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11/01/2011

Soutenons la lutte des populations de Tunisie et d'Algérie!


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Contre la misère et la répression, la révolte!

Dans les deux pays, la liste de victimes de la répression étatique ne cesse de s’allonger. Si les causes immédiates de la révolte y sont différentes, les raisons profondes en sont les mêmes refus de :

-       la misère et du chômage dans lesquels est précipitée une grande partie de la population, tandis que la minorité mafieuse participant au  pouvoir s'enrichit en toute impunité,

-       la corruption et le népotisme érigés en norme de fonctionnement de l'appareil d'Etat,

-       les recettes appliquées depuis des années par les néolibéraux et sociaux-libéraux du FMI, de la Banque mondiale et de l'Union pour la méditerranée (surexploitation, casse des services publics, privatisations...).


Soutenons la lutte des populations de Tunisie et d'Algérie!

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Contre la misère et la répression, la révolte!

Dans les deux pays, la liste de victimes de la répression étatique ne cesse de s’allonger. Si les causes immédiates de la révolte y sont différentes, les raisons profondes en sont les mêmes refus de :

-       la misère et du chômage dans lesquels est précipitée une grande partie de la population, tandis que la minorité mafieuse participant au  pouvoir s'enrichit en toute impunité,

-       la corruption et le népotisme érigés en norme de fonctionnement de l'appareil d'Etat,

-       les recettes appliquées depuis des années par les néolibéraux et sociaux-libéraux du FMI, de la Banque mondiale et de l'Union pour la méditerranée (surexploitation, casse des services publics, privatisations...).

-       les incessantes attaques contre la liberté d'expression et les libertés syndicales dans ces deux Etats policiers.

Si ces deux régimes ont pu jusqu'à présent se maintenir face au mécontentement massif de la population, c'est en grande partie parce qu'ils reçoivent depuis des années le soutien des gouvernements qui se sont succédés dans les pays occidentaux, trop contents de pouvoir disposer sur place d'une main d'œuvre à bas prix.

Pas étonnant que dans ces conditions, des millions de maghrébins ne voient d'autre solution que de prendre le chemin de l'exil, au péril de leur vie, pour ensuite être surexploités dans les pays occidentaux qui fabriquent ainsi des sans-papiers.

 

Organiser la solidarité

Face à tant d'injustices et d'exploitation, les peuples de Tunisie et d'Algérie se soulèvent aujourd'hui. Il est du devoir du mouvement ouvrier français de les soutenir, comme le fait pour la Tunisie, le collectif constitué depuis deux ans par la CGT, la CFDT, la FSU, et l'Union syndicale Solidaires.

L'heure est à la constitution en France d'un vaste rassemblement de toutes celles et ceux qui, aux côtés des organisations de l'émigration maghrébine, veulent apporter leur soutien aux jeunes, aux salariés, aux chômeurs, aux femmes, aux défenseurs des droits de l'Homme, aux petits paysans qui, de l'autre côté de la méditerranée se battent dans des conditions difficiles. C'est ce que tente de faire, par exemple, le collectif « Maghreb solidarité » ou tout récemment le « Collectif Sidi Bouzid ».

Le quasi silence du gouvernement français est intolérable. Pire, Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, a étalé sa complicité en déclarant que Ben Ali était « mal jugé  et qu'il avait fait beaucoup de choses ».

Tous ensemble, nous pouvons contraindre le gouvernement Sarkozy et l'Union européenne à ne pas se contenter de verser des larmes de crocodiles sur les morts. Qu'ils cessent enfin de soutenir à bout de bras ces deux régimes en renonçant à leurs petits arrangements néo-colonialistes.

Commentaires

La police politique arrête Hamma Hammami porte parole du parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT)

Hamma Hammami a été arrêté par la police politique qui a envahi son domicile ce matin. Cette arrestation s'inscrit dans le cadre de la mise en application des menaces proférées par Ben Ali dans son dernier discours. En effet, une vague d'arrestations s'en est suivie, dans différentes régions du pays, touchant des syndicalistes, des militants politiques et des jeunes, dont nombre de militants du PCOT et ses sympathisants.

Cette arrestation intervient au lendemain de l'appel adressé par le PCOT au peuple tunisien et ses forces démocratiques, les incitant à unir les rangs autour d'une alternative commune au régime despotique, appelant au « départ de Ben Ali, la dissolution des institutions fantoches du régime actuel et la mise en place d'un gouvernement national provisoire chargé d'organiser des élections libres et transparentes. Ces élections permettront d'instaurer une constituante chargée de l'élaboration d'une nouvelle constitution, qui pose les jalons d'une République réellement démocratique, consacre la souveraineté du peuple, garantit le respect des droits humains, l'égalité et la dignité. Elle mettra en œuvre une nouvelle politique économique et sociale, nationale et populaire. Celle-ci garantira aux enfants de notre peuple le travail et les ressources nécessaires pour une vie digne et mettra fin à la corruption, l'arbitraire et les disparités régionales».

Le Parti Communiste des ouvriers de Tunisie exige la libération immédiate de ses leaders Hamma Hammami et Ammar Amroussia, de ses militants ainsi que toutes les personnes arrêtées. Il tient les autorités pour responsables des éventuelles atteintes à leur intégrité physique.

Ces arrestations ne dissuaderont pas notre parti d'assumer toutes ses responsabilités envers notre peuple dans sa lutte contre la dictature.

Enfin, le Parti Communiste des ouvriers de Tunisie réitère son appel à unir les forces afin d'évincer Ben Ali et instaurer un régime démocratique au service des couches populaires.

Parti communiste des ouvriers de Tunisie

Tunis, 12 janvier 2011

Écrit par : riri05 | 12/01/2011

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