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30/09/2009

Tous ensemble, nous pouvons empêcher la privatisation de La Poste

lq-poste.jpgDepuis une semaine, les ministres jurent la main sur le cœur que jamais le changement de statut de La Poste ne débouchera sur la privatisation. Mensonge et hypocrisie ! On se rappelle comment Sarkozy avait fait exactement la même annonce en 2004 à propos de Gaz de France. Tout comme Jospin en 1997 s’agissant de France Télécom, cet ancien service public où la logique de la rentabilité à tout prix pousse maintenant les salariés au suicide.

La transformation de La Poste en société anonyme serait, nous disent-ils, indispensable pour résister à la concurrence qui résultera de la directive européenne déréglementant les services postaux. Mais l’Etat a toujours envers La Poste une dette de 1 milliard d’euros, et il a trouvé des dizaines de milliards pour financer les banques ! « C’est l’Europe qui l’a voulu, nous n’y pouvons rien » clament également les Lagarde et autre Darcos. Mais ce texte européen a été co-élaboré et soutenu par le gouvernement français !

Dans tous les secteurs, l’abandon du statut d’entreprise publique a été le prélude à l’entrée des capitaux privés et à la soumission aux impératifs du profit. Avec pour conséquences la dégradation et le renchérissement des services, l’aggravation des conditions de travail des personnels. Il est vrai qu’à La Poste, cette logique est engagée depuis des années. Depuis 2002 on est passé de 17 000 à 10 000 bureaux de poste, 50 000 emplois ont été supprimés, alors que 43 % des salariés et la totalité des filiales sont déjà sous statut privé. Le gouvernement espérait que cet état de fait produirait assez de résignation pour empêcher une mobilisation, mais il n’en est rien.

C’est l’heure de la riposte

D’ailleurs, Sarkozy est si conscient de l’impopularité de son projet qu’il a empêché la réalisation d’un référendum d’initiative populaire, en ne prenant pas les décrets d’application de l’article de la réforme constitutionnelle qui devait ouvrir cette possibilité. C’est pourquoi plus de 50 organisations, réunies dans le Comité national contre la privatisation de La Poste, organisent dans toute la France la consultation nationale du 3 octobre et des jours précédents.

Cette consultation exprimera un refus massif de la privatisation, mais cela ne suffira sans doute pas. Sur la base de ce premier succès, d’autres initiatives, élevant le niveau de la confrontation, devront être prises pour obtenir le retrait du projet gouvernemental. C’est possible, comme le montrent diverses expériences dans le passé : la mobilisation victorieuse contre le CPE en 2006, bien sûr, mais aussi l’immense manifestation nationale qui, en 1994, avait imposé l’abandon de la réforme de la loi Falloux attaquant de front l’école laïque.

Nul doute que si les principales organisations impliquées dans la mobilisation étaient prêtes à l’épreuve de force avec le gouvernement, celui-ci aurait du souci à se faire. Non seulement la privatisation de la Poste pourrait être stoppée, mais une victoire sur ce terrain aiderait au développement et à la convergence des luttes face aux attaques multiformes que subissent les salariés. Le NPA, en tout cas, ne ménagera aucun effort pour aller dans ce sens.

Le 29 septembre 2009

24/09/2009

Touche pas à ma POSTE

poste_faujour2.jpg

 


LA VOTATION

DANS LES

HAUTES-ALPES

 

En Mairie de :

 

 

  • Abriès, Aspres sur Buëch, Briançon, Chabestan Espinasses, Guillestre, Laragne, Puy Saint André, Saint-Auban d'Oze, Saint Julien en Beauchêne, St Pierre d’Argençon, Veynes.

 

Toutes les Mairies du département ont été sollicitées par le collectif.

 

Certaines sont en attente d’une délibération du Conseil Municipal.

