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28/06/2009

Coup d'état en Mauritanie

17723_une-soldats-mauritanie.jpgDéclaration du NPA sur la situation en Mauritanie.

Le NPA soutient la lutte du peuple mauritanien pour la défense de la démocratie, et la lutte contre le coup d’état du Général Aziz qui a déposé le Président de la république librement élu Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.

Ce combat, mené à l’intérieur mais aussi à l’extérieur de la Mauritanie, met de plus en plus en difficulté ce pouvoir illégitime.

Force est de constater, une nouvelle fois, que le gouvernement français, après avoir formellement dénoncé le coup d’état, se range aux cotés de la junte :

Par les déclarations de Nicolas Sarkozy le 27 mars 2009, lors de son déplacement à Niamey au Niger, qui affirme qu’aucune protestation n’a eu lieu contre le coup d’état, et ceci en contradiction flagrante avec les mobilisations quotidiennes qui se déroulent.
Par le refus de prendre des sanctions individuelles contre les membres de la junte.
Par le rôle, de plus en plus important, des officines officielles et officieuses du néocolonialisme français auprès du général Mohamed Ould Abdel Aziz.

Plus que jamais notre Parti dénonce la complicité du gouvernement français n’hésitant pas à pactiser avec un fossoyeur de la démocratie en Afrique au nom de la sécurité et de la stabilité de la région.

Nous soutenons l’action militante de Abdoullah Ould El Mounir et Omar Ould Dedde Ould Hammady, membres de la coalition anti-putsch « for Mauritania », qui ont entrepris de se rendre en Mauritanie alors que le pouvoir accentue sa répression, comme l’atteste l’emprisonnement récent de Hannefi Ould Dehah, journaliste et directeur du site web d’information Taqadoumy.

Nous appelons l’ensemble des organisations ouvrières et démocratiques à entourer de leur solidarité active ces deux militants de la démocratie en Mauritanie.

Groupe de travail Afrique du NPA

27/06/2009

Expulsion de sans-papiers de la Bourse de travail de Paris

sans papiers paris.jpegL'union syndicale de la CGT Paris a organisé le mercredi 24 juin - de surcroît avec des méthodes brutales - l'évacuation de sans-papiers qui occupaient la bourse du travail de Paris.
Au moment où l'expulseur de sans-papiers Brice Hortefeux arrive au Ministère de l'Intérieur, cette décision de la CGT n'est pas acceptable.
Depuis un an, suite à la décision de sans-papiers d'occuper la bourse du travail, un débat existait sur l'opportunité et le bien-fondé d'une telle occupation. Dans l'ensemble, les militants du NPA considérant qu'une telle occupation, qui entravait le fonctionnement du mouvement syndical, ne pouvait pas leur permettre de construire un rapport de force avec le gouvernement et la préfecture afin d'obtenir leur régularisation. Si le NPA n'a pas soutenu cette occupation, en aucun cas le problème ne pouvait être résolu de la sorte.
Le conflit qui opposait la CGT à la Coordination des Sans-papiers de Paris n'a fait qu'affaiblir le mouvement unitaire nécessaire à la construction d'un rapport de force face au gouvernement et au patronat qui sont les vrais responsables de la situation désastreuse dans laquelle se trouvent les sans-papiers.
Il est urgent aujourd'hui de reconstruire l'unité des organisations antiracistes, de défense des droits de l'homme et des immigrés, associatives, syndicales et politiques et de cibler les véritables responsables, l'adversaire commun : le gouvernemet Fillon et sa politique anti-immigrés.
Le NPA appelle l'ensemble des organisations soutenant la cause des sans-papiers à se réunir pour trouver enfin une issue positive à ce conflit et au delà continuer ensemble la lutte pour la régularisation de tous les sans-papiers.

