08/03/2018
Tract hebdo
Localement une marche de l'hospitalité le 28 avril 2018 dans le 05
Le racisme d’État tue et gangrène toute la société
Depuis la marche du 19 mars l’année dernière pour la Justice et la Dignité qui a réuni entre 10 000 et 15 000 personnes dans les rues, les violences policières à l’encontre des jeunes racisés des quartiers populaires se multiplient, de même que la chasse au migrant.e.s et aux sans-papiers se poursuit. Les conditions de vie des immigré.e.s ne sont pas non plus meilleurs ; ils et elles sont toujours autant humilié.e.s au quotidien par les forces de l’ordre et par les responsables de l’État.
Dans le contexte d’un FN à 11 millions de voix et du projet de loi Asile et Immigration de Macron-Collomb, projet fondamentalement raciste et sécuritaire mais heureusement déjà fortement contesté, la marche des solidarités du 17 mars prochain doit permettre de faire converger toutes les initiatives, toutes les luttes contre cet état de fait.
Non à la loi raciste Macron-Collomb
Le projet de loi anti-migrant.e.s de Macron-Collomb constitue une attaque sans précédent à l’encontre des droits des migrant.e.s. Cette loi vise à renforcer toute une politique migratoire déjà raciste et répressive avec notamment :
- la réduction des délais de recours devant la Commission nationale du droit d’asile (CNDA) qui statue sur les recours formés contre des décisions rendues par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) de 30 à 15 jours,
- l’allongement de la durée maximale d’enfermement dans les centres de rétention de 45 à 135 jours,
- le bannissement des personnes étrangères et la systématisation des interdictions de retour sur le territoire français,
- la pénalisation de l’entrée sur le territoire français en dehors des points de passage autorisés (jusqu’à un an de prison et amendes),
- la remise en cause du droit à l’hébergement d’urgence avec logique de tri,
- la discrimination des personnes non-européennes…
Cette répression des migrant.e.s s’accompagne aussi d’une forte répression des soutiens qui sont de plus en plus nombreux.
Nous sommes touTEs attaquéEs par l’État
Localement une marche de l'hospitalité le 28 avril 2018 dans le 05
Le racisme d’État tue et gangrène toute la société
Depuis la marche du 19 mars l’année dernière pour la Justice et la Dignité qui a réuni entre 10 000 et 15 000 personnes dans les rues, les violences policières à l’encontre des jeunes racisés des quartiers populaires se multiplient, de même que la chasse au migrant.e.s et aux sans-papiers se poursuit. Les conditions de vie des immigré.e.s ne sont pas non plus meilleurs ; ils et elles sont toujours autant humilié.e.s au quotidien par les forces de l’ordre et par les responsables de l’État.
Dans le contexte d’un FN à 11 millions de voix et du projet de loi Asile et Immigration de Macron-Collomb, projet fondamentalement raciste et sécuritaire mais heureusement déjà fortement contesté, la marche des solidarités du 17 mars prochain doit permettre de faire converger toutes les initiatives, toutes les luttes contre cet état de fait.
Non à la loi raciste Macron-Collomb
Le projet de loi anti-migrant.e.s de Macron-Collomb constitue une attaque sans précédent à l’encontre des droits des migrant.e.s. Cette loi vise à renforcer toute une politique migratoire déjà raciste et répressive avec notamment :
- la réduction des délais de recours devant la Commission nationale du droit d’asile (CNDA) qui statue sur les recours formés contre des décisions rendues par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) de 30 à 15 jours,
- l’allongement de la durée maximale d’enfermement dans les centres de rétention de 45 à 135 jours,
- le bannissement des personnes étrangères et la systématisation des interdictions de retour sur le territoire français,
- la pénalisation de l’entrée sur le territoire français en dehors des points de passage autorisés (jusqu’à un an de prison et amendes),
- la remise en cause du droit à l’hébergement d’urgence avec logique de tri,
- la discrimination des personnes non-européennes…
Cette répression des migrant.e.s s’accompagne aussi d’une forte répression des soutiens qui sont de plus en plus nombreux.
Nous sommes touTEs attaquéEs par l’État
A travers la marche du 17 mars, il y a un enjeu qui va au-delà de la solidarité nécessaire avec les premier.e.s concerné.e.s : la politique raciste de l’État porte en elle-même une politique sécuritaire et antisociale pour la société dans son ensemble. Les arguments racistes sont notamment propagés par le pouvoir pour justifier le renforcement de l’État policier (migrant.e.s, musulman.e.s ou supposé.e.s tel.le.s, jeunes des quartiers populaires seraient responsables de l’insécurité). De même ceux du type « on ne peut accueillir toute la misère du monde » contribuent à légitimer les mesures antisociales en distillant l’idée que ‘‘nos’’ ressources seraient, somme toute, très limitées. Mais, en réalité la pauvreté dans les sociétés occidentales n’est pas due à une pénurie de ressources, mais bien à l’exploitation capitaliste.
Dans ce contexte, le 17 mars doit également œuvrer à la jonction avec les luttes antifascistes, comme cela peut se voir dans différents pays d’Europe, notamment en Grèce. Tout le mouvement social, ses organisations et ses collectifs de lutte, sont donc appelés à s’impliquer dans la manifestation du 17 mars. Contre le racisme d’État, contre l’État policier, il s’agit d’unir toutes les composantes de notre classe, condition indispensable pour s’opposer aux attaques sociales du gouvernement.
L’émergence d’un front antiraciste offensif qui met au premier rang de cette lutte les premier.e.s concerné.e.s doit ainsi permettre de construire un mouvement de fond dans toute la société.
Contre le racisme d’État, les violences policières et la chasse aux migrant.e.s,
Pour la liberté de circulation et d’installation,
Pour le retrait du projet de loi Asile et Immigration,
Pour la régularisation de tous les sans-papiers,
Pour l’égalité des droits,
Toutes et tous à la marche des solidarités du 17 mars !
10:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
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