 

Devant les bureaux de Poste à :

 

 

  • Aspres Sur Buëch, L’Argentière, Chorges, Embrun, La Faurie, Gap, Saint Bonnet, La Saulce, Serres, La Roche-des-Arnauds, Rosans (27 sept), Tallard, Laragne,etc.…

Le 3 octobre :

POUR LA DÉFENSE

DU SERVICE PUBLIC POSTAL

 

EXPRIMEZ VOUS NOMBREUX !

AC Agir contre le Chômage Action Consommation ACU (Association des communistes unitaires) AITEC Association Internationale de Techniciens Experts et Chercheurs Alter Ecolo Alternative Libertaire Amis de la Confédération paysanne ANECR Association Nationale des Elus Communistes et Républicains APEIS Association Pour l’Emploi, l’Information, et la Solidarité ATTAC CAP21 Citoyenneté Action Participative pour le 21ème siècle CFTC Postes et Télécommunications CGT Banque de France CGT Finances Club Gauche Avenir CNCU Coordination Nationale des Collectifs Unitaires pour une Alternative au Libéralisme CNR Conseil National de la Résistance Confédération CFTC Confédération CGT Confédération Paysanne Convergence des Collectifs de Défense et de Développement des Services Publics CNT-PTT Confédération Nationale du Travail CSF Confédération Syndicale des Familles DAL Droit au Logement Debout la République Fédération des Activités Postales et des Télécommunications CGT Fédération Nationale des Elus Socialistes Républicains Fédération SUD PTT FEVE Fédération des Elu/es Verts et Ecologistes FNEM FO Fédération nationale de l’énergie et des mines Force Ouvrière FO Communication Fondation Copernic FSU Fédération Syndicale Unitaire Gauche Unitaire GUE/NGL Composante française du groupe de la Gauche Unie européenne/Gauche verte Nordique INDECOSA CGT IPAM Initiatives pour un Autre Monde Jeunes Laïques et Solidaires La Fédération pour une alternative sociale et écologique Les Alternatifs LDH Ligue des Droits de l’Homme Les Objecteurs de Croissance Les Verts M’PEP Mouvement politique d’éducation populaire Marches Européennes Mouvement de la Jeunesse Communiste Mouvement des Jeunes Socialistes MRC Mouvement Républicain et Citoyen NPA Nouveau Parti Anticapitaliste Parti Communiste Ouvrier Français Parti de Gauche PCF Parti Communiste Français PRG Parti Radical de Gauche PS Parti Socialiste République et Socialisme Réseau Européen des Missions Publiques Résistance Sociale SUD Caisses d’Epargne SUD Crédit Foncier UFAL Union des Familles Laïques Union Syndicale SOLIDAIRES UNRPA Union Nationale des Retraités et Personnes Agées Association pour une Alternative Citoyenne à Gauche CFDT 05 Association citoyenne de défense de l’hôpital de Gap UTOPIA 05

Http://www.appelpourlaposte.fr

 


21/09/2009

Ne perdons pas notre vie à la gagner

Le_suicide_au_travail_est-ce_normal__.jpg France Télécom :
morts pour le profit capitaliste

En 18 mois, 23 salariés de France Télécom se sont suicidés. Mais dans une conférence de presse, le PDG de l’entreprise a déclaré cyniquement qu’il n’y voyait qu’une « mode » !
Il ne pouvait pas mieux montrer l’arrogance et le mépris des possédants à l’égard des travailleurs et comment ils rabaissent ceux qui travaillent. Selon lui, ces salariés qui craquent seraient des individus fragiles qui ont des problèmes personnels et ne savent pas s’adapter aux évolutions  technologiques. Le rédacteur en chef de « l’Express » en rajoute dans l’odieux en expliquant que  ce serait des fonctionnaires planqués qui ne s’habituent pas aux conditions de travail du privé.
Mais les suicides de travailleurs chez Peugeot ou Renault ont frappé aussi l’industrie et le privé...

