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24/09/2013

tract hebdomadaire

C’est maintenant qu’il faut affronter ce drapeaux aux vents npa.jpeggouvernement au service des patrons !

Tous celles et tous ceux qui ont reçu leur feuille d’impôts ont pu constater que « la pause fiscale » annoncée par Hollande ce n’était pas pour « maintenant » ! C’est au contraire souvent 100 à 200 euros de plus à payer quand on était déjà imposables. Plus d’1,2 million de nouveaux foyers se retrouvent imposables du fait du gel du barème de l’impôt sur le revenu ou de la suppression de la demi-part accordée aux personnes seules (majoritairement des femmes) avec enfant, les réformes de Sarkozy poursuivies par Hollande.

Une politique fiscale pour les plus riches


C’est maintenant qu’il faut affronter ce drapeaux aux vents npa.jpeggouvernement au service des patrons !

Tous celles et tous ceux qui ont reçu leur feuille d’impôts ont pu constater que « la pause fiscale » annoncée par Hollande ce n’était pas pour « maintenant » ! C’est au contraire souvent 100 à 200 euros de plus à payer quand on était déjà imposables. Plus d’1,2 million de nouveaux foyers se retrouvent imposables du fait du gel du barème de l’impôt sur le revenu ou de la suppression de la demi-part accordée aux personnes seules (majoritairement des femmes) avec enfant, les réformes de Sarkozy poursuivies par Hollande.

Une politique fiscale pour les plus riches

Le projet de budget 2014 va encore amplifier l’inégale répartition de l’impôt avec la diminution du plafond du quotient familial qui fait que 1,3 million de familles paieront en moyenne 64 euros de plus par mois. Et aussi l’augmentation de la TVA, l’impôt le plus inégalitaire, à partir du 1er janvier prochain. Et pour le patronat c’est cadeaux sur cadeaux avec le fameux crédit d’impôt de 20 milliards pour la prétendue « compétitivité », la baisse de l’impôt sur les sociétés s’ajoutant à de nombreuses autres exonérations dont profitent les plus riches.

Il va falloir se battre !

Gouvernement et patronat sont à la manœuvre sur tous les fronts pour nous faire les poches et dégrader nos conditions de vie. Les patrons pleurent la bouche pleine et avancent vers la généralisation des plans de compétitivité, comme chez PSA où des baisses de salaires et des mutations forcées sont prévues. L’attaque majeure contre nos retraites n’est pour l’instant pas du tout contrecarrée alors que le temps presse car c’est à la mi-octobre que la loi doit être votée. Les manifestations du 10 septembre ont montré que des milliers de salariéEs et de militantEs ne sont pas prêts à laisser passer ce projet de loi scélérat. Mais depuis, rien n’a été proposé clairement par les organisations syndicales pour étendre la mobilisation jusqu’au retrait du projet. La CGT annonce une semaine de mobilisation entre le 7 et le 11 octobre mais sans préciser s’il y aura une journée de grève et surtout sur quels objectifs il faudra « se mobiliser ». Ce projet de loi ne peut pas être amélioré. Pour qu’aucun trimestre de cotisations de plus ne nous soit imposé, pour qu’aucun euro supplémentaire ne nous soit volé, c’est tout le projet qu’il faut combattre jusqu’à son retrait.

Se donner les moyens de gagner

En 2010, la contre-réforme Sarkozy est passée car nous n’avons pas réussi à construire le mouvement de grève qui, en bloquant l’économie, s’attaque aux profits et fait reculer patronat et gouvernement. Les organisations syndicales nous ont épuisés avec des journées de mobilisation à répétition. Aujourd’hui elles ne proposent même pas cela car elles refusent qu’on règle tous nos comptes avec ce gouvernement, tout autant au service des patrons que l’était le précédent.

Pourtant, de la colère, il y en a. Elle s’est manifestée chez PSA lors de débrayages massifs dans la plupart des usines la semaine dernière contre l’accord de compétitivité. A l’Hôtel-

Dieu à Paris, les travailleurs de la santé occupent depuis trois semaines leur hôpital dont le service des urgences est menacé de fermeture. Le 9 octobre, il y aura un appel à la grève intersyndical chez les cheminots contre la casse du service public ferroviaire. Alors, c’est peut-être bien le moment de faire converger toutes les colères pour construire un mouvement d’ensemble, une lutte prolongée, capable de stopper le rouleau compresseur gouvernemental et patronal et d’imposer des mesures d’urgence en faveur des classes populaires.

24 septembre 2013

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