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19/10/2016

Tract NPA

Alep, Mossoul, le jeu sanglant des grandes puissances

Arrêt immédiat des bombardements !

Non à la guerre !

En Irak, l'offensive de l’armée pour reprendre aux troupes djihadistes de Daesh la ville de Mossoul a été lancée logo npa rouge .jpgmardi matin. Les USA lui ont apporté un soutien sans réserve alors que l'ONU exprimait son inquiétude pour la sécurité des 1,5 million d'habitants de la ville qui seront, une fois encore, les premières victimes des bombes qui prétendent les « libérer ». Les grandes puissances coalisées derrière Georges Bush prétendaient aussi libérer l’Irak de Sadam Hussein lors de la première guerre d’Irak, elles ont fait du pays un champ de ruines, dressé les populations les unes contre les autres, imposé un pouvoir fantoche, créé le terrain sur lequel Daesh a pu prospérer.

Une cynique comédie

Le gouvernement français soutient lui aussi cette macabre offensive militaire. Hollande a voulu poser à l’homme de paix en faisant la leçon à Poutine qui, avec Bachar El Assad, bombarde Alep. C'est une posture aussi cynique qu’hypocrite tant ils sont complices. Pendant que Bachar El Assad et Poutine reprennent Alep, la coalition menée par les États-Unis, à laquelle la France participe, lance l’offensive de Mossoul. Ils se partagent le travail pour tenter de sortir du chaos qu'ils ont eux-mêmes créé tout en défendant, chacun, leurs propres intérêts.

Hors du Moyen Orient les troupes impérialistes


Alep, Mossoul, le jeu sanglant des grandes puissances

Arrêt immédiat des bombardements !

Non à la guerre !

En Irak, l'offensive de l’armée pour reprendre aux troupes djihadistes de Daesh la ville de Mossoul a été lancée logo npa rouge .jpgmardi matin. Les USA lui ont apporté un soutien sans réserve alors que l'ONU exprimait son inquiétude pour la sécurité des 1,5 million d'habitants de la ville qui seront, une fois encore, les premières victimes des bombes qui prétendent les « libérer ». Les grandes puissances coalisées derrière Georges Bush prétendaient aussi libérer l’Irak de Sadam Hussein lors de la première guerre d’Irak, elles ont fait du pays un champ de ruines, dressé les populations les unes contre les autres, imposé un pouvoir fantoche, créé le terrain sur lequel Daesh a pu prospérer.

Une cynique comédie

Le gouvernement français soutient lui aussi cette macabre offensive militaire. Hollande a voulu poser à l’homme de paix en faisant la leçon à Poutine qui, avec Bachar El Assad, bombarde Alep. C'est une posture aussi cynique qu’hypocrite tant ils sont complices. Pendant que Bachar El Assad et Poutine reprennent Alep, la coalition menée par les États-Unis, à laquelle la France participe, lance l’offensive de Mossoul. Ils se partagent le travail pour tenter de sortir du chaos qu'ils ont eux-mêmes créé tout en défendant, chacun, leurs propres intérêts.

Hors du Moyen Orient les troupes impérialistes

Les USA, la France, la Russie ne défendent en rien les intérêts des peuples pas plus au Moyen Orient qu’ailleurs. Ils défendent leurs intérêts, ceux de leurs multinationales, leur mainmise sur le monde et ses richesses. Il n’y a pas plus de justification progressiste à la politique de la Russie de Poutine qu’à celle des USA ou de la France.

Leur coalition dans la « guerre contre le terrorisme » est une coalition de brigands rivaux dont les bombes détruisent tout droit humain élémentaire pour le bénéfice de l’industrie des engins de mort. Leur guerre n’est pas la nôtre. Il faut nous opposer à tous les bombardements, en Syrie, en Irak, au Yémen, partout

Aux peuples de décider

C’est bien ce militarisme qui foule aux pieds les droits des peuples qui a engendré le monstre du terrorisme djihadiste dans une guerre qui ne connaît pas de frontière et s’exporte en Europe ou aux USA. C’est bien la politique des grandes puissances qui a engendré le terrorisme qu’elles prétendent combattre aujourd’hui en bâillonnant partout la démocratie, en développant le racisme et la xénophobie, en ouvrant la porte aux forces les plus réactionnaires, à l’extrême droite, aux Trump, Sarkozy et Le Pen.

La nouvelle offensive militaire ne fera qu’aggraver une situation déjà dramatique. Rien n’est prévu pour les populations soumises aux bombardements, à la guerre. Les grandes puissances ne s’en soucient pas. Le sort des peuples n’a jamais été leur préoccupation.

Le combat contre leur politique est de l’intérêt des travailleurs, des classes populaires, de la jeunesse pour exiger l’arrêt des bombardements, de la guerre, une aide humanitaire d’urgence à la hauteur des besoins immenses et imposer le droit des peuples à décider de leur sort, faire vivre la solidarité internationale des oppriméEs.

Le 18/10/2016

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