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30/03/2010

Après le 23 mars , on ne lache rien, on continue de plus belle

retraite_horizon_lointain22114.jpgSarkozy, trois ans ça suffit !

Aucun doute, après la claque cinglante et sans appel du second tour des régionales, Sarkozy n'a rien retenu de cette sanction électorale. Il a cru même comprendre, dans le résultat des votes, un appel à poursuivre les « réformes » ! Dans le style arrogant qui lui est propre, il a tout simplement affirmé qu'il allait poursuivre sa politique de casse sociale. Bien sûr, il a dû lâcher du lest et abandonner la taxe carbone. Mais davantage sans doute parce qu'elle est impopulaire dans son propre camp que parce qu'elle est injuste socialement…

Avec sa démagogie maintenant légendaire, Sarkozy en a remis plusieurs couches sur la sécurité : dans les lycées, dans les rues, les quartiers... Le discours populiste est sa seule réponse dans cette période de crise sociale profonde. Le résultat du FN ne sert pas de leçon à ce gouvernement réactionnaire qui va continuer à jouer avec le feu, se servant du thème de l'insécurité ou désignant à la vindicte populaire les immigrés, les sans papiers...

23 mars et après?

Au lendemain de la journée de grève du 23 mars et malgré une mobilisation importante, le pouvoir ne compte pas reculer

 


retraite_horizon_lointain22114.jpgSarkozy, trois ans ça suffit !

Aucun doute, après la claque cinglante et sans appel du second tour des régionales, Sarkozy n'a rien retenu de cette sanction électorale. Il a cru même comprendre, dans le résultat des votes, un appel à poursuivre les « réformes » ! Dans le style arrogant qui lui est propre, il a tout simplement affirmé qu'il allait poursuivre sa politique de casse sociale. Bien sûr, il a dû lâcher du lest et abandonner la taxe carbone. Mais davantage sans doute parce qu'elle est impopulaire dans son propre camp que parce qu'elle est injuste socialement…

Avec sa démagogie maintenant légendaire, Sarkozy en a remis plusieurs couches sur la sécurité : dans les lycées, dans les rues, les quartiers... Le discours populiste est sa seule réponse dans cette période de crise sociale profonde. Le résultat du FN ne sert pas de leçon à ce gouvernement réactionnaire qui va continuer à jouer avec le feu, se servant du thème de l'insécurité ou désignant à la vindicte populaire les immigrés, les sans papiers...

23 mars et après?

Au lendemain de la journée de grève du 23 mars et malgré une mobilisation importante, le pouvoir ne compte pas reculer dans son objectif : détruire la retraite à 60 ans et la remplacer par une retraite par capitalisation pour le plus grand bonheur des assureurs privés. On ne doit pas se laisser endormir par le discours du chef de l'Etat quand il affirme qu'il ne passera pas en force sur la question des retraites. Car c'est ce qu'il fait déjà avec le soutien du Medef qui dicte sa loi. Il n'y a pas de négociations ni de dialogue social possibles avec un pouvoir qui compte faire discuter les directions syndicales sur… le choix entre 61, 62 ans - voire plus … - pour partir à la retraite !

C'est pourtant dans ce cadre-là que François Hollande veut bien discuter, lui qui vient d’affirmer qu'il faudra « sans doute allonger la durée des cotisations ». Encore une déclaration révélatrice de la politique des dirigeants socialistes qui, depuis les dernières élections, se présentent comme l'opposition à Sarkozy.

La mobilisation du 23 mars n'est qu'un début et doit servir de première étape pour une mobilisation d'ampleur qui se construit dès maintenant.

Un pouvoir illégitime

Au lendemain des élections puis des manifestations du 23 mars, il est clair que ce gouvernement impopulaire, sanctionné et désavoué est désormais illégitime. Il n'est pas question de le laisser faire sur les retraites et il est nécessaire de l'affronter de manière déterminée. Il faut que l'ensemble de la gauche politique, syndicale, les organisations du mouvement social se retrouvent et constituent partout des comités unitaires exigeant qu'on ne touche pas à notre retraite à 60 ans. Déjà des cadres unitaires se constituent. A nous de les faire vivre.

Le NPA y défendra ses positions : une retraite à taux plein, contre les pensions de misère, avec un retour aux 37,5 annuités pour tous et toutes, l'exigence d'une autre répartition des richesses et du temps de travail.

30 mars 2010

 

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