19/10/2016
Tract hebdomadaire NPA
Contre les licenciements et la répression, les exploités doivent prendre leurs affaires en main !
PSA vient d’annoncer un nouveau plan de 2133 « suppressions d’emplois », après les 17 000 CDI supprimés en moins de quatre ans. Pourtant, elle a engrangé 2,4 milliards de bénéfices sur 18 mois, et reçu 200 millions d’euros en trois ans au titre du CICE. A PSA comme dans d’autres boites, les subventions du gouvernement ont pour seul effet des suppressions d’emplois, et en aucun cas des embauches.
« Suppressions d’emplois » ?
Derrière ce terme, se cachent en pratique des licenciements. A PSA, à SFR et ailleurs, quand le patronat parle de « départs volontaires », nous constatons des coups de pression, des ruptures conventionnelles imposées, des licenciements pour faute, des départs en retraite anticipée.
Le patronat dispose aujourd’hui d’un arsenal extrêmement développé pour virer des salariés, fermer des usines, en contournant les contraintes des « plans sociaux ». Mais le résultat est le même : le chômage augmente, les cadences de travail augmentent, et ainsi les accidents du travail et l’épuisement des salariés.
5000 postes chez SFR, 750 chez Intel, 600 chez Servier, 240 à Latécoère, les suppressions d’emplois sont nombreuses, de l’ordre du million par an.
La répression comme réponse
Contre les licenciements et la répression, les exploités doivent prendre leurs affaires en main !
PSA vient d’annoncer un nouveau plan de 2133 « suppressions d’emplois », après les 17 000 CDI supprimés en moins de quatre ans. Pourtant, elle a engrangé 2,4 milliards de bénéfices sur 18 mois, et reçu 200 millions d’euros en trois ans au titre du CICE. A PSA comme dans d’autres boites, les subventions du gouvernement ont pour seul effet des suppressions d’emplois, et en aucun cas des embauches.
« Suppressions d’emplois » ?
Derrière ce terme, se cachent en pratique des licenciements. A PSA, à SFR et ailleurs, quand le patronat parle de « départs volontaires », nous constatons des coups de pression, des ruptures conventionnelles imposées, des licenciements pour faute, des départs en retraite anticipée.
Le patronat dispose aujourd’hui d’un arsenal extrêmement développé pour virer des salariés, fermer des usines, en contournant les contraintes des « plans sociaux ». Mais le résultat est le même : le chômage augmente, les cadences de travail augmentent, et ainsi les accidents du travail et l’épuisement des salariés.
5000 postes chez SFR, 750 chez Intel, 600 chez Servier, 240 à Latécoère, les suppressions d’emplois sont nombreuses, de l’ordre du million par an.
La répression comme réponse
Il n’y a rien d’étonnant à ce que la répression se développe contre les militants. A Air France, à PSA Poissy, chez Goodyear, le patronat et le gouvernement veulent faire taire les colères en réprimant. Licencier les syndicalistes, les mettre en prison, c’est le meilleur moyen pour faire accepter les conditions de travail qui se dégradent et le chômage. Obtenons par la mobilisation la plus large et la plus unitaire possible, comme nous le faisons aujourd’hui à Amiens pour les Goodyear, la relaxe et l'amnistie pour tous les salariés, les militants condamnés.
Quelles solutions ?
Les solutions sont simples mais douloureuses pour le patronat. Il faut interdire les licenciements, imposer un CDI pour toutes et tous et partager le temps de travail, jusqu’à 30 heures hebdomadaires, pour travailler toutes et tous.
Il faut ôter au patronat le pouvoir de décider, et en finir avec les gouvernements qui n’ont comme objectif que de permettre les profits de cette minorité d’exploiteurs.
Que les exploités prennent leurs affaires en main
Pour imposer ces mesures, il n’y a pas de secret. Il n’y aura pas de sauveur suprême, pas de miracle dans le cadre des institutions actuelles. Celles et ceux qui travaillent, qui produisent les richesses, devront se rassembler, construire des mobilisations de masse, et défendre leurs intérêts jusqu’au bout, contre la logique du système capitaliste. Après la mobilisation exceptionnelle contre la loi Travail et son monde, nous savons que nous en sommes capables !
C’est ce que le NPA propose, c’est ce que Philippe Poutou défendra dans les prochaines échéances électorales : la construction et la convergence des luttes, pour une mobilisation contre les suppressions d’emplois, la construction d’une riposte politique du monde du travail contre le gouvernement Hollande-Valls et pour une société débarrassée de l’exploitation et des oppressions.
23:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
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