent à 1500 euros en France.

• Services publics européens (poste, industrie, banque, télécommunication, transport, etc...) contrôlés par les usagers et salariés.

• Interdictions des licenciements

• Régularisation de tous les sans papier, sortie du traité de Shengen

• Agriculture paysanne sans OGM, pesticides, ni agrocombustibles

• Sortie du nucléaire et développement des énergies renouvelables

• Sanction économiques, politiques et sportives d’Israël pour condamner la colonisation de la Palestine et les crimes de guerre contre les Palestiniens.

Traduction en turc : Avrupa, Türkiye ve Kürt Sorunu

Sarkozy, UMP’nin seçim kampanyasını başlatırken ırkçılığı kışkırtarak, halka ödetmeye karar verdiği krizden sözetmemek için Türkiye’nin AB üyeliğine karşı çıkmıştır. Temel hak ve özgürlükler, sosyal haklarda gerileme ile ekolojik krizin sorumlusu olan 25 yıldır uygulanan liberal Avrupa politikalarından bahsetmeyen Sarkozy Katolik Avrupa kimliğininden sözetmeyi tercih etmektedir.

Türkiye’nin üyeliği konusundaki bu sorunu özgürlüklere öncelik veren politikalarla aşılmalıdır : Türkiye’liler bir yandan Avrupa’nın koruma duvarlarına çarparken, diğer yandan Avrupa tarafından dayatılan liberal politikaların baskısıyla karşılaşmaktadır. Bu durumda Türkiye’nin üyeliğiyle ilgili olarak gerçek sorunların gözden kaçırılamasını sağlayan bir tartışma ortamı yaratılmaktadır.

Bir ülkenin Avrupa Birliğine üyeliğiyle ilgili kıstaslar dini ve etnik temeller yerine ; çok kültürlü ve laik bir Avrupa yaratmak için halklarının kendi kaderlerini tayin etmesine dayanmalıdır.

Türkiye halklaları Avrupa Birliğinde yerlerini almalıdır. Ama Türkiye insan haklarını ihlal eden, baskıcı, ayrımcı ve şiddete dayalı emperyalist politikalar uygulamaktadır. Üyelik öncesinde halkların kararları ve özgürlüğünü esas alan politikalar uygulanmalıdır (Bu kriterler diğer ülkeler için de geçerlidir).

Üyelik öncesinde uyulması gereken kriterler :

• Kürt halkının 25 yıldır süren dramı ve silahlı mücadelesi, kürt halkının taleplerine (kendi kaderini tayin etme hakkı, politik tutukluların serbest bırakılması, kürt diline saygı …) saygı gösterilmesi çerçevesinde sona erdirilmeli ve azınlık (Rum, Ermeni, Arap, Çerkez, Laz, Abaza ve diğerleri) haklarına saygı gösterilmeli.

• Laiklik, ifade özgürlüğü, örgütlenme özgürlüğü (sendikal) tanınmalı, işkenceye ve politik baskılara son verilmeli.

• Türk ordusu Kıbrıs’tan çekilmeli, İncirlik ve diğer Amerikan üsleri kapatılmalı ve NATO’dan çıkılmalı.

• Ermeni soykırımı tanınmalı.

• Siyasal, Ekonomik, Sosyal, ücretler vb. alanlarla Kadın ve erkek arasında eşitlik sağlanmalı.

Bizim istediğimiz Avrupa : Kapitalizmden kopan bir Avrupadır

• Sosyal haklar, sağlık sistemi, kültür ve eğitimde Avrupa’nın en ileri ülkesindeki uygulamaların tüm Avrupa ülkelerinde yaygınlaştırılması.

• Fransa’da 1 500 Avro’ya karşılık gelen Asgari Ücretin tüm Avrapa’da geçerli olması.

• Avrupa genelinde çalışanlar ve kullanıcılar tarafından kontrol edilen Kamu hizmetleri (posta, sanayi, banka, iletişim, taşımacılık vb …)sağlanması.

• İşten çıkarılmaların yasaklanması.

• Tüm kağıtsızlara oturum verilmeli, Shengen anlaşması iptal edilmeli.

• Hormonsuz, ilaçsız tarımsal üretim yapılmalı, zirai yakıt üretimine son verilmeli.

