26/01/2022
Philippe Poutou invité de l'émission "On est en direct", diffusée le 22 janvier 2022.
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05/01/2022
Tract hebdo
En 2022,
Contre Macron et tous les réactionnaires,
Anticapitalistes dans la rue et dans les urnes !
« Les semaines à venir seront difficiles »… Au moins on ne pourra pas dire que Macron, à l’occasion des traditionnels vœux présidentiels, ne nous aura pas prévenus. Face au « raz-de-marée » du Covid-19, les décisions de l’exécutif témoignent de l’impuissance du pouvoir. Sa politique sanitaire s'enlise, et Macron en est réduit à un « pari » à hauts risques pour la santé de la population.
Alerte sanitaire, politique autoritaire et inefficace
Après avoir une nouvelle fois minimisé le danger alors que le nouveau variant flambait déjà en Europe, le pouvoir a été brutalement confronté à la réalité : près de 100 000 contaminations comptabilisées le 24 décembre, 170 000 le 27, 232 000 le 31....
Misant tout sur la nécessaire vaccination sans se donner les moyens de convaincre les réticentEs, il n’a plus que quelques mesurettes et surtout la contrainte comme politique. « Les devoirs passent devant les droits », a dit Macron. Aussi, le gouvernement fait peser principalement le poids des contraintes sur les non vaccinéEs, en asphyxiant leur vie sociale, voire en les privant d'emploi et de salaire. Un projet de loi discuté à la hâte au Parlement veut transformer le pass sanitaire en pass vaccinal, uniquement accessible à ceux qui auront eu trois injections…
Leur premier impératif reste la poursuite sans entrave de l'activité économique, c’est-à-dire faire tourner la machine à profits. La production doit continuer à tout prix pour ne pas « mettre le pays à l’arrêt », malgré chaque jour des dizaines de milliers de contaminés et de « cas contacts ». C'est dans cette « logique » qu’il faut comprendre, dans l'improvisation permanente (avec un énième protocole annoncé à quelques heures de la rentrée), ses mesures illisibles et inefficaces dans les établissements scolaires. Alors que le nouveau virus se répand massivement dans la jeunesse, la rentrée a été maintenue en allégeant les mesures servant à briser les chaînes de contamination (isolement des élèves malades et des cas contact, fermeture possible des classes), sans mesures de protection (filtres à air…).
Nos vies valent plus que leurs profits
À l’inverse de ce que fait le gouvernement, des mesures sont nécessaires pour répondre à l’urgence sanitaire. Des moyens massifs pour dépister fréquemment, notamment dans les écoles et l’ensemble des services publics, avec la gratuité des masques et des tests ; une vaccination de masse qui passe par la conviction et non la contrainte ; la levée des brevets, condition pour que cette vaccination soit effective sur l’ensemble de la planète afin d’éviter l’émergence de nouveaux variants ; de nouveaux moyens (matériels et humains) pour l’hôpital public, « quoi qu’il en coûte »…
L’année qui s’ouvre est lourde de dangers, en particulier avec une extrême droite qui imprime sur la campagne présidentielle une empreinte dangereuse pour l’ensemble de notre camp social. Et covid ou pas, l’offensive des capitalistes va inlassablement continuer. La journée de grève et de mobilisation du jeudi 27 janvier peut être une première réponse du monde du travail.
En ce début d’année, nos vœux, c’est donc en direction de toutes celles et ceux qui subissent ce système injuste et inégalitaire que nous les formulons. Qu’ensemble, collectivement, nous relevions la tête pour prendre nos affaires en main, pour nous occuper de politique avant qu’elle ne s’occupe de nous, pour lutter afin de dégager Macron et ceux qui lorgnent sur son poste — Pécresse, Le Pen et Zemmour en tête, pour une gauche anticapitaliste qui assume de vouloir révolutionner la société. C’est en particulier ce que nous entendons porter dans les urnes en avril avec la candidature de Philippe Poutou, ouvrier licencié.
Urgence anticapitaliste : en 2022, reprenons ce qu’ils nous ont volé !
Le mardi 4 janvier 2022
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01:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
26/12/2021
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18:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/12/2021
Le travail tue
12:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/11/2021
Tract contre les violences faites aux femmes + journée souvenir Trans
Pour en finir avec les violences sexuelles et sexistes,
Organisons-nous pour changer la société !
Comme chaque année, nous serons dans la rue ces prochains jours, à l’occasion du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Malgré la visibilité gagnée grâce aux mobilisations internationales, les femmes continuent de subir au quotidien des violences physiques, psychologiques, sociales, économiques, symboliques… et elles n’en peuvent plus ! Notre détermination à en finir avec ces violences est à la mesure de ce qui est subi.
La violence ne nous fera pas taire !
Moins de 1 % des viols ou tentatives de viols donnent lieu à une condamnation. En 2020, sur 102 femmes victimes des féminicides recensés par le ministère de l'Intérieur, 24 avaient signalé aux forces de police des violences antérieures... et seule une faisait l’objet d’une ordonnance de protection. Et quand les femmes se défendent, c’est à elles que la justice s’en prend : la cour d’appel a récemment confirmé la peine de 10 ans de prison infligée à Alexandra Richard, qui a tué son conjoint dont la violence avait pourtant été reconnue.