Parce que dans le mouvement social, il y a de nombreux débats à avoir, que le dossier des travailleurs sans papiers est l'un d'entre eux, voici la position de la CGT PARIS, initiatrice de ces événements, sur cette opération :
"COMMUNIQUE DE PRESSE OCCUPATION DE LA BOURSE DU TRAVAIL : LA VOIE ETAIT SANS ISSUE Les syndicats CGT de Paris ont contribué à mettre un terme à l’occupation de l’annexe Eugène Varlin, rue Charlot, de la Bourse du travail de Paris investie depuis le 2 mai 2008 par des travailleurs sans-papiers, sur l’initiative de la Coordination 75 des collectifs de sans-papiers. Dès le début de cette occupation, les délégués de la Coordination des sans-papiers 75 ont interdit tout contact entre ces travailleurs sans-papiers et la CGT, ses militants et les autres syndicats. Ces délégués ont cultivé l’idée que cette occupation de la Bourse du travail permettrait la régularisation des travailleurs sans-papiers isolés. C’est volontairement qu’ils ont conduit dans une impasse ces travailleuses et ces travailleurs qui, comme d’autres, auraient pu faire le choix de s’organiser dans les syndicats pour mener des luttes collectives à l’entreprise. C’est parce que nous ne pouvions laisser perdurer cette occupation stérile que le mouvement syndical parisien a décidé de sortir ces femmes et ces hommes de cette impasse, et ce, sans faire appel aux forces de l’ordre. L’intransigeance des responsables de la Coordination 75 a été constatée à plusieurs reprises à l’occasion des nombreuses réunions qui, sur l’initiative de la CGT, ont rassemblé les Unions départementales CGT, CFDT, FO, FSU et Solidaires, les associations de soutien aux travailleurs immigrés (Ligue des droits de l’homme, Autre monde, GISTI, RESF, CIMADE …) et la coordination 75 des sans-papiers. Les syndicats et les associations ont réalisé des actes concrets : * participation de la coordination 75 à la délégation qui a été reçue par le représentant du Préfet à l’occasion de la manifestation du 11 juin 2008 organisée par la CGT devant la Préfecture de police de Paris, * par courrier en date du 23 juin 2008, à la demande de la coordination, les syndicats et les associations ont saisi le ministre de l’Immigration d’une demande de rencontre au sujet des travailleurs isolés en difficultés pour obtenir des contrats de travail de leurs employeurs (1300 dossiers ont été recensés), * le 3 juillet 2008, à l’occasion d’une nouvelle manifestation à l’initiative de l’UD CGT de Paris, la Coordination a fait partie de notre délégation et date a été prise avec les représentants du Préfet de police de Paris pour la remise de leurs dossiers. Deux réunions à la Préfecture ont suivi, en présence et avec l’appui du secrétaire général de l’Union départementale CGT de Paris. Ils ont formulé des propositions * parrainage par les syndicats des dossiers relevant de la régularisation par le travail, y compris ceux des travailleurs individuels qui ne peuvent pas se mettre en grève, * appui par les associations des dossiers des travailleurs non déclarés, sans contrat de travail ni bulletin de salaire, * appui par le réseau RESF des dossiers des familles ayant des enfants scolarisés, * étude de tous les dossiers par les associations et les syndicats, dans le cadre d’un travail en commun avec la Coordination des sans-papiers afin d’évaluer pour chacune des personnes concernées les chances objectives de régularisation afin de réduire au maximum les risques encourus et procéder à la construction collective des dossiers. Toutes ces propositions, pourtant très constructives et d’ordre pratique, ont été refusées par la Coordination au motif qu’il s’agissait de « leurs dossiers ». Qui peut comprendre une occupation motivée par un besoin d’aide et le refus de toute proposition ? Plus fondamentalement, comment comprendre que la coordination 75 des sans-papiers porte préjudice au mouvement syndical, et en particulier à la CGT, tout en faisant soi-disant appel à son soutien ? Ces derniers mois, nous avons même entretenu des contacts réguliers avec le Haut Conseil des maliens de France avec lequel plusieurs réunions de médiation ont eu lieu. A plusieurs reprises nous avons pensé que nous arriverions à trouver une issue positive par la signature d’un engagement pour des luttes communes et la construction d’un rapport de force unitaire, mais en vain ! Que signifiait donc cette occupation qui, au fil des jours, était devenue un « squatt » dont nous ne voyions pas la fin ? Qui avait intérêt à cette occupation mise en œuvre deux semaines après la grande grève des salariés sans-papiers déclenchée, le 15 avril 2008, dans plusieurs dizaines d’entreprises d’Ile de France ? Qui gênons-nous et à qui faisons-nous de l’ombre ? En tout état de cause, s’avérant sans effet sur les pouvoirs publics et le patronat, s’avérant surtout sans issue et paralysant l’activité des syndicats par la spoliation de la majeure partie de leurs locaux (sept salles de réunions, deux imprimeries, entrave à l’accès normal du site aux salariés et syndicats parisiens…), cette pression insensée sur le mouvement syndical, et la CGT en particulier, ne pouvait durer. C’est pourquoi, les syndicats CGT de Paris ont décidé d’y mettre fin avec la certitude d’avoir tout tenté par le dialogue. # La lutte se poursuit La CGT, qui se bat quotidiennement aux côtés des travailleurs sans-papiers, comme aux côtés de tous ceux qui luttent dans ce pays, ne pouvait continuer à être prise pour cible. Elle devait retrouver la plénitude de ses moyens et faire cesser cette pression inadmissible parce que totalement injuste. Les responsables du désespoir des sans-papiers sont, eux, les véritables adversaires, mais ils sont ailleurs ! Il s’agit de ceux qui ont la culture du résultat et appellent à faire du chiffre en remplissant centres de rétention et charters et de ceux qui, trop souvent, profitent de l’existence d’une « armée » de travailleurs sans-papiers et sans droits, donc exploitables à merci : gouvernement et patronat ! La lutte commencée à Paris, en février 2008, avec les salariés sans-papiers du restaurant « La grande Armée » a permis la régularisation de plus de 2000 salariés. La CGT poursuivra son combat pour la régularisation de tous les autres. Paris le 24 juin 2009 à 15h40 # Contact : Patrick PICARD, secrétaire général de l’Union départementale : 01.48.18.80.83/ 01.40.29.14.40"

