Tract pour la manif du 15 octobre sur les retraites

Contre ce gouvernement et sa politique qui nourrit le front national !

Le gouvernement poursuit la destruction du droit à la retraite entamé depuis 30 ans. Mais aujourd'hui, à la différence de 1995, 2003, 2010, cette régression passe sans véritable résistance.

Le piège du dialogue social.

Sur les retraites, si une partie du mouvement syndical -autour de la CFDT- est complètement en accord avec le gouvernement, les directions syndicales affirmant leur opposition ont joué le jeu du dialogue social qui ne sert qu'à légitimer les reculs. Alors que le patronat n'a qu'un objectif, réduire les salaires et la protection sociale, détruire le droit du travail, nous faire travailler toujours plus et plus durement, rien de bon pour les salariéEs ne peut lui être arraché dans des négociations à froid, sans mobilisation.

Une réforme de droite par un gouvernement socialiste

 

Contre ce gouvernement et sa politique qui nourrit le front national !

Le gouvernement poursuit la destruction du droit à la retraite entamé depuis 30 ans. Mais aujourd'hui, à la différence de 1995, 2003, 2010, cette régression passe sans véritable résistance.

Le piège du dialogue social.

Sur les retraites, si une partie du mouvement syndical -autour de la CFDT- est complètement en accord avec le gouvernement, les directions syndicales affirmant leur opposition ont joué le jeu du dialogue social qui ne sert qu'à légitimer les reculs. Alors que le patronat n'a qu'un objectif, réduire les salaires et la protection sociale, détruire le droit du travail, nous faire travailler toujours plus et plus durement, rien de bon pour les salariéEs ne peut lui être arraché dans des négociations à froid, sans mobilisation.

Une réforme de droite par un gouvernement socialiste

Pour la première fois, c'est un gouvernement du Parti socialiste et des Verts, une majorité élue pour nous débarrasser de la droite qui imposent une telle régression sociale. Ni un moindre mal, ni équilibré, ce texte prolonge toutes les précédentes contre-réformes de droite en augmentant encore une fois la durée de cotisation pour une retraite pleine et entière.

Dans tous les pays de l'Union Européenne, les mêmes reculs sociaux sont imposés aux populations, par des gouvernements, tantôt de droite tantôt socialistes, obéissant aux mêmes capitalistes qui mettent à profit la crise pour détruire les acquis sociaux. C'est une politique globale qui ne se combat ni par quelques amendements ni par quelques journées d'actions mais par une véritable épreuve de force.

S'affronter au gouvernement.

Toutes les résistances affrontent le gouvernement : les parents et enseignantEs contre les rythmes scolaires, les sans-papiers pour leur régularisation, les étudiantEs qui rejettent la réforme universitaire, les opposantEs au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, les salariéEs qui refusent de travailler plus pour gagner moins au nom du chantage à l'emploi des accords de compétitivité... Le racisme de Valls et ses flics contre les Roms, le matraquage de celles et ceux qui défendent l'hôpital public à l'Hôtel-Dieu complètent cette politique réactionnaire. La victoire d'une lutte encouragerait les autres et montrerait qu'il est possible de faire céder le gouvernement.

Défendre le meilleur pour éviter le pire.

Les politiques menées pourrissent toute la société. Elles minent les conditions de vie de millions d'hommes et de femmes mais aussi toutes les espérances politiques et sociales. Elles ouvrent la porte au pire, à l'extrême droite qui prétend représenter une solution nouvelle, une issue au désespoir social alors que chaque fois qu'elle est au pouvoir elle mène une politique encore plus brutale pour les pauvres et les excluEs, plus injuste pour les salariéEs et plus favorable aux riches et aux patrons.

La réponse à la crise est à l'inverse, dans une opposition de gauche au gouvernent qui défende le partage des richesses, le partage du travail, l'égalité des droits, le pouvoir de décider de nos vie et de contrôler la marche de la société.