Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/10/2013

tract NPA

IMPOSONS L’INTERDICTION DES LICENCIEMENTS, MAINTENANT,

 

 

logo npa rouge .jpgMichel Sapin, ministre du Travail est content : il n’y aurait que 5000 demandeurs d’emplois vraiment nouveaux en septembre. Ce qui fait quand même une hausse de plus de 8% en un an. Soit, au total, plus de 5 millions de personnes sans travail à ce jour.

 

 

 

Après la baisse inattendue de juillet dû à un bug informatique, la promesse de Hollande d’inverser la courbe du chômage avant la fin de l’année a de plus en plus de plomb dans l’aile.

 

Pourtant on ne peut pas reprocher au gouvernement de ne pas se démener. En tout cas du côté des aides aux patrons. Les subventions aux entreprises, pour l’année, se montent à plus de 200 milliards d’euros. Leurs exonérations d'impôts à 60 milliards. Le Crédit d’impôt « compétitivité-emploi » leur apportera 10 milliards en 2014. Et la Banque Centrale européenne prépare un nouveau prêt aux banques à un taux ridiculement bas, qui s'ajoute aux 1000 milliards qu'elle leur a déjà donnés. D’autre part, l’évasion fiscale, qui est aussi le fait des entreprises, est estimée entre 60 ou 80 milliards.

 

 

Contre les licencieurs, le gouvernement est moins actif.


IMPOSONS L’INTERDICTION DES LICENCIEMENTS, MAINTENANT,

 

 

logo npa rouge .jpgMichel Sapin, ministre du Travail est content : il n’y aurait que 5000 demandeurs d’emplois vraiment nouveaux en septembre. Ce qui fait quand même une hausse de plus de 8% en un an. Soit, au total, plus de 5 millions de personnes sans travail à ce jour.

 

 

 

Après la baisse inattendue de juillet dû à un bug informatique, la promesse de Hollande d’inverser la courbe du chômage avant la fin de l’année a de plus en plus de plomb dans l’aile.

 

Pourtant on ne peut pas reprocher au gouvernement de ne pas se démener. En tout cas du côté des aides aux patrons. Les subventions aux entreprises, pour l’année, se montent à plus de 200 milliards d’euros. Leurs exonérations d'impôts à 60 milliards. Le Crédit d’impôt « compétitivité-emploi » leur apportera 10 milliards en 2014. Et la Banque Centrale européenne prépare un nouveau prêt aux banques à un taux ridiculement bas, qui s'ajoute aux 1000 milliards qu'elle leur a déjà donnés. D’autre part, l’évasion fiscale, qui est aussi le fait des entreprises, est estimée entre 60 ou 80 milliards.

 

 

Contre les licencieurs, le gouvernement est moins actif.

 

Montebourg et le gouvernement se sont, ces derniers mois, aplatis devant les PDG de PSA, d’Arcelor, Sanofi. Pendant ce temps, les patrons de Continental, Sodimédical, Fralib, ont été condamnés en justice sans que le gouvernement n’ait tenté de faire appliquer ces décisions. Et, aujourd’hui, Montebourg ose défendre le projet du patron de Titan de supprimer 900 emplois chez Goodyear. Ce patron de combat traitait, il y a quelques mois, ces mêmes salariéEs de fainéants ne travaillant que 3 heures par jour et aujourd’hui, le même, traite les militants CGT de « timbrés ». Et dans le secteur public, la même politique est à l’œuvre avec les milliers de postes supprimés dans la santé, l’Education ou Pôle emploi.

 

 

Combattre le chômage, vraiment !

 

C’est se battre pour l’interdiction de tous les licenciements, la suppression et remboursement de toutes les aides, allégements fiscaux accordés aux patrons. C'est le partage du travail entre toutes et tous et l’amélioration des conditions de travail par la réduction massive du temps de travail avec des embauches et sans diminution du salaire, l’interdiction du travail posté, de nuit, de week-end.

 

Affrontements entre salariéEs, suicides, grèves de la faim ne sont que les signes visibles de la souffrance, de l’angoisse de millions de salariéEs, chômeurs, jeunes. L’abstention électorale, le vote Front national en sont une autre forme d’expression.

 

Ce ne sont pas des débats et amendements au Parlement, le dialogue social, qui permettront de transformer la résignation en colère, la colère en mobilisations.

 

Toutes celles et ceux qui combattent les patrons et la politique du gouvernement doivent se retrouver dans la grève, dans les luttes, dans les rues pour imposer des mesures radicales. C’est la voie ouverte par les jeunes mobilisés contre l’expulsion de leurs camarades. Dès le 5 novembre, dans la rue mettons en commun nos résistances.

 

Les commentaires sont fermés.