22/06/2009

AVEC LES TRAVAILLEURS D'IRAN

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Avec la population et les travailleurs d’Iran

Depuis le 13 juin, au lendemain de l’élection présidentielle truquée, des millions d’Iraniens descendent dans la rue aux cris de « A bas la dictature ». La répression féroce a déjà fait des dizaines si ce n’est des centaines de morts. Les jeunes, les femmes, les habitants des quartiers populaires qui forment le gros des manifestants sont maintenant rejoints par le mouvement syndical.

L’Union des travailleurs des autobus a déclaré sa solidarité, en affirmant : « tant que le principe de la liberté d’organisation et d’élection ne sera pas appliqué, tout discours sur la libération sociale et les droits des travailleurs ne sera qu’une farce ». Les ouvriers d’Iran Khodro, premier constructeur automobile du pays (60.000 salariés), ont engagé un mouvement de grève en ajoutant aux revendications de la rue l’augmentation des salaires et le droit de grève.

Pour les libertés démocratiques et les revendications du monde du travail

L’aspiration de la société à lever la chape de plomb étouffante du régime des mollahs et à en finir avec la répression quotidienne contre la jeunesse et les femmes qui luttent pour leurs droits, se mêle de plus en plus aux revendications propres des travailleurs qui, en Iran aussi, refusent de faire les frais de la crise. L’idée de la grève générale se répand, les possédants et les profiteurs commencent à redouter le spectre d’une nouvelle révolution.

