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31/10/2009

Appel urgence climat, justice social

affiche climat thermometre.jpgAppel et signataires

L’appel est disponible en .pdf ici.

 

Urgence climatique, justice sociale – Copenhague décembre 2009


Nous sommes à la croisée des chemins. Issu de l’activité humaine, dans le cadre d’un modèle de production agricole et industriel que les sociétés industrialisées ont mis en place et qui se répand sur l’ensemble de la planète, le réchauffement climatique met en danger les moyens d’existence et les vies de milliards d’êtres humains, et menace d’extinction des millions d’espèces. D’ores et déjà, des populations entières sont affectées, en particulier les femmes, les peuples indigènes, les paysan-ne-s et, de façon générale, les plus défavorisés.

Face à cette crise écologique et sociale, mouvements sociaux, organisations écologistes, politiques et scientifiques du monde entier appellent à une action urgente et radicale.

Du 7 au 18 décembre prochains, la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique se tiendra à Copenhague. Elle doit déterminer les objectifs et les solutions à mettre en œuvre à l’échelle internationale pour prolonger le protocole de Kyoto, qui prend fin en 2012.

Selon les climatologues, il faudrait que les pays industrialisés, premiers responsables de l’émission des gaz à effet de serre (GES), réduisent leurs émissions de 25 à 40 % d’ici à 2020 et de 80 à 95 % d’ici à 2050 (par rapport à 1990). Faire diminuer les émissions dans ces proportions est impératif pour limiter à 2°C la hausse des températures par rapport au niveau de l’ère préindustrielle. Au-delà, l’emballement climatique se produirait. Il ne serait plus possible de maintenir une température vivable sur terre.

Les politiques actuelles sont dans l’impasse

Jusqu’ici, les mesures mises en œuvre et prévues par les différents États sont tout à fait insuffisantes. Les mesures que préconise notamment l’Union Européenne, qui n’envisage de réduire ses émissions que de 20 % en 2020, sont très en deçà des enjeux. Et alors que leurs émissions de GES par habitant sont les premières au monde, la proposition des Etats-Unis (réduction de 5 % des émissions sur la même période) est, quant à elle, une véritable provocation vis-à-vis des autres Nations.

Les solutions proposées actuellement ne sont pas crédibles. Car elles reposent essentiellement sur les mécanismes de marché alors que la crise économique et financière a, une fois encore, montré leur incapacité à se substituer à l’action publique et collective. La politique du « marché pilote » international de droits à polluer est clairement défaillante et les projets de l’Union européenne et des Etats-Unis en la matière relèvent du mirage idéologique.

Les fausses solutions sont également technologiques. Le nucléaire, outre qu’il s’agit d’une technologie porteuse de risques majeurs, ne peut être en aucun cas la solution : même un développement ambitieux du parc nucléaire ne réduirait les émissions de gaz à effet de serre que de façon très marginale. Les agrocarburants industriels quant à eux posent de nombreux problèmes environnementaux et aggravent la crise alimentaire sans contribuer à la baisse des émissions.

Des mesures véritablement alternatives sont nécessaires

Les objectifs de réduction des émissions de GES à atteindre ne peuvent l’être que par l’adoption, par les collectivités, les pays et les ensembles régionaux, de mesures radicales et alternatives :

-          Démocratisation de l’économie, qui doit être orientée vers la satisfaction des besoins sociaux et le respect des contraintes écologiques, et non par le profit à tout prix, par les diktats de la société de consommation et du productivisme ; cela implique le soutien aux circuits courts, à l’économie sociale et solidaire, au secteur coopératif ;

-          Réorientation des investissements (notamment de recherche) vers les énergies renouvelables, la cogénération, l’efficacité énergétique et les projets écologiquement soutenables ; valorisation de la sobriété énergétique ;

-          Reconnaissance et protection des biens publics mondiaux tels que l’énergie, le climat, les forêts, la terre et l’eau ; arrêt de la déforestation, protection des forêts primaires et des océans, et, de façon générale, défense de la biodiversité sauvage et cultivée ;

-          Relocalisation des activités économiques, rapprochement des lieux de vie et de travail, maîtrise de l’urbanisation, développement des transports collectifs, limitation du transport aérien ; taxation juste et progressive, au niveau national et international, de l’énergie et des transports les plus polluants ;

-          Retour à la régulation du commerce international, garantissant notamment la souveraineté alimentaire et le développement massif de l’agriculture paysanne, au Nord comme au Sud ;

-          Promotion d’un modèle alimentaire alternatif au modèle des pays industrialisés (majoritairement à base de protéines animales) afin de pouvoir diminuer les surfaces cultivées pour l’alimentation animale, donc réduire les émissions de GES du secteur agricole ;

-          Rénovation massive des bâtiments et promotion de la construction écologique.

La Justice climatique et sociale doit être au centre des politiques mises en œuvre

Les responsabilités historiques des pays du Nord et du mode de développement productiviste dans cette crise globale doivent être reconnues. La justice et l’équité exigent que soit réparée la dette écologique du Nord, a minima par l’annulation des dettes du Tiers-Monde. Les transferts technologiques respectueux de l’environnement et des sociétés au Sud doivent être financés et l’aide publique au développement augmentée, sans que cela exonère le Nord de ses propres objectifs de réduction des émissions. Les réfugiés climatiques doivent être reconnus et accueillis.