• Nükleer enerji üretimine son verilmeli, yenilenebilir enerji üretimi geliştirilmeli.

• Filistin’de kurulan yerleşim yerleri ile filistinlilere karşi işlenen savaş suçlarının mahkum edilmesi için İsrail’e ekonomik, siyasal, sportif vb alanlarda ambargo uygulanmalı.

Travailleurs sans papiers arrêtés : communiqué de l'UD CGT 05

 

200805011ermaiparis.jpgIls bossent ici, ils vivent ici, ils restent ici

A Briançon, 2 ouvriers carreleurs de nationalité albanaise, un commerçant et son frère, à Saint-Chaffrey, un ouvrier de nationalité roumaine sur un chantier de construction ont été contrôlés par des effectifs de la Direction Départementale de la Police aux Frontières et fait l’objet d’arrêtés de reconduite à la frontière.
Pour la CGT, les travailleurs sans papiers sont des salariés à part entière. Depuis des décennies, ils occupent des emplois dans les 150 métiers dits « en tension » : restauration, BTP, nettoyage, jardinage, aide à la personne………..
Ils travaillent ici en étant sous-payés, ce sont les délocalisés des branches non dé localisables, alors qu’ils ont des feuilles de paye, déclarent leurs revenus aux Impôts et versent leurs cotisations aux caisses d’assurance maladie, retraite, ASSEDIC…..
Travailler dur pour nourrir sa famille, y compris quand elle est restée au pays, ce n’est pas un crime.
Les « sans papiers » doivent être régularisés et ne peuvent continuer à être, au quotidien, les victimes des rafles et des discriminations, à être entassés par milliers dans les centres indignes de rétention, subir la violence et l’humiliation des expulsions.
La CGT rappelle que, dans le cadre de ce que les services de l’état appellent : le plan national de lutte contre le travail illégal 2008-2009 , vaste plan de lutte contre toutes les formes de fraudes et de pratiques abusives », figurent d’autres objectifs que «  le respect des conditions d’accès des ressortissants étrangers à notre marché du travail »:
- Le contrôle efficace des conditions de recours aux statuts particuliers de stagiaires et d’intermittents du spectacle,
- Le travail non déclaré, dit « travail au noir » ,
- La lutte contre les fraudes transnationales.
A partir de ces objectifs affichés,  il y a du « pain sur la planche » pour les services de l ‘état, que ce soit pour le contrôle des entreprises en matière de respect du droit du travail, en matière de règles de sécurité, d’horaires de travail, de salaires,  la lutte contre le travail au noir, etc…..
Mais la CGT ne s’est jamais fait d’illusions et sait très bien que ce plan gouvernemental cache en fait la volonté d’avoir les mains libres pour traquer les salariés migrants après les avoir ehontément exploités.. Quant à la responsabilité des entreprises, elle n’est, elle, jamais posé par les pouvoirs publics………….
Dans cette lutte pour l’égalité des droits , les « sans papiers »ont besoin de la solidarité et du soutien des citoyens et des salariés de notre département et de ce pays.
Gap, le 19/05/09

20/05/2009

Tarnac = arnaque

 

tarnac01.gifSOUTIEN DU NPA  05 AU CSA à Forcalquier 19/05/2009


Le Npa des Hautes Alpes condamne fermement la nouvelle intimidation qui s'est déroulée hier à Forcalquier en arrêtant 4 membres (Johanna Bouchardeau, François Bouchardeau, Samuel Autexier, Héléna Autexier) du CSA (Comité de Sabotage Antiterroriste) de Forcalquier puis leur camarade, Bruno Chambrietto venu dans une délégation, avec la LDH de Marseille, rencontrer les responsables de la police de Marseille, et arrêté suite à un piège tendu par un policier.


Le Npa n'acceptera pas les tentatives d'intimidation policière du mouvement social (infirmières à Gap...) et démocratique. Ces mesures, qui s'inscrivent  dans le cadre de dispositions de lutte contre l' « ultra gauche », ont été suivies par de nombreuses arrestations en France des membres des comités de soutien à ceux de Tarnac, après celles de Julien Coupat et de ses proches. Ces arrestations s'achèvent pour la plupart par des libérations, tant elles ne reposent sur rien, si ce n'est la volonté de stigmatiser toutes les formes de révolte.

