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11/07/2019

Tract hebdo

Préparer l’« Acte II » de la mobilisation contre Macron et son monde !

Depuis son élection, Macron et son gouvernement ont frappé fort : loi travail 2, sélection à l’entrée
de l’Université, démantèlement de la SNCF, réformes dans l’éducation nationale, fin de l’ISF,
réforme du statut des fonctionnaires… Face à cela, de nombreuses résistances se sont
développées. L’an dernier, cheminotEs et étudiantEs se sont mis en grève. Cette année, pendant
plus de 6 mois, les Gilets jaunes ont défié le pouvoir et des luttes se développent actuellement
dans la santé et l’éducation. Mais cela n’a pas suffi à stopper l’offensive et un nouveau round
d’affrontements avec la Macronie est devant nous !

Tirer les bonnes leçons pour gagner
Macron a mis la barre très haute. Il a montré qu’il préférait faire parler la matraque et les gaz
lacrymogènes plutôt que de céder d’un pouce sur sa politique. Sur la forme, l’autoritarisme
exacerbé est le pendant de sa politique de casse sociale qui vise à nous imposer des reculs sur
nos droits. On ne compte plus les milliers d’arrestations et de garde à vue, les centaines de
blesséEs et de mutiléEs ces derniers mois.
Pour le faire plier, il faudra s’y mettre toutes et tous ensemble : en grève dans les boîtes et les
services publics, mobiliséEs sur les ronds-points, déterminéEs dans les facs et les lycées… La
conscience que seule une mobilisation générale, par les grèves et les blocages, et la construction
de liens et de cadres solides pour organiser cette riposte, permettra de l’emporter.

Les combats sont devant nous
Macron espère qu’il va pouvoir dérouler son programme jusqu’au bout. Privatisation d’Aéroport de
Paris, « réforme » des retraites (une transformation fondamentale visant à baisser nos pensions et
à reculer l’âge de départ), casse des services publics, assurance chômage… Tous ces dossiers
sont sur la table.
Ils vont nécessiter une réponse déterminée, unitaire et majoritaire de notre camp social. Partout,
nous devons nous poser la question de construire des collectifs de luttes, regroupant la gauche
sociale et politique, les équipes militantes dans les services publics, dans les entreprises, dans les
quartiers, et les centaines de milliers de personnes qui se sont retrouvées sur des bases
progressistes dans le mouvement des Gilets Jaunes.

Reconstruire une gauche anticapitaliste de combat
Les derniers résultats électoraux, mettant le Rassemblement national et Macron en tête, doivent
nous alerter sur l’absence de représentation politique pour toutes celles et tous ceux qui aspirent à
construire une société émancipatrice, débarrassée du capitalisme. Nous avons besoin d’un parti
qui incarne une gauche anticapitaliste de combat à une échelle large.
Pour cela, le NPA est disponible pour discuter avec toutes les forces organisées, les courants
politiques, les équipes militantes, les individus qui partagent ce même objectif. Si les élections
municipales s’invitent dans le débat et auront leur importance, c’est d’abord par des vérifications
pratiques dans les luttes sociales que des convergences doivent se construire.
Pour les mobilisations, pour une alternative anticapitaliste et internationaliste, le NPA entend
prendre toute sa part dès la rentrée. C’est urgent et nécessaire.
Le mardi 9 juillet 2019

02/07/2019

tract hebdo

Halte à la répression et aux violences policières

npa rouge et noir.jpgPlusieurs dizaines de jeunes, assisEs sur le Pont de Sully à Paris pour manifester pour le climat, ont été gazéEs à bout portant, en plein visage, par la police. À Nantes, dans la nuit de la Fête de la musique, elle a attaqué avec chiens, matraques, grenades lacrymogènes. Des centaines de personnes ont fui et ce sont 14 personnes qui ont été repêchées dans la Loire, une quinzième a disparu.

Neuf militants de la CGT de PSA Poissy ont été condamnés à 9 mois de prison avec sursis, accusés d'une pseudo séquestration de 17 minutes dans le cadre de la mobilisation contre la fermeture de leur usine. Les grévistes de la Poste dans les Hauts-de-Seine régulièrement convoqués au commissariat, voire gardés à vue, alors qu’il s’agit d’un conflit du travail. Les migtantEs sont entasséEs dans des centres de rétention administrative dans des conditions scandaleuses.