Au sein de chaque pays, des mesures d’accompagnement et de justice sociale sont indispensables afin que chacun puisse faire face aux changements à opérer, en ayant la certitude que les efforts seront partagés par tou-te-s. Il faut garantir un accès juste et équitable aux biens et services essentiels tels que l’énergie, qui ne doivent pas être laissés au marché mais faire l’objet d’une réappropriation par la société.

Une autre répartition des richesses doit permettre une transition solidaire vers des économies écologiques, au Nord comme au Sud. Le droit au travail pour tous est au cœur de cette répartition. C’est pourquoi un emploi décent permettant un revenu digne doit être garanti à chacun-e. Les revenus financiers et du patrimoine doivent être lourdement taxés afin de dégager les moyens nécessaires à la transformation des économies.

La gestion des financements doit être démocratique et garantir la participation des populations locales.

Les sommes colossales investies dans le sauvetage du système bancaire montrent que les moyens financiers existent. Les mesures à prendre doivent être débattues démocratiquement et faire l’objet de politiques publiques audacieuses, passant outre les intérêts des grands lobbies – notamment des hydrocarbures, et définissant une production industrielle axée sur les besoins et non sur le profit ainsi qu’une répartition plus juste des richesses naturelles et produites.

En France, nous appelons les associations de défense de l’environnement, syndicats, associations de solidarité internationale, organisations politiques, collectivités locales, et plus généralement tous les citoyen-ne-s à rejoindre la mobilisation internationale et à organiser des initiatives communes pour peser sur les décisions du sommet de Copenhague de décembre 2009.


Mobilisons-nous maintenant pour le climat et la justice sociale.


http://climatjustice.org/

 

Premiers Signataires :

4D (Dossiers et Débats pour le Développement Durable), Acme France (Association pour le Contrat Mondial de l’Eau), Action Consommation, A.C.! Agir ensemble contre le chômage, AE2D (Agir pour un Environnement et un Développement Durables), Aitec – IPAM (Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs – Initiatives Pour un Autre Monde), Amis de la Terre, Attac France, Avenir Climat, Bizi !, CADTM France (Comité pour l’annulation de la dette du Tiers Monde), Centre national d’information indépendante sur les déchets (Cniid) Confédération Paysanne, Ecorev’, Europe solidaire sans frontières (ESSF), Fac Verte, Fondation Copernic, Fondation Sciences Citoyennes, France Amérique Latine, France Tibet, FSU (Fédération Syndicale unitaire), IDD (Immigration Développement Démocratie), LDH (Ligue des Droits de l’Homme), Mémoire des Luttes, Mouvement de la Paix, MRJC (Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne), Réseau Féministe « Ruptures », Réseau Sortir du Nucléaire, RITIMO (Réseau d’Information et de documentation pour le développement durable et la solidarité Internationale), Union des Familles Laiques (UFAL), Union Syndicale Solidaires, Vélorution Paris Île-de-France, Zone d’Ecologie Populaire (ZEP)

Soutenu par :

Alter Ekolo, Alternative Libertaire, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE), Gauche Citoyenne, Gauche Unitaire, Jeunes Verts, Les Alternatifs, Les Verts, Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) Parti de Gauche, NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), Union Démocratique Bretonne, Utopia

28/10/2009

Un débat public sur le nucléaire

 

centrale-nucleaire-de-tihange.jpgCadarache :

le NPA 13 réclame un débat public sur l’avenir du site

 

Cadarache a toujours bénéficié, à tort, d’une image bienveillante dans la mesure où le site  n’est pas une centrale mais a été présenté comme un laboratoire de recherche ; sauf que le site contient 19 unités dont  un parc d'entreposage de déchets radioactifs solides, des ateliers de traitement  de l’uranium, des bassins de déchets radioactifs liquides, un atelier de fabrication de combustible à partir du plutonium,  des entrepôts de matières nucléaires… Parmi ces nombreuses activités, le retraitement du plutonium des bombes américaines obsolètes. Une contribution à la paix selon le CEA !

Comme toutes les branches de l’industrie nucléaire la direction du CEA pratique le culte du secret. Le CEA n’a jamais permis à la Criirad (laboratoire indépendant) d’effectuer des mesures à l’intérieur du centre. Les industriels du nucléaire nous dissimulent la vérité depuis 50 ans…La loi de transparence n’y a rien changé.

Mais voilà, il semble que la direction du CEA ne sait plus elle-même ce qui se passe sur le site de Cadarache :

Le 21 septembre, dans le cadre du réexamen périodique de la sûreté des installations « EOLE et MINERVE », réalisé à la demande de l'Autorité de Sureté Nucléaire, le centre CEA de Cadarache a déclaré que des échantillons d'uranium, sans emploi depuis 1999, contenaient de la matière fissile plus enrichie que la limite autorisée. 39 kg de plutonium en trop  déclarés le 5 octobre …6 kg d’uranium enrichi  en trop découverts le 25 octobre, présentant un danger potentiel de départ de réactions en chaîne … Et ce n’est pas fini : le plutonium a été trouvé dans 40 boites à gants…sur les 450 que contient un atelier qui réserve sans doute d’autres surprises.