La démagogie criminelle d’Ahmadinejad et de son tuteur, le « guide suprême » Khamenei, qui prétendent représenter les « déshérités » en s’opposant à l’impérialisme des puissances occidentales, ne doit pas faire illusion. Mais Moussavi, le « réformateur », n’est pas beaucoup plus fréquentable. Il avait été le premier ministre de la République islamique entre 1981 et 1989, à l’époque où des dizaines de milliers d’opposants, en particulier militants ouvriers et de gauche, des droits des femmes et des minorités nationales, avaient été massacrés dans les geôles du régime.

Face aux difficultés économiques croissantes, la corruption et le népotisme sont devenus de plus en plus insupportables, ce qui a exacerbé la concurrence entre les clans rivaux du régime, jusqu’à ouvrir une crise au sommet de l’Etat. Les travailleurs et le peuple se sont engouffrés dans la brèche. Et même une élection non démocratique a alors échappé à tout contrôle.

Leur lutte est la nôtre !

C’est aux femmes, aux travailleurs et à la jeunesse, à tous les manifestants qui défient la répression en n’hésitant pas à risquer leurs vies, que va tout notre soutien.

Le 26 juin, dans le cadre de la journée internationale de solidarité avec les ouvriers d’Iran, les organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, UNSA, Solidaires) participeront à un rassemblement devant l’ambassade iranienne à Paris (12 h 30), pour exiger notamment la libération des travailleurs emprisonnés pour avoir manifesté le Premier Mai à Téhéran.

Le NPA, qui soutient naturellement ce rassemblement, appelle à développer dans les entreprises, ville et quartiers le maximum d’initiatives en solidarité avec la lutte du peuple iranien, pour le renversement de la dictature, pour la liberté et les droits des travailleurs.

Le 22 juin 2009

21/06/2009

npa ecologie

affiche ecolo sablier.jpg

Le capitalisme, c’est la crise !

Crise sociale et crise écologique se confondent, faisant les pauvres non seulement de plus en plus pauvres mais aussi de plus en plus victimes des catastrophes environnementales et des pollutions toujours plus importantes. Après avoir détruit une partie de notre environnement, la folle course d’une croissance qui n’a pour but que le profit entretient l’illusion que le bonheur se réduit à la consommation de marchandises, et menace désormais les équilibres de la planète.

Cette folle course au profit traverse une crise écologique sans précèdent à cause des conséquences désastreuses d’un système économique et énergétique basé sur les énergies fossiles, le gaspillage, l’utilisation de technologies dangereuses et l’absence de principe de précaution. La pollution et la destruction engendrées par les activités humaines croissent et s’étendent au même rythme que le capitalisme.

Ces crises inédites ne peuvent qu’aller en s’amplifiant : les combattre, c’est remettre en cause le capitalisme.

Les partis politiques qui défendent ce système et qui en même temps prétendent protéger l’environnement sont au mieux inconséquents, au pire hypocrites. L’exercice de tartufferie auquel s’est livré Nicolas Sarkozy lors du Grenelle de l’environnement ne doit pas créer d’illusions quant au vernis vert de ce gouvernement : sitôt les micros des journalistes éteints, ce sont les industriels du pétrole, du nucléaire, de l’agrobusiness, les défenseurs du transport routier et des OGM qui ont repris le pouvoir pour qu’au final tout continue comme avant.

De son côté, la gauche traditionnelle, qui refuse de s’en prendre aux causes profondes des pollutions, n’est pas en capacité de mettre en œuvre un programme réellement écologiste.

Quant aux Verts, la participation croissante de leurs dirigeants aux rouages de la cogestion sociale-libérale leur fait accepter nombre de compromis, y compris en matière environnementale, les empêchant d’être porteurs d’une écologie radicale.

Il y a pourtant urgence, comme le montrent les nombreuses luttes écologistes.

