Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/10/2013

Tract hebdomadaire

Non à l'Europe forteresse et criminelle

 

logo rouge npa.jpgSolidarité des peuples

 

Le bilan du naufrage, au large de Lampedusa, du bateau de pêche parti de Libye où s'entassaient  500 migrants Erythréens et Somaliens se monte désormais à plus de 300 morts. Les médias, les politiques européens de tous bords parlent à qui mieux mieux de « drame » ou de « tragédie ». Ils veulent ainsi se dédouaner de toute responsabilité comme si ce drame n'était pas la conséquence de leur politique dite de « maîtrise des flux migratoires » qui condamne des dizaines de milliers d'hommes, de femmes et  d'enfants à risquer leur vie.

 

Derrière les larmes de crocodile


Non à l'Europe forteresse et criminelle

 

logo rouge npa.jpgSolidarité des peuples

 

Le bilan du naufrage, au large de Lampedusa, du bateau de pêche parti de Libye où s'entassaient  500 migrants Erythréens et Somaliens se monte désormais à plus de 300 morts. Les médias, les politiques européens de tous bords parlent à qui mieux mieux de « drame » ou de « tragédie ». Ils veulent ainsi se dédouaner de toute responsabilité comme si ce drame n'était pas la conséquence de leur politique dite de « maîtrise des flux migratoires » qui condamne des dizaines de milliers d'hommes, de femmes et  d'enfants à risquer leur vie.

 

Derrière les larmes de crocodile

 

Cette nouvelle tragédie  n’est que le dernier épisode d'une longue série. Au total, plus de 20 000 morts depuis 25 ans ! Et les responsables des politiques qui engendrent ces drames n'ont pas d'autre solution à proposer que de renforcer les barrières en place, c'est-à-dire d'aggraver  la situation. En dépit des déclarations de compassion, cela durera tant que les multinationales continueront  de piller les matières premières, polluer les sols, l'air et l'eau, détruire les populations et leur environnement. Cela continuera tant que les Valls et ses amis rivaliseront avec Copé et Le Pen pour développer la peur et la haine de l'autre, de l'étranger. Cela durera tant que les puissances européennes affirmeront  qu'elles ne peuvent accueillir « toute la misère du monde » alors qu'elles sèment la misère et la guerre dans le monde.

 

Des frontières mortelles

 

La cause de ces drames en série ce sont les dispositifs de surveillance  qui obligent les migrants à utiliser des moyens de plus en plus dangereux, les abandonnent dans la détresse entre les mains de passeurs  sur les frêles barques de pêcheurs eux-mêmes ruinés par le développement de la pêche industrielle. Le  budget de l’Agence Frontex, créée pour gérer la coopération policière aux frontières extérieures de l’Union européenne, est passé de 6,3 millions d’euros en 2005 à plus de 118 millions en 2011. Elle disposait en février 2010 d’une flottille de 113 navires, 25 hélicoptères et 22 avions ! Et Laurent Fabius demande d'augmenter ses moyens ! Ce nouveau drame le prouve, aucun dispositif, aussi brutal soit-il, n'empêchera des êtres humains de tenter de fuir la violence et la famine. 

 

Pour une Europe de la coopération des peuples.

 

Dans le même temps, les patrons voyous continuent de surexploiter les sans papiers taillables et corvéables, désignés à la vindicte des racistes, les plus exposés aux accidents de travail parfois mortels, au risque des logements insalubres, au développement de maladies que les entraves à l’accès au système de santé ne leur permettent même pas de traiter…

 

La réponse n'est pas plus de répression, mais plus de solidarité et  la régularisation des sans-papiers qui leur permettra d'en finir avec la peur et de défendre leurs droits. L'issue n'est pas plus de barbelés mais la liberté de circulation.

Le capitalisme fait sa loi. Les peuples doivent construire entre eux les solidarités nécessaires pour résister ensemble à cette violence et construire un monde libéré de la loi du profit et de la concurrence entre toutes et tous.

Les commentaires sont fermés.