Dans la lettre que  l’ASN a envoyée le 19 octobre au CEA, on peut lire : «  l’ASN a par conséquent estimé que l’exploitant n’était pas en mesure de garantir l’absence  de danger grave et immédiat pour le personnel » et a demandé en conséquence l’arrêt des opérations de démantèlement de l’atelier de technologie du plutonium.

Il faut savoir que prés de 6000 personnes travaillent sur le site, dont beaucoup sont des précaires. Et la situation, au regard de la législation du travail, vient de s’aggraver avec l’implantation d’ITER, véritable zone franche de l’industrie nucléaire.

Et si la sécurité du personnel n’est pas assurée que faut-il craindre pour la population et les écosystèmes environnants ? Les rejets gazeux, les rejets dans la Durance et dans la nappe phréatique ne font jusqu’à présent l’objet d’aucun contrôle public transparent.

 

Actuellement, certains ateliers obsolètes sont en voie de démantèlement, mais depuis 50 ans la situation sur le site est devenue inextricable. Il faut tout remettre à plat avant que des incidents plus graves ne se produisent. Ceux sont toutes les installations nucléaires du site qu’il faut démanteler afin de le décontaminer, gérer les déchets sous un strict contrôle public et reconvertir Cadarache en un centre de recherche sur les énergies renouvelables. Tout cela est possible sans licenciement et même en créant des emplois.

 

Le NPA appelle à stopper la fuite en avant de l’industrie nucléaire. Sortir de l’impasse nucléaire et reconvertir la recherche vers les énergies renouvelables : c’est urgent!

Le 28/10/2009

 

 

 

 

Etre radical aux elections régionales?

logo npa rouge .jpg

Dans le commentaire, le texte du PCF

 

Projet d'accord unitaire pour les élections régionales de 2010

 

Proposition du Comité exécutif du NPA

 

Voici un projet d'accord national unitaire. C'est une version de départ que nous souhaiterions discuter avec l'ensemble des composantes. Ce n'est pas à prendre ou à laisser mais une base de départ.

 

I – Principes généraux

La crise économique, sociale, écologique sans précédent que connait le capitalisme, la dégradation des conditions d'existence, impose plus que jamais des solutions radicales. Elle appelle la mise en œuvre d'une politique qui parte des aspirations de celles et ceux qui ne veulent pas subir les conséquences de la crise, de celles et ceux qui sont inquiets de l'avenir de l'humanité, de celles et ceux qui veulent inventer une démocratie directe et vivante qui ne s'arrête pas aux portes des entreprises et des quartiers populaires, de celles et ceux qui luttent au quotidien. Les régionales de 2010, qui ont à la fois un enjeu national et local, sont l'occasion de regrouper toutes les forces qui veulent défendre une telle politique. Il ne suffit pas de battre la droite. Il faut que les politiques de droite et patronale soient battues également et que, en lien avec les mobilisations populaires, des mesures d'urgence sociales, démocratiques et écologiques radicales inédites soient mises en œuvre.

Telle est notre ambition, celle d'une gauche radicale unie en phase avec les mobilisations populaires sociales et écologiques. Notre alliance est ainsi aux antipodes de la recomposition rose/orange/verte au centre qui s'affirme. Nous ne voulons pas d'une alternance sans changement, nous ne voulons pas gérer le système en nous contentant de le tempérer sur le plan social et écologique. Nous voulons changer les rapports de force. Nous voulons la rupture, condition de l'efficacité contre le chômage et les licenciements, contre les privatisations, pour la mise en place d'un grand service public bancaire, pour la défense du pouvoir d'achat, la réduction du temps de travail, le droit à la sécurité sociale et à la retraite, pour la reconversion écologique, la mise en place d'un grand service public de l'énergie, pour le droit à l'éducation pour tous, contre toutes les formes de discrimination et d'oppression.

 

II – Axes programmatiques régionaux

Nationales et locales, les élections régionales permettront à la fois de défendre un plan d'urgence de mesures radicales répondant aux crises, et dans le même temps, de le décliner dans le cadre des régions.

Nous tournerons la page des politiques de renoncement qui dilapident l'argent public pour les intérêts privés ce qui suppose de ne pas se laisser enfermer dans le carcan budgétaire et légal qui risque de se durcir encore avec la réforme territoriale annoncée.

Il s'agit de mobiliser les fonds publics dans le strict intérêt des classes populaires et dans le cadre d'un plan conséquent de lutte contre le réchauffement climatique basé sur la densification des réseaux de transports en communs gratuits, la mise en place du ferroutage, l'appui à une agriculture paysanne. Concrètement, voici quelques axes de notre projet :

  • Arrêt de toute subvention au secteur privé, aux entreprises, aux lycées privés, à la formation professionnelle contrôlée par le patronat. Récupération des fonds publics versés aux entreprises qui ont licencié.

  • Mobilisation des fonds publics pour le développement du service public de formation professionnelle, les lycées publics.

  • Développement des services publics de transports, pour densifier le réseau et rendre gratuits les déplacements. Contre l'ouverture à la concurrence du trafic ferroviaire régional de voyageurs. Pour le développement du ferroutage.

  • Refus de l'emploi précaire dans les collectivités territoriales, titularisation des employés sous contrat précaire et augmentation des salaires.