Mais celles-ci restent souvent locales et isolées. Il s’agit aujourd’hui de les développer (contre le nucléaire et sa relance, l’implantation des OGM en plein champ, la poursuite des projets autoroutiers, pour la défense du transport ferré, le maintien d’une agriculture paysanne, le droit à la santé, pour la défense du climat, pour la préservation de la biodiversité…), mais aussi de travailler à leur convergence. Car si chacune d’elles renvoie à des problèmes spécifiques, elles sont toutes dues à un même système, à une même politique, celle qui fait passer les profits avant la défense de l’environnement.

Il manque cruellement un outil qui aide loyalement à une telle convergence, sans chercher à instrumentaliser ces luttes, un outil qui soit aussi capable d’imaginer qu’un autre monde est possible, qu’une société débarrassée de la marchandisation et respectueuse des équilibres naturels peut et doit advenir.

Ce projet de société nécessite des bouleversements radicaux de nos modes de production, de transports, mais aussi de consommation et de comportement. Cela implique une transformation profonde, et démocratiquement élaborée, de l’appareil productif et énergétique. Des ruptures d’ampleur sont donc nécessaires :

  • rupture avec la politique des transports de marchandises et de passagers, qui actuellement exploite autant les salariés qu’elle détruit l’environnement ;
  • rupture avec la politique énergétique qui, pour favoriser les profits des quelques multinationales du secteur, freine toute possibilité de sobriété et de recours massif aux énergies renouvelables, se lance dans une fuite en avant nucléaire, et devient un facteur de guerres dans de nombreuses régions du monde ;
  • rupture avec la politique industrielle qui n’hésite pas à mettre la vie des salariés et des populations en danger à cause des pollutions et des productions dangereuses et bien souvent inutiles ;
  • rupture avec la politique agricole qui sacrifie chaque année des milliers de petits paysans, au Nord et au Sud, tout en polluant les sols et les rivières, en minant la biodiversité, et en désertifiant les campagnes ;
  • rupture avec les politiques de pillages des richesses des pays du Sud par les puissances industrielles ;
  • rupture avec la politique d’aménagement du territoire et d’urbanisme qui tend de plus en plus à concentrer les populations dans les grandes villes, provoquant des problèmes environnementaux nouveaux et des difficultés supplémentaires dans la vie quotidienne ;
  • rupture avec les modes de consommation qui organisent le gaspillage, la non-durabilité des produits et transforment chacun d’entre nous en cibles publicitaires ;
  • rupture avec une politique économique au service de la production pour la production, gouvernée par le profit, sans souci de la satisfaction des besoins sociaux et des équilibres écologiques.

Nous sommes nombreux et nombreuses à vouloir cet outil : un parti utile aux luttes, un parti pour la transformation sociale et écologiste de la société, car rompre avec le capitalisme ne suffit pas ; il faut aussi tirer les leçons du productivisme désastreux qu’a connu l’ex-bloc des pays de l’Est.

Nous avons donc besoin d’un parti anticapitaliste qui ne peut qu’être radicalement écologiste, un parti qui mette au cœur de son programme la défense de l’environnement et la sauvegarde de la planète.

A tous ceux et toutes celles qui pensent que l’écologie ne peut se satisfaire de repeindre en vert le capitalisme,

à tous ceux et toutes celles qui veulent conjuguer au présent luttes sociales et luttes écologistes,

à tous ceux et toutes celles qui ne se satisfont pas des demi-mesures et des compromis ne visant qu’à ménager le système,

nous disons « Il est temps de prendre parti », pour décider, agir et construire ensemble un parti anticapitaliste et écologiste.

Si vous souhaitez signe et soutenir cet appel, recevoir des informations et débattre, envoyez un message avec vos coordonnées à

npa.ecologie@laposte.net

 

AIX À GAUCHE

carbone_marche.jpgCommuniqué de la liste « Aix à Gauche »

 

Face à l’urgence sociale et écologique, nous ; Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti de Gauche,

Avons décidé de nous unir et de lancer un appel au rassemblement de toutes celles et ceux qui veulent un véritable changement de gauche pour la ville d’Aix-en-Provence, qu’ils soient syndicalistes, acteurs du mouvement associatif, citoyens engagés dans les luttes…

Reflet de ses composantes, la liste « Aix à Gauche » sera conduite collégialement et Nathalie Leconte en sera la tête de liste.