Nous exigeons la libération immédiate de Julien Coupat!

Nous exigeons la libération immédiates des 5 camarades arrêtés!!

Nous ne nous laisserons pas intimider!!!

Un Etat pour les Palestiniens...

 

Bdscall.jpg

Boycott d’Israel  : seul le NPA...
mardi 19 mai 2009 (22h07)

Chères amies, Chers amis,

La campagne pour les élections européennes, qui se dérouleront le dimanche 7 juin, a commencé. Comme nous l’avions indiqué publiquement, nous avons adressé une demande à tous les partis (sauf à la droite et à l’extrême-droite), leur demandant d’intégrer dans leur campagne le boycott d’Israël, seul moyen de combattre concrètement l’impunité dont bénéficie Israël, face à la colonisation, le nettoyage ethnique et l’occupation qui se poursuivent et s’aggravent en Palestine.

Ce boycott, réclamé par la société civile palestinienne et par des opposants israéliens de plus en plus réprimés, est la seule arme pacifique citoyenne dont nous disposons, puisque nos gouvernements sont engagés dans la collaboration avec le terrorisme d’Etat israélien. Ce qui est particulièrement grave pour nous tous. Pour les Palestiniens, privés de liberté depuis des décennies, pour les Israéliens transformés en brutes sans conscience et sans perspective, pour l’Europe qui s’abîme dans des relations privilégiées avec des criminels de guerre, pour les contribuables européens qui ne cessent de payer la facture des destructions israéliennes dans les territoires palestiniens, et pour la paix dans le monde, qui ne peut exister en même temps qu’une telle négation des valeurs de liberté et d’égalité.

Un seul parti a répondu positivement à cette demande : le NPA, Nouveau Parti Anticapitaliste (animé notamment par Olivier Besancenot).

Ses candidats se prononcent clairement pour le Boycott, le Désinvestissement et des Sanctions contre Israël, tant que cet Etat bafouera le droit international et les droits de l’Homme. La vidéo que voici montre que les candidats du NPA accordent leurs actes à leurs idées : http://www.europalestine.com/spip.php?article4089 , et ceci est de plus en plus rare dans le monde de la politique.

C’est pourquoi EuroPalestine a choisi de les soutenir et de les encourager dans leur campagne, qui dénonce par ailleurs toutes les formes d’exploitation, de racisme, d’invasion et de pillages, en Europe comme dans le reste du monde.

Le Parlement Européen doit compter davantage d’élus capables de soutenir les droits du peuple palestinien, de ne pas céder aux pressions constantes exercées par le lobby.

...

Continuons à lutter ensemble, au nom des valeurs antiracistes qui sont les nôtres, en développant la campagne de boycott qui a pris un essor irréversible (voir sur notre site les actions menées à Strasbourg, à Nice, à Lille, à Lyon, à Bordeaux... mais aussi dans le reste de l’Europe) et en refusant que les Lieberman de tous poils décident de notre sort . (Pour voir la manifestation anti-Lieberman de mardi dernier à Paris : http://www.europalestine.com/article.php3?id_article=4080 )

Amicalement, CAPJPO-EuroPalestine

22/04/2009

Ni civil, ni militaire, sortie du nucléaire

 

Faujour4.jpgNPArguments contre la folie nucleaire

Le gouvernement a annoncé le lancement d’un deuxième réacteur nucléaire EPR (à eau pressurisée). Un investissement dans une technologie dangereuse, qui ne correspond pas aux besoins d’énergie du futur.

L’histoire du nucléaire, commencée par le largage de deux bombes sur la population japonaise, est jalonnée d’incidents, d’accidents et de catastrophes. La situation actuelle est celle d’une inflation de l’offre et de la demande mondiale pour le nucléaire civil, expression trompeuse car il a toujours été lié au nucléaire militaire.

