13/05/2025
Macron et Bayrou c’est l’austérité sans fin !
Macron et Bayrou c’est l’austérité sans fin !
Rassemblons-nous pour les dégager
L’austérité sans fin
En février dernier, Bayrou a imposépar le 49-3 des coupes budgétaires draconiennes dans plusieurs ministères, diminué l’indemnisation des arrêts maladie des fonctionnaires, sabré les finances des collectivités locales. Alors que la loi de finances venait tout juste d’entrer en vigueur, le gouvernement a coupé douze milliards supplémentaires par décrets, sous la forme de gel et d’annulations de crédit. Et il annonce maintenant un rabot de 40 milliards pour l’année prochaine, l’équivalent de la moitié du budget de l’éducation nationale. C’est l’austérité sans fin, avec pour conséquences des suppressions de postes à la pelle dans les collectivités (500 emplois au conseil départemental 31) et les services publics nationaux, le gel des salaires, la mise à mort des associations culturelles ou sportives... Plus question de retoucher même vaguement la réforme des retraites, la farce du conclave s’est terminée dès que la menace de censure s’est éloignée.
Pour financer la course aux armements et les profits
Un budget ne cesse pourtant d’augmenter : celui des armées, de 32 milliards en 2017 à plus de 50 cette année. Macron a annoncé le 4 mars de nouvelles augmentation dans les années à venir, visant 40 milliards supplémentaires dès l’année prochaine, au prétexte de la menace que ferait peser la Russie sur la France. Le soutien à l’Ukraine a bon dos
Macron et Bayrou c’est l’austérité sans fin !
Rassemblons-nous pour les dégager
L’austérité sans fin
En février dernier, Bayrou a imposépar le 49-3 des coupes budgétaires draconiennes dans plusieurs ministères, diminué l’indemnisation des arrêts maladie des fonctionnaires, sabré les finances des collectivités locales. Alors que la loi de finances venait tout juste d’entrer en vigueur, le gouvernement a coupé douze milliards supplémentaires par décrets, sous la forme de gel et d’annulations de crédit. Et il annonce maintenant un rabot de 40 milliards pour l’année prochaine, l’équivalent de la moitié du budget de l’éducation nationale. C’est l’austérité sans fin, avec pour conséquences des suppressions de postes à la pelle dans les collectivités (500 emplois au conseil départemental 31) et les services publics nationaux, le gel des salaires, la mise à mort des associations culturelles ou sportives... Plus question de retoucher même vaguement la réforme des retraites, la farce du conclave s’est terminée dès que la menace de censure s’est éloignée.
Pour financer la course aux armements et les profits
Un budget ne cesse pourtant d’augmenter : celui des armées, de 32 milliards en 2017 à plus de 50 cette année. Macron a annoncé le 4 mars de nouvelles augmentation dans les années à venir, visant 40 milliards supplémentaires dès l’année prochaine, au prétexte de la menace que ferait peser la Russie sur la France. Le soutien à l’Ukraine a bon dos : les livraisons d’armes françaises ne représentent qu’une infime partie de ces sommes astronomiques, qui seront englouties dans le renouvellement de l’arsenal nucléaire ou encore le développement de nouveaux avions de combats. L’austérité que nous subissons est le pendant de la course aux armements, et les marchands de canon se frottent les mains. C’est aussi la contrepartie des cadeaux d’impôts, de cotisations sociales et de subventions de toutes sortes offerts aux entreprises, dont la facture s’élève à près de 200 milliards chaque année. Les capitalistes exigent et obtiennent de l’Etat des transferts sans cesse croissants d’argent public pour maintenir leurs profits. Ce qui ne les empêche pas dans le même temps de détruire en masse des emplois dans l’industrie (Vencorex, ST, ArcelorMittal…) comme dans le commerce.
Toutes et tous ensemble, reprenons la rue
La spirale infernale de l’austérité et de la course à l’armement se double de politiques toujours plus autoritaires, racistes et islamophobes. Macron et Bayrou ne s’arrêteront que là où nous les arrêterons. Le NPA soutient toutes les résistances en cours, comme l’appel des syndicats de la fonction publique à manifester aujourd’hui. Mais ces résistances sont pour le moment dispersées et les organisations de notre camp social sont divisées, dans le champ syndical comme au niveau politique. Pour arrêter le rouleau compresseur, nous avons besoin de reprendre la rue, les grèves, toutes et tous ensemble. Nous avons besoin de retrouver l’unité qui nous a permis d’empêcher l’extrême droite d’arriver au pouvoir l’année dernière, autour de revendications qui répondent aux besoins urgents de la population. C’est la proposition que fait le NPA l’Anticapitaliste à toutes les forces de notre camp, pour en finir avec l’austérité, dégager Macron et Bayrou et barrer la voie à l’extrême droite.
16:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Écrire un commentaire