Loin des querelles d’appareils, de personnes, et des gestions libérales et sociales libérales qui ont conduit aux désastres social et écologique, nous porterons un projet clairement à gauche.

Nous nous engageons pour Aix sur un projet volontariste de développement des services publics de proximité dans tous les quartiers, une politique de logement pour tous, d’accès à la culture pour chacun et de lutte contre toutes les formes de discriminations.

La liste « Aix à Gauche » s’engage pour une pratique de la démocratie en lien permanent avec la population.

Aix-en-Provence, le 18 juin 2009.

12/06/2009

Communiqué NPA 05 européennes

 

Affiche_mai68_unite.gifDECLARATION NPA 05 – ELECTIONS EUROPEENNES

Avec un taux d'abstention très élevé, le scrutin du 7 juin marque le rejet, ou pour le moins le désintérêt, qui frappe les institutions européennes.

En restant chez eux, nombre d’électeurs, en particulier parmi les jeunes et les classes populaires, envoient un message clair : cette Europe n’est pas la nôtre !

Il faut dire que tout a été fait pour que grandissent cette colère et cet éloignement. Les partis institutionnels, dont le Parti Socialiste, se sont assis sur le non au référendum de 2005 en faisant passer par la voie parlementaire un traité jumeau. Quelle façon de dire clairement à la population, que son avis ne compte pas, que la gestion de l’Europe capitaliste est une affaire trop sérieuse pour être confiée au peuple !

C'est aussi cette politique que le PS paye aujourd'hui.

Le Parlement qui sort de ce suffrage manque de légitimité. Il ne donne pas une photographie réaliste du poids de chaque formation politique dans le pays.


Cependant, dans cette situation, le NPA, né voilà quatre mois, s'affirme, d'après les premières estimations qui le situe autour de 5%, comme une force politique nationale.

Le pouvoir ne sort pas grandi de cette échéance. Il a voulu évacuer la crise économique de cette élection, en jouant une nouvelle fois sur les peurs et les fantasmes : l’insécurité et la Turquie. Pourtant l'essentiel de la crise et des mobilisations sociales sont devant Sarkozy et le Medef.

Les attaques qui redoubleront venant du pouvoir et du patronat nécessitent une opposition déterminée et la défense d’une politique anticapitaliste. Une gauche de combat, pas une gauche de cogestion du système capitaliste, des institutions européennes aux collectivités locales. Nous continuons à proposer à toutes les formations de la gauche antilibérale et anticapitaliste un accord durable valable dans les échéances sociales et politiques à venir, pour encourager la convergence des luttes, plus que jamais nécessaire.

Dans les Hautes-Alpes, les européennes étaient une première échéance électorale pour notre nouveau mouvement. Les résultats sont pour nous très encourageants; mais ce qui est encore plus espoir d'avenir, c'est l'accueil que nous avons reçu sur les marchés, lors de nos réunions publiques(« le npa et le modem sont les seuls à avoir fait une campagne de terrain » dixit la journaliste de Alpes 1), il en ressort la naissance de nouveaux comités locaux dans le département, ce qui ancre notre action dans le long terme, auprès des citoyens et de leurs combats.

La véritable volonté unitaire sur le terrain (non de façade) des militants du NPA dans les Hautes Alpes a joué dans notre bon score.

La poussée du vote écologiste est pour nous une bonne nouvelle, car depuis notre création, nous nous engageons dans ces luttes : croisière blanche, sortir du nucléaire, défense du fret sncf, agriculture respectueuse de l’environnement et de ceux qui en vivent...