Le profit et la privatisation tuent
Depuis 1997, date où le gouvernement de gauche de Jospin a procédé à la première ouverture au  capital de France Télécom, ses effectifs sont passés de 145 000 à 80 000 sur la maison-mère. Voilà  la source des souffrances au travail. Le but de la privatisation, c’est de faire passer les prodigieux bénéfices des télécommunications dans les poches des capitalistes.
Cela signifie réduire les coûts, et ce qui coûte, ce ne sont pas les dividendes versés aux  actionnaires qui n’ont pas cessé d’augmenter, mais le personnel. La concurrence effrénée entre opérateurs téléphoniques, les restructurations incessantes, la mobilité forcée et le chantage à l’emploi qui les accompagnent sont à la base d’une gestion par le stress qui aggrave la charge de travail, déstabilise et dévalorise, dans le but de faire craquer ces salariés qui ont une culture de  service public et de les amener à quitter « volontairement » l’entreprise. C’est pourquoi, pour faire  face aux suicides, la direction de France Télécom a prévu des psychologues mais a exclu tout arrêt des restructurations.


C’est toute la société capitaliste qui est malade


Beaucoup de salariés de bien des entreprises se reconnaissent dans ces agents qui ne dorment  plus, tombent en dépression, se bourrent d’anxyolitiques et dont la détresse a été pour une fois médiatisée. Ce n’est pas que chez France Télécom que la soif de profits des capitalistes broie  les vies. C’est plus d’une personne par jour qui se suicide au travail et plus de 60 % des salariés  qui trouvent leur travail stressant, et cela, avant la vague de licenciements amenée par la crise...

Et puis, ce ne sont pas que les salariés, mais aussi les petits paysans qui sont victimes des profiteurs : quatre producteurs de lait par exemple se sont donné la mort parce que la grande  distribution les étrangle.  Alors, pour ne pas se bourrer de médicaments il faut mettre la pilule à nos exploiteurs. Comme  l’a montré le succès de la manifestation des ouvriers de l’automobile du 17 septembre devant la  Bourse de Paris, il est possible et nécessaire de s’y mettre tous ensemble afin de préserver notre
avenir et notre santé et d’en finir avec la loi des actionnaires et du profit.
Le 21 septembre 2009
Nous sommes des milliers de travailleur-se-s, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, des jeunes, des retraité-e-s, des précaires, des militant-e-s politiques, associatifs, syndicaux, nouveaux ou anciens. En réponse à l’appel d’Olivier Besancenot, nous avons fondé le Nouveau Parti Anticapitaliste. Nous voulons rassembler dans ce parti toutes celles et tous ceux qui veulent en finir avec le capitalisme. Nous appelons à construire toutes et tous ensemble une gauche qui ne renonce pas, une gauche de combat pour changer le monde.

20/09/2009

LA POSTE on riposte

pas_touche-2.jpg

APPEL A LA GREVE POUR


GARDER LA POSTE PUBLIQUE

Olivier Besancenot vient d'appeler à la grève et à la manifestation pour défendre notre poste publique. Ainsi le 22 Septembre 2009, tous les citoyens sont concernés. VENEZ TOUS ET TOUTES POUR DEFENDRE CE SERVICE PUBLIC INDISPENSABLE! LUTTONS POUR GARDER UNE POSTE REPONDANT AU SERVICE DE LA POPULATION ET NON L'INVERSE. POUR PLUS D'INFORMATIONS REGARDEZ DANS LES ARTICLES SUIVANTS ET CHERCHEZ CELUI PARLANT DE LA PRIVATISATION DE LA POSTE.

 

Olivier Besancenot vient d'appeler à la grève et à la manifestation pour défendre notre poste publique. Ainsi le 22 Septembre 2009, tous les citoyens sont concernés. VENEZ TOUS ET TOUTES POUR DEFENDRE CE SERVICE PUBLIC INDISPENSABLE! LUTTONS POUR GARDER UNE POSTE REPONDANT AU SERVICE DE LA POPULATION ET NON L'INVERSE.

