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23/10/2013

Valls démission

C'est pas les immigrés, c'est Valls qu'il faut virer !

logo rouge npa.jpgEn faisant irruption dans la rue jeudi dernier, le mouvement lycéen a redonné en quelques instants des couleurs à l’atmosphère politique et sociale. Pas de quoi crier victoire bien sûr, et ce d’autant que Léonarda ou Khatchick, récemment expulsés, ne sont toujours pas rentrés en France. Pourtant, quelque chose a changé. En faisant irruption sur la scène politique, la jeunesse s'attaque à toute cette politique xénophobe et anti-pauvres qui désigne des boucs émissaires. Elle rejette les préjugés que les Valls, Copé, Guéant ou Le Pen voudraient inculquer à toute la population.

La petite goutte d’eau qui fait déborder le vase

Le ministre de l’Intérieur est donc passé du discours aux travaux pratiques sur le « dossier » Rom. Parmi toutes les expulsions, une famille sort de l’ombre car une des filles Léonarda est arrêtée dans le cadre d’une sortie scolaire. Mais Leonarda n’est pas seule. A Paris, le cas du jeune Arménien Khatchik mobilise lui aussi ses camarades.


C'est pas les immigrés, c'est Valls qu'il faut virer !

logo rouge npa.jpgEn faisant irruption dans la rue jeudi dernier, le mouvement lycéen a redonné en quelques instants des couleurs à l’atmosphère politique et sociale. Pas de quoi crier victoire bien sûr, et ce d’autant que Léonarda ou Khatchick, récemment expulsés, ne sont toujours pas rentrés en France. Pourtant, quelque chose a changé. En faisant irruption sur la scène politique, la jeunesse s'attaque à toute cette politique xénophobe et anti-pauvres qui désigne des boucs émissaires. Elle rejette les préjugés que les Valls, Copé, Guéant ou Le Pen voudraient inculquer à toute la population.

La petite goutte d’eau qui fait déborder le vase

Le ministre de l’Intérieur est donc passé du discours aux travaux pratiques sur le « dossier » Rom. Parmi toutes les expulsions, une famille sort de l’ombre car une des filles Léonarda est arrêtée dans le cadre d’une sortie scolaire. Mais Leonarda n’est pas seule. A Paris, le cas du jeune Arménien Khatchik mobilise lui aussi ses camarades.

Et voilà des milliers de jeunes qui battent le pavé. Et à la place du discours sécuritaire habituel on entend désormais un autre son de cloche : celui du droit à l’éducation pour tous, le droit d’asile, l’égalité des droits, et la démission de Valls.

Valls dégage !

Ce ne sont pas les Roms qui bousillent la vie quotidienne de millions de personnes, mais de fortunés capitalistes qui prennent la décision de licencier des centaines de milliers de travailleurs comme des kleenex afin d’augmenter leur retour sur investissement et autres dividendes. Ceux-là sont bichonnés par ce gouvernement au service des seuls patrons !. Les Roms, eux, harcelés, pointés du doigt et expulsés. Cherchez l’erreur !

Depuis son arrivé au pouvoir, le gouvernement Hollande-Ayrault n'a abrogé aucune des lois anti-immigrés de Sarkozy. Valls est en première ligne, au point de mettre en jeu sa démission. Et bien qu’il le fasse !Mais au-delà de la symbolique, c'est bien le gouvernement et d'autres responsables du parti socialiste qui développent cette politique en répétant sans honte « qu'on ne peut pas accueillir toute la misère du monde » !

La jeunesse montre la voie !

En même temps qu’il valide l’expulsion, Hollande décide, que Léonarda, seule, pourrait revenir en France poursuivre ses études. Comment peut-il la forcer à choisir entre sa famille et ses études ? Hollande espère, avec sa décision honteuse et en comptant sur les congés scolaires, mettre fin à la mobilisation lycéenne. Il refuse d’entendre que la revendication des manifestants se dresse tout autant contre l’expulsion de Léonarda que contre celle de Khatchik, et de tous les autres. Il faut imposer au gouvernement qu'il n'y ait plus aucune expulsion d'élèves scolarisés ! Ces jeunes et leur famille doivent pouvoir avoir des papiers et vivre dignement dans ce pays.

Le mouvement lycéen qui a débuté est l’amorce explosive d’une résistance qui reste à construire. Au mouvement ouvrier, aux organisations étudiantes, antiracistes, et à la gauche non-gouvernementale de la consolider et de l’élargir au plus vite. Le 5 novembre, date de la prochaine mobilisation lycéenne, peut en être l’occasion ! En se retrouvant le plus nombreux possible dans la rue, jeunes, enseignantEs, salariéEs, parentEs d'élèves donneront à Hollande la preuve que les seuls étrangers sur cette terre, ce sont les riches et les patrons !


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