Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/09/2008

Edvige : NON, c'est NON!

marquage.jpg

Edvige : unité pour le retrait !

 

 

 

 

La mobilisation ne cesse de croître contre « Edvidge ». Ce fichier (le… 36° !) comporte de nombreux points liberticides : la motivation de l’inscription pourra se faire sur la base du  concept flou d’être « susceptibles de troubles à l’ordre public », l’inscription de mineurs dès… 13 ans, la prise en compte des orientations sexuelles et des maladies… Tous ces points aboutiront à la mise sous contrôle de toutes les activités politiques, syndicales, associatives. Nous ne sommes plus très loin des pages les plus sombres de notre histoire !

La gouvernement, l’UMP, font mine de reculer en annonçant des réformes « marginales », d’après les mots mêmes de la Ministre de l’Intérieur. Cette loi, dans le fil de nombreuses autres, ne vise qu’à flatter l’électorat le plus réactionnaire, nullement à renforcer les libertés publiques, comme l’assène le gouvernement, pour freiner la prise de conscience.

Les 200000 signataires, 1000 associations, syndicats, partis, qui ont lancé la mobilisation, ne se satisfont pas de ces mesures d’annonce et demandent l’abrogation, pure et simple, de ce fichier.

Le comité d’initiative gapençais pour un Nouveau Parti Anticapitaliste appelle l’ensemble des organisations syndicales, politiques, associatives, progressistes, à une réunion unitaire pour organiser une réunion locale et préparer des initiatives contre toute vision sécuritaire de la société.

Réunion, le jeudi 25  Sept. 18Heures-20H30, petite salle face à la mairie,

Pour signer la pétition : http://nonaedvige.ras.eu.org/

Pour tout contact : npa05@laposte.net

 

 

Lorsqu’ils  sont venus chercher les communistes
Je me suis tu, je n'étais pas communiste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes
Je me suis tu, je n'étais pas syndicaliste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les sociaux-démocrates
Je me suis tu, je n'étais pas social-démocrate.
Lorsqu'ils sont venus chercher les juifs
Je me suis tu, je n'étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester

Martin Niemöller

17/09/2008

Solidarité avec Jean-Claude BLAIS

chez_Roger1.JPG

Solidarité avec Jean-Claude Blais.

Déclaration d’Olivier Besancenot.

A Briançon, comme dans toute la France, la direction de la Poste a décidé d’organiser la casse du service public à travers un projet dénommé, cyniquement, facteurs d’avenir. Le but de ce plan est de privilégier les plus grands clients, au détriment des territoires, des usagers et des conditions de travail des agents. Pour défendre le service public, les facteurs se sont massivement mobilisés par des grèves, dans le briançonnais et ailleurs. Pour ce recul sans précédent, la direction de la Poste a choisi l’épreuve de force, en ne négociant pas et en sanctionnant, pour l’exemple, un des salariés les plus mobilisés : Jean-Claude Blais. La direction a monté un dossier à charge, avec des méthodes légalement discutables (recours à des caméras de vidéosurveillance).

Elle fait l’impasse sur la carrière exemplaire de Jean-Claude Blais, sur les 1200 signatures de solidarité des villageois rencontrés au quotidien lors de sa tournée et sur le voeu de soutien du conseil municipal de Villard-Saint-Pancrace. J’appelle, ainsi que la LCR, à poursuivre la mobilisation contre la sanction inique qui touche un salarié apprécié et attaché à son métier. La défense du service public et le respect des usagers ne doivent pas être criminalisés. Alors que la direction de la Poste bâillonne ses salariés, dégrade la relation avec les usagers, la grève du 23 septembre, contre la privatisation, doit être un succès.

Le 16 septembre 2008.

 

 

 

 

 

 

11/09/2008

Afghanistan : il est temps de lever le camp!!!

poing_ecrase_char.jpgAfghanistan : Non à la guerre et à l'occupation
Oui à la Paix, à la démocratie et à la reconstruction
Retrait des troupes françaises, Non à l'Otan

Le 22 septembre à l'Assemblée Nationale "le Gouvernement soumettra à l’autorisation du Parlement la prolongation de l’intervention des forces armées en Afghanistan". La manifestation du 20 septembre entend faire entendre notre voix dans ce débat.

Dès l’arrivée des nouvelles troupes françaises déployées en Afghanistan sur des objectifs militaires et ainsi que nous l’avions craint, dix soldats français sont tombés et d’autres sont blessés. A mesure que les combats s’amplifient, les bavures se multiplient : les opérations et les bombardements de l’OTAN font des centaines de victimes civiles, aggravant chaque jour le ressentiment des populations et le rejet d'une présence militaire étrangère de plus en plus considérée comme une occupation.

Le bilan de la présence militaire en Afghanistan décidée par le Conseil de sécurité en 2001 et assumée aujourd’hui par l’Otan est dramatique. Le pays s’enfonce dans le bourbier de la guerre, de la corruption, de la misère et du trafic de drogue. L’insécurité s’est développée. Dans cette situation, les taliban risquent de recueillir une nouvelle légitimité. Les aides internationales promises, quand elles se concrétisent, ne parviennent que rarement aux populations, tandis que d’énormes moyens sont dilapidés dans la guerre et la destruction.

Il est temps de mettre en oeuvre une solution politique internationale fondée sur la solidarité et la coopération des peuples, qui donne la priorité à l’aide d’urgence, à la reconstruction et aux droits du peuple afghan, en particulier aux droits des femmes. Un retrait des troupes de l’Otan s’impose.

Parce que nous repoussons la vision guerrière et manichéenne de «la guerre des civilisations», nous refusons la décision d'intégrer la France dans le haut commandement militaire de l'OTAN. Nous refusons une France alignée sur la stratégie américaine cherchant à faire de l'Union européenne le pilier européen de l'OTAN. Cette politique est une source de nouvelles dépenses militaires au détriment des immenses besoins sociaux.

La France doit faire prévaloir une politique indépendante fondée sur le droit, l'exigence de sécurité collective et préventive et le désarmement et développer avec tous les pays des coopérations en faveur du développement durable et des Droits de l’homme.

Nous demandons aux parlementaires et au Président de la République d'ordonner le retrait du dispositif militaire français et de travailler à une solution qui favorise la reconstruction et la souveraineté de l'Afghanistan.

Nous demandons au Président de la République de renoncer à l'intégration de la France dans l'OTAN.

Nous appelons à participer à la journée nationale d’action
le samedi 20 septembre 2008

A Paris, manifestation à 14h, place de la République

Collectif Otan-Afghanistan
Paris le 8 septembre 2008

Qu'on se le dise!

2260-edwige.jpg

Besancenot réclame à son tour le retrait du fichier Edvige

 

PARIS, 9 sept 2008 (AFP) - Le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), Olivier Besancenot, a réclamé à son tour mardi le retrait du fichier de renseignements policier Edvige. "Je demande le droit à l’oubli tout court du fichier Edvige", a-t-il dit sur LCI, paraphrasant la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie qui s’était dit prête à un "droit à l’oubli" pour certains mineurs inscrits au fichier. Le retrait serait "une première victoire" dans "un combat plus global", selon M. Besancenot, qui a évoqué les drones de surveillance des manifestations et le pistolet à impulsion électrique Taser, dont l’utilisation par les polices municipales devrait prochainement être autorisée. cs/so/df
http://nonaedvige.ras.eu.org/petitions/?signe=oui