Le New York Times dénonce « une restriction permanente des droits constitutionnels des citoyens français ».

 

Un élargissement de la sphère et de l’échelle de la répression policière

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17/06/2019

Soutien aux 3+4+ ... de Briançon

e grand appel d'AIR en soutien aux exilé.e.s, mauraudeurs.euses, et solidaires

Le 22 juin : Festival "Le Grand appel d'air"
Organisé par le comité de soutien des 3+4 de Briançon au parc du château de la Roche de Rame (05). Ce festival a pour but d'être solidaire envers tous les maraudeurs.ses et autres solidaires qui aident les migrants depuis plus de trois ans dans le Briançonnais.

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Tract hebdo

Répression policière, criminalisation syndicale

logo rouge npa.jpgRésistons au rouleau compresseur, touTEs ensemble !

Dimanche, aux environs de 6h du matin, notre camarade Gaël Quirante, membre de la direction du NPA et secrétaire départemental de Sud Poste 92, a été arrêté chez lui par la police et placé en garde à vue. Un exemple de la montée en puissance de la répression contre toute contestation sociale.

Pouvoir, police et patrons contre nos revendications

Si Gaël a été arrêté, ce n’est pas pour « dégradation de biens de La Poste », car c’est bien La Poste qui dégrade le service public, fermant 500 bureaux par an et ayant supprimé 100 000 emplois en dix ans ! C’est parce que depuis bientôt 15 mois, lui et ses 150 collègues du 92 ont engagé un véritable bras de fer avec la direction de La Poste pour stopper la suppression des tournées, l’augmentation de la charge de travail et les réorganisations qui feront voler en éclats le service public postal.

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12/06/2019

Gap Ville du monde

Tract hebdo

Construire et fédérer les mobilisations, il y a URGENCE !

npa rouge et noir.jpgPartie de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) il y a trois mois, la grève des urgences implique aujourd’hui presqu’une centaine d’établissements ou de services aux quatre coins du pays. Une manifestation certaine de l’état de délabrement des services publics, dans un contexte où le pouvoir macroniste entend poursuivre ces prochains mois son offensive.

Un mouvement emblématique pour des embauches et les salaires

Jeudi 6 et mardi 11 juin, les personnels urgentistes étaient dans les rues de Paris pour défendre leurs revendications. Mobilisés pour des moyens afin de répondre aux conditions de travail et d’accueil catastrophiques dans les services d’urgence, ils demandent notamment la création de 10 000 postes, la réouverture de lits « pour atteindre l’objectif de zéro brancard dans les couloirs cet été », ainsi qu’une hausse de salaire de 300 euros nets.

Depuis mars, les services d’urgences sont rentrés dans la grève les uns après les autres. La semaine dernière, la décision des soignantEs de l’hôpital Lariboisière à Paris de se mettre collectivement en arrêt maladie afin d’éviter les réquisitions, a marqué une étape.

Le gouvernement répond par le mépris et la répression

À Lons-le-Saunier, ce sont les gendarmes qui sont venus en pleine nuit sonner chez des personnels de l’hôpital pour leur remettre des ordres de réquisition…

Comme toujours, ce gouvernement n’a pour seule réponse que mépris et autoritarisme. La stigmatisation des urgentistes de Lariboisière par la ministre de la Santé Agnès Buzyn - « ils se sont mis en arrêt maladie, c’est dévoyer ce qu’est un arrêt maladie » - en est une marque, ainsi que le recours à la police et à l’armée, la réponse privilégiée de ce gouvernement.

Car ce pouvoir n’a qu’une hâte : reprendre et accélérer ses contre-réformes, dans la santé comme ailleurs. Buzyn veut à tout prix faire adopter avant l’été la loi santé, qui va lui permettre de fermer encore plus de services d’urgences, aggravant la saturation de ceux qui existent, tandis que les déserts médicaux continuent de s’étendre.