  • Soutien à une agriculture paysanne, ce qui implique de lutter contre les trusts de l’agro-industrie, contre les OGM, contre l’irrigation intensive. Pour une politique de protection de des ressources en eau. Pour la restauration bio dans les lycées, en favorisant un approvisionnement de proximité, dans la région concernée.

  • Pour un aménagement qui favorise la solidarité et non la compétition entre les territoires,  agir pour le maintien des services publics (hôpitaux, maternités, postes, gares,...) dans les petites villes, les zones rurales, les quartiers populaires.

  • Pour la participation de la région à un plan de construction de logements sociaux publics de qualité et aux normes écologiques, pour que chacun ait un toit et tourner la page des quartiers-guettos.

  • Pour des régions solidaires des peuples en lutte, contre la domination coloniale, contre l'impérialisme.

  • Pour des régions mobilisées dans le soutien à la régularisation de tous les sans papiers.

  • Pour encourager et financer une culture par et pour tous, en refusant que les grosses initiatives culturelles de prestige absorbent l'essentiel du budget.

  • Appui au logement social et au logement étudiant de qualité, à loyer modéré, aux normes écologiques.

  • Participation au financement de structures d'accueil de qualité pour le 4e âge.

  • Financement des structures d'accueil pour les femmes victimes de violences.

  • Consultation obligatoire des syndicats et associations pour tout projet les concernant.

  • Mise en place d'un budget participatif.

  • Retrait de la réforme fiscale qui accompagne la réforme territoriale et vise notamment à faire de nouveaux cadeaux au patronat en supprimant la taxe professionnelle. Pour une réforme radicale de la fiscalité, seule manière efficace de lutter contre les inégalités sociales et contre l’explosion des impôts locaux, résultat des politiques de décentralisation et de désengagement de l'État.

 

III – Campagne

Cet accord national s'applique dans les 21 régions métropolitaines afin d'assurer une lisibilité et une cohérence nationales. C'est dans ce cadre que sera organisée la campagne. Dans chaque région, notre rassemblement se met en place dans les meilleurs délais et s'ouvrira à des mouvements politiques locaux, des militants ou groupes de militants qui partagent les axes politiques généraux. Le programme général précédemment établi sera précisé en fonction des réalités locales. Les têtes de liste régionales, proposées dans les régions, feront l'objet d'une discussion nationale pour équilibrer les choix qui seront faits afin que chacune des composantes s'y retrouve. C'est dans un esprit unitaire, respectueux de la place de chaque composante et en tenant compte des rapports de force que sont constituées les listes.

 

IV – Alliances de second tour

Sans hésiter, nous ferons tout pour battre les listes soutenues par Sarkozy et nous voulons utiliser la loi électorale telle qu'elle est pour obtenir un nombre d'élus qui correspond à la proportion de la population que nous représentons. Ainsi nous prenons notre part dans la défaite nécessaire de l'UMP et de ses alliés et nous permettons à nos électeurs du premier tour de revoter pour nous au second.

C'est pourquoi nous sommes prêts à envisager des fusions « démocratiques » avec d'autres listes de gauche. Cela exclut toute fusion avec le Modem qui est un parti de droite.

Comme la loi électorale le permet, ces fusions seront contractées sur la base des rapports de force issus du premier tour. Il ne s'agit pas d'un accord programmatique, nos candidats de second tour seront porteurs de la position qu'ils ont défendu au premier et qui sera résumée dans un encart de la profession de foi de la liste unitaire de second tour.

 

V – Rôle des élus

Nos élus se constitueront en groupe dans les Conseils régionaux. Ils agiront sur la base du mandat programmatique défendu ensemble dans la campagne.

Ils mettront globalement en œuvre le programme partout où le rapport de forces le permettra et défendront chacune des mesures qui le compose avec ténacité dans tous les cas de figure en s'appuyant sur les mobilisations sociales. Ils appuieront toutes les mesures ponctuelles qui iraient dans le sens des intérêts généraux de la population mais voteront contre toutes les autres y compris le budget. Le programme défendu par le PS et le nôtre sont trop éloignés. Nous voulons être libres de nos votes, ne pas être contraint à des votes de reniement. Nous ne sommes pas prêts à brader nos idéaux, à tourner le dos aux aspirations populaires, à nos responsabilités d'écologistes radicaux. C'est pourquoi nous ne participerons pas à des gouvernements de régions (appelés « exécutifs ») dirigés par le PS tel qu'il est aujourd'hui.

 

VI – Forces parties prenantes et dénomination

  • Les partis et mouvements politiques nationaux suivants: (................................) présenteront des listes communes dans les 21 régions de la France métropolitaine :

  • Ce rassemblement prend le nom suivant :

27/10/2009

scandale à Cadarache

banderoleCadarache.JPG
Un nouvel incident mettant en cause la centrale gérée par le CEA, plaide pour l’abandon du nucléaire.

La découverte 39 kgde plutonium dans la centrale de Cadarache (Bouches-du-Rhône) est un véritable scandale. D’autant plus que le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a mis trois mois pour signaler cette incroyable « sous-estimation » de résidus de plutonium dans son Atelier de technologie du plutonium (ATPu).

Comment une quantité aussi énorme que l’équivalent de six bombes nucléaires a-t-elle pu être entreposée dans la plus totale illégalité ?

