17/07/2018
tract hebdomadaire
« TouTEs ensemble », contre Macron et ses politiques antisociales !
Dimanche soir et lundi, des millions de personnes étaient dans la rue, faisant la fête, revendiquant d’exister et d’être ensemble... Nous ne sommes pas hostiles au bonheur, bien au contraire, et nous sommes même heureux d’entendre parler de solidarité, de travail collectif Mais ne soyons pas naïfs...
La récupération politique est du côté du système
Tout cela ne se déroule pas hors d’un contexte politique et social. En voyant les joueurs de l’équipe de France serrer la main de Poutine, le président russe, faire un câlin à Macron, il est clair que l’instrumentalisation politique du sport est l’objectif des présidents, des sponsors, de ceux qui nous dirigent.
« TouTEs ensemble », contre Macron et ses politiques antisociales !
Dimanche soir et lundi, des millions de personnes étaient dans la rue, faisant la fête, revendiquant d’exister et d’être ensemble... Nous ne sommes pas hostiles au bonheur, bien au contraire, et nous sommes même heureux d’entendre parler de solidarité, de travail collectif Mais ne soyons pas naïfs...
La récupération politique est du côté du système
Tout cela ne se déroule pas hors d’un contexte politique et social. En voyant les joueurs de l’équipe de France serrer la main de Poutine, le président russe, faire un câlin à Macron, il est clair que l’instrumentalisation politique du sport est l’objectif des présidents, des sponsors, de ceux qui nous dirigent.
La victoire de joueurs de football leur est utile pour mettre en avant l’unité de la France, de la Nation, de la République... Masquant au passage la corruption, le dopage, la triche, les violences, les corps des joueurs dévastés par l’effort et même celles et ceux qui sont morts sur le terrain…
Le « Black-blanc-beur » n’a pas empêché le développement du racisme
En 1998, on nous disait que la victoire au Mondial était celle de l’unité d’une France diverse. Mais, dans les années qui ont suivi, on a eu Le Pen au second tour, et tout autant de racisme et de discriminations.
Aujourd’hui, le discours a changé : on nous dit qu’il n’y a plus de Blacks, de Blancs et de Beurs, mais seulement des Français qui doivent être fiers de l’être. Une tentative de nier les intérêts opposés des classes sociales, de refuser les différences… alors que beaucoup de personnes en France n’ont pas la nationalité française, qu’elles sont privées de droits alors qu’elles y travaillent et y paient leurs impôts. Masquer ces clivages entre les classes sociales ne suffisent pas pour faire disparaître les discriminations, notamment envers les immigrés.
De la sueur et un élan collectif… pour obtenir de nouveaux droits !
Les clivages et les discriminations existent belle et bien. Pour y faire face, il faut tout de suite accueillir les migrants camerounais, congolais, zaïrois, sénégalais, guinéens, maliens… dont les enfants seront peut-être des Kimpembe, Mandanda, Mendy, Pogba, Sidibé… et leur donner l’égalité des droits.
Il faut arrêter avec l’argent roi dans le sport, ces milliards gâchés qui poussent à la spéculation, à la triche… et entretiennent l’idée que c’est autour de l’argent que la société doit être organisée. Ainsi, les salariéEs de Fiat ont fait grève à l’annonce du transfert de C. Ronaldo pour 100 millions d’euros. « Pendant que les ouvriers se serrent toujours plus la ceinture, notre propriétaire décide d'investir beaucoup d'argent pour une seule ressource humaine [...] Est-ce normal tout ça ? Est-ce normal qu'une seule personne gagne des millions pendant que des familles n'arrivent pas à finir le mois ? » a indiqué le communiqué du syndicat.
Oui, contre Macron et ses amis les riches, celles et ceux d'en bas ont un monde à gagner, toutes et tous ensemble !
11:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
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