Ces faits montrent comment la police et la justice font partie du système d’oppression et de maintien des violences. Les victimes sont isolées et n’ont pour les aider que les associations avec leurs trop faibles moyens. Mais le mouvement de dénonciation #metoo et ses suites (collages sauvages, prises de parole de personnalités, dénonciation de l’inceste, des violences pédocriminelles dans l’église…) ont mis au grand jour les violences et leur ampleur. Nous avons enfin réussi à faire émerger la parole des victimes, il faut maintenant que cette émergence donne lieu à des modes d’organisations collectives pour que cela s’arrête.
Mettre fin à toutes les violences
Les violences subies par les femmes et les personnes LGBTI (lesbiennes, gays, bis, trans et intersexes) sont aussi économiques et sociales. Les femmes sont cantonnées dans des métiers dévalorisés, sous-payés, et subissent massivement le chômage, la précarité, les temps partiels imposés... Cela les place dans une situation de domination économique et de dépendance vis-à-vis de leur conjoint, qui les rend plus vulnérables aux violences physiques. Cette surexploitation et cette domination, au cœur du système d’exploitation capitaliste et patriarcal, lui permettent d’économiser massivement sur la rémunération du travail des femmes, qu’il soit salarié ou domestique.
Les violences de tout type sont aggravées pour celles et ceux qui subissent de multiples oppressions : les femmes racisées, les migrantes, les trans, les lesbiennes, touTEs celles et tous ceux qui ne se conforment pas à l’ordre patriarcal… Les périodes de confinement ont fait la démonstration de la violence qui pouvait s’exercer, en particulier au sein des familles contre les jeunes LGBTI. La montée des idées racistes, en particulier islamophobes, dans un contexte de crise globale, nécessite en outre la construction d’une riposte collective.
C’est touTEs ensemble que nous pourrons gagner !
Ce samedi 20 novembre est la journée du souvenir Trans, qui commémore les personnes trans assassinées, une occasion de dénoncer toutes les violences dont elles sont victimes. C’est aussi la Journée mondiale de l’enfance, qui prend un sens particulier avec la révélation des actes pédocriminels commis au sein de l’église. Des manifestations auront lieu le 20, le 25 et le 27 novembre.
À partir de toutes ces luttes, il s’agit de construire un mouvement massif qui rende visible toutes les formes d’oppression et de domination, en unifiant nos forces pour en finir avec toutes les violences sexistes et patriarcales. Cela ne pourra se faire sans un mouvement social fort qui remette en cause les fondements de la société. Capitalisme et patriarcat sont imbriqués : nos luttes doivent les balayer tous les deux !
Le lundi 15 novembre 2021
22:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/11/2021
UN TOIT C'EST LA LOI

APPEL A LA MOBILISATION CITOYENNE
Rendez-vous le samedi 13 novembre à 14h au Parc Roseinheim (aussi appelé central parc, à côté de la place de l'Europe) !
La situation est déplorable, des personnes dorment dehors sous des tentes installées par les associations et bénévoles, alors même que les températures sont négatives. Dans le même temps, la militarisation toujours plus importante de la frontière contraint les personnes exilées à fréquenter des chemins toujours plus dangereux (déjà 2 sauvetages de personnes en danger depuis la fin de l'été).
-Un véritable espace de dialogue et de concertation entre les associations et personnes solidaires.
-La mise en place d'un système d'accueil d'urgence digne en complément du Refuge Solidaire.
-La reprise quotidienne des tests covid-19.
-Un accès facilité aux moyens de transports.
Projection de mini-films, concerts, prises de paroles, jeux éducatifs pour adultes et enfants, cantine solidaire, temps d'échanges et plus encore !
Vous en saurez plus au fil de la semaine sur les réseaux sociaux de Tous Migrants !
22:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Tract hebdo NPA
Contre tous les fachos,
Une candidature anticapitaliste et internationaliste !
Dans un climat politique nauséabond où l’extrême droite hyper-médiatisée impose ses thématiques, y compris à gauche, il est urgent d’imposer un discours anticapitaliste.
Un tapis rouge aux idées d’extrême droite
Racisme, sexisme, homophobie, antisémitisme… difficile d’échapper au matraquage médiatique qui continue de propulser le presque candidat Zemmour. Mais si l’extrême droite se sent pousser des ailes, c’est que le climat politique lui est favorable. Une partie de ses idées est reprise par le pouvoir. Macron lui a déroulé le tapis rouge car il a intérêt sur le plan électoral à ce que l’extrême droite incarne l’opposition à sa politique pour l’agiter comme un épouvantail au second tour et pouvoir l’emporter.