Cet « incident » est malheureusement loin d’être isolé : en août dernier, à Gravelines (Nord), une barre de combustible nucléaire est restée « accrochée » en suspension au dessus de 156 autres. Au Tricastin (Drôme), le 7 juillet 2008, lors d’une opération de nettoyage d’une cuve par la société Socatri – filiale de retraitement des déchets d’Areva – une fuite s’est produite et 76 kg d’uranium se sont échappés, provoquant la pollution de deux cours d’eau. Le 23 juillet, des salariés de la centrale ont été légèrement contaminés par des particules radioactives.

Cette accélération du rythme des accidents, les énormes problèmes que rencontrent les chantiers de l’EPR en Finlande et à Flamanville (Manche), tout cela est lié à la désorganisation de ce secteur récemment privatisé, en quête de toujours plus de profits et ayant de plus en plus recours à la sous-traitance.

Mais la prolifération du plutonium est, hélas, bien plus qu’un problème « conjoncturel » : il est au cœur de l’industrie nucléaire même. Pourtant le plutonium est le déchet le plus dangereux produit par les centrales nucléaires. Son accumulation représente un risque énorme pour la santé des salariés et la population aux alentours. Respirer une poussière d’un centième de milligramme de plutonium provoque de manière presque certaine un cancer du poumon. Il est en outre très réactif et au-dessus de quelques kilos de combustibles stockés au même endroit, les risques de réactions incontrôlées deviennent très importants. Bien qu’une petite partie du combustible soit réinjectée dans certains générateurs (mélangé à de l’uranium appauvri pour produire du Mox), les stocks de plutonium continuent de croître et sa dangerosité et son potentiel explosif sont tels qu’aucune forme de stockage n’est envisageable.

Ces accidents à répétition, ainsi que les scandaleuses révélations concernant l’état lamentable des anciens sites d’extraction d’uranium ou les déchets nucléaires français qui finissent entreposés dans des containers à l’air libre... en Sibérie (!) placent le lobby nucléaire dans une position très délicate. Cela jette un profond discrédit sur cette industrie, ainsi que sur les institutions publiques censées l’encadrer.

La sortie du nucléaire est plus que jamais à mettre à l’ordre du jour avant que le pire n’arrive.

Laurent Grouet

22/10/2009

La population veut un vrai service public postal de qualité

 

pas_touche-2.jpg

Collectif départemental contre la privatisation de la poste, pour un débat public et un référendum sur le service public postal

NI PRIVATISATION, NI STATU QUO

Usagers, postiers, citoyens, élus des Hautes-Alpes

Tous ensemble le 31 octobre.

Le gouvernement, fragilisé par la dernière journée d'action unitaire des postiers du 22 septembre dernier et la votation citoyenne du 28 septembre au 3 octobre tente avec difficultés d'en minimiser l'importance.


Le gouvernement n'a eu de cesse de contester la validité de la consultation citoyenne durant tout son déroulement et jusqu'à l'annonce des résultats, mais a été contraint par la voix de X. Darcos d'annoncer que les plus de 2 millions de participants « c'est quelque chose » ( 8 114 votants dans les Hautes-Alpes) .


Cette initiative, inédite à l'échelle du pays, témoigne de l'attachement profond de la population et des postiers au service public de La Poste, lien social indispensable et irremplaçable. Le résultat du vote est sans appel, plus de 90% des électeurs ont dit non au changement de statut de La Poste et à l'ouverture de son capital et donc à sa privatisation.

Le 31 octobre : journée nationale de rassemblements devant les bureaux de Poste et lancement de la semaine de mobilisation contre la privatisation, pour le développement du service public postal et l'organisation d'un référendum. - lancement officiel de la campagne "J'écris au Président" : distribution partout en France des 5 millions de cartes postales à envoyer au Président pour demander l'organisation d'un référendum sur le service public postal.
Nous étions plus de 2,3 millions à nous prononcer sur la privatisation de La Poste lors de la votation citoyenne, soyons encore plus nombreux à écrire au Président pour lui demander un référendum sur le changement de statut de La Poste !


Le Président ne VEUT PAS NOUS ECOUTER, ELEVONS LA VOIX !

Amplifions la dynamique !

SAMEDI 31 OCTOBRE 2009 dès 9h00

POPULATION, ELUS, POSTIERS  RASSEMBLONS NOUS DEVANT NOTRE BUREAU DE POSTE LOCAL !

Des actions spécifiques seront organisées au centre d'appel et au centre de tri de Gap



La Poste : c'est 20,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires, 943 millions d'euros de bénéfices en 2008, de quoi attiser les convoitises des rapaces du privé !


Mais La Poste, c'est aussi et surtout :

  • La distribution du courrier et des colis 6 jours sur 7 dans tous les foyers du territoire,

  • La réception du journal de son choix tous les jours à un prix abordable et unique,

  • Le droit au compte et aux services associés pour les plus faibles et les plus démunis,

  • L'accessibilité à des bureaux de poste sur tout le territoire et un aménagement du territoire équilibré .


Il faut savoir que La Poste prépare la livraison de l'entreprise clés en main au privé, en modifiant ses organisations : ainsi dans les Hautes-Alpes, sur 91 bureaux de poste en 2000, 42 ont été transformés soit en agences postales, soit en points contact. Ces 42 bureaux ne sont plus financés par La Poste avec ses recettes excédentaires, mais dans leur plus grande partie par les contribuables! !