Mardi 22 septembre à Gap . 10H rassemblement devant la Poste Rue Carnot, puis manifestation  et nouveau rassemblemnt devant la préfecture à partir de 11H jusqu'à 12H30. ON VIENT NOMBREUx ET  ON SE FAIT ENTENDRE.

Defenseur des enfants, c'est pas rien

Pétition pour le maintien d'un Défenseur des enfants indépendant :
http://www.defenseurdesenfants.fr/pourund

efenseurdesenfantsindependant.php

(sur le site du Défenseur des Enfants)

Coordination des soutiens pour un Défenseur des enfants indépendant
Le 6 mars 2000, le Parlement a voté la création d’un Défenseur des
enfants, autorité indépendante chargée
de défendre et promouvoir les droits fondamentaux des enfants posés
dans la Convention internationale des
droits de l’enfant que la France a ratifiée en 1990.

Depuis 9 ans cette institution représentée successivement par Claire
BRISSET puis par Dominique VERSINI
est intervenue comme un médiateur interinstitutionnel pour plus de
20.000 enfants dont les droits
n’étaient pas respectés par une administration ou une personne privée
ou pour les enfants qui n’avaient
pas de droits reconnus. Elle s’est aussi imposée comme une force
constructive de proposition législative
et réglementaire et parfois d’interpellation auprès des pouvoirs publics.

Au moment où dans le monde entier, se préparent les célébrations du
20ème anniversaire de la Convention
internationale des droits de l'enfant, la France ne peut pas être le
pays qui supprime son institution
indépendante « Défenseur des enfants ».

Tous les enfants et adolescents vivant dans notre pays ont le droit
d’avoir accès à un Défenseur
indépendant et consacré à la défense et à la promotion de leurs droits
fondamentaux.

J’apporte mon soutien au maintien d’un Défenseur des enfants indépendant :
http://www.defenseurdesenfants.fr/pourundefenseurdesenfantsindependant.phpdefense enfants.jpegdefense enfants.jpeg

14/09/2009

La taxe carbone, pas bonne pour la majorité

taxe_carbone.jpgTaxe

carbone :


elle n’est

bonne

ni pour le

climat, ni pour les plus

pauvres !

La taxe carbone est une arnaque de plus, un nouveau coût à payer par la population qui ne permettra pas d'amorcer une véritable réduction des émissions de CO2 pourtant urgente face au réchauffement climatique.

Elle est présentée comme une mesure de bon sens pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, responsables du changement climatique : intégrer dans le prix des produits, le coût lié à la quantité de carbone nécessaire à leur production. Plus un produit aura nécessité de pétrole ou de charbon pour sa production et son transport, plus il sera taxé, donc moins il devrait être consommé.

Mais, en réalité, il s’agit de faire payer aux consommateurs - donc à la population… - les conséquences du gaspillage des ressources naturelles.

Ce sont bien les patrons qui organisent la production, qui multiplient les transports routiers pour mettre les salariés en concurrence et augmenter les profits. Et c’est le gouvernement qui détruit le fret pour le transport des marchandises par le rail…

Alors que le gouvernement multiplie les cadeaux aux entreprises - suppression de la taxe professionnelle, exonération des heures supplémentaires, etc… -, la taxe carbone est une nouvelle façon de faire payer aux salariés la facture de son irresponsabilité, tout en préservant les profits des plus gros pollueurs.

En effet, le choix d'exonérer l'électricité (produite par l'industrie nucléaire réputée à tort ne pas produire de gaz à effet de serre), l'exonération de certaines entreprises disposant de quotas gratuits sur le marché des droits à polluer européen, ainsi que le prix  volontairement bas de la tonne de CO2 permettront aux entreprises de conserver leurs modes de production polluante.

