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12/01/2011

Gaz de schiste, c'est NON!!!

Une pétition de combat (sur les gaz de schistes)          Publié le 11 janvier 2011

gaz-de-schiste.jpgLa bataille contre l’exploitation des gaz de schistes en France commence. Il y a une pétition. Je n’accorde pas une importance démesurée aux pétitions, mais je viens de signer celle dont le texte figure ci-dessous, que je lance avec José Bové et une poignée d’amis. L’objectif n’est pas d’attraper quelques signatures, mais de faire déferler des milliers, des dizaines, des centaines de milliers de volontés. Et c’est pourquoi je vous demande avec solennité de signer et de faire circuler ce texte. À lui seul, il n’est rien. Mais si on le voit comme un début - c’est mon cas -, il peut et doit servir de socle. Utilisez vos carnets d’adresse......

POUR SIGNER EN LIGNE : http://www.petitions24.net/signatures/gaz_de_schiste__non_merci


Une pétition de combat (sur les gaz de schistes)          Publié le 11 janvier 2011

gaz-de-schiste.jpgLa bataille contre l’exploitation des gaz de schistes en France commence. Il y a une pétition. Je n’accorde pas une importance démesurée aux pétitions, mais je viens de signer celle dont le texte figure ci-dessous, que je lance avec José Bové et une poignée d’amis. L’objectif n’est pas d’attraper quelques signatures, mais de faire déferler des milliers, des dizaines, des centaines de milliers de volontés. Et c’est pourquoi je vous demande avec solennité de signer et de faire circuler ce texte. À lui seul, il n’est rien. Mais si on le voit comme un début - c’est mon cas -, il peut et doit servir de socle. Utilisez vos carnets d’adresse. De la première à la dernière. Nous sommes face à la barbarie dans toute sa splendeur morbide. Ils veulent achever le travail si bien commencé, et détruire ce qui reste encore hors de leur portée. Je vous le dis comme je le pense : il faut se lever. Tous, et très vite. Compte tenu des enjeux, ce texte restera en ligne quelques jours sur Planète sans visa. En avant !

Gaz de schiste : non merci !

Sans aucune information, sans aucune consultation, le gouvernement français  a offert, à des sociétés nationales et étrangères le droit d’explorer le sous-sol français à la recherche de gaz et de pétrole de schiste.

La technique pour ramener le gaz à la surface est nouvelle, délicate et surtout, désastreuse sur le plan environnemental. La «fracturation hydraulique horizontale», consiste à provoquer des failles à l’aide d’un liquide envoyé à très forte pression, pour libérer le gaz et le pétrole pris dans la roche compacte, à environ 2000 mètres de profondeur. Trois «ingrédients» sont nécessaires pour créer ces mini séismes : des quantités phénoménales d’eau (entre 15 000 et 20 000 m3), des produits chimiques (plus de 500) pour attaquer la roche et des micro-billes pour maintenir ouvertes les failles.

Aux États-Unis, le bilan de l’extraction de ces énergies fossiles est catastrophique : pollution massive des nappes phréatiques et de l’air, destruction des paysages et de milieux naturels, etc. Leur exploitation, en France, conduirait inéluctablement aux mêmes dégâts ainsi qu’à des émissions accrues de gaz à effet de serre, alors même que notre pays s’est engagé à les diviser par quatre.

Les autorisations de prospection sur plus de 10% du territoire ont été accordées sans débat sur les besoins énergétiques à moyen et long terme, sans discussion sur la nécessité de lutter contre le gaspillage, rechercher une meilleure efficacité énergétique et les alternatives renouvelables.

Pour toutes ces raisons, nous exigeons un débat public avec la société civile, les élus locaux et nationaux, pour dresser un inventaire complet des conséquences environnementales, sanitaires, économiques et sociales de cette «nouvelle folie industrielle».

C’est pourquoi nous demandons un gel immédiat des prospections et la suspension des permis de recherche de gaz et pétrole de schiste sur l’ensemble du territoire français.

Coordination des collectifs pour un moratoire sur la prospection du gaz de schiste

POUR SIGNER EN LIGNE : http://www.petitions24.net/signatures/gaz_de_schiste__non_merci

Commentaires

Alors que nous travaillons à sortir de l'air des énergies fossiles, les capitalistes plongent toujours de plus belle dans les énergies les plus polluantes. Polluantes dès l'extraction et qui rajoute encore du carbonne dans l'atmosphère.
http://www.youtube.com/watch?v=XIdKWcKoa0Q
http://www.youtube.com/watch?v=sb50ic1oI7Q
http://videos.lesoir.be/video/iLyROoafvFSK.html