S’unir pour ne plus subir

Les revendications des urgentistes, bien des salariéEs du public comme du privé et des usagerEs des services publics pourraient les faire leurs. Ainsi, dans l’éducation, depuis plusieurs mois, enseignantEs et parents se mobilisent contre la loi Blanquer qui articule remises en cause fondamentales du droit à l’éducation, développement des inégalités de traitement et caporalisation des personnels. Et la bataille n’est pas finie, avec l’appel à la grève dans les écoles le jeudi 13 juin, ainsi que l’appel à la « grève des examens » dans le second degré.

Outre cette offensive généralisée contre les services publics, les retraites sont menacées, avec la perspective de retraite par points, avec un nouveau recul de l’âge de départ et une baisse du montant des pensions… Il en est de même concernant les droits des chômeurs/euses pour lesquels les conditions d'accès aux allocations vont être durcies, pénalisant toujours plus les jeunes et les femmes.

Pour aider les mobilisations à franchir un cap, à obtenir des victoires, il faut unir nos forces, les coordonner. Les organisations (syndicales, politiques ou associatives), les courants et équipes militantes, cette gauche qui veut résister à Macron et au patronat, touTEs doivent se rencontrer et se regrouper pour mener ensemble toutes les actions possibles. Faire reculer le rouleau compresseur macroniste, reconstruire une gauche radicale, anticapitaliste et internationaliste, c’est urgent !

Le mardi 11 juin 2019

29/04/2019

1er mai Gap

Rdv ce 1er mai à Gap pour la journée international de luttes des travailleurs.euses. On lâche rien et on y va nombreux.euses. 10h30 place de la République à Gap. On soutient les luttes ici et là-bas et on se souvient que c'est par des luttes que l'on gagne du droit social. 1886, c'est pour la journée de 8heures de travail, 8 heures pour soi et 8 heure de sommeil. Le premier symbole était un triangle rouge représentant cette répartition des 8h dans la journée. Un probleme technique pour la mise en forme sur ce blog.

03/04/2019

Tract hebdo

Pour l’éducation, Macron du pognon, Blanquer démission !

Plusieurs dizaines de milliers de personnes (personnels de l'éducation et parents d'élèves) ont manifesté samedi dernier contre la loi Blanquer bien mal baptisée « école de la confiance », et la grève commence à s'enraciner parmi les professeurEs des écoles dans plusieurs départements. Pour Blanquer, c’est parce que « certains » (comprendre les organisations syndicales) délivrent de fausses informations que la colère monte dans le secteur de l'éducation. Bien au contraire, nous avons bien compris !

Contre la destruction du service public d’éducation

La réforme des lycées, mais aussi celle de la voie professionnelle, annonçaient déjà la couleur : orientation de plus en plus précoce, l’apprentissage comme modèle, main tendue aux entreprises pour « faire leur marché », grignotage des matières générales en LP, amenuisement (selon le quartier dans lequel on étudie) des matières proposées en lycée général, avec, cerise sur le gâteau, la mise en place de l’évaluation permanente dans le cadre de la réforme du bac, un diplôme dont le cadre national est donc cassé. Et ParcourSup est venu clore cette fuite en avant vers l’école de la sélection.

C’est maintenant le contenu du projet de loi « école de la confiance » qui suscite la colère :

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06/03/2019

Philippe Poutou à Gap

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aff meeting gap.jpg

25/02/2019

Les militantEs du NPA 31 attaquéEs par la police

Les militantEs du NPA 31 cibléEs et attaquéEs par la police : Stop aux violences policières

LES MILITANT.E.S DU NPA 31 CIBLE.E.S ET ATTAQUE.E.S PAR LA POLICE : STOP AUX VIOLENCES POLICIERES

Samedi 23 février, lors de l’Acte 15 des Gilets Jaunes, des milliers de manifestantEs se sont de nouveaux retrouvéEs à Toulouse. Comme chaque samedi depuis le début de la mobilisation, le NPA 31 a défilé en cortège aux cotés des gilets jaunes pour affirmer son opposition à la politique du président Macron.

Entre 14h et 17h, la manifestation était massive et les slogans témoignaient de la détermination du mouvement à porter haut et fort ses revendications sociales et démocratiques. A 17h, la Police s’en est prise aux manifestantEs alors que nous arrivions Place du Capitole. Ils ont utilisé, avec une violence inouïe mais coutumière, gaz lacrymogènes, grenades, LBD pour disperser les Gilets Jaunes.

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