Sarkozy détourne l’urgence climatique pour compenser les ressources fiscales manquantes à cause des cadeaux faits aux plus riches et aux patrons avec le paquet fiscal et la suppression de la taxe professionnelle.

Le système capitaliste fondé sur le « produire toujours plus pour profiter toujours plus » ne peut pas résoudre cette crise climatique.

 

Changer le monde, pas le climat !

 

Le NPA défend un plan d’urgence social et écologique :

 

- La réquisition des grandes entreprises de l’énergie (comme Total, Suez, Edf, Gdf) pour créer un service public de l’énergie et mettre en œuvre un plan d’économie énergétique, le développement des énergies renouvelables et la sortie du nucléaire.

- La tarification progressive sur l’eau et l’énergie : les gros consommateurs, gaspilleurs et pollueurs payant plus pour financer la gratuité pour les besoins vitaux de l’immense majorité.

- Des transports collectifs pour les déplacements quotidiens, gratuits, confortables et accessibles

- Un service public du logement pour des logements en nombre, confortables et correctement isolés donc économes en énergie…

NPA   le 14 septembre 2009

12/09/2009

Je me fais taxer, tu te fais taxer, ... ils nous taxent encore

fin-4x4.jpg

Communiqué du NPA. La taxe carbone, négatif écologiquement et socialement.

Après l'annonce de la mise en place de la taxe carbone dès 2010, le NPA dénonce cette fausse bonne idée qui constitue un nouveau piège pour la population, sans pour autant permettre d'amorcer une véritable réduction des émissions de CO2 efficace et urgente face au réchauffement climatique.

Cette augmentation des prélèvements fiscaux sur les consommations de pétrole, de gaz et de charbon, sera répercutée sur l’achat de carburant et de différents biens et services, et ponctionnera un peu plus les usagers sans permettre pour autant de changer fondamentalement les modes de consommation.
Dans le même temps, le choix d'exonérer l'électricité, produite par l'industrie nucléaire réputée (à tort) ne pas produire de gaz à effet de serre, l'exonération de certaines entreprises disposant de quotas gratuits sur le marché des droits à polluer européen, ainsi que le prix volontairement bas de la tonne de CO2 permettront aux entreprises de conserver leurs modes de production polluante.
Alors que le gouvernement multiplie les cadeaux aux entreprises (suppression de la taxe professionnelle, exonération des heures supplémentaires…etc), la taxe carbone est une nouvelle façon de faire payer aux salariés la facture de son irresponsabilité tout en préservant les profits des plus gros pollueurs.
Cette taxe n'est qu'un emplâtre qui masque la nécessité d'un véritable contrôle de ce que nous produisons et des modes de productions, la nécessaire recherche de la sobriété énergétique, la reconversion énergétique sans nucléaire, un plan de rénovation massif de l'habitat et la réorientation de nos modes de transport en développant des transports en commun gratuits.
Il n'y a rien de bon à attendre socialement et écologiquement de cette taxe carbone.
Le NPA appelle les personnes, associations, syndicats et organisations qui partagent cette position à se retrouver pour un front commun d’opposition et de propositions alternatives qui répondent enfin aux enjeux cruciaux en cette période.
Le 11 septembre 2009

10/09/2009

Fermeture de la centrale nucléaire

fermeture fersheineim 3 0ct 2009.jpg

FERMONS FESSENHEIM

 

Après le succès de la manifestation antinucléaire de Berlin le 5 septembre (50 000 manifestants),
ne ratez pas le rassemblement européen à Colmar en Alsace le week-end des 3 et 4 octobre 2009
"Fermons la centrale de Fessenheim (la plus vieille de France) et sortons du nucléaire !"

Un programme exaltant : manifestation, spectacles, conférences, expositions, projections, concerts...
à consulter sur le site : http://www.fermons-fessenheim.org

=> Il reste à disposition 190 000 tracts et 125 000 affiches (voir modèle ci-dessous).
=> L'envoi de ces documents en quantité est gratuit sur simple demande.

