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12/05/2009

Actualité sociale : un point de vue :

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08/05/2009

Logements : tout de suite, pas dans 1000 ans!

 

logement.jpgCommuniqué à la Presse

EXPULSIONS LOCATIVES : rencontre avec la préfète des Hautes-Alpes

Le 12 mars 2009 nous avions sollicité par écrit la préfecture au sujet des expulsions locatives. Nous demandions de prolonger le moratoire après le 15 mars et de n’effectuer aucune expulsion sans relogement préalable. Nous souhaitions également la mise en place d’une commission afin de prévenir les expulsions des locataires en difficulté économique. Ce problème étant plus que jamais d’actualité compte tenu de la crise sociale.

Le 5 mai, Mme la Préfète a reçu notre collectif. Nous l’avons interrogé sur divers points :

Situation du logement dans les Hautes-Alpes :

Aucun état des lieux précis n’est établi sur la disponibilité des logements vacants dans le privé (aucune obligation légale).

Logement social : il existe des besoins non couverts même si dans certains secteurs géographiques il y a des logements vides

Nous avons évoqué la cherté de certains nouveaux logements (comprenant souvent garage et terrasse) et la non revalorisation de l’APL (basée sur la seule surface habitable).

Etat des lieux sur les expulsions locatives :

En 2008, 168 expulsions (privé et public) ont été demandées dont 63 ont reçu un commandement à quitter les lieux, 38 demandes d’intervention de la force publique, 19 ont été autorisées par la Préfecture. En réalité 5 ont été réalisées avec les forces de police. Les 14 restants ont réglé leur dette ou sont partis sans souhait d’hébergement.

Une commission « spécialisée de coordination des actions de prévention des expulsions locatives » sera prochainement mise en place et coprésidée par le Conseil Général et la Préfecture. Outre les membres de droit, certaines associations dont le but est la défense de l’accès au logement pourront être représentées.

D’autre part, durant l’entretien nous avons évoqué les questions suivantes :

Droit au logement opposable (loi Dalo) : A ce jour dans les Hautes-Alpes, 6 demandes ont été étudiées, une seule a été reconnue.

Maison relais ( destinée à l’accueil de personnes à faible niveau de ressources, dans une situation d’isolement ou d’exclusion lourde, et dont la situation sociale et psychologique, voire psychiatrique, rend impossible à échéance prévisible leur accès à un logement ordinaire.) : un projet est à l’étude sur la commune de Laragne. Nous souhaitons qu’un projet de ce type voit le jour rapidement à Gap.

A Gap le 5 mai 2009

Le collectif est composé de : l’Association « pour une alternative citoyenne à Gauche », ATTAC, CGT, FSU, NPA, PCF, POC, Secours Populaire, Les Verts, Solidaires.

16:35 Publié dans Infos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : logement, unitaire, luttes

NPA et unité : en finir avec les contre vérités

 

faujour-4-copie-12.jpgLe NPA et l’unité à la gauche du PS
mercredi 6 mai 2009 (21h28)

Il s’est beaucoup dit et écrit que le NPA, d’emblée, avait décidé d’aller seul aux élections européennes. Et cette affirmation toute gratuite s’est souvent accompagnée de propos polémiques et de qualificatifs peu amènes. Nous ne nous placerons pas à ce niveau.

L’opinion publique est en droit de connaître la réalité de notre démarche. Une démarche qui s’appuie sur l’observation des pratiques des uns et des autres, hier comme aujourd’hui. Nous sommes plongés dans une crise globale et historique du capitalisme. Nous sommes confrontés à un pouvoir, celui de Nicolas Sarkozy et de Laurence Parisot, toujours aussi déterminés à faire payer aux mêmes, les classes populaires, la facture d’une crise qui n’est pas la leur.

Hier, nous avons enregistré le bilan catastrophique de la dernière présence du PS au gouvernement, une participation dont le PCF et les Verts partagent la responsabilité : davantage de privatisations que sous les deux gouvernements de droite précédents, participation à des décisions européennes qui ont eu des conséquences catastrophiques sur les services publics (transports, énergie, poste, éducation, santé), sur la déréglementation financière, sur le droit du travail. Aujourd’hui, nous observons que dans beaucoup de régions co-gérées par ces mêmes partenaires, le primat de la gestion publique cède le pas aux partenariats publics-privés, aux concessions privées (pour la distribution de l’eau, par ex.). Nous estimons donc légitime de réclamer de partenaires éventuels le refus de toute collaboration avec le PS qui gère le capitalisme.

Au moment où il se crée, le NPA veut rompre avec la trop longue succession des lendemains qui déchantent et des victoires électorales qui se terminent en échecs politiques, sociaux et écologiques. Créer les conditions d’une unité qui permettent de ne plus décevoir, telle est notre préoccupation. Elle impose de s’interdire des « coups électoraux » porteurs d’illusions mais sans effets sur la réalité d’un système qui exploite les humains et la planète. Elle oblige à sortir de l’ambiguïté et de l’aléatoire.

Pour ces raisons, les congressistes du NPA ont choisi un cadre pour des négociations. Il précise l’unité que nous voulons construire avec d’autres. Un rassemblement durable dans les luttes et dans les élections.

Une unité sur un contenu réel qui développe les raisons toujours actuelles à l’origine de notre refus du traité constitutionnel européen, qui couvre à la fois les questions sociales et écologiques, tout comme les questions démocratiques. L’unité doit porter un projet anticapitaliste au contenu précis en rupture avec le système.

