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25/03/2013

Grève dans l'Education Nationale

⇨Pour l'abrogation du décret sur les rythmes scolaires

⇨Pour le retrait de la loi d’orientation Peillon

Unité contre la politique scolaire du gouvernement Hollande-Ayrault-Peillon

Le 28 Mars : Tous en grève dans les écoles !

Gap : Rassemblement devant la préfecture à partir de 11H

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Le 12 Février : une grève historique dans le premier degré

  1. Le 12 février, près de 60% des enseignants du primaire ont fait grève et manifesté partout, à l’appel des principales organisations syndicales de l’éducation, pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires, contre la loi d’orientation. Une illustration supplémentaire de l’opposition massive des enseignants à un décret qui prévoit une demi-journée de travail supplémentaire et programme l’entrée des pouvoirs locaux dans l’école via les projets éducatifs territoriaux. Depuis, le gouvernement est resté sourd à ce mouvement et s’emploie désormais à la mise en place effective de ce décret : partout où c’est possible en 2013, ou en 2014.

Pour empêcher que l’opération du gouvernement aboutisse, il est indispensable de réactiver la mobilisation. Face à la nocivité du décret et à la volonté maintes fois exprimée par les enseignants, il serait nécessaire que les directions syndicales mènent une lutte résolue dans l’unité pour l’abrogation.

 

Ce que veulent les enseignants du primaire est clair et net : abrogation du décret sur les rythmes scolaires


 

⇨Pour l'abrogation du décret sur les rythmes scolaires

⇨Pour le retrait de la loi d’orientation Peillon

Unité contre la politique scolaire du gouvernement Hollande-Ayrault-Peillon

Le 28 Mars : Tous en grève dans les écoles !

Gap : Rassemblement devant la préfecture à partir de 11H

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Le 12 Février : une grève historique dans le premier degré

  1. Le 12 février, près de 60% des enseignants du primaire ont fait grève et manifesté partout, à l’appel des principales organisations syndicales de l’éducation, pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires, contre la loi d’orientation. Une illustration supplémentaire de l’opposition massive des enseignants à un décret qui prévoit une demi-journée de travail supplémentaire et programme l’entrée des pouvoirs locaux dans l’école via les projets éducatifs territoriaux. Depuis, le gouvernement est resté sourd à ce mouvement et s’emploie désormais à la mise en place effective de ce décret : partout où c’est possible en 2013, ou en 2014.

Pour empêcher que l’opération du gouvernement aboutisse, il est indispensable de réactiver la mobilisation. Face à la nocivité du décret et à la volonté maintes fois exprimée par les enseignants, il serait nécessaire que les directions syndicales mènent une lutte résolue dans l’unité pour l’abrogation.

Ce que veulent les enseignants du primaire est clair et net : abrogation du décret sur les rythmes scolaires

On ne peut que le constater : la direction nationale du SNUipp, principal syndicat du primaire, se refuse à revendiquer l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires. Elle se prononce pour un report à la rentrée 2014 en cas d’absence d’accord local, ce qui revient à accepter le cadre de la « réforme », à paver la voie au gouvernement. Cela se concrétise par le refus de la direction du SNUipp d’appeler à la grève le 28 Mars avec les autres organisations syndicales (CGT, FO, SUD, CNT). Cependant, signe de l’hostilité toujours prégnante des enseignants à ce décret, certaines sections syndicales du SNUipp y appelleront (dans l’Oise, le Val-de-Marne, Haute Garonne...). À Paris, alors que la mairie a annoncé son intention d’appliquer le décret en 2013, les enseignants des écoles primaires seront en grève le 25 Mars, jour de la décision au Conseil Municipal.

Tout doit donc être entrepris pour qu’après la grève historique du 12/02, la volonté des personnels puisse continuer de s’exprimer. C’est encore possible, pour cela, il est crucial que les enseignants se dotent de structures (Ag, comités, ..etc) leur permettant de contrôler leur mouvement dans l’unité avec les organisations syndicales et les parents d’élèves. Discuter et décider ensemble, dans des AG ou comités … fait partie du combat pour que les directions syndicales (notamment celle du SNUipp) reprennent la revendication d’abrogation, afin de créer ainsi les conditions de l’unité contre la politique du gouvernement.

Le 28 Mars : Grève dans l’unité

Le NPA soutient l’appel du 28 mars, tout doit être fait pour que cette grève soit le point de départ de la mobilisation, un tremplin vers l’abrogation du décret Peillon.

Tous les enseignants le savent : la grève et l’épreuve de force sont seuls à même de contraindre le gouvernement à reculer, à ouvrir la voie à la satisfaction des vraies revendications enseignantes, qui n’ont rien à voir avec ce que propose le décret et la loi Peillon (Créations massives de postes, diminution des effectifs par classe, des RASED …) et à garantir l’intérêt des élèves.