A 3 semaines du rassemblement, nous avons besoin de vous pour faire circuler l'information !
A chacun d'agir là où il se trouve en commandant autant de tracts et d'affiches que possible.

02/09/2009

Pas de vacances pour tous

La Lutte des classe n’a pas pris de vacances !


crise2-2.jpg Malheureusement, c’est du côté des patrons et du gouvernement que l’activité a été la plus intense. De Molex à Chaffoteaux, les annonces de licenciements et de fermetures d’entreprises ont redoublé. Malgré les déclarations sur la « reprise », la crise économique n’est pas finie et,
surtout, les patrons n’ont pas fini de la faire payer aux salariés tout en continuant à s’en mettre plein les poches comme l’ont montré les milliards promis aux traders de la BNP. Après les intérimaires et les précaires, premières victimes des suppressions d’emploi, ce sont tous les salariés qui sont en danger. La répression non plus n’a pas fait de pause avec les licenciements de grévistes d’Edf-Gdf ou l’intervention des CRS pour évacuer 3 salariés à l’usine Legré-Mante à Marseille. Dans les quartiers  populaires, le harcèlement policier s’ajoute aux ravages de la précarité et du chômage. Le gouvernement a poursuivi ses attaques contre les droits des salariés. Alors que les services publics, de la Poste aux hôpitaux en passant par l’Education Nationale, sont détruits par la privatisation et les suppressions d’emplois, la loi de mobilité dans la fonction publique menace directement les fonctionnaires de licenciement et permet le recours à l’intérim. La loi autorisant le travail du dimanche dégrade les conditions de vie et de travail.


Le cynisme de ce gouvernement n’a pas de limite.


C’est au nom de l’égalité que le gouvernement veut réduire le niveau des retraites pour les femmes salariées. Alors que les retraitées sont nombreuses à finir leurs jours dans la misère, il s’en prend à une compensation accordée aux mères qui était déjà loin de combler les inégalités vécues par les femmes.
C’est au nom de l’écologie qu’il nous prépare, avec l’aide de l’ancien premier ministre socialiste Michel Rocard, une taxe carbone aussi socialement injuste qu’écologiquement inefficace. Ce qu’il prend d’une main aux plus modestes qui n’ont d’autre choix que d’utiliser leur voiture pour aller travailler ou de consommer de l’énergie pour chauffer leurs logements mal isolés, il le redistribuera aux patrons grâce à la suppression de la taxe professionnelle elle aussi à l’ordre
du jour.
Heureusement, l’été a aussi été marqué par la résistance grâce aux salariés de Molex lockoutés par leur patron voyou, à la manifestation le 30 juillet à Châtellerault réunissant autour des New Fabris de nombreuses délégations solidaires, aux petits paysans et producteurs de fruits et de légumes...
Le mois de septembre débute par une provocation, la condamnation à des peines de trois à cinq mois de prison avec sursis contre six ouvriers de l’usine Continental de Clairoix, poursuivis pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne en avril, alors qu’ils luttaient pour sauver leurs emplois. Plus que jamais l’heure est à l’unité dans et pour les mobilisations, à la coordination des luttes pour donner à ce gouvernement la réponse qu’il mérite.

Le 1er septembre 2009
Nous sommes des milliers de travailleur-se-s, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, des jeunes, des re-
traité-e-s, des précaires, des militant-e-s politiques, associatifs, syndicaux, nouveaux ou anciens. En réponse à
l’appel d’Olivier Besancenot, nous avons fondé le Nouveau Parti Anticapitaliste. Nous voulons rassembler dans
ce parti toutes celles et tous ceux qui veulent en finir avec le capitalisme. Nous appelons à construire toutes et
tous ensemble une gauche qui ne renonce pas, une gauche de combat pour changer le monde.