Une unité qui doit se retrouver sur le terrain, dans les luttes sociales et écologiques, contre la casse sociale, contre le démantèlement du droit du travail et des services publics, contre le productivisme, la marchandisation du vivant, pour la sortie du nucléaire. La démarche électorale seule ne pourra résoudre la crise du capitalisme exploiteur et productiviste.

Une unité qui ne soit pas un cartel électoral sans lendemain, mais qui s’inscrive comme un instrument durable pour les luttes des travailleurs. Une unité qui ne se limite pas aux élections européennes, mais s’étende aux élections qui suivent, toujours dans l’indépendance vis-à-vis du PS. La crise et Sarkozy seront, hélas, encore là au lendemain du scrutin européen.

Cette conception de l’unité a été adoptée lors de notre congrès. Nous l’avons présentée à tous les partenaires potentiels, depuis le PCF jusqu’aux Objecteurs de Croissance, en passant par le Parti de Gauche, la Fédération et les Alternatifs.

Nos premiers contacts avec le PG du sénateur Mélenchon avaient été très prometteurs ainsi qu’en témoigne le compte-rendu commun rendu public. Mais ils n’ont pas eu de suite, le PCF ayant exigé que les contacts ultérieurs se fassent de manière tripartite. Une exigence acceptée par le PG. Ce qui a compromis les chances d’un accord, les divergences avec le PCF sur le contenu comme sur la durée de l’unité étant abyssales.

Nous avons rencontré la Fédération, qui nous a reproché notre refus de signer un chèque en blanc avec le cartel PCF-PG. Alors qu’eux-mêmes n’ont pas obtenu du PCF de pouvoir le rencontrer !

Le Parti Pour la Décroissance et le Mouvement des Objecteurs de Croissance ont affirmé ne pas être intéressés par les élections, mais souhaiter poursuivre le dialogue sur des questions de fond.

Avec les Alternatifs, nous avons enregistré de très nombreuses convergences. Mais leurs militants ont préféré, faute d’unité plus large, ne pas participer aux élections, même si 41% d’entre eux étaient favorables à un accord avec le NPA.

Si « une occasion historique a été manquée », ce n’est pas notre fait. Le « Front de gauche » n’est qu’un tête à tête entre deux partis : le PCF et le parti de Gauche. Ce qui marque l’échec d’un rassemblement sans contenu et sans clarté stratégique.

Nous regrettons cet échec avec des interlocuteurs qui ne sont pas des adversaires et qui pouvaient devenir des partenaires dans le cadre d’un accord précis sur son contenu et sur sa durée. Personne ne peut faire grief au NPA d’être ferme sur les principes et les stratégies, tout particulièrement en ces temps où la confusion des idées domine, où on entend de la bouche des mêmes le contraire de qu’ils disaient il y a à peine un an.

Raoul Marc Jennar

07/05/2009

Raoul Jennar

 

8244_image.jpgRaoul Jennar Sud-Est

Docteur en science politique, diplômé des universités belge et française, Raoul Jennar est à la fois chercheur et militant altermondialiste: en 2001 (Doha), 2003 (Cancun) et 2005 (Hongkong), il est observateur aux conférences de l’Organisation mondiale du commerce (OMC); en 2002 (Florence), 2003 (Paris), 2004 (Londres) et 2006 (Athènes), il participe au Forum social européen; en 2003, il organise, en février, la manifestation de Bruxelles contre l’accord général sur le commerce des services (AGCS); en août 2003, il est l'un des principaux intervenants lors du grand rassemblement du Larzac; . C'est également l'un des animateurs des campagnes contre le brevetage du vivant et pour l’accès aux médicaments essentiels. Ses recherches et son parcours militant lui ont permis d'écrire plusieurs ouvrages, dont Europe, la trahison des élites (Fayard, 19 euros) et Quelle Europe après le « non » ? (Fayard, 14 euros).

En 2005, Raoul Jennar participe pleinement à la campagne pour le « non » au traité constitutionnel européen et il anime plus de 130 réunions publiques. Après avoir été l'un des porte-parole de José Bové pour la campagne présidentielle de 2007, Raoul Jennar, convaincu de la double centralité de la question sociale et de la question écologique, rejoint le processus de création du NPA en février 2008. Fidèle aux idéaux des Lumières et de Mai 68, il se réclame à la fois de Jaurès et de Rosa Luxembourg.

05/05/2009

Première réunion publique : Abriès, Queyras

 

abries.jpgRéunion publique Abriès : Mercredi 6 mai, Abriès, 20 heures :

Communiqué de presse :

Dans le cadre de la campagne des élections européennes, les comités des Hautes Alpes du Nouveau Parti Anticapitaliste ont le plaisir d’inviter l’ensemble des queyrassins  à une réunion publique, le mercredi 6 mai 2009, 20 heures, à Abriès, dans la salle de la mairie. Lionel Cayrol, candidat haut alpin sur la liste du NPA animera la soirée, ce sera l’occasion de débattre des enjeux des européennes, de discuter d’alternatives anticapitalistes face aux crises politique, économique, sociale, écologique que nous traversons.

Nous vous prions d'annoncer cette initiative dans vos publications et émissions.
Veuillez recevoir nos salutations distinguées.