04/07/2018
Tract hebdo
Contre l’Europe des barbelés et des camps de rétention, mobilisation !
Vendredi 29 juin, 28 pays européens ont signé un accord de la honte qui renforce toutes les mesures répressives déjà en œuvre contre les migrantEs et les demandeurs d’asile. Nullement émus par la multiplication des naufrages en Méditerranée, les corps d’enfants repêchés, les récits effrayants des rescapéEs, les chefs d’états européens ont décidé en toute conscience de laisser continuer ces meurtres en série, qu’ils ont pourtant le pouvoir de stopper immédiatement.
Pour cela, il faudrait bien sûr un peu de courage politique, une vision solidaire et humaine des rapports de l’Europe avec les populations qui fuient les zones de guerre, et la misère économique. Pour cela, il faudrait un peu d’honnêteté politique et cesser de manipuler les opinions en leur laissant croire qu’une menace d’arrivée massive de migrantEs viendrait submerger un continent de 741 millions d’habitants. Pour cela, il ne faudrait pas laisser les idées racistes et xénophobes se répandre en toute impunité. Macron et Collomb ont une aussi grande responsabilité que le ministre de l’intérieur italien d’extrême droite en ce domaine.
Le refus des autorités italiennes et françaises d’accueillir l’Aquarius et ses passagers a suscité un profond émoi en Italie et en Espagne. Des manifestations ont eu lieu à Palerme, Naples et à Valence, alors que le vote de la loi raciste « asile et immigration » n’a donné lieu à aucune manifestation d’ampleur nationale en France, la mobilisation reposant essentiellement sur les collectifs de sans papiers et de leurs soutiens.
Il n’est jamais trop tard pour se mobiliser !
00:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/06/2018
Tract hebdo
Pour gagner contre Macron, il faut augmenter le rapport de forces
Macron et son gouvernement multiplient les projets de régression sociale. Après les ordonnances sur le Code du travail réduisant considérablement les droits des salariéEs et des organisations syndicales, la bataille est depuis plusieurs semaines engagée sur le statut de la SNCF et de ses salariéEs. Le logement social est mis en cause par la libération à la vente de milliers d’appartements construits pour permettre aux populations moins aisées de se loger correctement.
Le « président des riches »
L’ensemble de la fonction publique est dans le collimateur avec des milliers de suppressions de postes et des attaques contre le statut de fonctionnaire. Les prestations sociales sont remises en cause avec l’objectif d’en réduire drastiquement le coût. Des attaques contre les droits des chômeurs/euses sont en préparation avec la réduction des indemnités et l’aggravation du flicage. On peut allonger la liste avec la réforme de la formation professionnelle qui la soumet encore plus aux besoin du patronat. Ou encore, la fin, indécente, de l’obligation que les nouveaux logements soient accessibles aux handicapés. Dans un autre registre, la chasse aux migrants, l’incarcération des sans-papiers montrent l’absence complète d’humanité de nos dirigeants.
Avec ce déluge d’attaques contre les salariéEs, les jeunes, les privéEs d’emploi, les retraitéEs, Macron ne peut vraiment plus vendre le baratin d’une politique « équilibrée » entre « libération » du travail et aides aux plus démunis.
Celles et ceux qui luttent ont bien raison
La mobilisation des cheminotEs continue. Les salariéEs d’Air France poursuivent leur lutte devant l’intransigeance de la direction. Les salariéEs de La Poste sont en grève dans de multiples régions contre les réorganisations et la répression antisyndicale. Les « Vélib » luttent pour des augmentations de salaires et les moyens de rendre un service correct aux usagers. Les salariéEs des Catacombes de Paris sont mobiliséEs pour des embauches, des augmentations de salaires et l’amélioration des conditions de travail. Les salariéEs de Ford Blanquefort résistent à la fermeture de leur usine par le groupe aux 7,6 milliards de bénéfices en 2017.
Les personnels du service psychiatrique de l’hôpital du Rouvray, après deux mois de grève dont plus de deux semaines de grève de la faim pour six d’entre eux, ont gagné la création de 30 postes « pérennes », non pris dans d’autres établissements, d’une unité pour adolescentEs et d’un département pour détenus.
« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu » (Brecht)
Face aux revendications et aux mobilisations, le gouvernement amplifie la répression. Son agressivité, la violence de ses attaques, le refus de toute concession déterminent le niveau auquel nous devons hisser le rapport de forces faveur. Les luttes existent. Les salariéEs se retrouvent dans les mobilisations. Mais cela reste trop isolé, trop peu popularisé, y compris par les directions syndicales.
Chacune des prochaines mobilisations et en particulier la nouvelle journée nationale des cheminotEs du 12 juin doit être l’occasion de multiplier ces rencontres, ces échanges pour donner envie à touTEs de consolider les mobilisations existantes et d’affirmer non seulement des solidarités mais aussi une volonté de se joindre aux combats existants.