La Poste privatisée, c'est la fin des missions de service public et la désertification des zones non rentables !


NB : Nous proposons qu'une photo soit prise de chaque rassemblement afin de témoigner de notre mobilisation. Elles seront collectées au niveau départemental (UD CGT 3 rue David Martin Gap) et envoyées au Président de la République


Association P.A.C.G, Association Citoyenne Défense Hôpital Gap, ATTAC, ALDEA, CFTC, CFDT, CGT, FAPT-CGT, FO-Communication, FSU, INDECOSA-CGT, Les Verts, M'PEP, NPA, PCF, PRG, PS, Solidaires 05, UTOPIA 05.


19/10/2009

Ne pas perdre sa vie à la gagner!!!

Se tuer au travail.jpgNos emplois, pas leurs profits

Après les succès de la grève des postiers et du référendum contre la privatisation de la Poste, après les manifestations des employés de France Télécom contre la dégradation des conditions de travail qui ont poussé vingt-cinq d'entre eux au suicide ces derniers mois, les cheminots sont appelés à faire grève et manifester le 20 du mois pour leurs emplois et leurs salaires. A la même date, les lycéens descendront dans la rue pendant que les employés de Pôle emploi se battront, encore le même jour, contre la dégradation de leurs conditions de travail. Tous les salariés de l'industrie sont appelés à leur tour à une journée de lutte le 22 octobre.

Les licenciements massifs, 1000 par jour, ont non seulement des conséquences dramatiques directes sur ceux qui sont jetés à la rue et leurs familles mais aussi, indirectes, sur la précarité de l'emploi de ceux qui en ont encore un, l'aggravation de leurs conditions de travail par l'augmentation de la productivité, la baisse des salaires dans le privé comme dans le public, le recul des conditions de vie de tous. C'est ainsi depuis des années et des années.

Des raisons encore plus nombreuses de se révolter tous ensemble

Mais avec la crise, une étape a été franchie. Ainsi les salaires sont au plus bas depuis trente ans, la santé au travail qui se dégrade jusqu'au suicide subit un recul historique, le délabrement et la remise en cause des services publics n'a jamais été aussi loin. Les attaques sur l'emploi utilisent et renforcent toutes les oppressions, divisions et discriminations entre chômeurs et salariés, actifs et retraités, hommes et femmes, français et étrangers...

C'est ce que démontrent les manifestations qui ont été également organisées les 16 et 17 octobre, pour le niveau de vie des retraités qui s'effondre et pour les droits des femmes qui restent bafoués et, dans certains cas, sont remis en cause.

Avec les licenciements et le chômage de masse, c'est toute la société qui est en train de reculer. Tout le monde comprend bien que nous ne trouverons pas de réponse à cette crise et à ces attaques globales entreprise par entreprise, secteur par secteur, catégorie par catégorie, pas plus qu'il n'y a de solution « industrielle » capitaliste à la crise du capitalisme. La seule solution est de contester le pouvoir des actionnaires sur l'économie, l'industrie et les banques, qui ruine toute la société.

Face à une crise globale, une réponse globale

C'est pourquoi le NPA engage une campagne « Nos emplois, pas leurs profits » pour interdire les licenciements en prenant sur les profits, pour garantir à chacun un minimum net de 1500 euros par mois, pour travailler toutes et tous moins et mieux, pour faire du droit de chacune et chacun à vivre correctement de son travail une question centrale, un choix de société. Cette campagne est indissociable de la construction et du développement des mobilisations en cours, de leur coordination pour aller vers un vaste mouvement d'ensemble qui sera seul à même de changer la donne au profit des classes populaires.

12/10/2009

Victoire pour l'Hopital public à Valréas

t-hopital.1236450713.jpgLa victoire juridique (Cf. ci dessous) de notre Comité de Valréas, de la Municipalité, du collectif de jeunes mamans, et de toute la population qui les suit et les encourage est une belle page citoyenne et militante de l'ère HPST. Une ministre est condamnée pour non respect de la loi et pour non respect des besoins sanitaires essentiels des populations et des territoires ! Il faut le faire connaître très largement.

Elle nous rappelle qu'un pouvoir aveugle continue d'écraser nos structures sanitaires, de les forcer à fermer, y compris contre les décisions de justice, et sans aucune justification réelle ni de taille (plus de 2000 accouchements sur Ivry, près de 2500 sur St Antoine aujourd'hui menacé...), ni de sécurité... Par contre ce qu'on sait c'est que partout où ont eu lieu les restructurations - en milieu rural comme en milieu urbain, des territoires se désertifient, les notions égalitaires et démocratiques d'aménagement du territoire sont bafouées, des usagers et leurs familles sont soumis à plus de transferts, plus de frais, plus d'insécurité, moins d'humanité par éloignement de leurs proches. Partout les plus démunis sont les plus touchés et toute une population est malmenée : 20 % de consultations en moins là où il y a eu fusion dit un rapport officiel, 15 % des habitants qui ne consultent plus, 40% qui  se privent de produits ou de soins coûteux.... Des femmes accouchent au bord de route ou dans les camions de pompiers ou dans la voiture de leur compagnon. Des malades ont des heures de route pour atteindre l'établissement nécessaire. Pire cela ne profite même pas aux structures qui regroupent, car elles aussi suppriment services, lits ou postes, et se trouvent soumises au stress, aux cadences infernales, à l'insatisfaction de ne pouvoir prendre en charge rapidement et  humainement des patients de plus en plus nombreux...

