26/01/2017
Tract hebdomadaire NPA
Les millions de manifestant-e-s contre Trump montrent la voie de la lutte contre ceux qui nous dirigent
Quelques heures à peine après avoir été investi officiellement, le président aventurier milliardaire, Donald Trump, a pris ses deux premiers décrets. Le premier visait à limiter les dispositions de « l’Obama Care », le système de soins médicaux qu’il juge trop coûteux, avant de pouvoir le remplacer par un autre, ultra-libéral. Le second annule des mesures de lutte contre le réchauffement climatique.
Contre les travailleurs et les peuples
Le gouvernement de patrons, de milliardaires et d’anciens généraux qu’il met en place va violemment s’attaquer aux droits sociaux et démocratiques des travailleurs et de la population. Aux Affaires étrangères, l’ancien PDG d’ExxonMobil, Rex Tillerson, a noué des relations d’affaires en Russie et avec Poutine ; au Travail, Andrew Puzder, le PDG d’une chaîne de fast-food, s’est fait connaître par son acharnement contre la hausse du salaire minimum lorsque les salarié-e-s de la restauration rapide, en faisant grève pendant plusieurs mois, obtenaient 15 dollars de l’heure. Le même s’est distingué également -mais c’est la règle dans l’entourage de Trump- par son combat contre le droit à l’avortement et ses plaisanteries sexistes .
Les millions de manifestant-e-s contre Trump montrent la voie de la lutte contre ceux qui nous dirigent
Quelques heures à peine après avoir été investi officiellement, le président aventurier milliardaire, Donald Trump, a pris ses deux premiers décrets. Le premier visait à limiter les dispositions de « l’Obama Care », le système de soins médicaux qu’il juge trop coûteux, avant de pouvoir le remplacer par un autre, ultra-libéral. Le second annule des mesures de lutte contre le réchauffement climatique.
Contre les travailleurs et les peuples
Le gouvernement de patrons, de milliardaires et d’anciens généraux qu’il met en place va violemment s’attaquer aux droits sociaux et démocratiques des travailleurs et de la population. Aux Affaires étrangères, l’ancien PDG d’ExxonMobil, Rex Tillerson, a noué des relations d’affaires en Russie et avec Poutine ; au Travail, Andrew Puzder, le PDG d’une chaîne de fast-food, s’est fait connaître par son acharnement contre la hausse du salaire minimum lorsque les salarié-e-s de la restauration rapide, en faisant grève pendant plusieurs mois, obtenaient 15 dollars de l’heure. Le même s’est distingué également -mais c’est la règle dans l’entourage de Trump- par son combat contre le droit à l’avortement et ses plaisanteries sexistes .
Dans son discours d’investiture, Trump a agité les slogans de sa démagogie mensongère, promettant de « ramener les emplois » aux Etats-Unis et de « rendre le pouvoir au peuple ». Des millions de femmes, d’hommes, de jeunes lui ont répondu dès le lendemain, lors de la Marche des femmes. Elles et ils ont crié leur rejet de Trump, du racisme, du sexisme, de l’homophobie, et opposé au « Make America great again » (« redonner sa grandeur à l’Amérique ») de Trump, des slogans tels que « Make America think again » (« Faisons que l’Amérique pense à nouveau »).
Des millions dans la rue contre Trump
Ces manifestations, parties d’un appel sur les réseaux sociaux d’une femme révoltée par les propos sexistes de Trump, Theresa Shook, ont rassemblé plus de 3 millions de personnes dans le monde.
Avec ces résistances massives s’affirment un espoir, à l’heure où l’élection de Trump à la tête de la première puissance mondiale donne le signal d’une accentuation de l’offensive des classes dirigeantes, aux Etats-Unis et partout dans le monde, contre les travailleurs et les peuples.
Ce même samedi 21 janvier, les partis de l’extrême droite européenne, Front national, FPÖ autrichien, « parti des Libertés » des Pays-Bas, AFD d’Allemagne, Ligue du Nord d’Italie, UKIP de Grande-Bretagne étaient réunis en « contre-sommet européen ». Tous enthousiasmés par Trump et et le Brexit, tous vomissant leur haine des migrants qu’ils désignent comme boucs-émissaires dans la situation dede misère et de chômage, alors que les vrais responsables sont les grands groupes industriels et financiers et les gouvernements qui servent leurs intérêts.
Face à ces forces ultra-réactionnaires qui sont engendrées par le système d’exploitation et d’oppression qu’est le capitalisme, il n’y a pas d’autre rempart que la mobilisation des travailleurs, des femmes et des peuples, la lutte, la solidarité collective, le combat pour une autre société débarrassée de l’exploitation et de l’accaparement des richesses par la propriété privée capitaliste.
Des idées que Philippe Poutou, candidat du NPA, défendra dans la campagne de l’élection présidentielle.
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