Le NPA considère que le décret sur les rythmes scolaires constitue la première application concrète de la loi d’orientation Peillon. Cette dernière, en cours d’examen à l’assemblée confirme l’ensemble des contre-réformes depuis la loi Fillon de 2005 et programme de nouvelles attaques, notamment contre le cadre national de l’école et des statuts de ses personnels. Elle doit être retirée de même que le nouvel acte de décentralisation et la loi Fioraso dans l’enseignement supérieur. Le gouvernement a fait état récemment de sa volonté d’étendre la « réforme » des rythmes scolaires au second degré. Chacun comprend donc que gagner sur les rythmes scolaires ouvrirait la voie à une remise en cause de l’ensemble de la politique scolaire du gouvernement.

Contre la loi Peillon, mobilisation !

Les débats à l’Assemblée Nationale sur la loi d’orientation et de refondation de l’école, présentée par Vincent Peillon, ont commencé. Cette loi se situe dans la stricte continuité de la politique scolaire des gouvernements de Chirac et Sarkozy. Toutes les contre-réformes votées depuis la loi Fillon de 2005 sont ainsi confirmées de la maternelle au baccalauréat. Le socle commun, qui instaure des enseignements au rabais, est même érigé par le gouvernement Hollande/Ayrault en « principe organisateur » de l’enseignement obligatoire. Derrière cette appellation se trouve la volonté de renforcer une école à deux vitesses, celle pour les élites et celle pour la majorité des jeunes pour qui, l’unique ambition se résumera à la maîtrise des bases scolaires.

Au-delà, avec ce projet de loi d’orientation, le gouvernement pose les bases de nouvelles attaques contre l’enseignement public, les personnels et la jeunesse :

- Cette loi s’en prend au cadre national de l’école. Avec les projets éducatifs territoriaux (mesure phare du décret sur les rythmes scolaires) et les contrats d’objectifs tripartites avec les collectivités locales dans le second degré, se dessine une école différenciée suivant les territoires. Ajoutons à cela le nouvel acte de décentralisation, qui prépare le transfert des cartes de formations professionnelles initiales et de l’orientation aux régions, une manière de soumettre l’enseignement et la jeunesse aux besoins des patrons locaux.

- Cette loi s’en prend également aux statuts des personnels. C’est notamment le cas pour les conseillers d’orientation, les enseignants des disciplines artistiques, mais également au travers de la création d’un conseil école-collège sans garanties statutaires pour les professeurs concernés.

Il faut le dire, l’inscription dans la loi de la création de 60000 postes d’enseignants est un enfumage, une fiction qui ne résiste pas à l’examen des dotations horaires et cartes scolaires pour la rentrée 2013. De même, il n’y a pas trace d’un embryon de rétablissement de la formation des enseignants, il s’agit plutôt d’un formatage qui s’intègre dans l’objectif de redéfinition des missions et des statuts dans le cadre toujours existant de la « mastérisation ».

Le NPA condamne cette réforme qui renforce les inégalités. Elle ne comporte aucune avancée, sa nocivité ne fait aucun doute. Elle doit être retirée

Le NPA considère que le décret sur les rythmes scolaires, dont les enseignants exigent l’abrogation en l’état, constitue la première application concrète de la loi d’orientation. Elle en donne un avant-goût.

Le NPA sera aux côtés des enseignants, à commencer par ceux du primaire qui luttent pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires, pour une vraie réforme avec les moyens digne de ce nom, pour préparer les mobilisations et les grèves contre la politique scolaire du gouvernement Hollande/Ayrault qui se déploie suivant la même logique de la maternelle à l’université. La prochaine échéance de mobilisation nationale est un appel à la grève lancé par plusieurs fédérations nationales de l'Education (CGT, FO, SUD, CNT) le jeudi 28 mars : cette journée doit être l'occasion pour tous les personnels d'exprimer leur rejet de la réforme Peillon.

C'est toute une politique qu'il faut défaire :

Opposition de gauche au gouvernement Hollande/Ayrault

Les réformes auxquelles sont confrontés les enseignants n'ont rien de spécifique. C'est toute une politique qui est en cause, celle d'un gouvernement Hollande-Ayrault, qui se situe dans la stricte continuité de celle de Sarkozy.

Pour le NPA, on ne peut défendre les intérêts des travailleurs, de la jeunesse, de la grande masse de la population en soutenant, même du bout des lèvres, un tel gouvernement. Comment comprendre dès lors, la décision des députés du Front de Gauche de ne pas voter contre la loi d’orientation Peillon à l’assemblée ?

Pour le NPA, il faut une opposition de gauche, radicale et unitaire, alimentant la résistance à la politique gouvernementale. Au-delà, Nous avons besoin d’un gouvernement enfin à nous, un gouvernement des travailleurs eux-mêmes menant une politique de rupture avec l’austérité et le capitalisme : annulation de la Dette et nationalisation du système bancaire, réorganisation de la production en fonction des besoins sociaux et environnementaux

 

 

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