Alors avec Valréas il faut arrêter la machine infernale qui nous broie depuis de trop longues années.

Alors avec Valréas il faut dire que la santé au sens large du terme doit d'abord partir des besoins des personnes et des territoires et pas des considérations financières et technocratiques.

Alors avec Valréas il faut contrer un pouvoir aveugle et demander le retrait de cette loi inique qu'est la loi Bachelot qui met à mal l'hôpital public et stopper toutes les restructurations en  cours.

Bravo aux ami(e)s du Vaucluse et de toute l'enclave autour de Valréas. Un grand Merci pour la belle résistance démocratique et pluraliste que vous avez su nous montrer, car le combat juridique n'est que la pointe extrême de l'iceberg de votre mobilisation de tous les instants et depuis fort longtemps.

LA PROCHAINE RENCONTRE NATIONALE DE LACOORDINATION A DIE LE 28 NOVEMBRE 2009 SE FERA DANS UN LIEU QUI A SU EGALEMENT CONSERVER SA MATERNITE. DIE ET VALREAS SERONT DONC LOGIQUEMENT AU COEUR DE CETTE RENCONTRE. PENSEZ A RETENIR CETTE DATE C'EST NOTRE COMBAT COMMUN

Pour le Conseil D'administration de la Coordination nationale, Michel ANTONY

PS : les ami(e)s de Valréas continuent de manifester, pique niquer de manière militante et conviviale, d'occuper les lieux... Soutenons les, diffusons l'information, accompagnons les

Voici la chronologie de leur luttes récentes qu'ils nous demandent de largement diffuser

VALREAS  :   OU EN-SOMMES-NOUS  ?

- 26/08/09 Tribunal Administratif (TA) de Nîmes suspend la décision de l'ARH  de fermer la maternité. L'ARH a un mois pour donner les moyens permettant à la mater de fonctionner.

- 29/09/09  Mme Bachelot, ne tenant pas compte des décisions de justice, décide fermeture le 30/09/09

- 09/09/09  Rencontre avec la Préfecture et la DDASS

- 17/09/09  Conseil Administration de l'Hôpital à l'unanimité : rejet d'un centre de périnatalité sans hébergement. OUI à l'autorisation de fonctionnement de 5 ans

- 22/09/09  Inauguration annulée de l'agrandissement de la maternité de l'hôpital d'Orange. Mme Bachelot se dégonfle-t-elle ??? L'ARH sera là !!! Puis report. Devinez pourquoi!!!!

- 27/09/09  Manif à Valréas : 3500 personnes, Michel notre Président de la CN nous fait  l'honneur et l'amitié de participer ainsi que les comités d'Aubenas, Cavaillon, Die, Lure, Pertuis, Privas, Vaison la romaine, et bien d'autres qui se font représenter...

- 29/09/09  Rencontre au sommet ( Maire, Gendarmerie, hôpital, comité ). La tension est à fleur de peau. Au soir, pique-nique citoyen devant l'hosto.  22 H 30 le comité investit les locaux de la maternité.

- 08/10/09  2° audience au TA. Le Président du CA de l'hôpital ainsi qu'un collectif de futures mamans attaquant la décision de Bachelot. Le Comité s'associant à ces démarches en recours en intervention.

- 09/10/09 Décisions du TA : La décision de Mme Bachelot est suspendue.  Huit jours sont accordés pour la réouverture de la maternité. Astreinte de 100 euros par jour de retard (somme ridicule mais c'est un très important symbole ).

- 10/10/09  3° pique-nique citoyen ( près de 350 convives + Maire + Conseil Général + élus + les 2 avocats ). Désolé de ne pas être présent au CA de notre Coordination du 10 octobre à Paris.                 Décision : On continue à occuper les locaux de la maternité.

-11/10/09 De très nombreux volontaires se joignent à l'occupation.

Merci de transmettre à tous. Nous avons besoin de votre soutien. Merci.

André LACHARD - Responsable de Valréas et responsable national de la Coordination

Contact : alachardsbesson@akeonet.com

 

 

COORDINATION NATIONALE des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité

(fondée à SAINT-AFFRIQUE en 2004)


Siège social : 1 rue Jean Moulin 70200-LURE
SIREN : 503 711 988 - SIRET : 503 711 988 00017

Association agréée - Arrêté du 14/08/2008 - N2008AG0003

Site : http://www.coordination-nationale.org

Contact : postmaster@coordination-nationale.org

Président : Michel ANTONY  - Michel.Antony@wanadoo.fr
Adresse personnelle : 3 rue Labarbe 70200 MAGNY VERNOIS - Tel.03.84.62.91.65 - 06.63.82.28.24

Vice Présidente : Françoise NAY jean.rostandivry@wanadoo.fr
Adresse personnelle : 3 rue Coutant 94200 IVRY sur Seine - Tel. 01.46.72.63.82 - 06.07.89.06.57

 

Mais l’énergie nucléaire est-elle aussi propre qu’on nous le dit ?

nucleaire-tue-avenir-977f6.gifA voir absolument : ce mardi 13 octobre à 20 h 40 sur ARTE.