La France, l’un des principaux promoteurs de cette production énergétique dans le monde, a mené une politique nucléaire dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Cela nous a conduits à la surproduction actuelle et, corrélativement, à une faiblesse structurelle des énergies alternatives « douces ». Ce secteur est depuis toujours le domaine réservé du chef de l’Etat. Les acteurs de cette politique sont principalement l’Etat français,  Areva et ses partenaires. Les investissements sont colossaux et s’étalent sur plusieurs décennies. Or, Areva ne dispose plus de liquidités et son cours boursier baisse. Le nucléaire français a donc besoin d’argent frais et sa seule solution est d’augmenter la consommation électrique afin de placer de nouveaux réacteurs. On veut enfermer le débat sur l’énergie dans des termes techniques, alors qu’il s’agit avant tout d’une question démocratique et politique : quels choix industriels pour répondre à quels besoins, en donnant la priorité à la sobriété et aux économies d’énergie ?

Du projet « Manhattan » à l’EPR

La mise en évidence de la fission nucléaire, au début de l’année 1939, et la certitude, trois ans plus tard, qu’une bombe était possible ont conduit le président des Etats-Unis, Franklin Delano Roosevelt, à rassembler les initiatives éparses en un seul projet, baptisé « Manhattan ». Gadget, la première bombe expérimentale, explosa le 16 juillet 1945. Le 6 août, « Little Boy » était lâché sur Hiroshima et, le 9 août, « Fat Man » sur Nagasaki. 150000 personnes ont été immédiatement carbonisées et des centaines de milliers d’autres grièvement et durablement blessées. L’ère du nucléaire s’ouvrait en ce milieu de xxe siècle…

Dès le début, des bombes nucléaires ont été « perdues », des sous-marins à propulsion nucléaire ont coulé (environ une dizaine de naufrages connus) ou, comme récemment, se percutent. En 1979, à Three-Miles-Island (Pennsylvanie), un accident d’alimentation en eau amena rapidement à un cafouillage de très grande ampleur et la catastrophe fut évitée de justesse. Six ans plus tard, une caméra introduite dans la cuve montra qu’une grande partie du cœur de la centrale avait fondu. En 1986, la catastrophe de Tchernobyl (Ukraine) entraîna la fusion du cœur d’un réacteur et l’irradiation de centaines de milliers de personnes avec des conséquences dramatiques. Beaucoup ont développé toutes sortes de cancers rares et les survivants ne sont pas encore à ce jour décemment indemnisés. Plus près de nous, le site du Tricastin (Drôme) multiplie les incidents mettant en relief les manques de transparence et d’information.

Danger maximal

Les dangers du nucléaire ne viennent pas seulement des aléas du transport ou du fonctionnement des réacteurs, mais aussi des irradiations et des contaminations par l’air, l’eau ou les aliments. Les effets sont plus ou moins néfastes selon les doses de radiation reçues, le type de rayonnement et le temps d’exposition. La particularité du nucléaire est de générer quantité de déchets radioactifs dont on ne sait que faire. Les blouses, masques, gants et chaussons sont des déchets, tout comme les filtres, les outils et le petit matériel. L’ensemble des déchets faiblement radioactifs représente, chaque année, 200 000 tonnes, soit un cube d’environ 60 mètres de côté.

Les déchets hautement radioactifs, extrêmement dangereux, représentent un cube de 20 mètres de côté. Il faudra y ajouter les gravats, ferrailles et autres tuyauteries provenant du démantèlement des centrales, sans oublier les quelque 50 millions de tonnes de résidus issues du traitement des minerais d’uranium, du temps où la France exploitait ses propres mines. Le problème du stockage de tous ces déchets n’est absolument pas résolu.

Les alternatives existent

La France dépend fortement du pétrole et du nucléaire, deux formes d’énergie non pérennes. Aujourd’hui, il ne faut pas investir dans le nucléaire, mais, au contraire, préparer activement son remplacement. Cela nécessite d’investir massivement dans la recherche et la production d’énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse, cycle de l’eau, marées, géothermie, etc.).

La part de marché mondiale du nucléaire dans la production électrique va passer de 15  % en 2006 à 13 % en 2015 et 10 % en 2030, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Pourtant, la demande d’électricité ne va pas ralentir. Au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), elle va augmenter de 1,1% par an en moyenne entre 2006 et 2030, et autour de 4% pour les pays non membres.

