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28/02/2017

Tract hebdomadaire NPA

Philippe Poutou, une candidature anticapitaliste pour en finir avec leur monde, celui des Affiche-POUTOU2017-BAT.jpgaffaires, de l’injustice et de la violence

La campagne présidentielle amène chaque semaine son lots d’événements plus écœurants les uns que les autres.

Fillon, dont les malversations sont maintenant entre les mains de juges d’instruction, avait de toute façon déclaré le 16 février : « Je m’en remets au seul jugement du suffrage universel. » Aucune trace du travail qui aurait pu justifier les salaires cumulés par Pénélope Fillon et leurs enfants pour plus d’un million d’euros au total. Mais lui n’hésite pas à se poser en victime !

Même chose pour Marine Le Pen. Un de ses proches, Frédéric Chatillon, a été mis en examen le 15 février pour abus de biens sociaux. A la tête d’une entreprise de communication, il avait surfacturé certains matériels de propagande électorale en 2014 et 2015. Elle n’en dit rien et refuse, par ailleurs, de se rendre aux convocations des enquêteurs sur l’affaire de ses assistants au Parlement européen.

Deux poids deux mesures

Ces gens-là sont quasiment assurés de l’impunité et


Philippe Poutou, une candidature anticapitaliste pour en finir avec leur monde, celui des Affiche-POUTOU2017-BAT.jpgaffaires, de l’injustice et de la violence

La campagne présidentielle amène chaque semaine son lots d’événements plus écœurants les uns que les autres.

Fillon, dont les malversations sont maintenant entre les mains de juges d’instruction, avait de toute façon déclaré le 16 février : « Je m’en remets au seul jugement du suffrage universel. » Aucune trace du travail qui aurait pu justifier les salaires cumulés par Pénélope Fillon et leurs enfants pour plus d’un million d’euros au total. Mais lui n’hésite pas à se poser en victime !

Même chose pour Marine Le Pen. Un de ses proches, Frédéric Chatillon, a été mis en examen le 15 février pour abus de biens sociaux. A la tête d’une entreprise de communication, il avait surfacturé certains matériels de propagande électorale en 2014 et 2015. Elle n’en dit rien et refuse, par ailleurs, de se rendre aux convocations des enquêteurs sur l’affaire de ses assistants au Parlement européen.

Deux poids deux mesures

Ces gens-là sont quasiment assurés de l’impunité et quand ils sont condamnés comme le fils Balkany tout dernièrement, ils évitent la prison en payant une caution -100000 euros dans ce cas. Comme le sont aussi les policiers auteurs des violences sur Adama, Théo et tant d’autres, victimes du délit de « faciès ».

Par contre, c’est en comparution immédiate que passent certains des jeunes qui manifestent pour dénoncer ces injustices et c’est à de la prison ferme qu’ils sont condamnés. La répression contre les manifestations se généralise et s’aggrave sous couvert de lutte contre le terrorisme. Les ordres viennent d’en haut, du gouvernement, des responsables de l’État et ces décisions constituent de graves atteintes aux droits démocratiques comme vient de le dénoncer Amnesty International.

Leur monde et le nôtre

On ne compte plus les « affaires », le scandale des détournements de fonds publics ou abus de biens sociaux, pots-de-vin sous toutes leurs formes. Mais on évoque rarement les affaires, beaucoup plus lucratives encore, que constitue l’accaparement des richesses produites par les salarié-e-s par une infime minorité de gros actionnaires.

36 des 40 entreprises du CAC40 ont réalisé, en 2016, 73,2 milliards d’euros de bénéfices, en hausse de plus de 20 % par rapport à 2015. 9,8 milliards d’euros pour Sanofi, 7,7 pour la BNP, 5,83 pour Axa, 2,93 pour Orange, etc. Partout des bénéfices qui résultent des licenciements et des subventions de l’État. De quoi assurer l’augmentation des dividendes, qui plus est gonflées grâce aux rachats d’actions, versées aux actionnaires.

Rompre avec la propriété capitaliste

Du côté des Républicains, du Front national, du Parti socialiste ou de Macron, tous les programmes visent à réduire encore la part des richesses qui va à la population, aux travailleurs et aux jeunes pour augmenter celle des plus riches, des plus scandaleusement parasites de la société. Une rupture qui n’est pas inscrite dans le projet de protectionnisme qui serait « solidaire » de Mélenchon qui fait l’impasse sur la nécessité d’incursions dans la propriété capitaliste et la mobilisation populaire.

Pas étonnant, puisque les députés, les sénateurs, les ministres et les candidats sont tous des professionnels de la politique. Les députés reçoivent au total plus de 13 000 euros par mois ! Pas étonnant qu’ils soient loin de nos préoccupations.

Il faut que les éluEs soient rémunéréEs par un revenu équivalent au salaire moyen (2300 euros bruts) et qu’ils soient révocables, il faut le droit de vote des étrangers et la proportionnelle à toutes les élections.

Il faut s’attaquer aux lieux réels du pouvoir : les banques, les grands groupes industriels et financiers, c’est-à-dire la propriété capitaliste. Les travailleurs doivent contrôler toute l’économie, puisque ce sont eux qui produisent les richesses. Voilà ce que nous, le NPA et notre candidat Philippe Poutou, défendons dans cette campagne.

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