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12/10/2008

Les riches veulent nous faire payer leur crise

Unissons-nous pour les en empêcher !

Les bourses s’effondrent aux quatre coins du monde. Les banquiers comptent sur les gouvernements pour les sauver des convulsions de la crise dans laquelle ils ont plongé le monde en décidant de faire payer un peu plus les pauvres.

En effet pour les classes populaires, ce sera encore plus d’efforts, plus de licenciements, des coupes sombres dans les

budgets publics, la hausse des prix, des impôts, la baisse des salaires, la précarité, le chômage… En France, 41 000 chômeurs de plus en août, 30 000 fonctionnaires de moins pour l’an prochain, la privatisation de La Poste, une ponction directe dans les livrets d’épargne populaire.

LES CAISSES SONT VIDES… MAIS POURTANT!

Il n’y a soi-disant plus d’argent pour les 8 milliards du trou de la Sécu. Le gouvernement dérembourse les médicaments, restreint les soins, va vers la privatisation du système mais il trouve soudainement 22 milliards pour les PME. Il crée la franchise médicale qui rapporte 800 millions au détriment des classes populaires mais il trouve 3 milliards en un jour pour renflouer la banque Dexia en faillite.Aux États-Unis le plan Paulson a été finalement adopté : 700 milliards pris aux contribuables iront renflouer les banques en faillite !

PENDANT LA CRISE LES RICHES CONTINUENT À S’ENRICHIR

Les 3,5 millions que le PDG de Dexia voulait prendre pour partir ont choqué. Ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Le capitalisme continue, des requins s’emparent des banques en déroute. BNP vient de racheter la banque Fortis qui a été renflouée. Peugeot, qui annonce des licenciements, augmente ses bénéfices de 49 %, accroît les dividendes de ses actionnaires de 11 % et verse 5 700 euros par jour à son PDG. Renault, qui prévoit 6 000 suppressions d’emplois, fait grimper ses bénéfices de 20 % et son PDG s’octroie une plus-value personnelle de 3,4 millions. Les milliards injectés par les États vont servir à alimenter un peu plus la spéculation, et donc la crise elle-même.

UN PROGRAMME D’UNITÉ ET D’URGENCE

Contre l’union nationale des banques, des États et de leurs hommes politiques pour nationaliser les pertes et privatiser les profits, il faut l’union du monde du travail et de ses organisations autour d’un plan d’urgence ainsi que la convergence de toutes les mobilisations pour aller vers un « tous ensemble » afin de ne pas payer la crise.

Il faut interdire tous les licenciements en prenant sur les profits accumulés pendant des années.

Une hausse immédiate des salaires, des pensions et des minimas sociaux de 300 euros nets, aucun revenu en dessous de 1 500 euros et l’indexation automatique des salaires sur la hausse des prix.

Il s’agit de la survie des classes populaires. Nous devons exiger la levée du secret bancaire pour faire toute la lumière sur les circuits spéculatifs, savoir qui s’enrichit et qui profite et empêcher une poignée d’hommes de décider du sort de millions d’autres.

Il faut mettre en place un service public bancaire, non pas en nationalisant les pertes mais en expropriant les banques sans indemnités ni rachat, pour les faire fonctionner sous le contrôle des salariés et de la population.

le 6 octobre 2008

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