15/03/2011
Japon : solidarité, indignation
CAUCHEMAR NUCLÉAIRE au JAPON
Mobilisons nous ! Le NPA05 appelle à un
RASSEMBLEMENT le samedi 19 mars 11H à Gap, esplanade de la Paix :
Hommage. Solidarité. Indignation.
La situation au Japon est dramatique et dégénére d'heure en heure. 11 centrales nucléaires ont été arrêté et dans la centrale nucléaire de Fukushima, à 250km de Tokyo,
CAUCHEMAR NUCLÉAIRE au JAPON
Mobilisons nous ! Le NPA05 appelle à un
RASSEMBLEMENT le samedi 19 mars 11H à Gap, esplanade de la Paix :
Hommage. Solidarité. Indignation.
La situation au Japon est dramatique et dégénére d'heure en heure. 11 centrales nucléaires ont été arrêté et dans la centrale nucléaire de Fukushima, à 250km de Tokyo, plusieurs réacteurs ont partiellement fusionné, provoquant une production d'hydrogène puis des explosions des batiments. Malgré le discours rassurant des autorités japonaises, le rejet de quantités très inquiétantes de radioactivité est avéré.
Plusieurs centrales sont encore en état d'alerte (certains systèmes de refroidissement sont tombés en panne) et la possibilité de répliques du séisme menace toujours. L'hypothèse d'une explosion de réacteur n'est plus possible mais probable, ce qui ferait de cet accident une catastrophe de l'ampleur de Tchernobyl.
Face à ce désastre, nos premières pensées vont aux victimes du Tsunami, et aux travailleurs du nucléaires qui seront très certainement, hélas, beaucoup plus nombreuses que le bilan provisoire actuel. Ensuite, nous adressons notre soutien et solidarité avec la population du Japon, qui doit vivre dans une angoisse épouvantable.
Devant une pareille situation critique, l'attitude du gouvernement japonais, dans un premier temps, puis français (par la voix du ministre de l'Énergie Eric Besson) est intolérable : ils minorent l'ampleur de la catastrophe. La nucléaocratie française tente de sauver la face de son industrie atomique. Or, l'extrême gravité des risques encourus par les populations locales exigent la vérité pure et simple sur ce qu'il s'y passe réellement. Il ne s'agit pas de sauver AREVA ou EDF, mais bien de porter secours aux victimes de ce qui constitue d'ores et déjà une véritable tragédie.
À l'approche du 25ème anniversaire de l'accident de Tchernobyl, ces faits nous rappelle l'effroyable réalité : il n'existe pas d'installation nucléaire qui puisse garantir une sécurité totale. Ni au Japon, ni en France, ni ailleurs. La seule issue possible au risque d'accident, et autres problèmes de la filière atomique, est l'abandon de cette technologie folle.
Le NPA05 réaffirme son exigence d'une sortie rapide et définitive de l'industrie nucléaire (civile et militaire), accompagnée d'une remise en cause en profondeur de notre modèle de société. Cela implique une sortie du capitalisme, un nouveau fonctionnement, où toute production d'énergie, toute production matérielle, et toute activité humaine, ne seraient plus motivées par la recherche de rentabilité et profits, mais par les besoins sociaux des peuples, décidés démocratiquement et dans le respect de leur environnement.
NPA05 On veut vivre pas survivre.
On veut vivre pas survivre.
22:48 Publié dans ecologie | Lien permanent | Commentaires (0)
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