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06/01/2011

Santé, une année de lutte

Santé, dépendance : en 2011, pour combattre la résignation,
Coordonner les luttes, tracer une alternative politique !
marchant-8a781.jpg
En ne cédant rien sur les retraites, Sarkozy et son gouvernement ont voulu envoyer un message : Les attaques sur nos acquis sociaux vont continuer et s’accentuer, et le prochain chantier sera celui de la destruction de la sécurité sociale. La résignation et l’acceptation seraient, selon nos gouvernants, la seule possibilité face aux reculs sociaux. Ils misent sur la passivité pour mettre en application les mesures votées depuis 2007, et en faire voter de nouvelles en 2011.
Pourtant des luttes sont victorieuses…


Santé, dépendance : en 2011, pour combattre la résignation,
Coordonner les luttes, tracer une alternative politique !
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En ne cédant rien sur les retraites, Sarkozy et son gouvernement ont voulu envoyer un message : Les attaques sur nos acquis sociaux vont continuer et s’accentuer, et le prochain chantier sera celui de la destruction de la sécurité sociale. La résignation et l’acceptation seraient, selon nos gouvernants, la seule possibilité face aux reculs sociaux. Ils misent sur la passivité pour mettre en application les mesures votées depuis 2007, et en faire voter de nouvelles en 2011.
Pourtant des luttes sont victorieuses…

Au cours des dernières semaines, à Paris (hôpitaux Tenon, et Beclère), à Toulouse (CHS Marchant), des personnels hospitaliers ont mené des luttes opiniâtres avec les usagers et les organisations syndicales, politiques, et associatives, pour obtenir des recrutements de personnel face à des situations de crise. Ces luttes, malgré leur isolement, se sont terminées par des succès partiels, notamment des recrutements de personnel. Des résultats insuffisants, mais qui montrent les possibilités si tout le monde s’y met vraiment !

Sarkozy, l’obsédé du déficit !

En déplacement à l’hôpital d’Avignon le 21 décembre, le chef de l’Etat a consacré un nouveau discours à l’Hôpital. Un seul mot est répété inlassablement pendant les 11minutes de ce discours : le déficit !
Selon Sarko, ce qui n’est « pas sain », ce n’est ni la disparition des hôpitaux et maternités de proximité, ni les restructurations, ni les fermetures de lits et de services, ni les urgences surchargées, ni le manque de personnel...
Non, ce qui n’est « pas sain », c’est le « déficit », créé de toutes pièces par l’insuffisance des crédits accordés par le même Sarko aux hôpitaux.

Selon lui l’hôpital doit d’abord être une entreprise rentable et donc ouvrir des « partenariats » avec les cliniques privées, et il annonce de nouveaux plans de « retour à l’équilibre » avec leurs cortèges de suppressions d’emplois et de restructurations dont les conséquences aboutissent déjà à une inégalité d’accès aux soins sur l’ensemble du territoire

L’heure n’est donc pas à des luttes isolées, mais face aux budgets insuffisants, aux restructurations, à l’application nationale de la loi Bachelot, c’est une coordination nationale des luttes dans tous les hôpitaux qui est à l’ordre du jour.

Santé, dépendance : un choix politique

Mais pour combattre la résignation, il est aussi nécessaire d’affirmer qu’une autre politique est possible, qu’en prenant sur les profits, il est possible de financer des soins de qualité pour tous, remboursés à 100 % par la sécurité sociale, une prise en charge de la dépendance, à domicile ou en institution, ou des retraites à 60 ans.

C’est le but de la campagne que va mener le NPA, dans les mois qui viennent et qu’il propose de mener de manière unitaire à toutes les forces syndicales, associatives ou politiques qui partagent cette conviction.

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