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09/03/2011

Tract hebdomadaire NPA

Toujours et plus que jamais au service des riches

images_2.jpegAu moment même où les entreprises du CAC 40 annoncent avoir réalisé 82,5 milliards de bénéfice en 2010 soit 85% de plus qu'en 2009, le gouvernement, lui, annonce la réforme de l'Impôt de Solidarité sur la fortune (ISF). Après la suppression de la taxe professionnelle qui concernait le capital des entreprises, c'est au tour du patrimoine des plus riches. Pour mieux nous vendre cette nouvelle réforme, on nous annonce en même temps la fin du bouclier fiscal. L'objectif est simple : épargner le patrimoine de la « bande du Fouquet's » en accentuant l'injustice fiscale.


Toujours et plus que jamais au service des riches

images_2.jpegAu moment même où les entreprises du CAC 40 annoncent avoir réalisé 82,5 milliards de bénéfice en 2010 soit 85% de plus qu'en 2009, le gouvernement, lui, annonce la réforme de l'Impôt de Solidarité sur la fortune (ISF). Après la suppression de la taxe professionnelle qui concernait le capital des entreprises, c'est au tour du patrimoine des plus riches. Pour mieux nous vendre cette nouvelle réforme, on nous annonce en même temps la fin du bouclier fiscal. L'objectif est simple : épargner le patrimoine de la « bande du Fouquet's » en accentuant l'injustice fiscale.
Le gouvernement annonce donc comme première mesure le relèvement du barème de l'ISF, ce qui va avoir comme conséquence immédiate que certains fortunés aujourd'hui assujettis à cet impôt ne le paieront dorénavant plus. De plus, la réduction du nombre de tranches d'imposition de 6 à 2 va permettre aux plus hauts imposés de faire de nombreuses économies.


Ils continuent à nous faire les poches

Après la hausse annoncée de 5% du prix du gaz au 1er avril, soit plus 20% en un an, ajoutée au 10% supplémentaire pour l'électricité, l'augmentation des tarifs de l'énergie va considérablement aggraver la situation des personnes disposant d'un petit budget. Les spéculations des grands groupes internationaux sur les matières premières agricoles, notamment, entraineront une augmentation de 3 à 3,5 % des produits alimentaires de première nécessité . L’État accentue également la baisse de notre pouvoir d'achat en augmentant en toute discrétion le forfait hospitalier ou encore en allongeant de plus belle la liste des médicaments non remboursés. Quant au logement, la part réservée au loyer ne cesse de
s'accroître pour atteindre près de 30%. Finalement, tout augmente sauf les salaires, les pensions de retraite et les minima sociaux. Et cette question devient cruciale aux yeux d'un grand nombre de salariés comme le montre ces derniers mois l'augmentation du nombre de luttes et de grèves sur cette question.


A nous d'imposer une autre répartition des richesses !

Malgré ce qu'ils nous répètent à longueur de journée, les profits et les dividendes explosent mais pour une minorité.... C'est donc eux qui doivent payer la facture de la crise dont ils sont responsables.
Ce sont les profits exorbitants, confisquant une part toujours plus importante de la richesse produite, qui sont à l’origine de la crise.
La meilleure façon de prendre sur les profits, c’est d’augmenter la part des salaires. Il y a urgence à augmenter les salaires de 300 €, à garantir que pas un revenu ne soit inférieur à 1500 € net, à opérer un rattrapage des salaires féminins. Il faut également supprimer la TVA, impôt le plus injuste, taxer plus lourdement les hauts revenus...

A l'heure des révolutions du monde arabe, mobilisons-nous pour imposer les droits de la majorité.

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