Écrit par : rir05 | 12/01/2011

Charlie Hebdo
APRÈS L'IRAK, BUSH VISE LA FRANCE
L'article de Charlie du 6 octobre 2010 consacré à l'exploitation du gaz de schistes en France (Gazarem Lou Larzac), qui était une première, a servi de détonateur à un mouvement très étonnant, dont on va reparler ci-dessous. Et celui du 29 décembre 2010 - sur le pétrole de schistes et le frangin de Balkany - entraîne lui aussi son lot de gueules de bois, mais également de cris de guerre.
Résumons. La France dispose de fabuleux gisements de pétrole et de gaz de schistes, comme un grand nombre de pays jusqu'ici (relativement) dépourvus, comme l'Inde ou la Chine. Toute la géopolitique du monde pourrait basculer. Ce n'est pas sûr, seulement probable. Mais des pays comme l'Arabie saoudite ou la Russie pourraient bien perdre dans l'aventure une partie de leur puissance actuelle. Au passage, l'extraction de milliers de milliards de mètres cubes de gaz et de centaines de milliards de barils de pétrole dits “non conventionnels” relancerait la course à l'abîme dessinée par la crise climatique. Donc, n'ayons pas peur des mots, c'est plutôt grave.
Du côté des gaz de schistes, un petit groupe autour de José Bové - dont l'auteur de cet article - a organisé le 20 décembre à Saint-Jean-du-Bruel (Aveyron) une réunion publique. Un bled de 500 personnes, et près de 400 personnes présentes, dans le genre bagarre à la fourche. Bové était là, et l'on 'a beaucoup évoqué les débuts du combat pour le Larzac, il y a quarante ans pile poil.
Comme pour le camp militaire de jadis, les permis d'exploration - qui concernent l'historique plateau - ont été signés par l'ami Jean-Louis Borloo sans la moindre information. Les maires de Nant (également Aveyron) et de Saint-Jean-du-Bruel, directement touchés par le “permis de Nant” accordé à GDF-Suez et à l'américano-suisse Schuepbach, n'étaient au courant de rien. Or, une exploitation industrielle implique (au moins) des centaines de puits, des quantités d'eau astronomiques et l'usage d'environ 500 produits chimiques, dont beaucoup sont toxiques, pour fracturer la roche et libérer ainsi le gaz.
COMME UN MEMBRE DE LA FAMILLE
Pour ce qui concerne le pétrole, les choses se précisent. Comme Charlie l'a raconté, le demi-frère de Balkany, Julien, est vice-directeur d'une compagnie pétrolière américaine, Toreador Resources (www.toreador.net), qui vient de déménager son siège de Dallas (Texas) à Paris. Il est question d'extraire d'ici à cinq ans environ 4 millions de tonnes de pétrole du Bassin parisien. Pour commencer et par année. François Veillerette, vice-président du conseil régional de Picardie (Europe Écologie), précise pour Charlie : « Selon nos informations, l'extraction de pétrole de schistes pourrait commencer dans un mois. Mais la résistance ne fait que commencer. » Différentes sources annoncent des actions de terrain dans la grande tradition. Les Amis de la Terre, pour ne citer qu'eux, sont sur le coup.
Saurez-vous reconnaître le tireur de ficelles caché derrière les derricks ? Pas sûr. On va aider: Toreador et Balkany ont signé un énorme contrat avec la société pétrolière américaine Hess, qui met 200 millions d'euros sur la table, dans un premier temps. Les deux tourtereaux espèrent faire main basse sur le pétrole de la région parisienne et gagner ainsi la confiance de toute l'Europe, et au-delà. Pactole assuré.
Oui, mais qui est la société Hess (www.hess.com) ? L'affaire devient passionnante, car Hess, c'est Bush. Toute L'ère Bush, père comme fils, se résume et se retrouve dans le staff de direction de l'entreprise. On y trouve ainsi Nicholas Brady, qui fut ministre de l'Économie de George Bush de 1988 à 1993. Un brave garçon qui a passé trente-trois ans dans des postes à responsabilité de l'industrie bancaire. Samuel Bodman a été ministre de l'Énergie du fils, W., de 2005 à 2009, belle saison dans l'enfer (pétrolier) irakien. Edith Holiday a occupé le poste stratégique d'assistante du même W. - toutes les liaisons avec le cabinet du plouc et les agences fédérales passaient par elle - entre 1990 et 1993.
Le tout s'explique par des liens vieux de cinquante ans au moins entre la famille Bush et l'industrie pétrolière du Texas. Comme le disait il n'y a pas si longtemps Barbara Bush - la vieille du vieux et la vieille du fils -, George W. était « presque comme un membre de la famille » Stamps Farish, fondatrice en 1917 de ce qui deviendrait le géant Exxon (Courrier international du 24 octobre 2002). Ami lecteur, si tu aimes la castagne, c'est le moment de t'inscrire. Une grande affaire américaine devient une grande affaire française.
Fabrice Nicolino

1. http://phx.corporate-ir.net/phoenix.zhtrnl?c=101801&p=irol-govBoard

Écrit par : riri05 | 12/01/2011

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