Les cheminotEs ne gagneront pas seulEs. Et, plus que jamais, la multiplication des attaques patronales et gouvernementales imposent une riposte de plus grande ampleur. Comme nous avons su le faire le 26 mai avec les « marées populaires », il faut une mobilisation unitaire, une grève de masse pour arrêter ce gouvernement avant qu’il ne casse tous nos droits, un par un.
09:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Tract Hebdo
Pour gagner contre Macron, il faut augmenter le rapport de forces
Macron et son gouvernement multiplient les projets de régression sociale. Après les ordonnances sur le Code du travail réduisant considérablement les droits des salariéEs et des organisations syndicales, la bataille est depuis plusieurs semaines engagée sur le statut de la SNCF et de ses salariéEs. Le logement social est mis en cause par la libération à la vente de milliers d’appartements construits pour permettre aux populations moins aisées de se loger correctement.
Le « président des riches »
L’ensemble de la fonction publique est dans le collimateur avec des milliers de suppressions de postes et des attaques contre le statut de fonctionnaire. Les prestations sociales sont remises en cause avec l’objectif d’en réduire drastiquement le coût. Des attaques contre les droits des chômeurs/euses sont en préparation avec la réduction des indemnités et l’aggravation du flicage. On peut allonger la liste avec la réforme de la formation professionnelle qui la soumet encore plus aux besoin du patronat. Ou encore, la fin, indécente, de l’obligation que les nouveaux logements soient accessibles aux handicapés. Dans un autre registre, la chasse aux migrants, l’incarcération des sans-papiers montrent l’absence complète d’humanité de nos dirigeants.
Avec ce déluge d’attaques contre les salariéEs, les jeunes, les privéEs d’emploi, les retraitéEs, Macron ne peut vraiment plus vendre le baratin d’une politique « équilibrée » entre « libération » du travail et aides aux plus démunis.
Celles et ceux qui luttent ont bien raison
La mobilisation des cheminotEs continue. Les salariéEs d’Air France poursuivent leur lutte devant l’intransigeance de la direction.
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31/05/2018
Première victoire : libre circulation des 3 de Briançon
Grosse mobilisation sur Gap. 450 à 500 personnes pour soutenir les 3 de Briançon. Une ambiance de fraternité, des pancarte " je suis un délinquant solidaire en bande organisée". Le tribunal correctionnel de Gap a rendu sa décision ce jeudi matin. Théo, Bastien, et Eleonora ne sont plus sous contrôle judiciaire. Le procès a quant à lui été renvoyé au 8 novembre car une question de constitutionalité sur la solidarité comme délit est posée au conseil constitutionnel. Cette première victoire ne doit pas faire oublier que les frontières laissant passer les marchandises, l'argent mais pas tous les humains surtout les plus démunis. Le conseil constitutionnel ferait bien de prendre la seule bonne décision ; la solidarité, la fraternité n'est pas un délit mais la marque de notre humanité.
22:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2018
Soirée de soutien 3 de Briançon 30 mai 2018
mercredi 30 mai 2018
PROGRAMME :
- 16h Assemblée de vallée
- 18h Conférences
- 20h Repas
- 21h CONCERT avec Les Têtes de Linettes et HK
Theo, Bastien et Eléonora sont poursuivis pour « aide à l'entrée d'étrangers en situation irrégulière sur le territoire national et en bande organisée » suite à une marche solidaire entre l'Italie et la France le 22 avril encourent une peine allant jusqu'à 10 ans de prison et 750.000 euros d'amende avec une interdiction de pénétrer sur le territoire français.
Ces trois jeunes, un belgeo suisse, un suisse et une italienne après 10 jours de détention provisoire ont été remis en liberté hier jeudi 3 mai sous un contrôle judiciaire strict.
Leur procès est prévu le 31 mai.
22:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Defense des services publics : Tous conserné.e.s
21:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
25/04/2018
Répression pour les anti-fas, c'est NON!!!
Dimanche 22 avril, une manifestation de 250 personnes, exilé.es et solidaires, a franchi le col de Montgenèvre et est arrivée à Briançon. La répression a été immédiate et forte : tabassage en pleine rue d'un militant, onze gardes à vue, et trois personnes déferrées au tribunal de Gap. Ces trois personnes sont inculpées pour aide à l'entrée de personnes en situation irrégulière en bande organisée. Pour ne pas passer en justice expéditive, leur avocat ont demandé le report de l'audience. Leur procès est fixé au 31 mai, et elles sont placées en détention provisoire, ce qui rend une condamnation à deux mois de prison par l'(in)justice quasi certaine.
En solidarité avec les trois de Briançon, pour s'organiser face à la répression et riposter,rassemblement
jeudi 12h au parc de la Schappe à Briançon,
vendredi 27 avril 18h devant la maison d'arrêt à Gap.
01:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/04/2018
Le fascisme ne s'installera pas au col de l'Echelle, ni ici, ni ailleurs.
Les fachos de générations identitaires se promène en toute liberté et ont pris possession du col de l'échelle pour une nouvelle opération de com. Quelques dizaines de GI à bord de gros 4x4, d'hélicos, de drônes font les gentils petits soldats de l'Etat en bloquant le col de l'Echelle par leur présence des filets et un poste frontière factice.