Rediffusion le jeudi 15 octobre 2009 à 9 h 55 sur ARTE

Déchets, le cauchemar du nucléaire.

Un film évènement, une enquête coup de poing de 98 mn.

Voir des extraits vidéos et plus d'infos sur ce reportage en cliquant sur :

http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Dechets--le-cauchemar-du-nucleaire/2766888.html

La face cachée du nucléaire et son déficit démocratique à travers son point faible : les déchets radioactifs.

En pleine prise de conscience des menaces de réchauffement climatique, les industriels et certains politiques nous présentent l’énergie nucléaire comme la solution d’avenir, une énergie propre, maîtrisée, sans impact sur l’environnement et la santé. Parfois même, une énergie qui s’inscrit dans le « développement durable ».

Mais l’énergie nucléaire est-elle aussi propre qu’on nous le dit ?

07/10/2009

Il y a de quoi être révolté

dessin-la-poste.jpgBUDGET, PRIVATISATION DE LA POSTE : BASTA !

Christine Lagarde et Eric Woerth ont présenté leur budget : un budget injuste socialement, reflet des choix politiques en faveur des patrons et des plus privilégiés, avec le maintien du bouclier fiscal et la suppression de la taxe professionnelle pour les entreprises. Cette suppression entraînera un manque à gagner de 12 milliards d'euros, alors que ces mêmes entreprises continuent à bénéficier de cadeaux colossaux : 70 milliards d'euros d'aides de l'Etat dont 30 d'exonérations de cotisations sociales. Dans le même temps, l'impôt sur les sociétés continue sa dégringolade et la TVA, l'impôt le plus injuste puisqu'il frappe indistinctement tous les consommateurs quels que soient leurs revenus, représente plus de 50% des recettes fiscales.

Suppressions de postes, montée du chômage, taxe carbone...
Ce budget sanctionne la poursuite et l'accélération des suppressions d'emplois dans la fonction publique, en particulier dans l'éducation nationale, 16 000 postes de fonctionnaires sur les 33 754 qui disparaissent. Pas de doute, le gouvernement est en fait le premier destructeur d'emplois. De surcroît il attend au bas mot 190 000 nouvelles suppressions d'emplois dans le privé pour 2010, donc autant de rentrées en moins pour la sécurité sociale.
Avec la mise en place de la taxe carbone c'est une ponction fiscale supplémentaire supportée avant tout par les ménages, avec des compensations insuffisantes par rapport aux prélèvements effectués, alors que les entreprises seront exonérés ou plus faiblement imposées.
Une fois de plus le budget concocté est un budget de classe aux conséquences désastreuses pour une majorité de la population.

La poste : un exemple à suivre

La « votation citoyenne » du 3 octobre a montré qu'il était possible de se mobiliser contre la politique de casse de Sarkozy. Plus de 2 millions de personnes ont voté contre la privatisation de la poste grâce aux très nombreuses initiatives de collectifs unitaires, regroupant des dizaines d'organisations politiques, syndicales et associatives. Malgré la hargne rageuse de Frédéric Lefèvre, porte parole de l'UMP et qui parle de « vaste manipulation...voulant faire croire à une privatisation de la poste », les usagers ne sont pas dupes et se sont rendus massivement aux urnes, dans les mairies, sur les marchés, dans les entreprises.
Il faut désormais transformer ce succès en réussite et exiger du pouvoir l'organisation d'un référendum, soutenir les luttes des postiers et poursuivre la mobilisation unitaire avec la perspective de préparer une grande manifestation nationale à Paris rassemblant salariés et usagers pour obtenir le retrait du projet de la privatisation de la poste.
Tous ensemble on peut infliger une défaite à Sarkozy.

Lundi 5 octobre

04/10/2009

La population veut un vrai service public postal de qualité

pas_touche-2.jpg

Collectif Haut Alpin

« Pour la défense

du service Public Postal –

Contre la privatisation

de la poste »

 

 

 









COMMUNIQUE A LA PRESSE

 

8 000 Haut – Alpins s’expriment
contre la privatisation de la Poste

 

 

 

De La Grave à Laragne, à travers tout le département, toutes sensibilités confondues, les citoyens des Hautes Alpes ont massivement exprimé leur rejet de la privatisation de la Poste.

 

Organisée à l’initiative d’un Collectif réunissant partis politiques, organisations syndicales et associations, cette votation citoyenne a rencontré un véritable succès, en particulier dans les zones rurales avec des participations atteignant 74% à Eyguians, 70% à Abriès, 50% à Chabestan ou à Oze par exemple.

 

Les Haut-Alpins ont ainsi marqué leur attachement à un service public postal de proximité et de qualité ainsi qu’à l’organisation d’un référendum officiel par lequel ils puissent exprimer leur opinion sur l’avenir de la Poste. Ils ont ainsi montré également leur volonté de se réapproprier un service public qui leur appartient.

 

Le Collectif Haut Alpin appelle la population à rester mobilisée afin que le gouvernement prenne en compte le résultat de cette votation et renonce à son projet de privatisation.

 

Il se réunira le 14 octobre prochain.

 

Gap, le 3 octobre 2009