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02/09/2009

Pas de vacances pour tous

La Lutte des classe n’a pas pris de vacances !


crise2-2.jpg Malheureusement, c’est du côté des patrons et du gouvernement que l’activité a été la plus intense. De Molex à Chaffoteaux, les annonces de licenciements et de fermetures d’entreprises ont redoublé. Malgré les déclarations sur la « reprise », la crise économique n’est pas finie et,
surtout, les patrons n’ont pas fini de la faire payer aux salariés tout en continuant à s’en mettre plein les poches comme l’ont montré les milliards promis aux traders de la BNP. Après les intérimaires et les précaires, premières victimes des suppressions d’emploi, ce sont tous les salariés qui sont en danger. La répression non plus n’a pas fait de pause avec les licenciements de grévistes d’Edf-Gdf ou l’intervention des CRS pour évacuer 3 salariés à l’usine Legré-Mante à Marseille. Dans les quartiers  populaires, le harcèlement policier s’ajoute aux ravages de la précarité et du chômage. Le gouvernement a poursuivi ses attaques contre les droits des salariés. Alors que les services publics, de la Poste aux hôpitaux en passant par l’Education Nationale, sont détruits par la privatisation et les suppressions d’emplois, la loi de mobilité dans la fonction publique menace directement les fonctionnaires de licenciement et permet le recours à l’intérim. La loi autorisant le travail du dimanche dégrade les conditions de vie et de travail.


Le cynisme de ce gouvernement n’a pas de limite.


C’est au nom de l’égalité que le gouvernement veut réduire le niveau des retraites pour les femmes salariées. Alors que les retraitées sont nombreuses à finir leurs jours dans la misère, il s’en prend à une compensation accordée aux mères qui était déjà loin de combler les inégalités vécues par les femmes.
C’est au nom de l’écologie qu’il nous prépare, avec l’aide de l’ancien premier ministre socialiste Michel Rocard, une taxe carbone aussi socialement injuste qu’écologiquement inefficace. Ce qu’il prend d’une main aux plus modestes qui n’ont d’autre choix que d’utiliser leur voiture pour aller travailler ou de consommer de l’énergie pour chauffer leurs logements mal isolés, il le redistribuera aux patrons grâce à la suppression de la taxe professionnelle elle aussi à l’ordre
du jour.
Heureusement, l’été a aussi été marqué par la résistance grâce aux salariés de Molex lockoutés par leur patron voyou, à la manifestation le 30 juillet à Châtellerault réunissant autour des New Fabris de nombreuses délégations solidaires, aux petits paysans et producteurs de fruits et de légumes...
Le mois de septembre débute par une provocation, la condamnation à des peines de trois à cinq mois de prison avec sursis contre six ouvriers de l’usine Continental de Clairoix, poursuivis pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne en avril, alors qu’ils luttaient pour sauver leurs emplois. Plus que jamais l’heure est à l’unité dans et pour les mobilisations, à la coordination des luttes pour donner à ce gouvernement la réponse qu’il mérite.

Le 1er septembre 2009
Nous sommes des milliers de travailleur-se-s, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, des jeunes, des re-
traité-e-s, des précaires, des militant-e-s politiques, associatifs, syndicaux, nouveaux ou anciens. En réponse à
l’appel d’Olivier Besancenot, nous avons fondé le Nouveau Parti Anticapitaliste. Nous voulons rassembler dans
ce parti toutes celles et tous ceux qui veulent en finir avec le capitalisme. Nous appelons à construire toutes et
tous ensemble une gauche qui ne renonce pas, une gauche de combat pour changer le monde.

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