A la suite du protocole de Kyoto de 1997, l’Europe a décidé, en 2003, sur une idée d’Al Gore, de limiter la production de dioxyde de carbone (CO2) par un système très libéral d’échange de droits à produire du CO2 mis en application dès 2005. Depuis, les Bourses « vertes » fleurissent partout et on s’appuie encore sur l’économie de marché pour organiser cette diminution.

Les industriels du nucléaire ont le culot de déclarer leur énergie propre car elle dégage peu de gaz à effet de serre. Mais cet avantage est loin de compenser les terribles dangers que cette énergie présente.

La fusion, leurre énergétique

La France accueille l’International Thermonuclear Experimental Reactor, l’Iter, un projet expérimental et international ayant pour but d’utiliser la fusion nucléaire comme énergie propre et durable. Il se situe à Cadarache (Bouches-du-Rhône), sur la plus active des failles sismiques. Ce projet est très coûteux et son succès est loin d’être assuré. Il s’agit de maîtriser un petit soleil à la surface de notre planète. Cela nécessite des matériaux de confinement (qui n’existent pas) pour un plasma à très haute température et un combustible, le tritium. Le tritium n’existe qu’à l’état de traces, et il faut le produire à des coûts exorbitants. Il est hautement pénétrant et augmente les risques d’accident grave du travail et aussi de prolifération nucléaire, car il est très recherché par les militaires pour doper les bombes H.

Cependant le problème insurmontable est posé par les neutrons rapides qui irradieront les matériaux de l’enceinte de confinement qu’il faudra changer régulièrement. Il est donc faux de soutenir que la fusion ne générera pas de déchets radioactifs.

Outre les crédits captés par Iter qui pourraient servir au développement des énergies propres, si jamais le projet était mené à terme, ce serait trop tard pour répondre à la crise énergétique et climatique.

La santé des travailleurs méprisée

On constate plutôt un bon accueil des populations et des élus pour toute nouvelle implantation nucléaire. L’EPR de Flamanville en est un exemple. Tout récemment, 3 000 communes se sont portées volontaires pour accueillir des déchets radioactifs (une commune sur douze). Mais 70 % des Français se déclarent mal informés sur le nucléaire.

A la mi-janvier, à l’appel de la CGT, la grève des personnels de conduite des centrales nucléaires d’EDF a provoqué une baisse de 10  % de la production électrique française. Il s’agissait de réclamer la reprise du dialogue social. Souvent, de filiale en filiale et de sous-traitance en sous-traitance, les travaux les plus exposés à la radioactivité, comme le maniement du MOX (combustible constitué d’uranium et de plutonium), sont réalisés par du personnel intérimaire ne travaillant que quelque temps dans le nucléaire, qui n’est pas réembauché et disparaît dans la nature. Certains ont des cancers qui ne sont donc pas attribués à l’industrie nucléaire, pourtant en cause.

Pour un vrai Service public

Historiquement, EDF et GDF sont issus du Conseil national de la Résistance. Les changements de statut, la privatisation et la séparation de ces deux grands groupes puis la fusion de GDF avec Suez sont des absurdités libérales. Le gouvernement s’abrite aujourd’hui derrière des directives européennes pour refuser d’acter son échec : la concurrence n’a pas amené les baisses de prix annoncées. Les services rendus ont été dégradés et les solidarités liées au service public détruites. Il y a urgence à réinventer un service public de l’énergie radicalement transformé, qui permette de sortir du nucléaire, en s’appuyant sur des unités de productions localisées, et facilitant un contrôle par les salariés et les usagers.

Les propositions du NPA :

· Stopper toute nouvelle construction de réacteur nucléaire, fermer la centrale de Fessenheim, promulguer une loi interdisant l'enfouissement des déchets nucléaires et supprimer le traité européen Euratom.

· Renationaliser les grands acteurs du secteur public de l'énergie et réclamer un audit général sur le nucléaire. Le contrôle public sur ces grands groupes doit permettre d'investir en priorité dans les énergies propres, les économies et la sobriété énergétique. Il y a urgence, car on voit déjà fleurir des annonces de minicentrales nucléaires transportables, de quelques mètres cubes, en provenance des Etats Unis, du Japon et aussi de la Russie (une centrale flottante).