Macron a ancré les thématiques les plus réactionnaires dans le paysage politique, à coups de détournement de la laïcité, de loi « séparatisme », de loi « sécurité globale »... Pour mater les résistances sociales, comme le mouvement des Gilets jaunes, il a renforcé l’appareil répressif et réduit les libertés dans une logique dangereuse propice à une dérive autoritaire et au fascisme. Les tribunes de militaires, les manifestations de policiers (avec le soutien d’une partie de la gauche) sont autant de signes annonciateurs de cette dérive mortelle.
Zemmour-Le Pen, des candidats au service du capitalisme
Marine Le Pen avait déjà usurpé le slogan, c’est maintenant Zemmour qui se prétend le candidat « antisystème ».
21:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
24/10/2021
Zemmour, le candidat des élites
Actu anticapitaliste - Zemmour, le candidat des élites
La vidéo des camarades du NPA de Bordeaux, c'est en cliquant sur le lien ci-dessous.
https://www.youtube.com/watch?v=76qG8X2VWZ8&ab_channel=npa-33
23:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
23/10/2021
On ne rêve pas au poste de président mais on a toutes les raisons d’être là": Philippe Poutou
Présidentielle: Philippe Poutou (NPA) en campagne pour la troisième fois
https://fr.news.yahoo.com/pr%C3%A9sidentielle-philippe-po...
On ne rêve pas au poste de président mais on a toutes les raisons d’être là": Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste) s'est lancé dans sa troisième campagne présidentielle.
08:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/10/2021
Tract hebdo
Hausse des prix : tout augmente… sauf nos revenus. Ça suffit !Mardi 12 octobre, le discours du pré-candidat à présidentielle Macron autour du pseudo-projet « France 2030 »
était là pour le prouver : ces prochains mois, l’actuel président de la République est déterminé à tenir sur son
programme initial tout entier dédié aux « entreprises », à leurs actionnaires et aux capitalistes. Alors que tout le
monde étouffe financièrement, que les prix flambent (en particulier de l’énergie) et que les revenus sont au
point mort, Macron est bien entré en campagne pour continuer sa politique, avec au programme
appauvrissement, mépris et autoritarisme...
Des riches toujours plus riches
En 2018, Macron réduisait l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) à un impôt immobilier et créait un
prélèvement forfaitaire unique de 30 % sur les revenus du capital. Ce « bouclier fiscal » pour les riches était au
cœur d’une politique de classe. Il rendait ainsi la pareille à ses amis et donneurs d’ordre capitalistes, habillant
cela d’une fumeuse « théorie du ruissellement » qui prétend que l’enrichissement de cette minorité profiterait à
toute la société...
Pourtant, les faits sont têtus : jamais les richesses de ceux d’en haut n’ont profité aux classes populaires ni
même à « l'économie » en général. Surtout pas dans le cadre d'un capitalisme en crise où les profits dans la
production ne sont jamais assez grands pour les capitalistes.
La politique de Macron renforce donc le caractère parasitaire du capitalisme : finance, immobilier,
consommation de luxe, les riches s'en donnent à cœur joie avec l'argent offert par Macron. Cerise sur le gâteau,
ce sont les 0,1 % les plus riches qui en jouissent le plus, soit quelques milliers de foyers !
Rien pour les classes populaires
Dans le même temps, l’inflation est bien là : les loyers (+1 %), l’énergie (+300 % pour le prix du gaz, +100 %
pour l’électricité), les prix en général (+2,7 % sur un an). Le directeur de Danone prévoit même une
augmentation des coûts de 8 % pour 2022…
Mais les salaires, eux, n’augmentent pas, ou alors très peu. Et les conditions de vie s’en retrouvent
profondément dégradées. Dans plusieurs entreprises, les accords de performance collective font même diminuer
les salaires, ou augmentent le temps de travail, voire les deux comme chez Bergams (91) où les salariéEs se
sont mis en grève. Et les suppressions d’emplois continuent comme à Renault Lardy.
Des mesures pour répondre à l’urgence sociale
Les primes et baisses de cotisations ne répondent pas à nos besoins, nous voulons une augmentation des salaires
de 400 euros, en relevant aussi le SMIC à 1800 euros net. C’est possible en prenant sur les profits et les grandes
fortunes, par exemple ces 175 milliards d’euros d’augmentation de la richesse des milliardaires français de mars
à décembre 2020… Il faut revenir à une indexation des salaires et pensions sur les prix, en particulier sur les
produits permettant de répondre aux besoins fondamentaux, ce qui permettrait de répondre à l’explosion des
prix.
Il faut aussi rétablir et aggraver lourdement la fiscalité des plus riches, via l’impôt sur le revenu et d'autres
prélèvements ciblés. En miroir, il faut baisser la fiscalité qui touche avant tout les plus pauvres, en particulier
supprimer la TVA, totalement injuste.
En socialisant les principaux moyens de production, c’est-à-dire en les plaçant sous contrôle public, on pourrait
par exemple rendre les transports en commun gratuits et garantir une énergie bon marché, retrouver une
maîtrise du secteur bancaire, et lancer réellement la transition écologique.
Rompre avec la loi capitaliste du profit, pour reprendre le contrôle de nos vies.
Le mardi 19 octobre 2021
00:13 | Lien permanent | Commentaires (0)