Cependant, il ne peut y avoir de respect de l'environnement sans rupture avec le capitalisme, le tout tourisme dans le département, avec la précarité des saisonniers, est un bon exemple des travers du développement « durable ».

Le capitalisme, c'est la guerre entre précaires, salariés, privés d'emplois,concurrence entre les peuples, négation de droits fondamentaux...(Sicav à l'hôpital de Gap mais fermeture de services, aides publiques mais fermetures du site Elsamétal à l'Argentière la Bessée, +16% d'augmentation de chômeurs, « politique de déménagement du territoire » pour l'ensemble des services publics, Agriculteurs étranglés par la grande distribution...).

Toujours non à cette Europe, non aux traités

Oui, l'Europe sociale, humaniste et écologiste

 

Dès le 13 juin, les luttes continuent et doivent s'intensifier, se généraliser.

Rendez-vous à 10 heures, Esplanade de la Paix, Gap

11/06/2009

le 13, dans la rue, c'est quand qu'on continue?

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Le 13 juin : je manifeste, tu manifestes, il manifeste, nous manifestons

L’ampleur des mobilisations du 29 janvier, 19 mars, 1er mai ont permis d’obtenir des débuts de résultats. Ceux-ci sont très insuffisants, au regard des revendications exprimées le 5 janvier 2009, et alors que la crise continue de s’aggraver. Patronat et gouvernement doivent engager négociations et concertation sur les sujets prioritaires les plus urgents

 

Oui ! Nous pouvons gagner pour le pouvoir d’achat, l’emploi, les services publics.La CGT est déterminée à tout faire pour porter ces objectifs là.

Oui ! Nous pouvons gagner sur le travail du dimanche ! La CGT vous propose d’exprimer très puissamment vos aspirations à ce que le dimanche reste la journée pour vivre ensemble, être libre, se reposer se cultiver, découvrir et aimer … VIVRE !

Oui ! Nous pouvons gagner pour l’avenir de l’hôpital ! Avec vous, la CGT veut contribuer au puissant mouvement d’opinion qui grandit pour des politiques publiques qui répondent à nos besoins en matière de santé. La Loi Bachelot doit tomber aux oubliettes.

Oui ! Nous pouvons gagner sur le Smic et sur les salaires, les pensions, les minima sociaux ! Son augmentation au 1er juillet est un enjeu majeur pour répondre aux besoins des salariés rémunérés à ce niveau minimum et plus généralement pour obtenir l’augmentation de tous les salaires. C’est un élément déterminant pour sortir de la crise.

Oui ! Nous pouvons gagner une politique industrielle durable !La France a besoin d’une stratégie industrielle. Cela nécessite des investissements matériels, des investissements dans la formation et les conditions de travail et de vie de celles et ceux qui font la richesse des entreprises : les salariés !!

MANIFESTATION A GAP - 13 JUIN 2009 10h00 – Esplanade de la Paix (Face Cité Administrative Desmiche)

MANIFESTATION A BRIANCON - 13 JUIN 2009 10h00 – Place de l’ Europe

un casse au Chicas

La-construction-du-d-ficit-au-CHICAS-juin-2009180.pdfmaladet_1_.jpg

faîtes la fête, pas la guerrre!

 

wvk01f3h.jpg28 juin : Fête de la Paix à GAP.

Pour la 12eme année consécutive, le Mouvement de la Paix des Hautes Alpes avec 14 autres associations ( Amnesty International, CCFD, Esperanto, France Palestine Solidarité, lecteurs de Témoignage Chrétien, les Amis de l'Huma, Solidarité Maroc, UNICEF, Secours Catholique...).

Elle aura lieu au parc de Charance le 28 juin prochain à partir de  12h. A u programme :

- 12h : Apéritif pacifiste avec plusieurs intervenants ( Claude Maumet sur la Palestine, Fausto Giudice sur Gantanamo, Jean jacques Dupuis sur le Tibet et Pierre Villard sur le Mouvement pacifiste).