20/04/2009

La croisière blanche de plus en plus trouble

 

 

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COMMUNIQUE DE PRESSE DU NPA Pays de Saint-Bonnet en Champsaur

Le NPA Pays de Saint Bonnet en Champsaur condamne fermement les agissements, les menaces de morts, insultes et autres prises à partie de personnes (élues ou non) envers le militant écologiste Vincent Neirinck de l'association Mountain Wilderness à la sortie du Palais de Justice de Gap le 17 avril 2009.
Le NPA Pays de Saint Bonnet en Champsaur rappelle qu'il est solidaire des actions menées par les associations écologistes pour faire cesser «la Croisière Blanche» même relookée en croisière «bio» (!) pour mieux correspondre aux pseudos exigences du Grenelle de l'environnement.
Le NPA Pays de Saint Bonnet en Champsaur sera vigilant pour que le climat d'intimidation envers les militants écologistes, que veulent faire régner certains extrémistes, avec l'appui de quelques élus qui montrent là leurs vrais visages, ne reste pas sans réponse.
Il appelle l'ensemble des forces démocratiques de la vallée à être solidaires des militants et associations mis en cause.

Le NPA Pays de Saint Bonnet en Champsaur rappelle que le développement des communes rurales ne peut et ne doit pas passer par des choix économiques qui privilégient la vue à court terme et la rentabilité immédiate. Nous devons poser la question d'un tourisme raisonné tenant compte, entre autre, de la réalité du réchauffement climatique, et du développement d'une agriculture de proximité, sans OGM, qui rémunère correctement ceux qui en vivent, qui nourrisse sainement la population et qui soit respectueuse de la nature.
Le comité NPA Pays de Saint Bonnet en Champsaur

06/04/2009

Les mauvais comptes de la politique des chiffres

 

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Le traitement des étrangers dans les Hautes Alpes

Mohammed El Haouhay, en camp de rétention depuis vendredi 28 mars attendait que soit décidé de son sort.

Présent en France depuis près de huit ans, il avait reçu de la préfecture des Hautes Alpes une fin de non recevoir à sa demande de titre de séjour en juillet 2008 et depuis, tentait de faire régulariser sa situation.

Soutenu par les syndicats, des personnalités politiques, des amis de Laragne et le collectif RESF-05, il avait choisi de médiatiser son histoire et l'inhumanité de sa situation pour tenter de faire revenir la préfète sur sa décision.

Mais rien n'y a fait, Mohammed a subi le traitement administratif, déshumanisé de son dossier. Soumis à la politique du chiffre, Mme KLEIN, préfète des Hautes-Alpes s'est montrée intraitable, implacable.

Pourtant le code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile prévoit dans son article L 313-11, 7° qu'une carte temporaire de séjour mention "vie privée et familiale" est délivrée de plein droit "à l'étranger ne vivant pas en état de polygamie, qui n'entre pas dans les catégories précédentes ou dans celles qui ouvrent droit au regroupement familial, dont les liens personnels et familiaux en France, appréciés notamment au regard de leur intensité, de leur ancienneté et de leur stabilité, des conditions d'existence de l'intéressé, de son insertion dans la société française ainsi que de la nature de ses liens avec la famille restée dans le pays d'origine sont tels que le refus d'autoriser son séjour porterait à son droit au respect de sa vie privée et familiale une atteinte disproportionnée au regard des motifs du refus..."

Vendredi 3 avril, une semaine après avoir été enfermé au centre de rétention de Marseille, Mohammed El Haouhay tentait un ultime recours auprès de la Préfecture. Il apprenait dans le même temps qu'il était sur la liste des partants pour dimanche 5 avril par bateau au départ de Sète. Mystérieusement, le samedi Mohammed El Haouhay n'était plus sur la liste. Peur d'une mobilisation, décision arbitraire de non-information ou décision de surseoir à son expulsion?

Jusqu'au dernier moment, Mohammed El Haouhay, n'a jamais su s'il allait partir. Dimanche à 13h, il ne le savait pas, dimanche à 15h30 il ne répondait plus au téléphone. Il n'a pu prévenir personne. Personne n'a pu avoir confirmation de son départ. Au non de quoi peut-on traiter quelqu'un ainsi?

