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22/06/2010

Les bourgeois, c'est comme les cochons...

Le 16 juin, l’Assemblée Nationale a cédé une fois de plus devant l’offensive des organisations cochon.jpegprofessionnelles du cochon. À la demande de députés bretons, emmenés par M. Le Fur (UMP), un amendement relève désormais le seuil d’autorisation, pour les porcheries de 450 à 2000 places, et pour les poulaillers, de 30 000 à 40000 places. L’État se priverait ainsi d’un moyen de contrôle de la production de lisier, et ouvrirait encore plus le robinet de la pollution.

À l’heure où les marées vertes envahissent nos plages, où les algues bleues...


Le 16 juin, l’Assemblée Nationale a cédé une fois de plus devant l’offensive des organisations cochon.jpegprofessionnelles du cochon. À la demande de députés bretons, emmenés par M. Le Fur (UMP), un amendement relève désormais le seuil d’autorisation, pour les porcheries de 450 à 2000 places, et pour les poulaillers, de 30 000 à 40000 places. L’État se priverait ainsi d’un moyen de contrôle de la production de lisier, et ouvrirait encore plus le robinet de la pollution.

À l’heure où les marées vertes envahissent nos plages, où les algues bleues (cyanobactéries) prolifèrent dans nos rivières, cette Loi du Lisier Maximum serait une trahison des engagements pris par le gouvernement pour lutter contre ces pollutions, et une capitulation en rase-campagne devant les pollueurs.

Nous appelons toutes les citoyennes et tous les citoyens à rejoindre les associations signataires, à s’opposer à cette décision en signant la pétition demandant son retrait. Plus que jamais nous avons besoin d’elles et d’eux pour s’adresser en leur nom aux parlementaires, pour leur dire que la Bretagne n’est pas une porcherie, que c’est vers la qualité et non la quantité qu’il faut se tourner, qu’il faut diminuer le nombre de cochons ( 600 au km2 en Côtes d’Armor pour une moyenne nationale de 50), et non permettre son augmentation clandestine.

Organisons la résistance pour que l’eau de nos rivières n’ait plus l’odeur de lisier, et nos plages celle des algues vertes en décomposition. Si cette mesure n’est pas retirée, nous demanderons à l’Europe de sanctionner la France, devenue alors un véritable État voyou en matière d’environnement.

*Signataires :*/ Sauvegarde du Trégor , Eaux et Rivières de Bretagne, Halte aux Marées Vertes, AE2D, Bretagne Vivante SEPNB, De la Source à la Mer, Côtes d’Armor Nature Environnement (CANE), Sauvegarde du Penthièvre, Nature et Patrimoine du Centre Bretagne, Cyberacteurs, Sous le vent, les pieds sur terre, Ellé Vivante, A.V.E.C.22, VIE (Vivre en Intelligence avec l’Environnement ), AVF (Association  Végétarienne de France) 22, Rance-Environnement/

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