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15/06/2020

Tracthebdo

Mardi 16 juin 14h rassemblement devant le Conseil Départemental . Déconfinons notre colère.

Déboulonnons Macron et son gouvernement

Comme prévu, l’intervention fortement médiatisée d’Emmanuel Macron dimanche soir a une fois de plus été un exercice d’enfumage médiatique sans autre orientation politique que celle à l’œuvre depuis le début du quinquennat. D’un côté le soutien massif aux entreprises pour qu’elles reproduisent à nouveau et le plus rapidement possible profits et dividendes. De l’autre rien ou des miettes pour celles et ceux dont le pouvoir a tant chanté les louanges pendant la lutte contre le Covid-19.

Tout ça pour ça ?

La mesure la plus largement commentée par les médias est le passage au « vert » de l’Île-de-France, avec comme principale conséquence l’ouverture des cafés et des restaurants. Une piètre consolation

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11/06/2020

Rassemblement contre le racisme et les violences policières

violences policieres 13 juin.jpg

05/06/2020

Violences conjugales, le maire de Gap poursuit un militant pour "tag"

Rassemblement mardi 9 juin

dès 8h devant le tribunal de Gap

 

communiqué de presse – procès du 9 juin 8h30

Pendant la période de confinement, le secrétaire départemental de l’union syndicale Solidaires 05 a fait l’objet d’une plainte de la municipalité de GAP pour avoir inscrit à la peinture, sur un panneau municipal d’affichage « libre » et sur le bitume du parking devant le tribunal, des messages contre les violences conjugales, lutte déclarée grande cause nationale dans le quinquennat Macron.

Dans ce contexte particulier, Marlène Schiappa, la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes annonçait une hausse de 36% des signalements en gendarmerie pour violences conjugales. Le gouvernement mettait également en place des dispositifs de renforcement, durant le confinement, pour combattre les violences conjugales (possibilité de signalement dans les pharmacies et mise en place du 114 par SMS). Ces dispositifs étant très peu relayés dans les médias locaux et aucunement par les administrations locales, notre camarade, dans son message inscrit à la peinture, rappelait les numéros d’appel 3919, le nouveau numéro 114 et le 119, numéro d’enfance en danger.

 

Ce militant est connu pour être actif dans les luttes et engagé dans le combat féministe depuis de nombreuses années, mais également comme un opposant de longue date aux politiques du maire de Gap. En portant plainte, la mairie de Gap fait le choix de la répression politique en engorgeant encore un peu plus la justice. Cette justice qui pourtant n’a cessé de se durcir envers le monde militant ces derniers temps, a seulement qualifié les actes faisant l’objet des poursuites de « dégradations légères ». Avec 151 féminicides en 2019, le message porté relève pourtant bien de l’utilité publique. Malgré tout, l’auteur des faits encourt 5 ans de prison et 75000 euros d’amende. Le refus du prélèvement ADN de la part de ce militant peut être considéré comme un nouveau délit qui pourrait s’ajouter à sa peine.

Pour l’égalité femmes hommes, contre les violences conjugales et la répression militante, nous appelons à nous rassembler devant le tribunal de Gap le 9 juin à partir de 8h en soutien à notre camarade (sans négliger les gestes de précaution sanitaires).

 

Appel soutenu par :

Union Syndicale Solidaires,

Solidaires Finances Publiques

Union Syndicale Solidaires du 04, 05, 06, 13, 38, 45, 56, 83 et 84

Morgane Guessant pour la commission Femmes de Sud PTT

Noura Damerval pour la Fédération Sud PTT.

Annick Depoues, commission femmes Solidaires 30

FSU05,

CGT05,

ATTAC05

Nous Toutes05

Planning Familial05

Soupes et Bobines

NPA05

PAGC-Ensemble05

PCF05

Fédération PS05

Les élu-es d'opposition du groupe APG à la mairie de Gap,

Groupe d'action France insoumise de Gap,

02/06/2020

Ne nous laissons pas étouffer par le racisme et les violences policières !

Ne nous laissons pas étouffer par le racisme et les violences policières !

De Minneapolis à Paris, la crise sanitaire a accéléré la restriction des libertés, aggravé la stigmatisation des pauvres et libéré les énergies nauséabondes de la xénophobie et du racisme. L'assassinat de Georges Floyd et la violente répression des mobilisations contre ce crime d’État montre les enjeux de cette séquence.

 

Un racisme systémique

Brahim Bouharam, Zined, Bouna, Adama Traoré, Georges Floyd... Les crimes racistes sont d'une cruelle analogie. Ils reflètent à quel point flics et fascistes assassinent dans une totale impunité. Des actes qui, loin d'être isolés, font système.

Le scénario est partout le même, avec une complicité des appareils judiciaires et politiques et des « experts médicaux » à la solde des juges dans des simulacres de procès. A Minneapolis, seul un des policiers a été inculpé pour homicide involontaire. Un chef d'accusation totalement décalé pour une mise à mort qui a duré près de 9 minutes… C'est une même logique qui a présidé à l'assassinat d'Adama Traoré, puisque la dernière « expertise médicale » vient exonérer les policiers de leur responsabilité dans l’asphyxie qui a entraîné sa mort.

Ces crimes trouvent leur légitimité et leur permissivité dans les discours des suprématismes blancs,

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