Alors qu'à chaque rassemblement, pique-nique la population solidaires des migrants subit une forte présence policière et le contrôle systématique de toutes les personnes et véhicules, les fachos peuvent débarquer, s'installer, étaler, communiquer leurs idées nauséabondes sans la moindre présence et/ou avec la complicité de l'Etat policier. Il faut qu'il y ait des dégats pour qu'il y ait intervention.
Il est bon de rappeler que les Alpes ont toujours lutter contre le faschisme, qu'à ces quelques poignées de fachos, la cordée solidaires de décembre rassembler 300 personnes pour dénoncer cette frontière et porter secours à ces personnes qui se lancer dans la montagne, fatiguées, non équipées sans en connaître les grands dangers.
Ici, la solidarité montagnarde c'est toujours exprimée lorsque des personnes errent, sont perdues ou en difficulté sur un col, un sentier, en montagne. C'est naturellement que les portes des maisons s'ouvent lorsque dans la nuit, on toque à la porte et que l'on trouve des personnes exténuées, frigorifiées, affamées.
Nous invitons la population a être vigilante, à participer le plus activement possible à l'accueil de ces personnes, à participer massivement le samedi 28 avril 10h30 à Gap gare SNCF à la marche de l'HOSPITALITE, préparant la grande marche de VIntimille (1er mai) à Calais.
Le fascisme ne s'installera pas au col de l'Echelle, ni ici, ni ailleurs.
LE FASCISME NE S'INSTALLERA PAS AU COL DE L'ECHELLE, NI ICI, NI AILLEURS.
10:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/04/2018
Tract hebdomadaire NPA
Face à un gouvernement de casseurs, mobilisation générale
Lundi 9 avril à 4h du matin, 2500 gendarmes mobiles et des véhicules blindés ont attaqué la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Ils ont interdit les journalistes, puis répandu un nuage de fumées lacrymogènes. Le gouvernement veut expulser une centaine de personnes, qui ont contribué à obtenir l’abandon de l’absurde aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Mais son but réel est bien plus large, comme le montrent les déclarations de Gérard Collomb : « Qu’une fois pour toutes, on en finisse avec cette opération qui a commencé il y a une quarantaine d’années. [...] Nous maintiendrons des forces de l’ordre pour qu’il n’y ait pas de nouvelle occupation. [...] L’autorité doit régner partout, et la loi doit être respectée partout. »
Contestons l’autorité de l’État
La privatisation de la SNCF et d’autres services publics, l’attaque contre le statut des cheminotEs et de tous les fonctionnaires, la suppression de 120 000 postes dans la fonction publique, la sélection à l’université, le durcissement des politiques anti-immigréEs, avec notamment, la multiplication des emprisonnements dans des camps, tout
23:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/03/2018
Tract hebdo
Localement une marche de l'hospitalité le 28 avril 2018 dans le 05
Le racisme d’État tue et gangrène toute la société
Depuis la marche du 19 mars l’année dernière pour la Justice et la Dignité qui a réuni entre 10 000 et 15 000 personnes dans les rues, les violences policières à l’encontre des jeunes racisés des quartiers populaires se multiplient, de même que la chasse au migrant.e.s et aux sans-papiers se poursuit. Les conditions de vie des immigré.e.s ne sont pas non plus meilleurs ; ils et elles sont toujours autant humilié.e.s au quotidien par les forces de l’ordre et par les responsables de l’État.
Dans le contexte d’un FN à 11 millions de voix et du projet de loi Asile et Immigration de Macron-Collomb, projet fondamentalement raciste et sécuritaire mais heureusement déjà fortement contesté, la marche des solidarités du 17 mars prochain doit permettre de faire converger toutes les initiatives, toutes les luttes contre cet état de fait.
Non à la loi raciste Macron-Collomb
Le projet de loi anti-migrant.e.s de Macron-Collomb constitue une attaque sans précédent à l’encontre des droits des migrant.e.s. Cette loi vise à renforcer toute une politique migratoire déjà raciste et répressive avec notamment :
- la réduction des délais de recours devant la Commission nationale du droit d’asile (CNDA) qui statue sur les recours formés contre des décisions rendues par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) de 30 à 15 jours,
- l’allongement de la durée maximale d’enfermement dans les centres de rétention de 45 à 135 jours,
- le bannissement des personnes étrangères et la systématisation des interdictions de retour sur le territoire français,
- la pénalisation de l’entrée sur le territoire français en dehors des points de passage autorisés (jusqu’à un an de prison et amendes),
- la remise en cause du droit à l’hébergement d’urgence avec logique de tri,
- la discrimination des personnes non-européennes…
Cette répression des migrant.e.s s’accompagne aussi d’une forte répression des soutiens qui sont de plus en plus nombreux.
Nous sommes touTEs attaquéEs par l’État
10:12 | Lien permanent | Commentaires (0)