RESF-05

13/02/2009

Qui sème la misère, récolte la colère!

Guadeloupe : « Que les ouvriers de France reprennent notre combat »

Crédit Photo: 

Le mouvement de grève générale en Guadeloupe et Martinique est massif. Alex Lollia est dirigeant de la Centrale des travailleurs unis (CTU), le troisième syndicat de Guadeloupe.

Comment a été ressenti le départ brutal du secrétaire d’État chargé de l’Outre-Mer, Yves Jégo, en pleines négociations ?

Alex Lollia – C’est une nouvelle entourloupette de l’État français, qui a réitéré ce que nous avait déjà fait le préfet. Le peuple de Guadeloupe a été indigné, il a ressenti une très forte émotion et une marque suprême de mépris. Nous avons ressenti, selon la formule d’Aimé Césaire, « l’omni-niant crachat, le ravalement à la bête ». Ceci dit, nous aurions tort de nous arrêter à l’indignation et à l’émotion. La réflexion est déterminante pour éclairer notre mobilisation. Je soupçonne que l’État français s’est retiré de la négociation pour provoquer une confrontation directe entre les masses populaires et un Medef qui refuse de mettre un seul centime sur la table. La réaction a été très vive, lundi 9 février, dans les deux capitales de l’île, Pointe-à-Pitre et Basse-Terre. Il y a eu 120 000 personnes dans la rue sur une population de 410 000 habitants.guad.jpg
Quelle est la détermination à ne pas céder sur la 133e revendication exigeant une augmentation de 200 euros net, pour les salaires percevant jusquà 1,6 fois le Smic ?

A. Lollia – La détermination est plus forte que jamais, car ce qui cristallise le mouvement, c’est précisément la lutte pour le pouvoir d’achat. Pour ce qui nous concerne, en tant que CTU, mais c’est aussi valable pour les autres organisations syndicales, il est hors de question de lâcher la mobilisation pour quelques miettes.
Où en est le mouvement de grèves ?

A. Lollia – Les grèves se poursuivent et ne faiblissent pas. Néanmoins, les forces de répression tentent de faire ouvrir les stations service et protègent les grands centres commerciaux qui appartiennent au grand capitalisme international. Pour l’instant, tout est fermé et seuls les services prioritaires, comme la santé et les pompiers, sont alimentés.
L’unité entre les organisations tient-elle ?

A. Lollia –

L’unité est plus que jamais à l’ordre du jour car, sans elle, nous ne gagnerons pas. Nous préparons une journée d’action commune sur les trois colonies françaises de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Guyane. Nous comprenons bien que le gouvernement craint que les mots d’ordre de la Guadeloupe et de la Martinique soient repris par les camarades ouvriers de France, et que celle-ci soit, elle aussi, paralysée, ce qui aurait des répercussions dans toute l’Europe. Nous tenons bon dans l’attente que les ouvriers de France reprennent notre combat contre le capitalisme et le colonialisme.

 

Comuniqué unitaire de soutien - France

Depuis plus de trois semaines, les travailleurs de Guadeloupe sont en grève générale unitaire et illimitée. Depuis, la grève générale s’étend à la Martinique, à la Guyane et à la Réunion. Ils se battent contre la vie chère, les bas salaires, les licenciements et le chômage, pour leur dignité.

Leur combat est le nôtre, il est exemplaire.
Après le succès des grandes mobilisations du 29 janvier et avant celle du 19 mars, nous devons apporter toute notre solidarité aux Guadeloupéens, Martiniquais ; Guyanais et Réunionnais qui proclament avec la même force que ce n'est pas au peuple de payer la crise !
Le combat des salariés de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane et de la Réunion est le nôtre.

Tous ensemble, Solidarité !

Toutes et tous Lundi 16 février dans la rue à 18h Place de Clichy

Appel signé par : Alternative Démocratie Socialisme (ADS), Alter-Ekolo, Alternative Libertaire (AL), Association des Communistes Unitaires, Coordination Nationale des Collectifs Unitaires pour une alternative au libéralisme (CNCU), La Fédération, Les Alternatifs, Lutte Ouvrière (LO), Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Parti de Gauche (PG)