- 13h : Repas Champsaurin ( réservation au 09 63 42 24 83 ou 04 92 52 61 31) - 10 euros

- 15 h : Espace débats sur le thème des droits de l'homme dans le monde ( Palestine, Tibet, Colombie, Haïti, liberté de la presse, etc...)

- 17h : Ballade littéraire autour du lac de Charance animée par la Cie Vandamour, sur le thème "Je pense donc je dis".

Et durant l'après-midi à l'Espace Musique : les Mandoles ( musiques et chansons napolitaines traditionnelles), Michel Aguer ( chants basques), Claude Jeannet ( Jazz), Jean Jacques Rostan ( Variétés), Jean Jacques Dupuis ( Egora), Gleizenski ( musique Kleymer), Di Batlanim ( musique traditionnelle juive), Ruddy Farmers ( country) et des danses Afro orientales.

Sans oublier les stands des associations qui présenteront leurs activités.

13 juin: manifestations dans toute la France

 

APRES LES ELECTIONS, CONTINUER A SE BATTRElutte-des-classes.jpg!

Depuis le résultat des urnes du 7 juin dernier, Sarkozy affiche une certaine autosatisfaction au vu des résultats obtenus par ses listes. Pourtant seulement un électeur sur dix s'est exprimé en faveur de l'UMP! Mais cela suffira à la droite pour justifier les attaques à venir. Déjà sur plusieurs terrains les contre réformes se préparent : voilà notamment le retour de la « réforme » des lycées, celle sur les collectivités et la question du travail du dimanche et peut être une éco-taxe qui ferait payer, entre autres, les ménages! La vague des licenciements continue, le chômage s’accroît. Le gouvernement le reconnaît lui-même, le pire est devant nous.

Le 13 juin et après?

C'est dans ce contexte post-électoral qu’intervient la mobilisation du 13 juin.

Dernière d'une série de journées programmées sur 6 mois, le 13 juin ne répond pas aux enjeux ni aux aspirations des salariés qui s'étaient exprimées lors des journées de grève et de manifestations précédentes. Appeler massivement les salariés, les chômeurs et le retraités, comme le font les directions syndicales, à participer à la manifestation de samedi sans appeler à la grève et sans aucune perspective à court terme, ne peut pas permettre de franchir un pas dans la mobilisation.

Alors que la colère, le ras-le-bol se sont aussi exprimés par l'abstention record parmi les classes populaires, les jeunes et les salariés, il est primordial d'offrir échéances et démarches pour construire des luttes d'ensemble.

Aujourd'hui il est plus que temps d'assumer la nécessité d'un affrontement global avec le pouvoir et le patronat, pour exiger les mesures d'urgence sociales qui s'imposent comme l'interdiction des licenciements, l'augmentation de tous les salaires, minima sociaux et retraites, le refus de la casse des services publics.

Si la gauche politique et syndicale ne travaille pas de concert, nous n'en finirons pas de payer leur crise!

Construire enfin le « Tous Ensemble »

Pendant les élections des luttes se sont poursuivies : dans les universités, les hôpitaux, à EDF, des mobilisations fortes se sont exprimées. Mais encore une fois ces luttes sont isolées, éparpillées et manquent de perspective d’ensemble. Pour qu'elles soient victorieuses un mouvement prolongé de grèves et de manifestations s'impose. Comme il est primordial d'aider à l'organisation d’une marche contre les licenciements. Il y a, à l'heure actuelle, la place pour ce type d'initiative. Pour cela les cadres unitaires réunissant les collectifs militants, les équipes syndicales sont essentiels.

Le NPA, durant la campagne des élections européennes, n'a eu de cesse de rappeler sa volonté politique : travailler, avec d'autres, à la convergence des luttes. Après les élections, ses militants sont prêts à poursuivre cette tâche, pour construire la riposte d'ensemble nécessaire.

Le 11/06/09